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Week-end “AES et CEDEAO” : Niger et Nigéria, si proches, si loin !

Ce week-end des 6 et 7 juillet 2024 est celui des sommets au relent de rivalités, avec à Niamey, le premier sommet des présidents de l’Alliance des États du Sahel (AES), samedi, 6 juillet 2024, et à Abuja voisine, celui des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dimanche, 7 juillet 2024. Deux sommets de haut niveau, plusieurs implications.

Deux pays voisins, Niger et Nigeria (donc capitales voisines) aussi proches dans les appellations que loin l’une de l’autre par les acteurs, l’ “idéologie”, les perceptions… Pourtant, le sommet de la CEDEAO est aussi annoncé comme celui d’un va-tout pour essayer de ramener les trois dirigeants de l’AES à reconsidérer leur position, en restant dans l’organisation communautaire. Dans ce contexte, l’annonce surprise de la toute première rencontre au sommet des pays de l’AES n’est pas sans commentaire, si elle n’émousse même pas l’espoir de ces dirigeants de la CEDEAO qui croyaient toujours à un retour du Burkina, du Mali et du Niger dans la “grande famille”.

En attendant surtout ses conclusions, on peut relever que le sommet de Niamey vient chapeauter (tradition de la plupart des organisations internationales) une série de rencontres entre les trois pays, à divers niveaux d’acteurs, dont celle des experts de l’AES du 12 au 14 février 2024 à Ouagadougou, suivie de celle des ministres le 15 février.

C’est d’ailleurs au cours de cette dernière rencontre, que le sommet des trois chefs d’Etat a été annoncé.

Mais depuis lors, c’était le silence radio (du moins, pour les rencontres d’un certain niveau), à telle enseigne qu’en marge de leur participation à la 15e Session de la Conférence de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), les 4 et 5 mai 2024 à Banjul, en Gambie, les ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et du Niger ont eu des échanges sur les perspectives à court terme « pour donner un nouvel élan à la dynamique de l’AES ».

« Ce que nous avons fait jusque-là fascine le monde et nous devons encore faire preuve de persévérance en posant des actes concrets, pour ne pas donner raison à ceux qui ont une idée pessimiste de notre Alliance », a dit le ministre nigérien en charge des Affaires étrangères, Bakary Yaou SANGARE à l’entame desdits échanges, suivi par son homologue burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, qui a soutenu que « nous avons commencé avec une cadence que nous devons maintenir, à travers des signaux qui permettront à l’opinion de savoir que la dynamique AES est réellement en marche ».

A cinq mois de la prise d’effet du retrait de la CEDEAO (selon les règles de l’organisation, les pays de l’AES ayant parlé de retrait sans délai,), ce sommet du 6 juillet, et sous réserve que la dynamique de retrait soit maintenue, l’on devrait voir l’accélération de la mise en place de certaines recommandations formulées par cette réunion des ministres du 15 février à Ouagadougou, surtout celle liée à la mise en place d’un cadre de concertations en vue de gérer les implications liées au retrait sans délai de la CEDEAO et l’élaboration des projets et protocole additionnel relatifs à la répartition et aux compétences entre la Confédération et les États.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Sommet des Chefs d’Etat de l’AES : Le Président du Faso à Niamey

(Ouagadougou, 5 juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE effectue, ce vendredi 5 juillet 2024, un voyage à Niamey au Niger où il prendra part au sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) prévu ce samedi.

Les Chefs d’Etat des pays membres de l’AES se réunissent ce samedi 6 juillet 2024 dans la capitale nigérienne pour un sommet consacré à la vie de l’Alliance et à sa consolidation.

Ce tout premier sommet va réunir les délégations des pays membres de l’AES que sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso autour des questions et des défis communs aux trois Etats. La sécurité et la défense, la lutte contre le terrorisme, les échanges économiques, culturels et commerciaux vont constituer les points essentiels de cette rencontre au sommet de l’AES.

Ce rendez-vous permettra en outre, de consolider les relations de coopération entre les trois pays dans une dynamique de mutualisation des intelligences et des moyens pour amorcer une paix véritable dans l’espace AES et favoriser un développement inclusif au profit des peuples du Sahel.

L’Alliance des Etats du Sahel a été mise en place de par la volonté assumée des Présidents Ibrahim TRAORE du Burkina Faso, Assimi GOÏTA du Mali et Abdourahamane TIANI du Niger. Elle a été matérialisée par la signature de la Charte du Liptako-Gourma le 16 septembre 2023 par les trois Chefs d’Etat.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Alliance des Etats du Sahel ( AES) : Le premier Sommet des Chefs d’Etat se tiendra le samedi 6 juillet 2024 à Niamey

Ah bon, ça on peut l’annoncer… haut et fort, précisément…?
Je me perds un peu entre ce qui relève du « secret défense », de la « sureté nationale » (comme la guérisseuse de Komsilga, dont il a été promis de nous révéler, en quoi elle en relevait), de la permanente menace de grand complot impérialiste international contre nos pays et notamment le Burkina… et cette annonce, qui pourrait mettre en danger leur sécurité et la stabilité de nos pays…?
N’eut-il pas été plus sécure de faire cette réunion sans grandes annonces et de nous en donner les résultats par la suite ?
Bon, en fait, au sommet, on n’a pas peur. On a les moyens de déployer de fantastiques moyens pour sécuriser l’évènement…
Ailleurs, par contre…

Coopération militaire : Le Président du Faso échange avec la 36e promotion des stagiaires de l’Ecole d’Etat-major national de Koulikoro

(Ouagadougou, 4 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce jeudi matin, une audience à une délégation de la 36e promotion des stagiaires de l’Ecole d’Etat-major national de Koulikoro au Mali en voyage d’études dans notre pays.

