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Diplomatie : Le Burkina et la Chine commémorent les six ans du rétablissement de leurs relations

En 2018, le Burkina Faso a renoué ses relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. À l’occasion du 6e anniversaire de cette reprise, il a été organisé une cérémonie au sein de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, à Ouagadougou le vendredi 17 mai 2024. Des autorités et bien d’autres personnalités ont été conviés à cet anniversaire.

Dès l’entame de ses propos, l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Lu Shan, a fait le bilan des relations entre les deux pays depuis le rétablissement. Il a laissé entendre que la coopération a apporté des résultats probants.
Déjà, au regard de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, des actions ont été mises en œuvre en ce qui concerne la coopération en matière de défense et de sécurité.

Les autorités du pays ont reçu du matériel dans le cadre de l’aide et du commerce militaire. On peut également ajouter à la liste, la formation technique militaire. Selon Lu Shan, grâce à ces actions, il a été constaté une amélioration des capacités stratégiques du Burkina Faso pour la défense de la souveraineté, la sécurité et l’intégrité nationale.

« Nous appuyons le Burkina Faso à atteindre ses objectifs de développement en matière d’autosuffisance alimentaire et énergétique », a signifié Lu Shan

Autre point, l’ambassadeur de Chine a indiqué que son pays soutient les efforts du Burkina Faso dans le développement des conditions de vie de la population à travers la mise en œuvre du projet du CHU de Bobo et le lancement du projet d’adduction d’eau potable. Il a annoncé que son pays ambitionne de fournir 2 000 tonnes supplémentaires d’aide alimentaire d’urgence en plus des 4 000 tonnes offertes l’année dernière et planifie de faire don de 4 000 panneaux solaires destinés aux zones rurales du Burkina Faso afin d’atténuer les pénuries alimentaires et d’électricité. Lu Shan a souligné que la Chine a accompagné la mise en œuvre de l’initiative présidentielle pour la production agricole. Il est également prévu un accompagnement dans la construction de la centrale photovoltaïque de Donsin.

Des membres du gouvernement étaient présents à cette réception

« Nous encourageons les entreprises chinoises crédibles et compétentes à investir au Burkina Faso et à procéder au transfert de connaissances et de technologies. Cette année, lorsque j’ai visité la communauté chinoise, j’ai remarqué que le nombre des entreprises de production chinoises ne cesse de croître et des travailleurs chinois et burkinabè travaillent ensemble sur les chaînes de production. Cela me confirme le sentiment que la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et le Burkina Faso dans tous les niveaux est une réalité. Je suis convaincu que cette dynamique de coopération jouera en faveur de l’accès du Burkina Faso à l’industrialisation et à la modernisation. Rien que cette année, nous avons organisé près de 20 séminaires de formation en Chine et invité plus de 400 experts burkinabè dans divers domaines pour y participer, partager et échanger des pratiques et des expériences réussies », a déclaré l’ambassadeur Lu Shan.

Depuis le lancement officiel du service consulaire de l’ambassade de Chine en 2023, à peu près 5000 visas ont été délivrés

« Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois »

Dans son allocution, Lu Shan a laissé entendre que la Chine et le Burkina Faso partagent une histoire similaire et une amitié naturelle et tous deux chérissent l’indépendance et la dignité nationale. « Le gouvernement du Burkina Faso reconnaît qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, que le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine et que Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. Le gouvernement du Burkina Faso s’engage à n’avoir aucune relation officielle ni aucun échange officiel avec Taiwan. Il s’agit non seulement d’un acte de soutien mutuel entre pays amis, mais aussi d’une préservation vigoureuse des principes fondamentaux du droit international notamment le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays par tous les peuples qui recherchent l’équité et la justice internationales. La Chine n’oubliera jamais le soutien des amis du Burkina Faso à la cause de la réunification de la Chine. Nous continuerons également d’être un partenaire solide et fiable du Burkina Faso sur la voie du développement en respectant la volonté du peuple burkinabé et en soutenant ses efforts pour préserver l’indépendance, la sécurité et la stabilité nationale et réaliser le développement économique et social », a proclamé l’ambassadeur Lu Shan.

La Chine a annoncé souhaiter renforcer davantage la coopération gagnant-gagnant entre les deux pays

Le directeur de cabinet du ministère en charge des Affaires étrangères, Dieudonné Désiré Sougouri, a représenté le ministre Karamoko Jean Marie Traoré. Dans son discours, il a laissé entendre que le gouvernement et le peuple du Burkina Faso apprécient positivement le fruit de cette coopération. Il a affirmé que les relations entre les deux pays suscitent de l’espoir. Dieudonné Désiré Sougouri a rappelé que la Chine a apporté son expertise dans plusieurs domaines en renforçant la capacité de citoyens burkinabè. Il a en outre félicité la partie chinoise pour la réalisation d’infrastructures sur le territoire national ainsi que la contribution à la lutte contre le terrorisme.

Dieudonné Désiré Sougouri a affirmé que les relations entre la Chine et les Burkina Faso sont au beau fixe

A noter qu’il est prévu en septembre 2024, à Pékin un forum sur la coopération sino-africaine. Le Burkina Faso a été convié à cette rencontre.

Lire aussi : Commerce international : La République populaire de Chine, l’eldorado des hommes et femmes d’affaires burkinabè

SB
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 16 mai 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 16 mai 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’opérationnalisation des entreprises communautaires.

L’entreprise communautaire est une entreprise financée par actionnariat populaire des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora dans les différents secteurs d’activités, notamment l’agriculture, l’élevage, l’agroalimentaire, les mines, le textile, la pisciculture et l’apiculture sur toute l’étendue du territoire.

Au Burkina Faso, l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) est l’acteur chargé de l’opérationnalisation des entreprises communautaires.

L’objectif de ce décret est de mettre à la disposition des acteurs de mise en œuvre de l’entrepreneuriat communautaire un cadre juridique permettant d’intervenir de manière sécurisée et favorable à la pérennisation des entreprises communautaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire d’accomplir efficacement ses missions.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan partiel des travaux de l’indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires.

Le rapport fait le point du nombre de travailleurs entièrement ou partiellement indemnisés, du nombre de travailleurs dont les identités comportent des erreurs et du nombre de travailleurs qui n’ont pas répondu à l’appel.

Sur les 548 travailleurs concernés, 202 ont été indemnisés partiellement et 45 entièrement, pour un montant total de deux cent quarante millions quatre cent quatre-vingt-neuf mille cinq cent quatre-vingt-dix-neuf (240 489 599) F CFA et 14 travailleurs ont leur indemnisation en cours de paiement.

178 travailleurs qui se sont présentés lors des invitations de l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) ont connu des difficultés liées à certaines erreurs sur leurs documents d’identité. Ces erreurs ont été corrigées à travers les documents transmis à l’équipe chargée de l’indemnisation.

Un dernier groupe de travailleurs, au nombre de 109, est constitué de travailleurs qui n’ont pas pu répondre aux différentes invitations de l’AJE et des travailleurs qui se sont présentés sans les documents exigés. Des démarches sont en cours afin de prendre attache avec eux ou avec leurs ayants droit.

Au cours du processus d’indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires, des difficultés ont été rencontrées. Il s’agit notamment de la situation des personnes qui affirment avoir travaillé dans des ex-garderies populaires. Certaines d’entre elles ont présenté des documents qui corroborent leurs affirmations alors qu’elles ne figurent pas sur la liste des 548 travailleurs, adoptée par le Conseil des ministres en sa séance du 29 août 2023. Moins d’une vingtaine de ces cas a été portée à la connaissance de l’équipe chargée de l’indemnisation.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour la poursuite de l’indemnisation de tous les travailleurs des ex-garderies populaires.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Carol Bernadine Flore SMERECZNIAK comme Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de perception de recettes sur les prestations de service de certaines structures du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Ce décret vise la relecture du décret n°2019-973/PRES/PM/MINEFID/MESRSI du 11 octobre 2019 portant autorisation de perception de recettes sur les prestations de service de certaines structures dudit ministère.

