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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 mai 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 08 mai 2019, en séance ordinaire, de 09 H 20 mn à 14 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

– un décret portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Conférence nationale de la décentralisation (CONAD).

L’adoption de ce décret permet à la CONAD de prendre en compte les nouvelles orientations du cycle III de la décentralisation en vue d’accélérer le développement économique à la base.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un décret portant ouverture de crédits au budget de l’Etat, exercice 2019 à titre d’avances au profit du ministère des Droits humains et de la promotion civique.

Ce décret consacre l’ouverture d’un montant d’un milliard cinq cent quatre-vingt-dix millions huit cent cinquante mille (1 590 850 000) F CFA, représentant exclusivement les crédits de paiement au titre de l’année 2019 du ministère des Droits humains et de la promotion civique.

L’adoption de ce décret permet de mettre à la disposition dudit ministère, des crédits nécessaires pour son fonctionnement.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– un décret portant modification du décret n°2017-261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 05 mai 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Haut conseil du dialogue social (HCDS).

L’adoption de ce décret permet de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles du Haut conseil du dialogue social.

I.1.4. Pour le compte du ministère des infrastructures :

– un décret portant déclassement de la rue de desserte entre la Brakina SA et la Direction régionale des infrastructures du Centre sise à Kossodo au profit du ministère des Infrastructures.

L’adoption de ce décret permet de déclasser la rue de desserte entre la Brakina SA et la Direction régionale des infrastructures du Centre sise à Kossodo au profit du ministère des Infrastructures et d’incorporer la superficie dégagée dans le domaine privé de l’Etat.

I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

– un décret portant mesures de sécurité du transport des matières radioactives.

Ce décret prescrit les mesures de sécurité à observer pour prévenir tout incident d’accident, de vol, de sabotage ou d’acte malveillant dans le transport des matières radioactives. Il précise également les consignes pour agir avec célérité en cas d’incident malgré les mesures de prévention.

L’adoption de ce décret permet l’application effective de l’article 18 de la loi n°032-2012/AN du 8 juin 2012 portant sûreté, sécurité nucléaires et garanties.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de la Justice :

– un rapport relatif au bilan de l’organisation des concours du personnel du corps des greffiers de la session de 2018 et à la demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnel et direct au titre de l’année 2019.

Pour la session de 2018, au titre des concours professionnels, sur trente-deux (32) postes à pourvoir, vingt-neuf (29) ont été effectivement pourvus dont vingt (20) pour les greffiers en Chef et neuf (09) postes de Greffiers. Au titre des concours directs, les cent (100) postes prévus ont été pourvus dans les trois (03) concours ouverts.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement au titre de l’année 2019, de vingt (20) Greffiers en Chef, de dix (10) Greffiers et de cinq (05) Secrétaires des greffes et parquets pour les concours professionnels et le recrutement de soixante-dix (70) Greffiers et de trente (30) Secrétaires des greffes et parquets pour les concours directs.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants à l’Université Nazi Boni dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences.

L’adoption du premier décret permet la création de huit (08) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de quatre (04) emplois de Maître de conférences, de vingt (20) emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire.

L’adoption du second décret permet la nomination de deux (02) Professeurs titulaires, de six (06) Professeurs titulaires hospitalo-universitaires et de quatre (04) Maîtres de conférences à l’Université Nazi Boni.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a présenté au Conseil l’état de mise en œuvre des reformes « Doing Business » et l’état de fonctionnement du dispositif de pilotage et de suivi de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso.

L’évaluation des pays par le groupe de la Banque mondiale à travers le rapport « Doing Business » se fait sur la base d’indicateurs tels que la création d’entreprises, le transfert de propriétés, le paiement des impôts et taxes, l’exécution des contrats, l’obtention des prêts et le commerce transfrontalier.

Le Conseil a donné des orientations aux ministres en charge du dossier pour la prise de dispositions idoines devant permettre une mise en œuvre des reformes « Doing Business » dans le but d’améliorer les performances de notre pays dans le climat des affaires.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA COHESION SOCIALE

– Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 28 130 D, Administrateur civil, est nommé Directeur de cabinet ;

– Monsieur Salif OUATTARA, Mle 23 563 D, Administrateur civil, est nommé Secrétaire permanent du Suivi des pèlerinages religieux (SP/SPR).

Sont nommées Gouverneurs de régions, les personnes dont les noms suivent :

– Monsieur Edgar Sié SOU, Mle 28 405, Administrateur civil, Région de la Boucle du Mouhoun ;

– Madame Joséphine K. KABORE/APIOU, Mle 25 760, Administrateur civil, Région des Cascades ;

– Monsieur Sibiri de Issa OUEDRAOGO, Mle 23 593, Administrateur civil, Région du Centre ;

– Monsieur Antoine N. OUEDRAOGO, Mle 28 137 M, Administrateur civil, Région du Centre-Est ;

– Monsieur Casimir B. SEGUEDA, Mle 23 617 P, Administrateur civil, Région du Centre-Nord ;

– Madame Irène COULIBALY, Mle 28 164, Administrateur civil, Région du Centre-Ouest ;

– Madame Y. Josiane ZOUNGRANA/KABRE, Mle 28 398 J, Administrateur civil, Région du Centre-Sud ;

– Monsieur Saïdou SANOU, Lieutenant-Colonel, Région de l’Est ;

– Monsieur Antoine ATIOU, Mle 23 533 W, Administrateur civil, Région des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Justin S. SOME, Mle 24 059 V, Administrateur civil, Région du Nord ;

– Madame Nana Fatoumata YATASSAYE/BENON, Mle 88 836 K, Administrateur civil, Région du Plateau-Central ;

– Monsieur Salfo KABORE, Colonel-Major, Région du Sahel ;

– Monsieur Tagseba NIKIEMA, Colonel, Région du Sud-Ouest.

Sont nommés Secrétaires généraux de régions, les Administrateurs civils dont les noms suivent :

– Monsieur Amidou SORE, Mle 23 665 K, Région du Centre-Sud ;

– Monsieur Inoussa KABORE, Mle 28 108, Région du Sahel ;

– Monsieur Aboubacar TRAORE, Mle 23 633 E, Région du Sud-Ouest.

Sont nommés Hauts Commissaires de provinces, les Administrateurs civils dont les noms suivent :

– Monsieur Saïba ZOROME, Mle 91 933 G, Province de la Kossi, Région de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Dramane TRAORE, Mle 28 171 E, Province du Koulpélogo, Région du Centre-Est ;

– Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 23 587 G, Province du Boulgou, Région du Centre-Est ;

– Monsieur Abraham Yiyé SONDO, Mle 105 205 W, Province du Boulkiemdé, Région du Centre-Ouest ;

– Monsieur Sié Aristide Mohamed KAM, Mle 220 659 J, Province de la Sissili, Région du Centre-Ouest ;

– Madame Mama ZANFARA/TRAORE, Mle 26 854 E, Province du Zoundwéogo, Région du Centre-Sud ;

– Monsieur Balili BADYEL, Mle 73 697, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Lucien GUENGUERE, Mle 91 945 R, Province du Sourou, Région de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Abdoul Karim ZONGO, Mle 54 578 B, Province du Kourwéogo, Région du Plateau-Central ;

– Monsieur Ibrahim BOLY, Mle 98 002 A, Province de la Komandjari, Région de l’Est.