Cette 36e cuvée de l’Ecole d’Etat-major national de Koulikoro est composée de stagiaires du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, de la Guinée Conakry, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad.

Conduite par le Général de brigade Moussa Yôrô KANTE, Directeur des Ecoles militaires du Mali, la délégation a saisi l’occasion pour présenter ses respects au Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE et recueillir ses instructions et ses conseils.

« Il nous a fait comprendre, surtout les stagiaires qui sont en fin de formation, le rôle crucial que doit avoir l’Officier aujourd’hui dans le cadre de la vie de nos Etats. L’officier ne doit plus se contenter d’être un porteur d’armes mais doit être un leader pour ses subordonnés et pour le peuple », a soutenu le Général de brigade Moussa Yôrô KANTE.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger réunis au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont engagé une lutte commune contre le terrorisme, pour la paix et le développement. « Le Président nous a instruits de revoir nos curricula afin d’être à mesure d’apporter la sécurité à laquelle nos populations aspirent légitimement », a conclu le directeur des Ecoles militaires du Mali.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 03 juillet 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 42 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret instituant l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS).
Depuis quelques années, le Burkina Faso s’est engagé à améliorer son offre de santé. Le Gouvernement a donc conçu et mis en œuvre des politiques publiques telles l’assurance maladie universelle et la gratuité des soins au profit des enfants de 0 à 5 ans et des femmes enceintes.
A ce jour, le constat reste l’insuffisance du plateau technique et la non disponibilité des produits sanguins labiles qui sont des motifs récurrents d’évacuations vers les grandes villes et posent un problème d’équité et de faible accès aux soins de santé de qualité.

Face à ces contraintes, le Président du Faso lance l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS). Cette initiative ambitionne de moderniser les structures de santé et d’améliorer la qualité des soins au Burkina Faso.
D’une durée de mise en œuvre de cinq (05) ans, l’IPS sera logée au sein du Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB) et comporte quatre (04) composantes :

Composante 1 : la construction et l’équipement de 55 Centres médicaux communaux.
Cette composante vise la transformation de 55 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en centres médicaux communaux dans les 13 régions administratives.

Des médecins généralistes, du personnel de laboratoire, des spécialistes pour l’imagerie médicale ainsi que du personnel de soutien et de maintenance seront affectés dans lesdits centres.
En outre, les infrastructures existantes pour la plupart des CSPS sont constituées de bâtiments isolés dont l’état actuel demande une réfection. La mise en œuvre de l’IPS permettra de construire à court et moyen terme des bâtiments juxtaposés à niveau en deux phases. Cette juxtaposition permettra une meilleure coordination des soins.

Composante 2 : la construction et l’équipement de 5 services d’anesthésieréanimation dans des hôpitaux.
Cette composante vise à doter des Centres hospitaliers universitaires et régionaux de services d’anesthésie-réanimation pour assurer une certaine autonomie et réduire les évacuations sanitaires.
Composante 3 : la création d’un Institut du cœur au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo.
La mise en place de l’Institut du cœur permettra au Burkina Faso de disposer d’un centre d’excellence dans la sous-région en matière de cardiologie couvrant la chirurgie des enfants et des adultes, le pontage, les greffes de cœur, les mécanismes d’assistance du cœur, le traitement des maladies congénitales et acquises, la recherche sur le développement du cœur artificiel.

Composante 4 : le diagnostic moléculaire du cancer de sein.
Cette composante vise à mettre à la disposition des structures de santé des produits innovants de classe mondiale encore absents sur le sol africain. Cela permettra au Burkina Faso de faire un grand pas dans l’amélioration de la prise en charge des malades du cancer de sein.
Le financement de l’IPS est assuré par le Bureau national des grands projets du Burkina, le ministère en charge de la Santé et les communautés locales.
L’adoption de ce décret consacre l’institution de l’Initiative présidentielle pour la santé.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant expropriation pour cause d’utilité publique d’Horizon Education/Association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples.
Depuis 2017, le Gouvernement turc a sollicité du Burkina Faso son concours pour la fermeture de toutes les écoles affiliées à « Horizon Education/Association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples » situées à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.

Cette question qui a déjà fait l’objet de discussions entre les autorités du Burkina Faso et celles de la République de Türkiye a été une fois de plus évoquée à la faveur de la tenue de la Commission mixte de coopération entre les deux pays et du Sommet diplomatique d’Antalya en 2024.
Ce décret d’expropriation pour cause d’utilité publique fait suite à la requête des autorités de la République de Türkiye au regard de la fructueuse coopération entre les deux pays.
L’adoption de ce décret permet l’expropriation pour cause d’utilité publique d’Horizon Education/Association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation d’augmentation du capital social de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).
Ce capital passe de 200 000 000 F CFA à 1 000 000 000 F CFA.
L’adoption de ce décret permet l’augmentation du capital social de la
SONAGESS en vue de répondre aux enjeux du moment en matière d’accès des producteurs aux marchés et de gestion de la sécurité alimentaire.