Cette relecture vise à rehausser le taux de perceptions de certaines natures de recettes émanant de 05 structures dudit ministère. Il s’agit de :

-  l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche (ANVAR) ;

-  la direction en charge des établissements privés de recherche et d’innovation ;

-  la direction en charge des ressources humaines ;

-  la direction en charge de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses.

L’adoption de ce décret permet la prise en compte de 12 nouvelles recettes issues des prestations de ces structures. Elle permettra également audit ministère d’augmenter sa part contributive au budget de l’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de la campagne cotonnière 2023/2024 et les prévisions de la prochaine campagne 2024/2025.

La production nationale de coton graine de la campagne cotonnière 2023/2024, y compris le coton conventionnel et le coton biologique, s’établit à 383 144 tonnes contre 405 739 tonnes pour la campagne précédente, soit une baisse d’environ 6%.

Au titre des prévisions de la prochaine campagne cotonnière 2024/2025, pour le coton graine conventionnel, les objectifs d’emblavure sont estimés à 700 000 hectares de superficies, avec une production attendue de 595 000 tonnes de coton graine.

Pour le coton biologique, les objectifs d’emblavure sont évalués à 6 500 hectares, avec une production prévisionnelle de 3 250 tonnes de coton graine biologique.

Le Conseil a autorisé une subvention de 10 979 000 000 F CFA pour faciliter l’accès aux intrants en vue de l’atteinte des objectifs fixés et a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines pour le bon déroulement de la campagne cotonnière 2024/2025.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers modifiés de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (AGETIB).

Ce décret vise la relecture du décret n°2010-666/PRES/PM/MID/MCPEA/MEF du 19 octobre 2010 portant approbation des statuts de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso.

Comme innovations, le champ d’action de l’agence a été élargi aux autres types d’infrastructures de transport (plateformes logistiques, péages modernes, chemins de fer, aéroports, etc.) avec la possibilité de pourvoir directement au poste du Directeur général par nomination en Conseil des ministres en plus de l’option de recrutement par appel à candidature. Son Conseil d’administration a été également ouvert aux représentants des collectivités territoriales en qualité d’observateurs.

L’adoption de ce décret permet de doter l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Référentiel de programmation urbaine au Burkina Faso.

Ce décret vise à adopter un référentiel applicable aux équipements urbains, aménagements urbains, lignes électriques et lignes de chemin de fer, dans une dynamique continue de réflexion sur le processus de planification urbaine, d’aménagement urbain et de gestion durable de nos villes.

Les innovations majeures sont entre autres, les précisions sur les établissements techniques et professionnels, la définition de la programmation des équipements d’assainissement (les stations de traitement des boues de vidange), et des équipements et installations de communication électronique et des postes (les centres de données ou Datacenter).

En outre, le décret fixe dans les aménagements à usage d’habitation, la superficie des espaces réservés pour les équipements urbains, la distance à parcourir pour accéder aux équipements, la population à desservir par chaque type d’équipement et l’échelle de programmation.

L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un Référentiel de programmation urbaine en vue de la rationalisation de l’exploitation de l’espace urbain pour une gestion efficiente et cohérente.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 112ème session de la Conférence internationale du travail, prévue du 03 au 14 juin 2024 à Genève en Suisse.

La Conférence internationale du travail est l’instance décisionnelle la plus élevée de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’est une rencontre statutaire qui réunit chaque année, les délégations tripartites (organisations syndicales, organisations professionnelles d’employeurs et l’Etat) des 187 Etats membres.

A cette conférence, les participants vont entre autres examiner les informations et les rapports soumis par les Gouvernements des Etats membres et l’effet donné aux conventions et recommandations. Des discussions seront également menées sur l’objectif stratégique des principes et droits fondamentaux au travail, sur le travail décent et l’économie du soin ainsi que l’abrogation de quatre conventions internationales du travail.

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil le bilan de la mise en œuvre en 2023 et la situation d’exécution au premier trimestre de l’année 2024 du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Au 31 décembre 2023, les ressources encaissées au profit du fonds s’élèvent à quatre-vingt-dix-neuf milliards trente-neuf millions trente-cinq mille cinq cents (99 039 035 500) F CFA, sur une prévision de quatre-vingt milliards (80 000 000 000) F CFA.

Sur une affectation globale de quatre-vingt-quatre milliards sept cent deux millions deux cent vingt-un mille quatre cent cinquante (84 702 221 450) F CFA ordonnée par le Conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique, la situation d’exécution des dépenses au 31 décembre 2023 est de soixante-seize milliards cent quatre-vingt-sept millions neuf cent quatre-vingt-seize mille cent vingt-neuf (76 187 996 129) F CFA, soit un taux d’exécution global des dépenses de 89,95%.

Les ressources ainsi mobilisées ont permis non seulement de prendre en charge les dépenses sociales des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), mais également d’assurer leur dotation en équipements individuels et collectifs.

Concernant la mobilisation des ressources, au 31 mars 2024, le montant des encaissements toutes sources confondues s’élève à trente un milliards deux millions six cent soixante-dix-neuf mille neuf cent dix-huit (31 002 679 918) F CFA, pour une prévision annuelle de cent milliards (100 000 000 000) F CFA, ce qui représente un taux d’encaissement de 31 %.

Pour ce qui est des dépenses, pour des prévisions de trente-huit milliards quatre cent quatre-vingt-neuf millions cent soixante-sept mille deux cent cinquante (38 489 167 250) F CFA, les dépenses exécutées, portant exclusivement sur le paiement de charges de personnel, ressortent au 31 mars à douze milliards trois cent soixante-seize millions huit cent quatre-vingt mille cinq cents (12 376 880 500) F CFA, pour un taux d’exécution de 32,16%.

Les résultats atteints sont à mettre à l’actif non seulement des populations qui se sont mobilisées, mais également des différents acteurs de mise en œuvre dont le dynamisme et l’engagement ont permis de surmonter certaines difficultés rencontrées.

II.3. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la deuxième édition de Pharma Expo BF, prévue du 30 mai au 1er juin 2024 à Ouagadougou.

Pharma Expo BF est un salon international de la pharmacie et de la parapharmacie, qui a pour but de créer un cadre approprié d’échanges entre professionnels de santé pour partager les connaissances et nouer des partenariats, aux fins de dynamiser le sous-secteur pharmaceutique et parapharmaceutique de la sous-région en général et du Burkina Faso en particulier.

Cette deuxième édition, placée sous le haut patronage du Président de l’Assemblée législative de Transition, Son Excellence Monsieur Ousmane BOUGOUMA, se déroulera autour du thème : « La pharmacie à l’ère du digital ».

Le pays invité d’honneur de l’édition 2024 de Pharma Expo BF est l’Algérie.

II.4. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 15ème édition de la Foire aux semences de variétés améliorées de plantes, prévue du 30 mai au 02 juin 2024 à Ouagadougou.

Cette foire est placée sous le thème : « Contribution des semences améliorées à l’atteinte des objectifs de l’offensive agropastorale et halieutique dans le contexte de crises sécuritaire et alimentaire ».

La tenue de cette foire permettra de faire connaître les produits de la recherche en matière de semences de variétés améliorées de plantes aux acteurs du monde agricole et au public.

Elle est placée sous le haut patronage de Son Excellence le Premier ministre Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla.

II.5. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil quatre (04) communications.

La première communication est relative au point de la participation du Burkina Faso à la 4ème réunion des ministres chargés de la jeunesse et des sports des Etats membres de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), tenue du 21 au 23 avril 2024 à Tripoli, en Libye.

Au cours de cette réunion, les experts et les ministres chargés de la jeunesse et des sports ont présenté les initiatives de promotion de la jeunesse dans leur pays respectif et ont fait des propositions pour la relance des jeux de la CEN-SAD.

Ils ont également salué et approuvé les propositions de la Libye relatives à la création d’un Centre sahélo-saharien de la jeunesse et à la création d’une Union des associations de Maisons des jeunes de la communauté.