Sont nommés Secrétaires généraux de provinces, les Administrateurs civils dont les noms suivent :

– Monsieur Baowindsida BINGO, Mle 236 061 S, Province des Banwa ;

– Monsieur Adama KOUSSOUBE, Mle 105 190 K, Province de la Komandjari ;

– Monsieur Firmin BASSOLET, Mle 117 043, Province de la Kompienga ;

– Madame Talari Germaine WOBA, Mle 229 989 F, Province du Kourwéogo ;

– Monsieur Sanfiénalé SIRIMA, Mle 98 046 R, Province du Ioba ;

– Monsieur Noufo DEMBELE, Mle 105 183 B, Province du Séno ;

– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 200 341 C, Province du Ziro.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

– Monsieur Tarebawogda Lazare SAVADOGO, Mle 52 189 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Tshwané (Afrique du Sud).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

– Monsieur Fidèle OUI, Mle 30 079 K, Magistrat de grade exceptionnel, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Abdoul Aziz GAMENE, 110 109 F, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Cyrille Parfait SOUBEIGA, Mle 130 252 M, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Mle 130 456 B, Magistrat, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Délwindé Paul 2ème Jumeau TAPSOBA, Mle 104 435 X, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Lassina GUITI, Mle 110 110 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services judiciaires ;

– Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 110 115 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services judiciaires ;

– Monsieur Dieudonné Marie Désiré MANLY, Mle 130 240 M, Magistrat de garde exceptionnel, 1er échelon, est nommé Directeur général de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;

– Monsieur Eloi GUIGMA, Mle 113 371 E, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire ;

– Monsieur Amadou KANTAGBA, Mle 130 277 D, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la justice pénale et du sceau ;

– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 113 374 N, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire ;

– Monsieur Marchel DIMA, Mle 130 354 Y, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Sékou TRAORE, Mle 130 335 K, Magistrat, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur des Affaires pénales et du sceau ;

– Monsieur Pinnagnè Simplice BADO, Mle 130 460 B, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des Affaires civiles et commerciales ;

– Monsieur Achille Désiré Léonce BONKOUNGOU, Mle 130 271 C, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’Accès à la justice et de l’aide aux victimes ;

– Monsieur Abasse NOMBRE, Mle 130 321 G, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Légalisation et de la coopération judiciaire ;

– Madame Mariam DIPAMA/BARRY, Mle 130 463 D, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommée Directrice des Affaires administratives et sociales ;

– Monsieur Ahmed TRAORE, Mle 113 376 H, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur de la détention, de la Sécurité et des opérations ;

– Monsieur Xavier BATIOBO, Mle 113 369 K, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur de la Production pénitentiaire et de la formation professionnelle ;

– Monsieur Koudaogo Alexis KALMOGO, Mle 247 505 T, Conservateur d’archives, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

– Monsieur Etienne KAGAMBEGA, Mle 222 272 J, Inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Fada N’Gourma ;

– Monsieur Etienne KANGAMBEGA, Mle 222 271 C, Inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’Administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur régional de l’Administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Ouagadougou ;

– Monsieur Vincent KONOMBO, Mle 240 049 B, Inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Adama SANON, Mle 98 067 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Boromo.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Madame Alizeta Simone ZONGO/SORGHO, Mle 36 091 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Madame Catherine OUATTARA/TRAORE, Mle 43 997 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Conseiller technique en remplacement de Madame Catherine KABORE/SAWADOGO ;

– Madame Angeline NEYA/DONBWA, Mle 30 162 Y, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Secrétaire technique de l’Education en situation d’urgence ;

– Madame Catherine KABORE/SAWADOGO, Mle 51 095 K, Linguiste, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Secrétaire permanent de la Stratégie de scolarisation accélérée/Passerelle ;

– Madame Zalissa DJIBO/SALOGO, Mle 30 827 K, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Secrétaire permanent de la Promotion des langues nationales et de l’éducation à la citoyenneté ;

– Monsieur Salifou SERE, Mle 43 962 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Bam ;

– Monsieur Batidiali DEMBELE, Mle 49 905 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Bazèga ;

– Monsieur Barthélémie BOUDAONE, Mle 54 454 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Boulgou ;

– Madame Bernadette ZONGO/NITIEMA, Mle 54 415 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Boulkiemdé ;

– Monsieur Charles Bertrand SORE, Mle 84 904 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire de la Kompienga ;

– Monsieur François Xavier OUEDRAOGO, Mle 52 267 C, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Gourma ;

– Monsieur Jean-Marie Vianney KY, Mle 43 346 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Mouhoun ;

– Monsieur Alladary COULIBALY, Mle 41 325 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Houet ;

– Monsieur Harouna Décard SAWADOGO, Mle 52 313 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire de la Konmandjari ;

– Monsieur Hamadou GASSAMBE, Mle 52 242 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Koulpélogo ;

– Madame Bozié Edwige Marie Gilberte HIEN/SOME, Mle 36 118 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Directrice provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Kourwéogo ;

– Monsieur Joseph KARAMBIRI, Mle 52 381 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala ;

– Monsieur Osée TIENDREBEOGO, Mle 56 146 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Noumbiel ;

– Monsieur Tanga OUEDRAOGO, Mle 35 166 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire de l’Oubritenga ;

– Monsieur Halidou KONFE, Mle 43 281 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Passoré ;

– Monsieur Raoul SANON, Mle 56 133 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Poni ;

– Monsieur Boukary KABRE, Mle 54 507 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Sanguié ;

– Monsieur Alphonse SAYAOGO, Mle 52 314 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Sanmatenga ;

– Monsieur Sibiri Oumar OUEDRAOGO, Mle 41 481 C, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Tuy ;

– Monsieur Pascal Parda BANSE, Mle 55 980 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Yagha ;

– Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 36 640 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Yatenga ;

– Monsieur Théophile Richard TIENDREBEOGO, Mle 36 075 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Zandoma ;

– Monsieur Godefroy Marie Julien GANAME, Mle 35 277 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Ziro ;

– Monsieur Issiaka SON, Mle 56 129 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Zoundwéogo ;

– Monsieur Hamidou CISSE, Mle 52 734 W, Inspecteur de l’enseignement du 1ère degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Soum ;

– Monsieur Belibi Réné TIENIN, Mle 47 534 J, Inspecteur de l’enseignement du 1ère degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila ;

– Monsieur Abdoulaye TIEN, Mle 303 743 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua ;

– Monsieur Soumaïla ZORE, Mle 278 848 B, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila ;