Le second décret porte organisation d’une opération spéciale de délivrance de titres de jouissance au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers.
Dans l’optique d’assurer un meilleur encadrement de la pratique de l’activité de promotion immobilière, le Gouvernement de Transition a adopté la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

Pour engager le processus d’apurement du passif du foncier, il est mis en place une opération spéciale afin de procéder à la délivrance de Permis urbains d’habiter (PUH) aux acquéreurs en situation d’insécurité foncière.
L’opération porte sur environ 180 000 parcelles réparties sur 127 sites dans 08 régions. Elle concerne 49 promoteurs immobiliers remplissant des conditions précises.
L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre de l’opération spéciale de délivrance de titres de jouissance au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-072/PRES/PM/MICA/MEF/MASA du 13 février 2014 portant approbation des statuts particuliers de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).
La modification de ce décret vise à doter la SONATER de textes règlementaires en cohérence avec ses attributions suite à la création de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH).
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Point focal national du Règlement sanitaire international (PFN RSI) au Burkina Faso.
Le Règlement sanitaire international est un instrument qui recommande aux
Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’évaluer leurs capacités essentielles minimales en santé publique tous les cinq (05) ans.
Il a pour objectif de prévenir la propagation internationale des maladies, de s’en protéger, de la maîtriser et d’y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elles présentent pour la santé publique.

Ce décret vise la mise en œuvre de la recommandation de l’OMS à travers la création du Point focal national du Règlement sanitaire international au Burkina Faso. Ce point focal est organisé en structure de coordination et en structure membre, et fonctionnera de sorte à notifier toute urgence de santé publique à l’OMS dans un délai de 24 heures à compter de la date d’identification de l’évènement.
L’adoption de ce décret permet à notre pays de créer son Point focal national du Règlement sanitaire international et de renforcer ses capacités de détection et de réponse aux évènements de santé publique.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-059/PRES/PM/MICA/MASA/MEF du 07 décembre 2014 portant création d’une Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).
C’est la création de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) qui entraîne la modification dudit décret. Cette modification permet à la SONATER de mieux affiner son objet social, d’assurer la cohérence et l’efficacité de son action en matière de constructions rurales et de travaux d’aménagements de terres agricoles.

La SONATER est désormais chargée de l’aménagement/réhabilitation entre autres :
  de tous les périmètres irrigués à l’exception de ceux associés aux barrages ;
  des bas-fonds, des espaces pastoraux et des périmètres maraîchers ;
  des infrastructures piscicoles et aquacoles ;
  des petits ouvrages de mobilisation de l’eau à usage agropastoral et halieutique notamment les forages, les puits, les bassins de collecte des eaux de ruissellement.
L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural d’accomplir efficacement ses missions en matière d’aménagement des terres agro-pastorales et halieutiques et de mécanisation agricole.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 59ème session du Conseil d’administration du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), prévue le 09 juillet 2024 à Rabat au Maroc.

Cette session permettra aux participants de partager leurs expériences et d’approfondir les réflexions en matière de modernisation de l’administration. Elle donnera aussi l’occasion au Burkina Faso de défendre sa candidature au poste de Directeur général de l’organisation.
Le CAFRAD est une organisation intergouvernementale panafricaine créée en
1964 par les gouvernements africains pour l’amélioration des systèmes d’administration publique et de gouvernance en Afrique.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le point de la tenue de la 27ème édition du concours « Prix Galian », le 14 juin 2024.
L’édition 2024 a enregistré 148 candidatures dont 14 dans la catégorie langues nationales, 30 en presse en ligne, 57 en radiodiffusion sonore et télévisuelle en langue française et 47 en presse écrite langue française.
A l’issue des délibérations des différents jurys, 21 lauréats ont été déclarés aptes à recevoir des prix officiels au cours de la Nuit des « Galian » consacrée à la proclamation du palmarès.

Pour cette 27ème édition, le « Super Galian » n’a pu être décerné parce qu’aucune œuvre n’a obtenu la note minimale requise de 17/20.
L’innovation à cette édition a été l’introduction du concours « Galian kids » qui a concerné les élèves des établissements post-primaires et secondaires du Burkina Faso et permis de décerner des prix à 04 lauréats.

II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil plusieurs communications orales :
  une communication relative à la participation du Burkina Faso au Forum économique Afrique-Italie, prévu du 15 au 20 juillet 2024 à Rome et à Trieste en République italienne.

Le Forum économique Afrique-Italie est une rencontre de coopération économique et commerciale qui a pour objectif principal de réunir l’Afrique et ses potentiels partenaires-investisseurs pour discuter de partenariats, de développement, d’investissements mutuellement bénéfiques en vue de booster la création d’emplois des jeunes en Afrique, afin de réduire considérablement la tentation à l’immigration clandestine vers l’Europe.
Le Burkina Faso est le pays invité d’honneur de ce forum et mettra à profit sa participation pour consolider ses relations d’amitié avec la République italienne. Ce forum est aussi une opportunité pour présenter les potentialités économiques et commerciales de notre pays afin d’attirer davantage d’investisseurs.

  une communication relative au séjour au Burkina Faso, de la diaspora africaine vivant aux Etats-Unis et à travers le monde, à l’occasion de la Semaine nationale de la culture (SNC), tenue du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.
La diaspora africaine vivant aux Etats-Unis et à travers le monde a mis à profit son séjour au Burkina Faso pour découvrir la culture burkinabè, explorer les potentialités économiques de notre pays et prospecter les opportunités d’affaires.

La délégation au nombre de 104 personnes a visité des formations sanitaires et remis des vivres à des personnes déplacées internes.
La diaspora a également eu des rencontres d’échanges avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, des membres du Gouvernement et des acteurs de l’économie burkinabè.
Le Président du Faso a invité la diaspora à investir massivement au Burkina Faso, terre d’opportunités aux ressources naturelles abondantes et aux potentialités économiques prometteuses.

II.4. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la vulgarisation de l’exécution de l’hymne national (le Ditanyè) en langues nationales dans les ministères et institutions, les structures centrales, déconcentrées et décentralisées ainsi que les structures éducatives et de formation.