La deuxième communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso aux Championnats d’athlétisme U18 et U20 des cinq (05) Nations qui se sont déroulés du 19 au 20 avril 2024 à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.

Le Burkina Faso a pris part à ces épreuves sportives avec 38 athlètes en dames et en hommes. A l’issue des compétitions, les représentants burkinabè ont engrangé 62 médailles dont 24 en or, 22 médailles en argent et 16 en bronze. Avec ce nombre de médailles engrangées, notre pays se classe premier de la liste des pays participants à ces championnats.

Le Conseil félicite les athlètes et leurs encadreurs techniques pour ces résultats forts appréciables qui honorent notre pays.

La troisième communication fait le bilan de la participation du Burkina Faso au 8ème World Para-athletics Grand prix de Marrakech, tenu du 21 au 29 avril 2024 au Maroc.

A l’issue de cette 8ème édition, notre pays a obtenu une médaille en or, 02 médailles en argent, une en bronze et une qualification d’une athlète pour les Jeux paralympiques Paris 2024.

Le Conseil félicite les différents acteurs pour le travail abattu et les encourage pour les échéances futures.

La quatrième communication est relative à l’organisation du Forum national des acteurs du Volontariat au Burkina Faso, prévu du 21 au 23 mai 2024 à Ouagadougou.

Ce Forum a pour objectif de mobiliser les acteurs pour mener des réflexions sur la problématique de la promotion du volontariat et sa contribution au développement du Burkina Faso et dans le monde.

Placé sous le haut patronage de Son Excellence le Président de l’Assemblée législative de Transition, Monsieur Ousmane BOUGOUMA, le Forum national des acteurs du Volontariat au Burkina Faso va regrouper plusieurs acteurs à savoir l’Etat, la société civile, des partenaires techniques et financiers et des représentants de structures nationales de volontariat du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Guinée, du Tchad, du Gabon, du Togo, du Cameroun et de l’Ethiopie.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-  Monsieur Karim OUILY, Officier des forces armées nationales, est nommé Attaché de Défense du Burkina Faso près l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran en Iran ;

-  Monsieur Yves-Patrick OUEDRAOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Attaché de Défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Accra au Ghana.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

-  Madame Yéri Rosalie KAMBIRE, Mle 52 167 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Inspecteur technique des impôts.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

-  Madame Emma KIEMA/KANKYONO, Mle 46 391 Z, Inspecteur

d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Contrôleur interne de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

-  Monsieur Abdoul Mamadou BASSAOULET, Mle 47 756 T,

Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Institut national de formation en travail social ;

-  Monsieur Oumarou KIZAMBO, Mle 218 401 Y, Inspecteur d’éducation

spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formation continue et du perfectionnement de l’Institut national de formation en travail social ;

-  Monsieur Salifou YOUNGA, Mle 55 812 C, Administrateur des affaires

sociales, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’Ecole des cadres supérieurs en travail social ;

-  Monsieur Zakaria OUEDRAOGO, Mle 92 516 H, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de
l’Ecole des cadres moyens en travail social.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

-  Monsieur Dramane BITIBALY, Mle 130 679 D, Magistrat, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Souleymane KERE ;

-  Monsieur Abdoulaye MIEN, Mle 360 808 U, Attaché en études et

analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

-  Madame Edith Blandine Wendyam SAWADOGO, Mle 238 572 T,

Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Inspecteur de l’énergie et des mines ;

-  Monsieur Yibouli Lucien BOGNINI, Mle 366 274 W, Ingénieur des

mines et de la géologie, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

-  Madame Awa BELEM, Mle 216 839 J, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Inspecteur de l’énergie et des mines ;
-  Monsieur Yamba Albert ZONGO, Mle 358 764 W, Ingénieur de la

géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

-  Monsieur Ragnimsi Jérôme TOGO, Mle 225 599 N, Ingénieur de conception de l’énergie, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur de
l’énergie et des mines.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE

L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-  Monsieur Pierre BADO, Mle 86 410 V, Conseiller d’intendance scolaire

et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-  de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

-  du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

-  de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président au Conseil d’administration du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF).

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil

d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour un premier

mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL PERMANENT DE L’END

-  Monsieur Evariste SOMDA, Mle 49 346 V, Inspecteur principal des douanes.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’END

-  Monsieur Mohamed Lamine SAVADOGO, Elève inspecteur des douanes, pour la durée de son mandat de délégué général.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 57 172 E, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

-  Monsieur Arouna TRAORE, Mle 91 989 F, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

-  Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

-  Monsieur Fousséni DISSA, Mle 212 262 J, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

-  Monsieur Boubakar ILBOUDO, Mle 119 812 H, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

-  Monsieur Teyouré Benoît Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS DKF

-  Monsieur Jean Bertrand Kiswendsida OUEDRAOGO, Agent de recouvrement.

Le second décret nomme Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds de souveraineté alimentaire dénommé Dumu Ka Fa (DKF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Barké Ibrahima TALL, Mle 111 486 E, Commissaire divisionnaire de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’administration de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour une dernière période de trois (03) ans.

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Russie-Burkina : Les deux ambassadeurs s’engagent à aller vite et bien, dans l’intérêt des populations des deux pays

Le réchauffement des liens russo-burkinabè se poursuit entre les deux capitales, Moscou et Ouagadougou, notamment par des actes officiels. Quelques-uns des éléments-phares sont la réouverture de l’Ambassade de la Fédération de Russie au Burkina, le 28 décembre 2023, précédée, le 6 décembre 2023, de la nomination par Ouagadougou d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la Fédération de Russie et depuis quelques jours, la nomination par Moscou d’un diplomate pour le Burkina.

Le nouveau représentant du président Poutine à Ouagadougou a d’ailleurs rendu visite au personnel de la représentation diplomatique du Burkina à Moscou le 8 mai 2024. Une dynamique qui, certainement, réjouit l’ambassadeur Tapsoba et son personnel, eux qui s’affairent à accueillir les Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur (JEB) 2024 à Moscou et à quelques mois de la première Conférence ministérielle Russie-Afrique.

Le nouvel ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina s’appelle Martynov Igor Alexandrovitch. Il a effectué une visite de courtoisie à son homologue du Burkina à Moscou, le mercredi, 8 mai 2024. “Visite au cours de laquelle, les deux ambassadeurs se sont mutuellement félicités et passer sommairement en revue les questions urgentes en instances. Leurs excellences se sont engagées à aller vite et bien dans l’intérêt des populations des deux pays”, apprend-on de source de la représentation diplomatique du Burkina à Moscou.

Cette nomination d’un diplomate au Burkina était impatiemment attendu, pour notamment faciliter les actes aux citoyens burkinabè désireux de se rendre en Russie. “Il n’y a pratiquement pas la possibilité de confectionner des visas au Burkina ; ça se fait toujours en Côte d’Ivoire. Nous avons donc pris attache avec le ministère des Affaires étrangères, qui nous a rassurés que l’ambassadeur russe au Burkina a été déjà désigné et qu’il prendra incessamment service.

Ce qui va nous permettre justement d’avoir un service consulaire au niveau de l’ambassade de Russie au Burkina et dans le long terme, nous allons réfléchir avec la partie russe sur comment éliminer le visa entre les deux pays, gage d’une meilleure coopération entre nos deux pays”, avait exprimél’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina auprès de la Fédération de Russie, Aristide Ludovic Tapsoba, dans une interview en fin mars 2024.

La nomination de ce nouvel ambassadeur au Burkina est d’intérêt que, le Burkina est de plain-pied dans les préparatifs de l’organisation de l’édition 2024 des Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur (JEB). La décision a été adoptée par le Conseil des ministres en sa séance du mercredi, 27 mars 2024. Elles auront lieu en Russie. Et ce sont donc, selon les informations, plusieurs acteurs, dont des opérateurs économiques, des hommes d’affaires, qui sont attendus pour l’occasion en Russie.