– Monsieur Yiepa Jean-Marie BAZIE, Mle 278 892 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Tenkodogo.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Koudbi WASSONGUEMA, Mle 29 733 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller fiscal à la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monssieur Younoussa MILLOGO, Mle 110 974, Maître de conférences en Chimie minérale, est nommé Professeur titulaire en Chimie : Chimie minérale (Chimie des matériaux) à l’Université Nazi Boni (U.F.R/S.T), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Wend Waoga Jean de Dieu ZABSONRE, Mle 110 971, Maître de conférences en Mathématiques, est nommé Professeur titulaire en Mathématiques appliquées à l’Université Nazi Boni (U.F.R/S.T), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Jean-Baptiste ANDONABA, Mle 35 813, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Dermatologie-Vénérologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Dermatologie-vénérologie à l’Université Nazi Boni (INSSA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Madame Sanata PAKOTOGO/BAMBA, Mle 110 982, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Parasitologie-mycologie, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Parasitologie-mycologie à l’Université Nazi Boni (INSSA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Patrick Wendpouiré Hamed DAKOURE, Mle 117 171, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie-traumatologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Orthopédie-traumatologie à l’Université Nazi Boni (INSSA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Abdoulaye ELOLA, Mle 34 259, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en ORL et Chirurgie cervico-faciale à l’Université Nazi Boni (INSSA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Zakari NIKIEMA, Mle 41 261, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Radiodiagnostic, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Radiodiagnostic et Imagerie médicale à l’Université Nazi Boni (INSSA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Madame Téné Marceline YAMEOGO, Mle 111 386, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Médecine interne, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Médecine interne à l’Université Nazi Boni (INSSA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Constantin Manieunou DABIRE, Mle 231 933, Maître-assistant en Chimie organique est nommé Maître des conférences en Chimie : Chimie organique, Chimie des substances naturelles à l’Université Nazi Boni (U.F.R/S.T), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Jean Louis ZERBO, Mle 110 972, Maître-assistant en Héliophysique, est nommé Maître de Conférences en Héliophysique à l’Université Nazi Boni (U.F.R/S.T), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Pasteur PODA, Mle 91 621, Maître-assistant en TIC et communications réseaux, est nommé Maître de conférences en TIC et Communications réseaux à l’Université Nazi Boni (IUT), pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Bonwennesom Telesphore TIENDREBEOGO, Mle 204 413, Maître-assistant en Informatique, est nommé Maître de conférences en Informatique à l’Université Nazi Boni (ESI), pour compter du 18 juillet 2018.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Coopération parlementaire : Le Burkina Faso et l’Arabie Saoudite s’y emploient

Une délégation de députés conduite par le Président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a séjourné, du 1er au 6 mai 2019 en Arabie saoudite, pour une visite officielle d’amitié et de travail parlementaire. Le programme de séjour a conduit la délégation parlementaire à Riyadh, à Médine, à Djeddah et à la Mecque sur les terres saoudiennes pour des rencontres de travail et des visites.

Le Président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a ouvert son agenda de mission en Arabie Saoudite par un tête à tête avec le Président du Conseil consultatif de la Schoura faisant office de Parlement saoudien. A Riyadh le 02 mai 2019, les échanges entre le Chef du Parlement burkinabè et son homologue saoudien, Sheikh Abdallah Bin Mohammed Bin Ibrahim Al-Sheikh, ont porté sur l’opérationnalisation des pistes de coopération parlementaire.

La visite d’amitié et de travail parlementaire a conduit la délégation dans les localités de Riyadh, Médine, Djeddah et Mecquee Préside

Dans la capitale de l’Arabie Saoudite, le Président Alassane Bala Sakandé s’est aussi entretenu avec le vice-ministre des affaires islamiques de l’appel et l’orientation. A cette occasion, le niveau de coopération entre le Burkina Faso et le Royaume d’Arabie Saoudite a été revisité par les deux hommes et les perspectives d’appui dans les secteurs de l’éducation et de la sécurité, au profit du Burkina Faso, ont été envisagées.

D’une ville à l’autre, le Président de l’Assemblée nationale a été reçu en audience, le 05 mai 2019 à Djeddah, par le roi d’Arabie Saoudite, Salman Ben Abdelaziz Al Saoud. Les deux personnalités ont abordé des sujets d’intérêt majeur dont la coopération bilatérale et l’organisation prochaine par le Burkina Faso de la 15ème Conférence des parlementaires des Etats membres de la Coopération islamique, en janvier 2020 à Ouagadougou.

En marge de ses rencontres officielles de travail au Royaume d’Arabie Saoudite, le Président Alassane Bala Sakandé, a participé sous escorte policière, le 03 mai 2019 dans la Sainte Mosquée du Prophète de l’Islam à Médine, à la prière du vendredi

Le Président du Groupe de la Banque islamique de développement, Bandar M. H. Hajjar et Yousef Ahmed Al- Othaimeen, Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont, aussi, tour à tour, reçu le 06 mai 2019 à Djeddah la délégation composée des députés Issa Barry, Lassina Gondé, Salamaté Konaté/ Ouattara et Ag Almaouna Agali, pour des rencontres. Au cours des échanges, après avoir entendu le plaidoyer du Président Sakandé, les premiers responsables des deux organisations ont manifesté leur disponibilité entière à intensifier leurs appuis au profit des secteurs de l’éducation et de la société civile au Burkina Faso.

Le Chef du Parlement burkinabè, s’est entretenu avec une délégation des étudiants burkinabè vivant à Riyadh en Arabie Saoudite

Le Chef du Parlement burkinabè s’est également entretenu avec deux délégations des burkinabè dont une composée notamment des étudiants et des travailleurs vivant à Riyadh et l’autre délégation constituée des compatriotes vivant à Djeddah. Les pourparlers ont eu lieu en présence de l’ambassadeur du Burkina Faso en Arabie Saoudite, Mansa Ountana, du Consul du Burkina Faso à Djeddah et des membres du personnel de l’ambassade du Burkina Faso.

Il a surtout été question des sujets liés, entre autres, aux conditions de vie, d’étude et de travail des burkinabè dans cette partie du Golfe. Avant de quitter le royaume d’Arabie Saoudite, les députés ont mis a profit leur séjour, en ce mois de ramadan, pour visite des mosquées à Médine et à la Mecque tout en assurant le petit pèlerinage « Oumrah » prescrit dans l’islam.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Oumarou MOGMENGA,
Pour la Direction des médias de l’Assemblée nationale

Conseil des ministres : Le gouvernement respectera ses engagements avec les partenaires sociaux

L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 08 mai 2019, sous la présidence du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.
Au sortir de cette importante rencontre, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a livré une synthèse de la rencontre aux hommes de médias.

Au ministère en charge de la Justice, on retiendra que pour ce qui est du corps des greffiers, le Conseil a autorisé, au titre de l’année 2019, le recrutement, pour le compte des concours professionnels, de 20 greffiers en chef, 10 greffiers, cinq(5) secrétaires de greffe et parquets. Pour ce qui est des concours directs, les besoins sont de 70 postes de greffiers et de 30 postes de secrétaires de greffe et de parquets.