L’objectif est d’assurer la visibilité de nos langues nationales et de renforcer en chacun de nous la fibre patriotique pour la co-construction de l’Etat-Nation et d’un Burkina nouveau, d’une part, et d’accompagner la dynamique de reconquête du territoire national, la recherche de la cohésion sociale et la volonté de rallumer la flamme du patriotisme en chaque Burkinabè, d’autre part.
La Commission nationale des langues nationales a supervisé la traduction et la mise en musique du Ditanyè dans 14 langues nationales.

Ainsi, avec l’accompagnement du ministère en charge de la promotion des langues nationales et selon un planning déjà établi, chaque ministère, institution, structure déconcentrée et décentralisée s’organisera pour l’exécution du Ditanyè dans l’une des langues nationales lors de la montée des couleurs.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 294 309 Y, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

  Monsieur Tiraogo YIOUGO, Mle 59 841 Z, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ;
  Monsieur Wendpabasba Serge Hermann ILBOUDO, Mle 220 669 C,
Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé
Directeur de l’Administration des finances du Musée national du Burkina Faso (MNBF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

  Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur du développement rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des aménagements agro-pastoraux et du développement de l’irrigation ;
  Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 289 074 E, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement de l’irrigation ;
  Monsieur Ragnagué Alexandre MOYENGA, Mle 322 669 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des aménagements hydro-agricoles ;
  Madame Kadidia DORO/DAO, Mle 245 345 W, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d’études.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

 Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Madame Hassana TRAORE.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

  Monsieur Koudougou Jonas KOLOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;
  Monsieur Brahima KONATE, Mle 23 23 325 V, Ingénieur de conception en informatique, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
  de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
  de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

  de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) et de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Arzouma Marcel SAWADOGO, Mle 119 356 E, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :
  Monsieur Kadougoudiou Abdourasmane KONATE, Mle 00 334 033 L, Maître de recherche.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

  Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA, Mle 36 431 D, Ingénieur du génie rural ;
  Monsieur Baba Galley DIARRA, Mle 216 977 W, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
  Madame Bassénewindé Monique YARGA/OUEDRAOGO,
Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
  Monsieur Sanibé FAHO, Mle 119 817 C, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
  Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
  Monsieur Képian Ousséni Laouapan DRABO, Mle 218 558 P, Ingénieur du génie rural.

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
  Monsieur Salfo PACERE, Mle 92 726 L, Ingénieur du génie civil.

Le deuxième décret nomme Monsieur Kadougoudiou Abdourasmane KONATE, Mle 00 334 033 L, Maître de recherche, Président du Conseil
d’administration de l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issiaka TOU, Mle 211 707 H, Commissaire divisionnaire de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Oumarou BARRO, Mle 212 299 B,
Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle ILBOUDO.

Le second décret nomme Monsieur Oumarou BARRO, Mle 212 299 B,
Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle ILBOUDO.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Diplomatie : L’AES donne de la voix à Bruxelles

Les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont séjourné du 26 au 30 juin 2024 en Belgique, dans le cadre du Forum Crans Montana qui réunit chaque année les leaders du monde pour plancher sur les problématiques majeures et les préoccupations du monde. Une tribune mise à profit par la délégation de l’AES pour porter la bonne information à l’opinion internationale, dans un contexte de manipulation des masses. Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean-Marie Traoré, a également mis à profit son séjour pour s’entretenir avec des autorités et personnalités politiques.

Présidée par le président des Iles Comores Azali Assoumani, l’édition 2024 du forum Crans Montana, dont le thème central est « face aux crises multiples, le monde à la recherche de son avenir », ne pouvait pas mieux cadrer avec les défis actuels des populations de la zone de l’AES. D’où la présence effective des ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, ainsi que de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles, représentant son ministre. C’était aussi la première sortie officielle d’une délégation de l’Alliance hors du continent africain.

Le forum a prévu un panel dédié aux Etats de l’AES et coanimé par les ministres des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, Abdoulaye Diop et l’ambassadeur Alhassane Idé. « Nous sommes là pour expliquer et non pas pour nous justifier. Les justifications, nous ne les devons qu’à nos populations » a tenu à préciser d’entrée le ministre Diop. Il poursuit en disant que les Etats du l’AES ne sont pas des anti-démocrates. « La démocratie ne peut exister que dans un Etat. Et nous, nous n’avions plus d’Etat. Notre préoccupation est de reconstruire nos Etats et nos interlocuteurs, eux, sont en train de préparer des élections. On ne pouvait pas se comprendre » a-t-il précisé.

Le ministre Traoré s’est employé à expliquer la logique qui a abouti à la naissance de l’AES. « Longtemps, les Etats du Sahel ont crié. Ils n’ont pas été entendus. Quand ils ont été entendus, les réponses apportées ont été très inappropriées. Nos Etats ont fini par comprendre que rester dans cet l’espace équivalait à accepter de disparaitre. Les trois pays ont compris également suite à leur appel au secours resté lettre morte, qu’il fallait qu’ils s’organisent eux-mêmes pour se prendre en charge », a laissé entendre le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso. Abondant dans le même sens que son homologue du Mali, il martèle : « le sort de nos Etats ne va plus se décider à Bruxelles, à Paris, à Washington mais à Bamako, à Ouagadougou, à Niamey ».

Intervenant au cours des échanges, Ndiaye Mankeur, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a exprimé ses regrets de voir les trois Etats quitter la CEDEAO. « Si je dis que j’applaudis votre sortie de la CEDEAO, j’ai menti. Je reste optimiste que vous allez revenir à la maison » a-t-il indiqué. Le ministre Traoré s’est étonné que le débat se focalise sur le retour des trois au sein de la CEDEAO : « J’observe que la CEDEAO ne se remet pas en cause, elle n’est même pas dans une posture d’auto-critique, c’est désolant ». Pour le ministre malien, la question ne se pose plus. Il appelle les partenaires à prendre au sérieux les positions de l’AES. « Le président Goïta a dit que nous sommes sur un chemin de non-retour, prenez-en acte », a-t-il ajouté.