A Ouagadougou comme à Moscou, les petits plats sont donc en train d’être mis dans les grands pour le succès de ces journées, considérées comme une vitrine du Burkina à l’extérieur. “Les Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur organisées depuis 2001 visent à favoriser l’émergence du secteur privé et consolider les relations politiques, économiques et commerciales du Burkina Faso avec le reste du monde. L’organisation de ces journées constitue également un cadre d’exploration des possibilités de partenariat avec de potentiels investisseurs étrangers en vue de soutenir le développement de notre pays”, justifie le gouvernement.

Une photo de famille avec le personnel de l’Ambassade du Burkina a couronné la visite.

La première Conférence ministérielle Russie-Afrique en novembre

Aussi, l’intensification de l’axe Moscou-Ouaga par le désenclavement diplomatique arrive à un moment où le pays de Poutine se prépare à accueillir, en novembre 2024 à Sotchi (station balnéaire sise à environ 1 600 km de Moscou), la “première Conférence ministérielle Russie-Afrique”.

“C’est le format de haut niveau entre les Sommets, élaboré au cours du deuxième Sommet à Saint-Pétersbourg (en juillet 2023)”, confie une source diplomatique.
Une rencontre de haut niveau entre deux Sommets (les Sommets ayant lieu chaque trois ans) où, l’on présume, le Burkina ne sera pas en reste ; lui qui a, depuis un moment, réorienté sa dynamique diplomatique dans laquelle la Russie occupe une position confortable par plusieurs initiatives.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : « La Russie soutient le renforcement de la souveraineté des États africains et appelle à la prise en compte de leurs intérêts nationaux » (Ambassadeur Alexey Saltykov)

O.L.O
Lefaso.net

Ambassade du Burkina Faso à Addis : Dr Daila reçoit des félicitations pour son élection à la Vice-présidence de la Commission de l’Union africaine sur le Droit international.

S.E.M Sylvain Y.Yameogo, Ambassadeur , Représentant Permanent Adjoint du Burkina Faso à Addis Abeba , a reçu en audience dans l’après midi du 14 Mai 2024 , Monsieur Sébastien Belibi Daila, magistrat, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou.

L’Ambassadeur Yameogo a tenu à le féliciter car il a été porté au poste de Vice-président de la Commission de l’Union africaine sur le Droit International (CUADI) pour un mandat de deux (2) ans renouvelable, lors d’un vote qui s’est tenu le lundi 06 Mai 2024 à Addis Abeba .

Après avoir félicité son hôte du jour , l’Ambassadeur Yameogo a souhaité à Monsieur Daila, plein succès dans sa nouvelle mission.
Il a par ailleurs noté que c’est un honneur pour le Burkina Faso d’avoir un compatriote occuper ce poste de responsabilité.

S.E.M Sylvain Y. YAMEOGO Amabassadeur Représentant Permanent Adjoint de l’Ambassade du Burkina en Éthiopie félicitant Dr Sébastien DAILA nouveau Vice Président de Commission africaine du Droit international

La Commission de l’Union africaine sur le droit international a entre autres missions , la codification du droit international, le développement progressif du droit international, la dissémination et l’enseignement du Droit international au sein des pays membres de l’Union africaine.

Le tout nouveau Vice-président de la Commission de l’Union africaine sur le Droit international prendra part en tant que Rapporteur Général du Forum de la CUADI qui se tiendra les 20 et 21 juin prochain à Addis sous le thème :« Droit international, justice alternative et conflits armés ».

Lefaso.net
Source : Page Facebook de l’Ambassade/ Mission Permanente du Burkina Faso à Addis Abeba ( Éthiopie
)

Burkina/Diplomatie : L’ambassadeur Maïmounata Ouattara présente ses lettres de créances au Président de la Hongrie

Maïmounata Ouattara a présenté ses lettres de créances qui l’accréditent en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Hongrie avec résidence à Vienne (Autriche), au Président de la Hongrie, Tamás Sulyok, le 26 mars 2024.

L’Ambassadeur Maïmounata Ouattara a transmis un message d’amitié du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, à son homologue hongrois.

Les deux parties ont réaffirmé leur disponibilité à œuvrer au renforcement de la coopération dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des technologies de l’information et de la communication.

Conformément au cérémonial hongrois de présentation de lettres de créances, l’entretien a été suivi d’un dépôt de gerbe au Monument des Héros.

Durant son séjour à Budapest ( capitale de la Hongrie), l’Ambassadeur a eu des entretiens avec des responsables du ministère des Affaires étrangères et du Commerce, de la diaspora africaine et burkinabè.

La Hongrie fait partie des neuf pays de la juridiction de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne. Elle est située en Europe du centre avec une population d’environ dix millions d’habitants et une superficie de 93 030 km2.

Lefaso.net

Source : Ambassade du Burkina Faso à Vienne

Journée de l’Europe 2024 : Européens et Burkinabè portent un toast pour la paix au Burkina et le raffermissement de la coopération

L’Union européenne et ses États membres au Burkina ont, le mercredi 8 mai 2024, à Ouagadougou, célébré et par anticipation (elle est commémorée chaque 9 mai), la 74e Journée de l’Europe autour d’un cocktail officiel qui a enregistré la présence de représentants du gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Burkina, de présidents d’institutions nationales et internationales. Occasion également pour les deux parties de revisiter les axes de coopération et pour l’Union européenne, de réaffirmer sa solidarité au peuple burkinabè en lutte contre le terrorisme.

C’est par une genèse de la date, la journée de l’Europe, que l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Daniel Aristi Gaztelumendi, est entré dans son discours. En effet, explique-t-il, le 9 mai, l’Union européenne rend hommage au discours historique prononcé ce jour en 1950 par Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères.

« Ce discours, cinq ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, a porté création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Pour la première fois, six pays, à savoir la France, l’Allemagne de l’Ouest, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, ont décidé de mettre en commun leurs productions de charbon et d’acier, matériaux stratégiques, pour qu’une nouvelle guerre comme celles qui avaient ravagé le continent européen devienne non seulement impensable, mais matériellement impossible. 74 ans après cette déclaration, après trois quarts de siècle d’une intégration toujours plus approfondie et d’une adhésion croissante et un parcours pas toujours facile, on retrouve une union soudée de 27 Etats membres, un acteur politique, économique, commercial et humanitaire majeur sur la scène internationale », retrace le diplomate.

Les deux ambassadeurs, devisant après leur discours.

Cette union, dit-il, s’efforce chaque jour d’appliquer à l’intérieur et de promouvoir à l’extérieur, ses valeurs fondatrices et qui se retrouvent dans la Charte des nations unies (paix, démocratie, liberté, droits humais, solidarité, justice sociale, etc.). Partant donc de ces principes et valeurs, l’ambassadeur Daniel Aristi Gaztelumendi a réitéré la position de l’Union européenne dans la crise entre l’Ukraine et la Russie. Une position qui se manifeste également par une « solidarité au peuple ukrainien dont le pays a été envahi par la Russie, foulant aux pieds, la Charte des nations unies ».

Pour l’Union européenne, explique Daniel Aristi Gaztelumendi, il est impératif de soutenir l’Ukraine, de faire pression sur la Russie pour qu’elle mette fin à son agression illégale et d’aider le reste du monde à faire face aux conséquences de cette guerre. Selon le diplomate, dans la situation de pénurie alimentaire, entre 2021 et 2024, l’Union européenne a investi 45 milliards d’euros pour améliorer l’accès alimentaire en Afrique et surtout au Sahel, « mais aussi la menace que cette guerre d’agression représente pour le fonctionnement de l’ordre multilatéral global et la paix et la stabilité de tous les pays qui le constituent ».

Daniel Aristi Gaztelumendi (à droite) et Dieudonné Désiré Sougouri, pendant l’exécution des hymnes national du Burkina et de l’Union européenne.