Pour le compte du département en charge de l’Education nationale, le Conseil a adopté deux décrets. L’un créant des emplois de professeurs titulaires, de professeurs titulaires hospitalo-universitaires, de maîtres de conférences… à l’Université Nazi Boni et l’autre nommant des enseignants à ces différents emplois.

Au titre du Ministère de l’Environnement, de l’Économie Verte et du changement climatique, le Conseil a adopté un décret portant mesure de sécurité et de transport de matières radioactives.

Répondant aux questions des journalistes relatives aux revendications des greffiers, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a indiqué que ces questions devront connaitre des réponses dans le but de rétablir un climat apaisé et dans le respect des principes du dialogue social. Il a également ajouté que le Gouvernement tiendra les engagements qu’il a pris avec les partenaires sociaux.

DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

Angela Merkel aux Burkinabè : « Il faut avoir la volonté de se réconcilier et ne jamais croire qu’une ethnie est supérieure à une autre »

La visite de 48 heures au Burkina de la Chancelière allemande, Angel Merkel, a pris fin jeudi, 2 mai 2019 par des échanges avec des étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Pendant environ une heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.
« C’est vous qui représentez l’avenir du Burkina Faso », a campé Angela Merkel avant d’inviter son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Ainsi, la lutte contre le terrorisme au Burkina, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement, la coopération germano-burkinabè en matière d’éducation ont été entre autres axes d’échanges entre les étudiants (plusieurs intervenants ont posé leurs questions en allemand) et la Chancelière.

« L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines dont celui de la sécurité », a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Angela Merkel avec ici, le modérateur des échanges

Dans le cadre de cette lutte, la Chancelière a non seulement parlé de la nécessité de formation des militaires, de la synergie d’actions entre les pays concernés, mais aussi de l’impératif à créer une cohésion interne. « Il faut avoir la volonté de se réconcilier et ne jamais croire qu’une ethnie est supérieure à une autre. C’est ce que les terroristes tentent de faire en opposant les communautés », a expliqué en substance la chancelière, exhortant les Burkinabè à également rester positifs.

Sur la politique allemande en Afrique, la Chancelière a confié que son pays a sa vision en la matière, qu’elle développe progressivement et en complémentarité avec les puissances déjà présentes, notamment la France.

En matière d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

En ce qui concerne le volet spécifique de la femme, Angela Merkel a invité les femmes burkinabè à avoir des rêves. C’est dans cette dynamique qu’elle appelle les hommes à aider les femmes à s’accomplir, en partageant le poids de la famille pour ne pas le laisser aux seules mains de la femme (éducation des enfants par exemple, tâches ménagères…).

Arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi, 1er mai 2019, la Chancelière Angela Merkel a eu une audience avec le président du Faso, Roch Kaboré, président en exercice du G5 Sahel avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

Angela Merkel, pendant la signature du Livre d’or avec derrière à gauche, le ministre de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga et le président de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo, Rabiou Cissé

Après la rencontre avec les étudiants, dernière articulation de son séjour, Angela Merkel s’est envolée pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel (dont le Burkina était la première étape).

OHL
Lefaso.net

Lutte anti-terroriste : L’Allemagne annonce une aide de 46 millions d’euros

(Ouagadougou, 1er mai 2019). Arrivée cet après-midi à Ouagadougou, la chancelière allemande Angela Merkel a eu une séance de travail avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré au palais de Kosyam. Cette rencontre au sommet a été une occasion pour les deux délégations de revisiter la coopération bilatérale pour un renforcement de l’axe Ouagadougou-Berlin. A l’issue de la rencontre, les deux dirigeants ont animé un point de presse.

Selon le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, cette séance de travail avec la chancelière a été couronnée « d’échanges forts enrichissants ». En effet, « l’Allemagne a annoncé une aide de 46 millions d’euros qui devra nous permettre de mieux prendre en charge les questions sécuritaires au Nord et à l’Est de notre pays, et conduire des actions qui aideront à renforcer la résilience des populations dans ces zones » a déclaré le président du Faso.

La coopération entre le Burkina Faso et la République fédérale d’Allemagne remonte aux années 1960 et c’est la première fois qu’un chancelier allemand visite le pays des Hommes intègres. « La première visite d’un chancelier au Burkina Faso est le symbole de liens étroits entre les deux pays et nous souhaitons être aux cotés du Burkina Faso » a soutenu Mme Merkel.

Pour le président Kaboré, « c’est une coopération qui se porte très bien qu’il faut renforcer et consolider »

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’Allemagne s’est engagée à soutenir le Burkina Faso dans la formation des forces de défense et sécurité et en matière d’équipement. « Nous allons soutenir le renforcement des capacités de la police » a déclaré la chancelière allemande. Et « il est important que la communauté internationale soutienne le Burkina Faso » a-t-elle ajouté.

Alliée stratégique du G5Sahel dans le combat contre les forces du mal et pour le développement, l’Allemagne est impliquée fortement dans l’opérationnalisation de la force conjointe du G5Sahel. « Nous avons versé notre contribution de 60 millions d’euros au G5 Sahel et nous avons apporté notre soutien dans la formation, dans la mise en œuvre de l’académie de police du G5 Sahel » a souligné Angela Merkel.

Cependant, pour le président du Faso, il est impérieux de résoudre la crise libyenne, épicentre des défis sécuritaires dans la zone du G5 Sahel. Car « au-delà des efforts des uns et des autres, il est nécessaire que l’Europe adopte une position unique sur la question libyenne » a soutenu Roch Marc Christian Kaboré.

Toutes ces questions liées à la sécurité et au développement ont été abordées lors du sommet extraordinaire du G5 Sahel qui a réuni, les présidents burkinabè, malien, nigérien, mauritanien, tchadien, et la chancelière allemande.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Luc Hallade, futur ambassadeur de France au Burkina Faso : Un diplomate qui conseille aux politiques de « savoir quitter le pouvoir »

Xavier Lapeyre de Cabannes étant appelé à quitter le poste d’ambassadeur de France à Ouagadougou, c’est Luc Hallade qui pourrait être appelé à le remplacer. Un diplomate pas comme les autres, ni énarque ni Quai d’Orsay, qui a fait carrière au sein de l’administration civile à l’international. Ce qui lui a permis de se familiariser avec la gestion des crises dans des coins de la planète pas toujours accueillants : océan Indien, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Cameroun, RDC.

Ce qui donne à penser que l’Elysée a une vision de la situation qui prévaut au Burkina Faso – à la veille de la présidentielle de 2020 – quelque peu pessimiste, Hallade ayant pour habitude de penser tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Avec discernement, certes, mais qui n’est pas toujours perçu comme tel par ses interlocuteurs.