La ministre des Affaires étrangères de la Guinée-Bissau (2016-2023), Suzi Carla Barbosa, présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO avoue que les organes délibérants de la CEDEAO, au plus haut niveau, n’ont pas fait droit aux avis des ministres. « Les Etats touchés par l’insécurité ont réellement tapé à la porte de l’organisation pour demander assistance. Les ministres ont émis des avis favorables mais les chefs d’Etat qui ont la décision finale ont fait la sourde-oreille » a révélé la ministre Barbosa. Les trois panélistes ont épinglé l’Union européenne pour avoir refusé de vendre des armes léthales aux Etats du Sahel au motif que ses textes le lui interdisent. Et le ministre Diop d’interroger : « en vertu de quel principe livrez-vous alors des armes léthales à l’Ukraine ? La vie d’un Ukrainien est-elle mieux que celle d’un Sahélien ? C’est du deux poids deux mesures ». L’ambassadeur du Niger a dénoncé le soutien de l’UE aux sanctions cyniques de la CEDEAO à l’encontre de son pays tandis que le ministre Traoré fait constater que l’Union européenne continue de réclamer des signaux positifs comme gage de reprise de la coopération. « Quand des populations par milliers sont réinstallées et des écoles s’ouvrent, cela n’est-il pas un signal positif ? Quel autre signal voulez-vous ? » s’est-il interrogé.

Madame Emanuela del Re, Représentante spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, est intervenue pour souligner que malgré tout l’Union européenne reste dans la région aux côtés des Etats pour les accompagner face aux défis sécuritaires et économiques.

Agenda chargé du ministre Traoré

En marge du forum, la délégation de l’AES a également rencontré le Groupe africain des ambassadeurs (GAAB) à Bruxelles. Cadre informel, ce groupe existe pour permettre aux diplomates d’échanger, de partager et s’accorder sur des questions d’intérêt commun. « Nous sommes venus vous donner des clés de lecture de ce qui arrive dans la région du Sahel », a introduit Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères. « Vous êtes des relais sûrs ici dans vos juridictions de compétence mais également dans vos pays. Trop de choses se disent. Et on assiste à une campagne médiatique mensongère dont le destin est de polluer l’opinion internationale. La dernière en date est relative à la pseudo-mutinerie et l’imaginaire fuite du Président du Faso. Un grossier montage que des puissances étrangères ont fait croyant ainsi nous déstabiliser. Sachez que ce n’était qu’un tissu de mensonges » a souligné le ministre burkinabè.

Le Représentant permanent de l’Union africaine auprès de l’Union européenne, Awad Sakine, a salué la démarche de l’AES. « L’UA ne laisse pas ses Etats membres à l’écart. Elle est certes attachée aux valeurs démocratiques. Mais quand elle est obligée de prendre des sanctions, le fil du dialogue n’est pas rompu. Dans les prochains jours, l’UA projette de dépêcher une mission dans les pays en question pour renouer avec le dialogue », a-t-il précisé.

Outre cette rencontre, le ministre Traoré a eu un carnet d’audiences fourni. Il a été reçu en audience par le ministre d’Etat et président honoraire du Parlement belge, André Flahaut, un homme d’expériences et averti des questions socio-politiques et sécuritaires de la région du Sahel. « J’ai vu en lui quelqu’un qui a un sens de l’écoute très élevé, un homme qui se préoccupe de la situation du Burkina et dont le souhait est de voir les choses évoluer positivement », résume le ministre Traoré. Il se dit confiant de ce que le ministre d’Etat continuera à porter le message dans l’intérêt des populations du Sahel et celles du Burkina Faso en particulier. Également, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a eu des échanges fructueux respectivement avec Emanuela del Re, représentante spéciale de l’Union européenne pour le Sahel et Long Trans, Envoyé spécial du Secrétaire général de l’OE-ACP pour la coopération avec l’Asie.

Le séjour a été marqué par deux rencontres que le ministre a eues avec le personnel de l’ambassade du Burkina Faso à Bruxelles et la communauté burkinabè de la juridiction. Dans un premier temps, le ministre Traoré a échangé avec le personnel de l’ambassade. Au centre des préoccupations figurent la situation sécuritaire au Burkina Faso, ainsi que les défis à relever dans le cadre des missions assignées à la représentation diplomatique du Burkina Faso. Le ministre a adressé ses appréciations et félicitations, ainsi que celles du gouvernement, à l’ensemble des membres du personnel de l’ambassade qui donnent le meilleur d’eux-mêmes en dépit de conditions souvent difficiles.

La seconde rencontre a concerné l’ensemble des membres de la communauté burkinabè de la juridiction. Première rencontre du genre avec le chef du département en charge des affaires étrangères, elle a mobilisé la communauté venue du Luxembourg, des Pays-Bas, du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord et de la Belgique. La situation sécuritaire a occupé une bonne place dans les échanges. Le ministre n’a pas manqué de rassurer. Il a surtout confié une mission aux membres de la communauté : « ces derniers temps, la diaspora a été victime de pollution médiatique car c’est elle et les populations européennes qui en étaient la cible. Nous avons saisi l’occasion pour apporter la bonne information et également remercier la diaspora pour tout le soutien patriotique qu’elle apporte. Et leur dire que nous sommes toujours preneurs de tout apport venant d’elle. L’apport, ce n’est pas toujours du numéraire. La diaspora est attendue sur le terrain de la sensibilisation, de l’information, celui d’aider à lutter contre toute source de pollution médiatique ».