Au Burkina Faso, l’Union européenne (UE) est présente à travers des secteurs de coopération aussi nombreux que variés. C’est pourquoi le diplomate a eu une pensée particulière pour le peuple burkinabè en lutte contre le terrorisme et a réaffirmé l’engagement aux côtés du Burkina, de l’Union européenne et de l’ensemble de l’Équipe Europe (les neuf États membres présents au Burkina : l’Autriche, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède) et des autres États membres.

« Le pays qui nous accueille (le Burkina Faso) traverse une grave crise, avec plusieurs défis sur le plan sécuritaire, humanitaire, socio-économique. Je voudrais rendre hommage à toutes et à tous les Burkinabè pour leur résilience et courage exceptionnel face à ces défis. C’est avec le cœur meurtri que l’on constate que des filles et fils du Burkina continuent malheureusement de tomber dans des attaques terroristes. Nos profondes condoléances vont aux familles et aux proches des Forces de défense et de sécurité, des Volontaires pour la défense de la patrie et des victimes civiles », a-t-il exprimé, faisant observer une minute de silence en leur mémoire.
Le diplomate a ensuite rappelé que le programme de l’Union européenne avec le Burkina consiste, ces dernières années, à soutenir la stabilité et le développement du pays à travers un large éventail de secteurs tels que la gouvernance, la santé, la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’eau, l’emploi, l’énergie, les infrastructures.

C’est dans une ambiance aux allures également de retrouvailles, que s’est tenue cette célébration officielle.

« Des projets sont maintenant en cours de lancement sur l’axe Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo et qui se déclinent en deux grandes actions, deux grandes actions prioritaires, surtout à un moment où le pays lutte contre la menace terroriste. Il s’agit d’une part, d’un appui au développement humain et aux services sociaux de base, d’un montant de 65 millions d’euros (plus de 42 millions de FCFA) qui vise à renforcer et améliorer l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau potable, protection sociale) aussi bien pour les populations hôtes que pour les déplacés internes. Et d’autre part, un soutien à la résilience économique et systèmes agro-alimentaires, d’un montant de 68 millions d’euros (plus de 44 milliards de FCFA). Cette action assurera la sécurité alimentaire et renforcera le système agro-alimentaire pour créer des opportunités économiques, des emplois, et développer la formation professionnelle. Nous sommes également un important acteur humanitaire au Burkina Faso. En 2023, notre effort dans ce domaine a atteint 36 millions d’euros, soit plus de 23 milliards de FCFA », a présenté Daniel Aristi Gaztelumendi, relevant au passage que le partenariat entre le Burkina Faso et l’Union européenne fête ses 65 ans.

Poignée de main entre les deux ambassadeurs, Daniel Aristi Gaztelumendi et Dieudonné Désiré Sougouri.

“Le Burkina est accompagné par l’UE dans le cadre de la lutte contre le terrorisme”

Il émet donc le voeu que le Burkina soit, le plus tôt possible, libéré de la menace de l’hydre terroriste. « Que les déplacés puissent rentrer chez eux, que les champs puissent être cultivés et que les enfants puissent retourner à l’école. Nous souhaitons un processus de transition réussi. On souhaite le respect des droits humains et du droit international humanitaire et de l’espace civique. Nous souhaitons l’essor socio-économique durable du pays pour le bénéfice de tous et toutes les Burkinabè », a-t-il souhaité, remerciant les autorités de la transition pour l’accueil (il est à la première Journée de l’Europe en cette qualité).

Daniel Aristi Gaztelumendi…

Le représentant du ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, son directeur de cabinet, Dieudonné Désiré Sougouri, salue, lui également, l’ « excellence » du partenariat entre le Burkina Faso et l’Union européenne, affirmant qu’il est fondé sur des valeurs communes de respect des identités et des diversités culturelles. Il est revenu sur quelques résultats probants atteints dans cette coopération, notamment dans le contexte de crise multidimensionnelle, parmi lesquels le ravitaillement en vivres et en produits médicaux des zones à forts défis sécuritaires à travers le pont aérien d’urgence de l’Union européenne ; la relance du projet d’implantation des Groupes d’action rapide de surveillance et d’intervention au Sahel (GARSI).

…et Dieudonné Désiré Sougouri, livrant leur discours.

« La coopération se porte bien ; la preuve, l’Union européenne a plusieurs projets en exécution au Burkina Faso. Le Burkina Faso est accompagné par l’Union européenne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le Burkina Faso vit une crise multidimensionnelle, et l’Union européenne a beaucoup investi pour accompagner le Burkina Faso dans la crise. (…). Voilà pourquoi nous sommes là ce soir, pour accompagner l’Union européenne à travers cette célébration, et dire que nous allons travailler pour raffermir nos relations de coopération. (…). La Journée de l’Europe étant l’occasion de valoriser les liens spécifiques entre les peuples, le peuple burkinabè sait compter sur la solidarité européenne. Au-delà de tout ce qui nous unit et qui fonde la qualité de la coopération entre le Burkina Faso et l’Union européenne, il importe de s’appesantir sur le contexte actuel de notre pays », a accueilli le représentant du patron de la diplomatie burkinabè.

A cet égard, plaide-t-il, il semble plus qu’urgent d’appuyer de manière sincère, les efforts de lutte contre le terrorisme, d’accompagner de manière effective les populations dans la détresse, face à la crise humanitaire.

« En Europe comme dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), une vie en vaut une autre. C’est pourquoi, il faut condamner de la même manière, les massacres de populations opérés par les terroristes », a lancé Dieudonné Désiré Sougouri, soulignant qu’au Burkina, le respect des droits de l’homme constitue l’une des priorités des autorités de la transition.

Il a ici, saisi l’opportunité pour souligner le professionnalisme dont continuent de faire montre les forces de défense et de sécurité burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, en veillant au respect des droits humains. « Il est donc opportun de les encourager pour le sacrifice qu’elles consentent au prix de leur vie, face à des terroristes qui usent de perfidie pour les discréditer », a salué le mandataire du ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur.

L’ambassadeur Dieudonné Désiré Sougouri a, en outre, au nom du président de la transition, chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré, saisi le cadre de la Journée de l’Europe pour lancer « un appel pressant à l’ensemble des partenaires sincères pour un appui conséquent à la résolution de la crise multidimensionnelle que traverse le Burkina Faso ».

O.L
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 8 mai 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 8 mai 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 58 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Guide méthodologique de sélection de projets innovants en matière de modernisation de l’Administration publique.

Le Gouvernement du Burkina Faso a adopté la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SNMAP) qui a pour vision : « A l’horizon 2025, le Burkina Faso dispose d’une administration publique d’excellence soutenue par des valeurs républicaines et au service des usagers/clients ».

Dans cette optique, la mise en place d’un cadre d’identification et de sélection de projets innovants devient un impératif pour l’Administration publique.

Le guide méthodologique vise principalement à :

- développer la culture de l’innovation au sein de l’Administration publique ;

- doter le service public burkinabè de capacités d’intervention adaptées, durables et de qualité ;

- assurer une prise en charge satisfaisante des besoins des usagers-clients.
L’adoption de ce décret permet de doter les services publics d’un Guide méthodologique de sélection de projets innovants en matière de modernisation de l’Administration publique.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2024.

L’organisation de ces concours entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recrutement 2023-2027 de la Police nationale.

Conformément à ce plan, il est prévu au titre de l’année 2024 :

- le recrutement sur concours professionnels de vingt (20) Commissaires de police et de cinquante (50) Officiers de police ;

- le recrutement sur concours directs de dix (10) Commissaires de police, de vingt (20) Officiers de police et de deux mille (2 000) sous-officiers de police dont cinquante (50) de sexe féminin.

En ce qui concerne les concours directs, il sera accordé des quotas aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), aux Volontaires adjoints de sécurité (VADS) et aux conjoints des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées sur le champ de bataille.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces effectifs sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2024.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Erwin Michel DE WANDEL, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret déclarant d’utilité publique urgente, le projet de construction d’un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville au secteur 31 dans l’arrondissement n°7 de la commune de Ouagadougou au profit du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Les zones nouvellement loties sont confrontées à un manque et/ou une insuffisance d’infrastructures éducatives pour couvrir tous les niveaux d’enseignement. C’est le cas de Bonheur-ville qui ne dispose pas d’un établissement public d’enseignement secondaire général. Les établissements les plus proches sont les lycées mixte de Gounghin et municipal Venegré, tous situés à plus de 10 km de la zone.