Pour Luc Hallade, tout commence à Bichancourt le 8 mai 1957. La bourgade picarde, dans le département de l’Aisne, à une quarantaine de kilomètres de Laon, n’est pas des plus folichonnes. Mais, parmi le millier d’habitants, les Hallade sont sortis du lot. Michel André Hallade en a été le maire de 1971 à 1995. Quant à Jean Hallade (29 avril 1922-26 août 2013), il s’est illustré au sein de la Résistance, organisant notamment l’accueil et l’exfiltration des aviateurs alliés dont les aéronefs avaient été abattus au-dessus de la Somme (un documentaire sur ce « héros ordinaire » a été réalisé pour la télévision en 2016). Jean Hallade avait à son actif pas loin d’une vingtaine d’ouvrages sur la Picardie et l’aviation pendant la Première et la Deuxième guerres mondiales.

Dans ce contexte familial, il ne faut pas s’étonner de retrouver Luc Hallade à Toulon, sur les bancs de l’Ecole du commissariat de la Marine (ECM) – aujourd’hui dissoute – dont il va suivre les cours de 1978 à 1980 pour se former en logistique/administration/finances. Auparavant, il a décroché, en 1977, le diplôme de l’Institut d’études politique de Paris, section service public, et, en 1978, une licence en droit public de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il va passer neuf années au sein du Commissariat de la Marine, en mer et à terre, en métropole et outre-mer. L’occasion pour lui, également, de travailler au sein du cabinet de Yvon Bourges, ministre de la Défense de Valéry Giscard d’Estaing. En 1987, il sera nommé chargé de mission pour la coopération régionale auprès du Préfet de La Réunion, poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination, en 1989, au secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le siège se trouve à Port-Louis, à Maurice, ce qui tendra à faire de lui un spécialiste de la zone.

C’est alors qu’il va débarquer en Afrique. Ce sera d’abord Bangui (1993-1995) puis Abidjan (1995-1997) comme conseiller à la mission de coopération et d’action culturelle (1993-1995). De retour à Paris, il va rejoindre la Coopération comme chef du bureau du budget (1997-1999). Nouvelle destination africaine : Yaoundé ; il y est nommé chef du service de coopération et d’action culturelle (1999-2003). Après le Cameroun, ce sera la République démocratique du Congo (RDC). Il y sera Premier conseiller à l’ambassade de France, en charge également des fonctions d’officier de sécurité, de 2003 à 2007. Il va y vivre le référendum constitutionnel de 2005 mais aussi les affrontements de 2007, dans la capitale, entre la milice de Jean-Pierre Bemba et la garde républicaine du président Kabila.

Après un bref retour à Paris comme chargé de mission à la DGA du ministère des Affaires étrangères (2007-2008), il va décrocher son premier poste d’ambassadeur à Moroni auprès de l’Union des Comores. C’est lui qui va devoir gérer le crash, le 30 juin 2009, du vol 626 de la Yemenia, qui a fait 152 victimes (et une survivante, la jeune Bahia Bakari alors âgée de douze ans), mais aussi les tensions à la suite du référendum local de 2009 qui maintenait Mayotte au sein de la République française alors que l’Union des Comores continuait de revendiquer sa souveraineté sur les Mahorais.

En juillet 2011, Hallade va être nommé ambassadeur de France en RDC. En pleine période électorale. Il considérera d’ailleurs que la présidentielle de 2011 a été « plutôt un recul en termes de démocratie et de transparence ». A Kinshasa, Hallade annoncera la couleur : « J’ai pour principe de ne jamais manier la langue de bois. J’ai toujours essayé d’être sincère, franc et aussi direct que possible, en respectant naturellement le principe de souveraineté nationale et les règles de courtoisie et de protocole ». Pas sûr que cela soit toujours bien perçu. Il faut, dira-t-il, que « les groupes français ne soient pas traînés en justice sous de faux prétextes, avec quelquefois – il faut bien le dire – des menaces à peines voilées sur leurs personnes ou les intérêts de leurs entreprises ». Il dira encore que si la stabilité et la sécurité sont deux piliers du développement, il ne faut pas que la stabilité soit « synonyme de statu quo » ; autrement dit, elle doit s’inscrire dans la « possibilité d’une alternance au pouvoir ». Il aimait rappeler également que le « développement économique et social passe par le respect d’un minimum de règles de vie communes », la première de ces règles étant la Constitution même si, ajoutait-il, « chacune à ses vices et ses vertus, ses défauts et ses qualités ». Quant à la sécurité, elle implique aussi « la liberté d’aller et de venir à l’intérieur des frontières, dans toutes les provinces, sans risquer de se faire agresser, violer ou dépouiller voire tuer ». Enfin, il aimait souligner que « la France, ce n’est pas seulement l’Ambassade, l’AFD et l’Institut français. Ce sont aussi les entreprises françaises […] et tous les Français […] ».

Cela s’entend, Monsieur l’ambassadeur de France à Kinshasa n’était pas adepte de la langue de bois. Sincère dans son engagement pour le pays où il sert et loyal vis-à-vis de la France, dira-t-il. Et si les Congolais n’avaient pas bien compris le message, il s’appliquera, le 14 juillet 2015 – son dernier 14 juillet à Kin –, à l’occasion de la célébration de la fête nationale française, à enfoncer le clou. Ce qui lui vaudra de faire hurler certains commentateurs à l’atteinte à la souveraineté congolaise (« un certain dysfonctionnement de la diplomatie européenne dans notre pays », dira le porte-parole du gouvernement congolais) mais d’être salué par la presse française (tout au moins une partie). Ce jour-là, il dira à l’attention des Congolais, mais pas seulement de ceux-ci : « L’élite politique semble continuer à penser que la politique de ce grand pays se joue, se fait et se défait, dans un cercle et un périmètre restreints, comme si au sein du vaste Congo, la République de la Gombe* devait décider du sort et du destin du peuple congolais tout entier, à son propre profit […] Il faut savoir quitter le pouvoir comme il faut savoir quitter ses fonctions, aussi intéressantes et prestigieuses soient-elles […] L’alternance politique, quelle que soit la forme qu’elle prendra, pourvu qu’elle soit démocratique, est ou sera une bonne chose ».

Et au cas où, comme prévu, Hallade débarquerait à Ouaga en juillet prochain, notons ce commentaire (lui aussi tiré de son discours du 14 juillet 2015), valable à Kin comme partout ailleurs : « La paix est une condition nécessaire du développement. Mais ce n’est pas une condition suffisante. Il faut aussi une réconciliation sincère, une mobilisation générale de toutes les forces vives de la nation et des politiques publiques appropriées. Il faut surtout cultiver le sens de l’intérêt général pour mieux combattre ou au moins harmoniser les intérêts particuliers. Ceci implique de la hauteur de vue, une vision claire et déterminée de ce que l’on veut construire ou reconstruire, et aussi d’être à l’écoute de la population, de ses attentes, de ses espoirs et de ses frustrations ».

Au lendemain de son discours du 14 juillet 2015, dès le 15 juillet 2015, un décret signé par François Hollande, Manuel Valls, Laurent Fabius et George Paul-Langevin (la ministre des outre-mer) nommera Hallade ambassadeur, délégué à la coopération régionale dans la zone de l’océan Indien. Il prendra ses fonctions en septembre 2015.