Jérémie NION
Attaché de presse à Bruxelles

Lutte contre les MGF : le Burkina Faso partage son expérience

Genève, 3 juillet 2024.

En marge de la 56e session du conseil des droits de l’homme, qui se tient du 18 juin au 12 juillet 2024 à Genève en Suisse, le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH), le programme conjoint UNFPA-UNICEF sur la limitation des mutilations génitales féminines, « Equality Now » et la Mission permanente du Burkina Faso ont organisé un événement parallèle pour sensibiliser aux mutilations génitales féminines transfrontalières et transnationales.

Avec pour thème, « Stratégies efficaces pour lutter contre les mutilations génitales féminines transfrontalières et transnationales », ce cadre d’échange a offert une plateforme de discussion aux différentes parties prenantes, y compris les États, les agences de l’ONU et les organisations de la société civile.

Le Burkina Faso a coorganisé cette rencontre en raison de son leadership sur la question des mutilations génitales féminines (MGF) au conseil des droits de l’homme. Depuis 2014, le Burkina Faso est le porte-plume des résolutions sur les MGF soumises au conseil des Droits de l’Homme par le groupe africain. Des résolutions qui, depuis cette date, ont connu quatre mises à jour dont la dernière adoptée en 2022 portait sur la pratique transfrontalière et transnationale de la pratique.

À cet effet, Madame Eliélé Nadine TRAORE BAZIE, Ambassadeur Représentante Permanente Adjointe, Chargée d’affaires a.i., a partagé l’expérience du Burkina Faso en matière de lutte contre les MGF. Elle a tout d’abord rappelé que « le Burkina Faso totalise sur le plan législatif, près d’une trentaine d’années de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, à travers l’adoption depuis le 13 novembre 1996 de la loi n°043/96/ADP portant répression de la pratique des mutilations génitales féminines ».

Elle a, en outre, fait un tour d’horizon sur toutes les initiatives qui ont été développées et mises en œuvre en vue de prévenir et de combattre les MGF sur le plan national. Parmi ces mesures, figure en tête de liste, « la Stratégie nationale 2022-2026 pour l’élimination des mutilations génitales féminines au Burkina Faso et son plan d’action, qui a pour objectif général d’accélérer l’élimination des mutilations génitales féminines dans le pays », a-t-elle expliqué.

Elle a enfin énuméré quelques stratégies propres au Burkina Faso pour adresser efficacement la question des MGF. Il s’agit de :

  • La coopération internationale et régionale
  • L’importance de l’éducation et de la sensibilisation
  • La place de la législation et l’application des lois
  • Le plaidoyer
  • Le maintien des survivantes et l’engagement communautaire

En dépit des nombreux efforts consentis par l’État burkinabè et ses partenaires en vue d’adresser efficacement la pratique des MGF, notamment en ce qui concerne la pratique transfrontalière et transnationale, l’Ambassadeur Représentante Permanente Adjointe a relevé que des difficultés persistent. Il s’agit, entre autres, de :

  • La situation sécuritaire difficile avec son corolaire de difficulté d’accès à certaines localités et de déplacement continu des populations
  • La résistance des communautés quant à l’abandon total de cette pratique
  • Le rabattement de l’âge à l’excision (0-5 ans)
  • La faible appropriation de la lutte par les collectivités territoriales
  • La réticence des populations à signaler les cas de violence et d’abus
  • L’insuffisance des ressources matérielles et financières

Cette rencontre parallèle a été l’occasion pour plusieurs parties prenantes de faire part de leur vision et engagement concernant l’éradication des MGF. Il s’agit notamment du HCDH, qui a présenté des conclusions du rapport sur les mutilations génitales féminines transfrontalières et transnationales, du FNUAP, qui a présenté le travail du programme conjoint FNUAP-UNICEF sur l’élimination des mutilations génitales féminines, de la direction exécutive du Comité gambien sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (GAMCOTRAP), qui a mis en lumière les mutilations génitales féminines transfrontalières et de la directrice exécutive de l’ONG Sahiyo, États-Unis, qui, en sa qualité de survivante des MGF, a mis en lumière le problème des mutilations sexuelles féminines transnationales.

Il faut donc retenir tout l’engouement qu’a suscité cet événement au regard de l’engagement du Burkina Faso quant à maintenir son leadership et de continuer de sensibiliser la communauté internationale. Les discussions ont, de manière générale, permis de renouveler l’engagement de la communauté des droits humains de Genève, sur l’importance de la problématique et les consultations prévues en 2025 en vue de la mise à jour de la résolution.

Ambassade, Mission permanente du Burkina à Genève

Coopération : Le ministre en charge des Affaires étrangères de la Tunisie chez le président du Faso

(Ouagadougou), 1er juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé une audience ce lundi matin, au ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’Etranger, Nabil AMMAR. Le ministre tunisien est à Ouagadougou pour la 8e session de la commission mixte Burkina Faso-Tunisie.

Avec le Chef de l’Etat, « j’ai pu évoquer l’engagement des deux parties pour dynamiser la coopération et les liens bilatéraux entre la Tunisie et le Burkina Faso », a déclaré Nabil AMMAR qui a salué l’excellence de la coopération entre les deux pays.

Selon lui, « ces relations, qui ont toujours été excellentes et fraternelles entre les peuples et les pays ne peuvent que se développer davantage ». Dans le cadre de la 8e session de la commission mixte, il a fait mention de la présence d’une importante délégation ministérielle et du président du patronat tunisien accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, « pour donner du concret à cette session et hisser nos rapports bilatéraux à un niveau supérieur ».