Face à cette situation, il est initié le présent projet de construction d’un établissement d’enseignement général.

Le terrain concerné par la construction de cet établissement se situe dans la réserve foncière formant la parcelle 00, lot 38, section 882 d’une superficie de 34 575 m2 environ.

Afin de permettre la réalisation du projet, il paraît judicieux pour l’Etat de procéder à une expropriation urgente de cessionnaires au regard de l’utilité publique certaine.

Le coût global du projet est estimé à deux cent quatre-vingt-cinq millions deux cent soixante-deux mille (285 262 000) F CFA, financé par le budget de l’Etat, exercice 2024.

L’adoption de ce décret permet l’expropriation dudit terrain pour cause d’utilité publique en vue de la construction d’un établissement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville.

Le second rapport est relatif à l’adoption de projets spécifiques de ministères et institutions.

Les institutions et ministères concernés par ces projets spécifiques sont la Présidence du Faso, le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Au titre de la Présidence du Faso :

Les projets spécifiques 2024 visent entre autres, la construction de 05 magasins, d’une clôture et des bâtiments annexes au profit de la Centrale d’achat Patriotika, la construction d’une mine d’exploitation semi-mécanisée de l’or et le développement et le déploiement d’une application mobile et maintenance de la plateforme Web de gestion des souscriptions au profit de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), pour un coût global de 3 620 000 000 F CFA TTC, sur le budget de l’APEC, exercice 2024.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
Les projets spécifiques au titre de l’année 2024 visent l’acquisition de véhicules à quatre roues, la réalisation des travaux d’aménagement des salles Espaces courses en direct (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et la poursuite des travaux de construction de la caserne des Sapeurs-pompiers de Banfora.

Ces projets visent également la reprise des travaux de construction d’une maternité à Bérégadougou, la poursuite des travaux de construction du bloc opératoire, du bloc post-opéré et d’hospitalisation, la réalisation de la morgue du Centre médical de Saaba, l’acquisition et la mise en place des systèmes de gestion électronique au profit de la LONAB.

Le coût global de ces projets s’élève à 4 500 371 276 F CFA TTC. Le financement est assuré par le budget de la LONAB, exercice 2024.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

Les projets spécifiques dudit ministère permettront la construction du Rez-de-chaussée du siège du CEFORGRIS et son équipement en tables-bancs, pour un coût total de 500 000 000 F CFA TTC, sur financement IDA.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

Les projets spécifiques au titre de l’année 2024 permettront la construction de stations d’observation synoptiques à Boromo, Dédougou, Fada N’Gourma, Gaoua et Pô, l’acquisition de matériels météorologiques d’observation et de prévision, l’opérationnalisation de la plateforme globale intégrateur ainsi que l’acquisition et l’installation des équipements des stations hydrométriques pour un coût global de 2 581 880 000 F CFA TTC, sur financement IDA et le budget de l’Etat, exercice 2024.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants en abrégé « CPAMAP ».

L’adoption de ce décret permet de doter le Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique.

Ce décret vise à encadrer la mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique en vue de la mise en œuvre de la dématérialisation des procédures administratives et de l’accélération du processus de digitalisation afin de mieux servir les citoyens.

Il vise également à pallier l’insuffisance des tests avant la mise en exploitation ou le lancement officiel des plateformes numériques, le manque de cohérence et d’interopérabilité entre les plateformes ainsi que le manque de communication entre les départements sectoriels et le ministère en charge de la Transition digitale sur les initiatives de digitalisation.

L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de la mise en exploitation des plateformes numériques, pour garantir la qualité des e-services de l’Administration publique et protéger les données des usagers et de l’Etat.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement renouvellement du mandat d’un Membre et nomination d’un autre Membre de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

L’adoption de ces décrets permet le renouvellement de mandat et la nomination de deux (02) membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or, conformément au décret n°2018- 0967/PRES/PM/MMC/MSECU/MDNAC/MJDHPC/
MINEFID/MCIA/MEEVCC du 24 octobre 2018 portant statut des membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant institution et organisation du système d’information sur les accidents de la circulation routière au Burkina Faso.

Le système d’information sur les accidents de la route est l’ensemble des dispositions règlementaires ou législatives, de matériels et logiciels informatiques, de procédures et d’acteurs en interaction pour produire des données et informations sur les accidents de la circulation routière.

Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité routière dans le monde, les accidents de la route demeurent un véritable fléau. Ce rapport établit qu’au moins 1,3 million de personnes meurent chaque année par suite d’accidents de la route.

Au regard des difficultés à fournir des données fiables à l’OMS, il est nécessaire pour le Burkina Faso de disposer d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière, conformément à la Directive de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) portant institution d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière dans les Etats membres.

Ce décret vise notamment à donner une base juridique au système d’information sur les accidents de la circulation, à définir les rôles et les fonctions des différents acteurs concernés, les outils et les procédures de collecte, de traitement et de diffusion des données d’accidents de la circulation routière.

L’adoption de ce décret permet d’instituer un système d’information sur les accidents de la circulation au Burkina Faso en vue de disposer d’un outil efficace de collecte des données en matière des accidents de la route.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la session 2024 du Comité spécial des Opérations de maintien de la paix (C34) tenue du 19 février au 15 mars 2024 à New York, aux Etats-Unis d’Amérique.

Les échanges ont permis de reconnaître la nécessité de revoir le format et le mandat des missions de paix, de renforcer la collaboration et la coopération avec les pays hôtes. Ces réformes devraient, à terme, donner une meilleure image des soldats de la paix et accorder plus de chance de succès aux missions onusiennes. Les participants ont insisté sur la nécessité pour les missions de maintien de la paix de s’adapter à l’évolution des menaces.
Cette session du Comité spécial des Opérations de maintien de la paix a été l’occasion pour le Burkina Faso de plaider pour un accompagnement plus conséquent des Nations unies au Gouvernement de la Transition dans ses efforts de consolidation de la paix et de protection des populations.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à la cartographie et à l’évaluation du potentiel des terres agricoles.

Le Burkina Faso possède une superficie totale de terres agricoles évaluée à 20 923 989 ha. L’analyse de l’occupation globale des terres montre que notre pays possède 9 020 198 ha de terres de bonnes ou de moyennes aptitudes à l’agriculture et 11 178 919 ha de terres de médiocre aptitude à l’agriculture. Mais selon l’étude, ces terres médiocres sont considérées comme des terres cultivables compte tenu du fait que dans les pratiques culturales actuelles, 55% des terres déjà cultivées sont des terres médiocres.

Dans le potentiel de terres agricoles, 12 346 559 ha, représentant 59% des terres cultivables sont déjà exploitées contre 8 577 429 ha de terres cultivables non encore exploitées.

Les terres cultivables situées dans les bas-fonds sont estimées à 1 871 765 ha dont 1 030 485 ha, soit 55% de la superficie de bas-fonds agricoles déjà exploités contre 841 280 ha non encore exploitées.

Pour ce qui est des zones pastorales, elles ont une superficie potentielle de 878 226 ha. En déduisant les superficies des forêts classées et/ou des titres miniers d’exploitation, la superficie disponible de zones pastorales est estimée à 778 219 ha.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion de l’Alliance pour une Action transformatrice sur le climat et la santé (ATACH) et à la formation des formateurs sur les approches et les outils de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de changements climatiques et santé, tenues du 04 au 07 mars 2024 à Madrid en Espagne.

L’Alliance pour une Action transformatrice sur le climat et la santé est une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a pour ambition de mettre en place des systèmes de santé résilients face aux changements climatiques.