Il ne faut pas s’y tromper. Les profils des ambassadeurs de France au Burkina Faso** sont l’expression, aussi souvent que possible, du profil conjoncturel du pays. Quand tout semble stabilisé, politiquement, à Ouaga, Paris nomme des diplomates de carrière. Quand la situation est tendue, ce sont les militaires qui prennent la relève : le général de corps d’armée Emmanuel Beth a été ambassadeur de août 2010 à septembre 2013 ; il a été remplacé par Gilles Thibault, un Saint-Cyrien qui a été officier d’active dans l’Armée de terre pendant près de 20 ans (1980-1999). Et si Xavier Lapeyre de Cabanes, un IEP-Paris, diplomate de carrière, a décroché à Ouaga son deuxième poste d’ambassadeur (et sa première affectation en Afrique si l’on excepte son séjour à Djibouti de 1998 à 2000), c’est sans doute que Paris a pensé qu’après « une transition politique exemplaire » (dixit Lapeyre de Cabanes), l’accession au pouvoir de Roch Kaboré à la fin de l’année 2015 signifiait la normalisation de la situation politique, sociale et sécuritaire au Burkina Faso. Il n’en a rien été, tout au moins au plan sécuritaire.

D’où la nomination, en la personne de Hallade, d’un ambassadeur bien rodé à l’Afrique et, plus encore, à l’Afrique en crise. Un diplomate très peu Quai d’Orsay mais apte à affronter le pire. Il le disait d’ailleurs quand il était en poste à Kin : « L’un des rôles d’une ambassade – et pas seulement de l’ambassadeur – c’est de « sécuriser » nos compatriotes, de les aider si besoin est, voire de les défendre dans certaines circonstances. J’ai donc toujours maintenu une relation forte avec leurs représentants, avec les associations et avec les élus. Car si l’ambassadeur représente la France, il est aussi le garant de la communauté française vis-à-vis des autorités du pays d’accréditation ». C’est dire que Paris se fait sans doute, pour les mois à venir dans la perspective de la présidentielle 2020, du souci pour les Français du Burkina Faso. Autrement dit : à bon entendeur, salut !

* La Gombe est une des communes de Kinshasa, en bordure du fleuve Zaïre, où se concentrent les institutions du pouvoir politique mais aussi du pouvoir économique et financier.

** Ils sont dix-sept, si mon décompte est bon, à avoir représenté la France auprès de la Haute-Volta puis du Burkina Faso : Paul Masson, envoyé exceptionnel et plénipotentiaire (1960-1961), Jacques Ravail (1961-1963), Francis Levasseur (1963-1967), Raoul Delaye (1967-1973), Paul Blanc (1973-1977), Jean Le Cannelier (1977-1980), Gaston Boyer (1980-1983), Jacques Le Blanc (1983-1987), Alain Deschamps (1987-1992), Gérard Simon (1992-1995), François Cousin (1995-1999), Maurice Portiche (1999-2003), Francis Blondet (2003-2006)), François Goldblatt (2006-2010), Emmanuel Beth (2010-2013), Gilles Thibault (2013-2016), Xavier Lapeyre de Cabanes (2016-2019).

Jean-Pierre Béjot
La Ferme de Malassis (France)
27 avril 2019

Coopération germano-burkinabè : Angela Merkel est à Ouagadougou

Annoncé pour 15h30, l’avion de la chancelière allemande a atterri à 15h19 mn à l’aéroport international de Ouagadougou où attendaient déjà plusieurs personnalités. Angela Merkel a été accueillie par le Premier ministre, Christophe Dabiré.

Après un bref entretien dans le salon d’honneur, elle mettra le cap sur la présidence du Faso, d’où elle aura une audience avec Roch Kaboré. La chancelière participera enfin, pour cette journée, à la rencontre des Chefs d’État du G5 Sahel arrivés plus tôt dans la journée.

Avant de s’envoler pour d’autres pays de la sous-région (cette visite s’inscrivant dans le cadre d’une tournée générale), Angela Merkel s’entretiendra demain, jeudi, 2 mai 2019, avec des étudiants de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo.

Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mardi 30 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mardi 30 avril 2019, en séance ordinaire, de 09 H 45 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un rapport relatif à l’apurement du traitement des dossiers relatifs à l’indemnité de logement, l’indemnité spécifique, la bonification d’échelon à titre exceptionnel au profit du personnel du MENAPLN et la finalisation du projet de statut valorisant des personnels de l’éducation.

Ce rapport fait la situation de la mise en œuvre du protocole d’accord signé le 27 janvier 2018 entre le gouvernement et la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mobiliser l’ensemble des acteurs intervenant dans le traitement des indemnités spéciales et de logement ainsi que de l’octroi de bonification d’un échelon afin d’apporter des corrections nécessaires durant le mois de mai 2019. Il a également ordonné une dérogation au calendrier de traitement de la solde mensuelle afin de tenir compte de ce délai.

Le Conseil invite par ailleurs l’ensemble des acteurs à la reprise des négociations sur les points de préoccupations restés en suspens dans le cadre du projet de statut valorisant dès le 2 mai 2019. Les travaux d’écriture dudit statut devront débuter le 6 mai 2019 à Koudougou pour une durée maximale de 21 jours afin de disposer du projet de statut d’ici à la fin du mois de mai 2019.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un décret relatif à la création de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) en établissement public de santé.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de présenter dans les meilleurs délais les statuts de l’AGSP et d’engager les procédures de détachement et de reversement des agents de santé devant relever de ladite agence.

– un décret portant régime indemnitaire applicable au personnel du cadre de la police nationale.

L’adoption de ce décret permet au gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Energie :

– un rapport relatif à la mise en œuvre d’un mécanisme d’hybridation des bâtiments publics de l’Etat par le secteur privé, en utilisant des systèmes de production de source renouvelable.

Le mécanisme d’hybridation permet entre autres, la réduction des charges et des coûts de fonctionnement liés aux factures d’électricité dans les bâtiments publics, la possibilité pour la SONABEL de réorienter sa production vers les gros consommateurs indispensables pour l’activité économique, la réduction de la subvention de l’Etat aux combustibles, la continuité du service public en cas de perturbations de la fourniture d’électricité.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en œuvre du mécanisme d’hybridation des bâtiments publics de l’Etat avec quatre (04) bâtiments retenus pour la phase pilote.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

– un projet de loi modificatif de la loi n°032/99/AN du 22 décembre 1999 portant protection de la propriété littéraire et artistique.

Ce projet de loi modificatif intègre des innovations pour une meilleure maîtrise des questions de droits d’auteur et de droits voisins dans le sens de leur protection, gestion et défense contre les multiples atteintes.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif à une requête d’autorisation pour la conclusion d’une convention de maîtrise d’ouvrage publique déléguée par la procédure d’entente directe pour l’exécution des travaux du barrage de Sanguin, de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale, du plan d’action de relocalisation des populations, de la piste de désenclavement et de la supervision du suivi contrôle des travaux.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) pour un montant de sept cent quarante-huit millions trois cent seize mille deux cent soixante-huit (748 316 268) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de vingt-quatre (24) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercices 2019, 2020 et 2021.