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’Etranger, Nabil AMMAR a également échangé avec le Président Ibrahim TRAORE de la politique internationale. Sur le plan bilatéral, les échanges ont porté sur le rapatriement sanitaire et le développement de la coopération sanitaire, sans oublier la question migratoire.

« Toutes les migrations légales, du Burkina et des autres pays africains sont absolument les bienvenues ; elles sont même à encourager et à développer dans nos deux pays. Ça va dans le sens du développement de l’économie des deux pays et de nos relations », a indiqué Nabil AMMAR. Il a, par ailleurs, appelé tous les pays à coordonner leurs efforts pour lutter ensemble contre les bandes mafieuses, qui profitent de la migration illégale.

« Nous ne pouvons pas accepter que nos enfants, qu’ils soient Burkinabè, Tunisiens ou d’autres nationalités africaines soient les victimes de ces réseaux mafieux. Il ne faut pas céder à la campagne médiatique qui est menée uniquement pour mettre certains pays en difficulté, pour des intérêts politiques », a conclu le ministre Nabil AMMAR.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Diplomatie : Dix nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Faso

(Ouagadougou, 28 juin 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, ce vendredi matin, les lettres de créance de dix nouveaux ambassadeurs accrédités auprès de notre pays. Cet acte de grand intérêt pour la coopération internationale traduit la vitalité de la diplomatie burkinabè.

Le premier diplomate à présenter ses lettres de créance au Chef de l’Etat est Monsieur Dietrich BECKER, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou. Diplomate de carrière, Dietrich BECKER a déjà été ambassadeur de son pays à Bamako au Mali et à Reykjavik en Islande.

A sa suite, le diplomate russe Igor MARTYNOV a présenté ses lettres de créance au Capitaine Ibrahim TRAORE. Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès du Burkina Faso, Monsieur Igor MARTYNOV réside à Ouagadougou. Avant sa nomination, il assurait la fonction de Conseiller en chef du département du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère en charge des Affaires étrangères de son pays.

Le troisième diplomate qui a remis ses lettres de créance est Madame Joann Marie LOCKARD, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des États-Unis d’Amérique auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou. Diplomate de carrière, elle a occupé plusieurs hautes fonctions dans l’administration publique de son pays.

Madame Selma MANSOURI, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso, a également présenté ses lettres de créance au Président du Faso. La diplomate algérienne, qui a pour résidence Ouagadougou, a occupé le poste de Première secrétaire à la mission permanente de son pays auprès des Nations unies à New York.

Le Chef de l’Etat a ensuite reçu les lettres de créance de Monsieur Elio Francisco Colmenares GOYO, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République bolivarienne du Venezuela auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako au Mali.

Monsieur Christophe BAZIVAMO, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, a aussi remis ses lettres de créance au Chef de l’Etat. Avec une résidence établie à Abuja au Nigéria, le diplomate rwandais est ingénieur agronome de formation.

A la suite du diplomate rwandais, c’est au tour de Monsieur Antonio Guillen HIDALGO, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d’Espagne auprès du Burkina Faso de présenter ses lettres de créance au Président Ibrahim TRAORE. Avec résidence à Bamako au Mali, l’ambassadeur HIDALGO est diplômé en droit.

Armando Albino ARAFA, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Guinée-Bissau auprès du Burkina Faso a aussi présenté ses lettres de créance au Président du Faso. Avec résidence à Dakar au Sénégal, l’ambassadeur bissau-guinéen est diplomate de carrière.

La République de Pologne est désormais représentée au Burkina Faso par Monsieur Barthelemy ZDANIUK, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de son pays auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal. Titulaire d’un doctorat en Sciences humaines, il a été ambassadeur de son pays à Chisinau en république de Moldavie.

Le dixième ambassadeur ayant présenté ses lettres de créance est le Monsieur Anjum ENAYAT, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique du Pakistan auprès du Burkina Faso. Il a pour résidence Tripoli en Libye.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération : « Malgré les difficultés, nous continuons de faire chemin avec le Burkina dans sa marche …. » (ambassadrice du Canada, Lee-Anne Hermann )

Sur invitation de son chef de mission au Burkina, Lee-Anne Hermann, Canadiens et Burkinabè ont, mardi, 25 juin 2024 à Ouagadougou, et par anticipation, célébré la 157e fête nationale du Canada. L’occasion a donc réuni, outre le personnel de la représentation diplomatique, plusieurs invités, dont des membres du gouvernement burkinabè, le ministre délégué en charge de la coopération régionale, Stella Eldine Kabré et le ministre d’État, ministre de la défense, le général de brigade, Kassoum Coulibaly.

La représentation diplomatique du Canada au Burkina renoue donc avec la célébration de la fête nationale (chaque 1er juillet ; la présente célébration se fait donc par anticipation), après une suspension depuis 2019 pour cause de la pandémie du COVID-19. Pour l’ambassadrice, Lee-Anne Hermann, cette halte est une occasion pour mettre en relief les valeurs qui sont chères et qui font le Canada. « Le Canada est une démocratie fière. Nous avons une longue tradition démocratique, deux langues officielles, une riche société multiculturelle, un dévouement envers la réconciliation avec les peuples autochtones, et un profond attachement à la primauté du droit. Voilà qui nous sommes. Et c’est une grande partie de ce qui attire les immigrants de tous les coins du monde au Canada », a présenté l’ambassadrice, signifiant par la suite que le monde est actuellement traversé par la turbulence géopolitique, l’imprévisibilité et l’incertitude. « Dans ce tourbillon mondial géopolitique, le Canada restera toujours du côté de ceux qui sont agressés, en continuant de défendre l’ordre international fondé sur des règles et de contribuer à la sécurité mondiale. Nous savons que nous sommes plus forts lorsque nous demeurons unis avec nos alliés et nos amis devant les grandes menaces à notre sécurité collective. Le multilatéralisme et la diplomatie sont nos meilleurs espoirs pour le maintien de la paix et de la stabilité », réaffirme la diplomate avant de signifier que le Canada reconnaît le droit du peuple palestinien à l’auto-détermination et est favorable à une solution à deux États démocratiques, Israël et Palestine. « Notre soutien à l’Ukraine reste indéfectible. Nous restons avec le Burkina Faso confronté à ce que les humanitaires qualifient de ‘’crises les plus négligées”, pour aider à faire face aux défis et contribuer à soutenir la résilience des populations, à favoriser la cohésion sociale et à accompagner le développement durable inclusif », a expliqué Lee-Anne Hermann.