La réunion portait sur le partage des expériences dans la mise en œuvre des différents engagements pris lors de la COP26, COP27, COP28, et des discussions sur des mécanismes de financements du secteur de la santé face aux changements climatiques.

A la suite de cette rencontre, le Burkina Faso à travers le Plan national d’adaptation (NAP) pourrait compter sur l’appui technique et financier de l’OMS et du Fonds Vert pour le climat, afin de réaliser les différentes actions pour une bonne prise en compte du secteur de la santé dans le NAP.

La seconde communication est relative au Plan d’action d’incident (PAI) pour la préparation et la riposte à une éventuelle flambée de dengue au Burkina Faso en 2024.

Au regard de la tendance à la baisse du nombre de cas de dengue, le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) avait été désactivé et les efforts de riposte ont été dévolus à la routine.

Malgré l’amorce de la défervescence, les tendances sont restées largement supérieures à celles des cinq dernières années. Ainsi, durant la semaine épidémiologique allant du 25 au 31 mars 2024, toutes les régions ont été concernées par la dengue, et on enregistrait 587 cas suspects, 152 cas probables, 33 cas hospitalisés et aucun décès. Par ailleurs, du 31 janvier au 31 mars 2024, toutes les formations sanitaires du Burkina Faso ont enregistré un total de 14 694 cas suspects, 4 504 cas probables, 946 cas hospitalisés et 34 décès.

Pour faire face à un éventuel regain de la maladie, le dispositif de préparation et de riposte appelé Plan d’action d’incident a été mis en place.
Ce plan a été présenté lors de la première session du Conseil national One Health, présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre avec la participation des Gouverneurs de régions, des différents ministères et des partenaires techniques et financiers.

𝐈𝐈.𝟒. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à l’atelier de suivi environnemental des moustiques génétiquement modifiés avec gene drive, dans le cadre de la lutte contre le paludisme, prévu du 11 au 14 juin 2024 à Reston, aux Etats-Unis d’Amérique.

L’objectif de la participation de notre pays à cette rencontre est de partager les expériences avec les experts en vue d’identifier les paramètres environnementaux qui permettront de mesurer l’impact des moustiques génétiquement modifiés dans l’environnement.

𝐈𝐈.𝟓. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 6ème édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) et du lancement de la campagne de reforestation 2024.

La 6ème édition de la JNA se tiendra sous le thème « Arbre : capital de résilience pour un développement endogène ».

La cérémonie officielle de cette édition de la JNA est prévue le 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso et placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Président de la Transition, Chef de l’Etat.

𝐈𝐈.𝟔. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 6ème session de la Conférence ministérielle africaine pour la météorologie (AMCOMET) qui se déroulera en mode virtuel, du 15 au 16 mai 2024.
Cette session a pour objectifs entre autres, d’examiner et d’approuver le plan de mise en œuvre de la stratégie africaine intégrée révisée en matière de météorologie ainsi que son plan de mobilisation des ressources.
Cette plateforme est une occasion de délibérations sur l’action climatique de l’Afrique pour le développement socio-économique et le renforcement de la résilience ainsi que les progrès vers la réalisation de l’objectif d’alerte précoce pour tous sur le continent africain.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

- Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Mle 130 315 N, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;

- Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Mle 130 315 N, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chef de département des affaires juridiques et institutionnelles de la Cellule nationale de traitement des informations financières ;

- Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 97 707 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole normale supérieure (ENS) ;

- Monsieur Jean NASSA, Mle 200 114 P, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Bernard Lédéa OUEDRAOGO de Ouahigouya ;

- Monsieur Nanawindin Rémi ZONGO, Mle 294 301 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet Yeleen Electrification rurale (YELEEN-ER) ;

- Monsieur Abdoulaye BILA, Mle 31 987 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

- Monsieur Saïdou VOUDRI, Mle 37 250 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

- Monsieur Sanwonba KOUTOU, Mle 43 111 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Nord ;

- Monsieur Jules TIENDREBEOGO, Mle 57 136 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Ouest ;

- Monsieur Koudsakma Louis KABORE, Mle 97 632 L, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yatenga ;

- Monsieur Mahamadou MARE, Mle 55 709 T, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chef de service du Centre départemental des impôts de Kantchari ;

- Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 40 448 A, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Séguénéga ;

- Monsieur Thomas ZIDA, Mle 303 112 D, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Bokin ;

- Monsieur Soalé OUATTARA, Mle 210 843 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Komsilga ;

- Monsieur Joachin KONATE, Mle 210 839 R, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Fô ;

- Monsieur Yacouba SOMA, Mle 210 755 E, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Fara.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

- Monsieur Poko BAMOGO, Mle 111 449 Z, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Membre représentant le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, à la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF), pour une dernière période de trois (03) ans ;

- Monsieur Pimbi dit Silamandé NIKIEMA, Mle 49 254 C, Inspecteur central des douanes, catégorie 1A, grade initial, 5ème échelon, est nommé Membre représentant le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, à la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐃𝐔𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

- Monsieur Naba ILBOUDO, Mle 43 656 N, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bam.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

- Madame Awa GNEME, Mle 119 751 L, Maître de conférences, catégorie P2, 2ème échelon, est nommée Directrice des bourses d’études à la Direction générale de l’orientation universitaire et des bourses ;

- Monsieur Lambiénou YE, Mle 257 240 Z, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade initial, 2ème échelon, est nommé Vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Daniel Ouezzin COULIBALY de Dédougou ;

- Monsieur Dialinli OUALI, Mle 97 430 E, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Nazi BONI de Bobo-Dioulasso.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

- Monsieur Pibohé BAYILI, Mle 334 143 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence de l’eau du Gourma ;

- Monsieur Bassidou Joseph SEKONE, Mle 50 490 W, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence de l’eau du Nakambé ;

- Monsieur Adama COULIBALY, Mle 94 474 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national des semences forestières (CNSF) ;

- Madame Tenin Valerie Sonia BAMBARA/YAMEOGO, Mle 203 294 D, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chef de département des études, de la logistique et du suivi du Secrétariat technique pour la Gestion des situations d’urgences en WASH (ST/GUW) ;

- Monsieur Abdoulaye BAZIE, Mle 213 848 X, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département des mécanismes et des garanties REDD+ au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;

- Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’environnement du Centre-Nord ;

- Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement du Boulkiemdé ;
- Monsieur Wendemi dit Charles PAMTABA, Mle 59 016 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement du Poni.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓

- Monsieur Gilbert ZONGO, Mle 104 863 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Madame Sanata SORY, Mle 229 855 T, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

- Monsieur Oumarou SONGRE, Mle 508 199 E, Ingénieur de travaux statistiques, catégorie 1B, 7ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

- Monsieur Logossina OUATTARA, Mle 117 047 H, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐒𝐄𝐂𝐑𝐄𝐓𝐀𝐑𝐈𝐀𝐓 𝐆𝐄𝐍𝐄𝐑𝐀𝐋 𝐃𝐔 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒

- Monsieur Ousmane OUATTARA, Mle 343 194 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement et du Conseil des ministres.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

- du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

- du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- de l’Université Thomas SANKARA (UTS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI), du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
- Monsieur Issa TRAORE, Economiste gestionnaire, en remplacement de Monsieur Kiswendsida Honoré KIETYETA.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
- Madame Wendguété Valérie BADOLO/TAPSOBA, Mle 208 171 J, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, en remplacement de Madame Karidiatou DAO/OUEDRAOGO.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :
- Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Lin HIEN, Mle 41 576 D, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Adama SANKARA, Mle 118 353 X, Conseiller d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO

- Monsieur Wendpouré Emmanuel TAPSOBA, Mle 23 19 140 Y, Directeur des finances et de la comptabilité.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture ;
- Monsieur Toussaint SAMPO, Mle 207 414 E, Ingénieur d’agriculture

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
- Monsieur Kamou ZINGUE, Mle 94 497 A, Inspecteur des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Fabèkourè Cédric KAMBIRE, Mle 058 514 A, Maître de recherche en science du sol.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts.