– un rapport relatif à l’appel d’offres international n°2018-044T/MAAH/SG/DMP du 16/11/2018 pour les travaux d’aménagement de 640 hectares de périmètres irrigués à Soum dans la province du Boulkiemdé au Burkina Faso.

Ces périmètres irrigués qui s’inscrivent dans la deuxième phase du Projet de développement agricole de Soum (PDA-Soum) permettront la production annuelle d’au moins 4 800 tonnes de riz, de 2 000 tonnes de maïs, de 4 500 tonnes de produits maraîchers et de contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie de la population de la zone du projet.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise TSR-GTI :

Lot 1 : pour les travaux d’aménagement de 140 ha en amont du barrage. Ce lot inclura également les travaux de réalisation de 10 km de diguettes filtrantes et 10 km de couloirs à bétail pour un montant de deux milliards deux cent soixante-trois millions deux cent soixante-trois mille quatre cent quatre-vingt-deux (2 263 263 482) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois hors hivernage ;

Lot 2 : pour les travaux d’aménagement des 500 ha en aval rive droite dont 300 ha nouveaux aménagements et 200 ha en réhabilitation pour un montant de neuf milliards huit cent quatre-vingt-quinze millions neuf cent vingt et un mille huit cent cinquante un (9 895 921 851) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de vingt-deux (22) mois hors hivernage.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID), gestion 2019-2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la visite d’amitié et de travail de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, les 24 et 25 avril 2019 aux Emirats Arabes Unis.

Cette visite du Président du Faso a permis d’échanger avec les plus hautes autorités émiraties sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale, de susciter un soutien accru des Emirats Arabes Unis au processus de développement de notre pays et d’attirer davantage les investisseurs émiratis vers le Burkina Faso.

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a informé le Conseil du lâche assassinat de cinq (05) enseignants dans la commune de Comin-Yanga dans la province du Koulpélogo.

Le Conseil présente ses condoléances aux familles éplorées et exprime sa compassion et sa solidarité à l’ensemble du monde enseignant.

II.3. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative aux mesures prises afin de lever les goulots d’étranglement constatés dans les activités essentielles de mobilisation des recettes fiscales.

Au titre du stock des actes non traités, les mesures sont entre autres :

– la mise en œuvre de l’opération « casiers vides » pour l’enregistrement des actes ;

– le renforcement des équipes chargées du traitement des demandes d’attestations ;

– le renforcement des équipes d’évaluation des terrains au niveau des directions des guichets uniques du foncier.

Au titre du recouvrement des recettes, les mesures sont :

– l’ouverture en continu de 7h30 à 16h00 des services de recettes des grandes unités de recouvrement basés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso ;

– l’ouverture tous les samedis de 8h00 à 13h00 jusqu’à la normalisation, des caisses de la Direction des grandes entreprises, de la Direction des moyennes entreprises du Centre 2, de la Direction des moyennes entreprises des Hauts-Bassins, des Directions des guichets uniques du foncier et des bureaux d’enregistrement ;

– la prolongation du délai de dépôt des états financiers ainsi que du paiement de l’impôt sur les bénéfices industriels, commerciaux et agricoles (IBICA) jusqu’au 17 mai 2019 ;

– la prolongation jusqu’au 31 mai 2019 sans pénalité, pour le paiement des obligations déclaratives et de paiements du 1er janvier au 30 avril 2019.

II.4. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a fait au Conseil le bilan de la 21ème Journée nationale des Paysans (JNP), tenue du 25 au 27 avril 2019 à Gaoua, Chef-lieu de la région du Sud-Ouest.

Le Conseil félicite et encourage l’ensemble des acteurs du monde rural pour la réussite de l’évènement.

Il félicite d’une part les vaillantes populations du Sud-Ouest pour leur hospitalité et leur mobilisation et d’autre part, les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme.

II.5. Le ministre de l’Energie a fait au Conseil une communication relative au besoin de renforcement du parc de production thermique en HFO/GAZ et du parc de production solaire avec la technologie de stockage d’énergie au Burkina Faso.

Au regard de la situation actuelle du parc de production thermique, le ministre en charge du dossier a présenté au Conseil les besoins énergétiques nécessaires pour faire face à la récurrence des pannes et la vétusté des équipements.

Le Conseil a autorisé le ministre de l’Energie à poursuivre les discussions avec les différents partenaires afin de proposer un dossier en Conseil des ministres.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

– Monsieur Taba DOYE, Mle 216 584 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Jean Marie BAKOUAN, Mle 216 583 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Emanuel Natewendé BAMOGO, Mle 59 845 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés de l’Office nationale d’identification (ONI).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

– Monsieur Landaogo Soutongonoma Lionel Wilfrid OUEDRAOGO, Mle 95 882 K, Médecin spécialiste en santé publique, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Adama SANOU, Mle 85 275 H, Manipulateur d’Etat en électroradiologie médicale, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Mamadou DRABO, Mle 42 776 V, Conseiller de santé, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Hamidou SAMA, Mle 112 438 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Salif SIGUIRE, Mle 247 157 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Hamado KARENE, Mle 58 766 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Laboratoire national de santé publique (LNSP).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Boukaré ZOUANGA, Mle 56 723 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des affaires monétaires et financières ;

– Monsieur Serge Louis Marie Patoinbokéba TOE, Mle 96 937 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la dette publique ;

– Monsieur Arouna SANFO, Mle 104 287 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la programmation budgétaire ;

– Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie des missions diplomatiques et consulaires ;

– Monsieur Issoufou BOLY, Mle 58 776 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Nadoro TRAORE, Mle 51 166 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ;

– Monsieur Tiraogo YIOUGO, Mle 59 841 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent comptable du Conseil supérieur de la communication (CSC) ;

– Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Agent comptable du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle ;

– Madame Julie Sandrine BACYE/SAWADOGO, Mle 225 016 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Office national d’identification (ONI) ;

– Monsieur Gilbert ZERBO, Mle 29 805 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;

– Monsieur Erick Abdoul Kader DIATTO, Mle 37 232 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

– Monsieur Joachim NANA, Mle 119 286 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

– Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) ;

– Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Agence nationale de régulation des produits pharmaceutiques ;

– Madame Maoua COULIBALY, Mle 245 208 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Université de Dédougou ;

– Monsieur Saïdou KABORE, Mle 46 258 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Université de Fada N’Gourma ;

– Monsieur Bali BAZAME, Mle 235 905 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Université de Ouahigouya ;

– Monsieur Ousmane YAMEOGO, Mle 53 572 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale des Cascades ;

– Monsieur Mohamed SAWADOGO, Mle 235 924 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale du Plateau-Central ;

– Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 225 028 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale du Sahel ;

– Monsieur Julien BONKOUNGOU, Mle 208 011 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale du Sud-Ouest ;

– Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Centre-Nord ;