Ici, l’exécution des hymnes nationaux du Burkina et du Canada, avec l’ambassadrice Lee-Anne Hermann, à sa gauche, le ministre délégué en charge de la coopération régionale, Stella Eldine Kabré, et le ministre d’État, ministre en charge de la défense, le général Kassoum Coulibaly (en position de garde-à-vous).

A en croire la diplomate, en 64 ans d’établissement des relations diplomatiques entre le Canada et le Burkina, les liens se consolident chaque jour. « Comme de la terre qu’on ajoute à de la terre, malgré les défis et difficultés, nous continuons de faire chemin avec le Burkina dans sa marche vers sa souveraineté assumée et son développement », a rassuré l’ambassadrice, relevant qu’au plan commercial, les relations entre les deux pays continuent de se renforcer.

Le commerce bilatéral de marchandises entre les deux pays a, précise Lee-Anne Hermann, augmenté durant les dernières années, et les entreprises canadiennes continuent de jouer un rôle majeur dans le développement du secteur minier burkinabè.

« En matière de coopération, guidé par sa politique d’aide internationale féministe, et en cohérence avec les plans de développement burkinabè, le Canada apporte de l’aide humanitaire aux personnes vulnérables, contribue au maintien des élèves à l’école, en particulier les filles, à la promotion des droits des enfants et à leur protection contre les violences. Des initiatives sur la santé et les droits des femmes ont été soutenus ainsi que des projets visant le développement d’une économie plus productive, verte et inclusive », dresse Lee-Anne Hermann.

La coupure du gâteau d’anniversaire par l’ambassadrice, le ministre délégué et le ministre d’État a clos la partie solennelle de la soirée.

‘’La résolution de la crise nécessite l’accompagnement des États amis’’

Selon la diplomate, le Canada est également fier de soutenir, au moyen de mécanismes tels que le Programme pour la stabilisation et les opération de paix, la sensibilisation sur les engins explosifs improvisés et la gestion armes et des munitions.
« L’établissement de relations d’Etat à Etat solides, comme celle que nous entretenons avec le Burkina Faso, est essentiel au maintien de la paix et de l’ordre dans un monde de plus en plus divisé. Je ne saurais trop insister sur l’importance de pouvoir communiquer, négocier et coopérer les uns avec les autres dans la poursuite de nos objectifs communs », met-elle en exergue avant de réitérer la foi de son pays aux valeurs communes de démocratie, de diversité et d’indépendance.

C’est dans la convivialité…

En fin de mission au Burkina, Lee-Anne Hermann dit retenir la capacité de résilience du peuple burkinabè. « Les Burkinabè ont une résilience incroyable ; quand je vois les femmes qui se battent chaque jour, les jeunes filles, les jeunes garçons, c’est vraiment formidable… », a admiré l’ambassadrice.

Le ministre délégué en charge de la coopération régionale, Stella Eldine Kabré, a énoncé que la célébration du 157e anniversaire se tient au Burkina dans un contexte de crise multidimensionnelle profonde, dont la résolution nécessite l’accompagnement de ses États amis. « Déjà, l’expérience du vivre-ensemble dans la diversité de la société canadienne, peut être une source dont pourrait s’inspirer la société burkinabè, une fois acquise notre victoire sur les terroristes. Dans cette perspective, je voudrais donc partager avec vous, ma conviction que les Burkinabè sauront trouver les ressources nécessaires pour bâtir une nation unie et forte afin de relever les défis du moment et ceux à venir. Pour l’heure, je salue la bravoure de nos forces de défense et de sécurité ainsi que nos volontaires pour la défense de la patrie qui, au prix du sacrifice suprême, conquièrent chaque jour des territoires auparavant occupés par les terroristes », projette-t-elle.

…et dans une ambiance de retrouvailles également que s’est tenue la soirée.

Selon le ministre délégué en charge de la coopération régionale, pour sortir définitivement de cette crise, le Burkina a besoin de la contribution des États partenaires dans tous les domaines qui peuvent concourir à son développement, ce d’autant que la crise a également, précise-t-elle, un pendant économique auquel le gouvernement essaie d’apporter des solutions adéquate.

Lee-Anne Hermann est, après trois ans au Burkina, en fin de mission, avec une bonne partie du personnel de l’Ambassade.

Dans cette dynamique, relève-t-elle, l’investissement du Canada est, surtout dans le secteur minier, un important levier qui contribue au développement économique du Burkina.
« C’est d’ailleurs pour stimuler ce partenariat que l’accord sur la garantie et la protection des investissements canadiens au Burkina, communément appelé APPIE, est entré en vigueur en octobre 2017 afin de sécuriser les investissements des entreprises canadiennes installées au Burkina Faso », explique Stella Eldine Kabré, qui souhaite que l’ambassadrice en fin de mission traduise, au retour dans son pays, aux plus hautes autorités, la vraie version de la situation que vit le Burkina Faso.

O.L
Lefaso.net

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