Le deuxième décret nomme Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien Economiste ;
- Madame Françoise NAON/ZOUNGRANA, Mle 33 770 U, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
- Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Bazoumana KOULIBALY, Mle 110 941 C, Maître de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE BURKINABE D’INTRANTS ET DE MATERIELS AGRO-PASTORAUX
- Monsieur Claude Bienvenu ZONGO, Mle 266 663 Y, Ingénieur d’agriculture.

Le quatrième décret nomme Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien Economiste, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐎𝐍𝐂𝐈𝐋𝐈𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐔 𝐆𝐄𝐍𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐀𝐌𝐈𝐋𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Valérie Marcella ZOMBRE/SANON, Mle 53 691 T, Médecin pédiatre, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Noé NANA, Elu consulaire du Plateau-Central, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso au Conseil d’administration de l’Université Thomas SANKARA (UTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 745 H, Maître de conférences agrégé en économie, Administrateur représentant le personnel enseignant au Conseil d’administration de l’Université Thomas SANKARA (UTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

57è sommet de l’OCI : le Burkina Faso salue les efforts de l’organisation et plaide pour plus de solidarité au profit des pays de l’AES.

La 57è sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique a été marqué toute la journée du 04 mai, par les déclarations des différentes délégations.

Celle du Burkina Faso a été faite par SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

D’emblée il a relevé que depuis le dernier sommet de l’OCI, la situation au Burkina Faso et dans les deux autres pays de l’Alliance des Etats du Sahel, est caractérisée par le fléau du terrorisme.

Un <> qui a eu le temps de se développer, mais auquel les 3 pays s’attaquent avec courage et honneur, pour offrir à leurs braves populations et à celles de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique toute entière, un cadre de paix.

Le ministre TRAORE a insisté sur la noblesse de ce combat qui ne doit souffrir d’aucune manipulation, au regard de ses objectifs et des résultats déjà engrangés en termes de localités reconquises, de populations réinstallées et d’infrastructures réhabilitées.

Il précise également que le combat contre le terrorisme est noble, en ce sens qu’il permet à nos pays de débarrasser le monde de ceux qui travestissent l’Islam, en endeuillant des familles.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a salué la bravoure et l’engagement des forces combattantes maliennes et nigériennes, qui travaillent en bonne intelligence avec celles du Burkina Faso pour la reconquête et l’épanouissement du Sahel.

Venant au thème retenu pour ce sommet de l’OCI, le chef de la diplomatie burkinabè salue sa pertinence, puisqu’il remet à jour la problématique de la solidarité et de l’unité.

Pour lui, ce thème interpelle sur la situation en Palestine, et sur le rôle et la place à accorder aux valeurs qui fondent la Oummah islamique et qui ont motivé la création de l’OCI.

Tout en saluant ce dynamisme de l’OCI, le Burkina Faso par la voix du ministre TRAORE, a lancé un appel pressant à cette organisation, afin qu’elle poursuive son œuvre de promotion de la solidarité entre ses Etats membres, en accordant une place de choix aux domaines clés du développement, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Tout autant, l’OCI doit selon lui accorder davantage une attention particulière à la promotion des vraies valeurs de l’Islam, y compris le dialogue interreligieux, une arme importante dans la vie des peuples et des nations.

Pour l’heure, le Burkina Faso se félicite du niveau de coopération qu’il entretient avec l’OCI, de même qu’avec ses Etats membres. Une coopération qu’il importe de continuer à renforcer dans les tous les domaines.

Le chef de la diplomatie burkinabè fonde l’espoir que le Programme d’Action de l’OCI en cours de révision, prenne en compte toutes les préoccupations des Etats membres, pour le développement et la prospérité de cette organisation.

À noter que dans sa déclaration, le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué à l’assemblée, l’attachement de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat à l’OCI.

Il a adressé les salutations fraternelles et amicales du Capitaine Ibrahim TRAORE à Son Excellence Monsieur Adama BARROW, Président de la République de Gambie.

DCRP/MAECR-BE

Burkina/Allégations contre l’Armée : Le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Ouagadougou convoqué

Selon les informations de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué dans la soirée de ce jeudi 2 mai 2024 par le ministère des Affaires étrangères.

Cette convocation fait suite à la publication d’une déclaration conjointe des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.

Eric P. Whitaker s’est vu remettre une note verbale contenant la réaction du gouvernement burkinabè en rapport avec la déclaration conjointe.

Selon nos sources, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.

Dans les deux documents, le Burkina Faso s’étonne que les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d’un rapport aux conclusions hâtives.

Le Burkina Faso réitère que le rapport de HRW est un pamphlet en manque de crédibilité tant au niveau de la méthodologie de l’enquête que des données utilisées pour aboutir à ces conclusions.

Toujours selon l’AIB, les autorités burkinabè rappellent avoir ouvert des enquêtes qui suivent leur cours, suite aux allégations de violations et d’abus de droits humains.

Le Burkina Faso réaffirme le professionnalisme de ses Forces combattantes et dit attendre de la communauté internationale, un soutien franc et sincère.

Lefaso.net
Source : Agence d’information du Burkina
NB :Photo d’archive et d’illustration

CEDEAO : Le “Conseil des sages” demande au Burkina, Mali et Niger de « reconsidérer » leur position de quitter l’organisation communautaire

L’annonce des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES : Burkina, Mali, Niger) de se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est accueillie avec inquiétude par le “Conseil des sages”, organe de médiation de l’organisation communautaire. A la faveur de leur retraite, les 29 et 30 avril 2024 à Abidjan, les “sages” ont exprimé leurs inquiétudes face à la déclaration faite par le Burkina, Mali et Niger de se retirer de la CEDEAO et les ont invités à reconsidérer leur position « dans l’intérêt de l’unité de la communauté, de la cohésion, de l’intérêt général de leurs populations et de l’intégration régionale ».

Tout est parti de ce communiqué conjoint du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, lu en début d’après-midi du dimanche 28 janvier 2024 sur les chaînes des télévisions nationales de ces pays et qui annonce leur « retrait sans délai » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. La démarche est précédée par la création de l’Alliance des États du Sahel, en septembre 2023.

Une décision de retrait qui a ouvert les vannes à toutes les analyses, porteuses de craintes pour les uns et d’espoirs pour les autres, notamment chez les citoyens de ces pays. En dépit de l’immédiateté de ce retrait requise par les dirigeants de ces trois pays, l’espoir d’une issue favorable habite les citoyens concernés.

Réuni les 29 et 30 avril 2024 à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Conseil des sages de la CEDEAO, instrument créé en 2005 pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique de l’Ouest, a d’abord exprimé des inquiétudes face à la déclaration faite par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de se retirer de la Communauté.
Il les a ensuite invités à reconsidérer leur position « dans l’intérêt de l’unité de la communauté, de la cohésion, de l’intérêt général de leurs populations et de l’intégration régionale ».

Une sortie qui vient relancer cette actualité desortie de la CEDEAO, suivie avec intérêt par les populations.
A en croire plusieurs informations d’ailleurs, des initiatives diverses visant à convaincre les trois pays de revoir leur position ne tarissent pas depuis l’annonce du 28 janvier 2024.

En attendant que le temps rende son verdict sur ce sujet capital, on note que l’organe dirigé par l’ancien président nigérian Dr Goodluck Jonathan, s’est également inquiété de certains éléments, qu’il a soulevés au cours de cette rencontre. « Nous notons en outre, les ingérences géopolitiques croissantes dans la région et la vulnérabilité des États membres en tant que frontières de fortune pour la promotion des intérêts géostratégiques des puissances étrangères. A cet égard, nous invitons la Commission de la CEDEAO et les dirigeants nationaux à prendre des mesures urgentes pour éviter que la région ne devienne une arène de conflits géostratégiques dans la communauté », avise le Conseil des sages de la CEDEAO, qui exprime en outre sa préoccupation face à ce qu’il qualifie de « nature systématique de la corruption », de blanchiment d’argent et de criminalité transnationale organisée.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO,)

O.L
Lefaso.net

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