– Madame Minata OUATTARA, Mle 91 245 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Nord ;

– Madame Germaine KAFANDO, Mle 33 991 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Plateau-Central.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Madame Laure ZONGO/HIEN, Sociologue, Gestionnaire des projets, est nommée Directrice générale de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

– Madame Bambayidé Laure Esther OUEDRAOGO, Mle 238 029 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;

– Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon est nommé Directeur régional de la communication et des relations avec le parlement du Nord ;

– Monsieur Bissa Francis TIEN, Mle 202 688 K, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la communication et des relations avec le parlement du Sahel.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

– Monsieur Lamourdia THIOMBIANO, Mle 25 711, Chercheur, catégorie P3, Classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Yassia KINDO, Mle 245 264 A, Conseiller en études et analyses, Economiste-planificateur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles, cumulativement Responsable du « Programme pilotage et soutien » ;

– Monsieur Moumouni TAO, Mle 208 082 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Saïdou SAOURA, Mle 97 432 U, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Ali OUATTARA, Mle 288 366 G, Ingénieur de travaux informatiques, est nommé Directeur des services informatiques ;

– Monsieur Mohamed Awallo ZAMPALIGRE, Mle 228 374 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

– Monsieur Mamadou CISSE, Mle 77 039 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Debkoun Aristide MEDA, Mle 248 096 U, Technicien supérieur en aménagement foncier, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Michel ZONGO, Mle 32 417 M, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Cascades ;

– Monsieur Bévour NEGALO, Mle 71 129 V, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Ouest ;

– Monsieur Souleymane ZONGO, Mle 248 619 K, Ingénieur en transport, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Sud ;

– Monsieur Moussa SANKARA, Mle 211 915 C, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière de l’Est ;

– Monsieur Adama Toké KAM, Mle 248 616 X, Ingénieur en transport, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Ibrahim SANFO, Mle 265 868 M, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Nord ;

– Monsieur Issaka YANKENE, Mle 248 618 J, Ingénieur en transport, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Plateau-Central ;

– Monsieur Abdoulaye SINON, Mle 286 125 N, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Sud-Ouest.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

– Madame Ursule KABORE/BOUDA, Mle 27 834 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Monsieur Koudbi Jérome YAMEOGO, Mle 26 964 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Harouna KIEMTORE, Mle 55 786 S, Inspecteur d’éducation des jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Amado COMPAORE, Mle 78 090 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur F. Denis OUEDRAOGO, Mle 26 962 X, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Marcelline YIGO, Mle 279 850 N, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargé d’études ;

– Monsieur Relwendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Koko Tivarè Hermann HIEN, Mle 54 989 K, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de Département de l’administration et des finances du Secrétariat permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (SP-COMUD/Handicap) ;

– Monsieur Drissa GNAMOU, Mle 200 051 N, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chef de Département de l’administration et des finances au Secrétariat permanent du Conseil national pour l’Enfance (SP/CNE) ;

– Monsieur Robert ZOUMA, Mle 216 741 V, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département des études, de la planification et du suivi évaluation au Secrétariat permanent du Conseil national pour l’Enfance (SP/CNE) ;

– Monsieur Martin SANOU, Mle 46 406 N, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la lutte contre les violences faites aux enfants ;

– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 85 582 V, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Sahel.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

– Monsieur Bourbila Daniel Wend-Panga KERE, Mle 286 165 V, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Lambi SAWADOGO, Mle 215 138, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Mounirou FARTA ;

– Monsieur Abdoul Karim TIEMTORE, Mle 216 747 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Aguiratou TOU/NANA ;

– Monsieur Brice Noël YOGO, Mle 44 080 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P, 14ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Issiaka KABORE, Mle 111 128 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) ;

– Monsieur Lévi SAWADOGO, Mle 225 035 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances ;

– Monsieur Alassane NEYA, Mle 34 113 C, Journaliste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et de la presse ministérielle ;

– Madame Pélagie Patoinbangba NABIE/GUISSOU, Mle 34 016 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice financière et comptable du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Sogh-Kélo SOME, Mle 212 613 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société nationale des cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Education : Le conseil des ministres adopte un rapport relatif à l’apurement des dossiers

L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu, ce mardi 30 avril 2019, à Ouagadougou, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a été entre autres question de la reprise prochaine des négociations avec les syndicats de l’enseignement et de la rédaction de leur statut valorisant.

Selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, plusieurs dossiers ont été étudiés au cours du conseil des ministres de ce mardi 30 avril 2019. Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), le conseil a adopté un rapport relatif à l’apurement des dossiers sur l’indemnité de logement, l’indemnité spécifique, la bonification d’échelon à titre exceptionnel et la finalisation du projet de statut valorisant au profit du personnel dudit ministère.

Ainsi, le conseil a décidé d’une mobilisation des acteurs intervenant dans le traitement des différents dossiers et leur regroupement pour une synergie d’action et une dérogation du calendrier de solde mensuel afin que ces dossiers soient enrôlés pour le mois de mai 2019, a précisé Remis Fulgance Dandjinou.

En ce qui concerne la reprise des négociations sur l’écriture du statut valorisant, le conseil a demandé au comité de rédaction de reprendre les travaux en concertation avec les syndicats le 2 mai 2019 et que la rédaction commence le 6 mai à Koudougou avec un délai de 21 jours de manière à disposer à la fin du mois de mai d’un projet de statut valorisant finalisé.

Bientôt une agence nationale de soins de santé primaire

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de développement (MINEFID), le conseil a adopté un décret portant création de « l’Agence nationale de gestion de soins de santé primaire » dans la catégorie des établissements publics de santé. « Cette agence va organiser et gérer les soins de santé primaire. Elle va regrouper à peu près 2000 formations sanitaire de premier niveau de notre pays », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Pour ce même ministère, un projet de décret a été examiné au cours du conseil. Il s’agit du régime indemnitaire applicable au personnel du cadre de la Police nationale. « Le conseil a instruit les ministres en charge du dossier, après différentes instructions, pour une finalisation rapide pour la présentation dans les jours à venir en conseil des ministres », a affirmé Remis Fulgance Dandjinou.

Des bâtiments publics avec de l’énergie renouvelable

Le ministère de l’Energie va, dans les jours à venir, procéder à un nouveau régime de consommation de l’énergie dans certains établissements publics. Le porte-parole du gouvernement a annoncé l’adoption d’un mécanisme d’hybridation des bâtiments publics de l’Etat en utilisant le système de production de source renouvelable. « Il faut prendre en charge une réalité : les bâtiments au niveau de l’administration sont énergivores et ils ne sont pas en état d’efficacité énergétique », a-t-il déclaré.

Pour une première phase, le gouvernement a pris certain nombre de bâtiments à titre d’essai. Il s’agit de l’aéroport international de Ouagadougou, des ministères en charge de l’Energie et du Commerce, du bâtiment administratif qui regroupe neuf ministères situés derrière l’aéroport, et de la mairie de Bogodogo.

Page noire de cette session du conseil des ministres, les ministres en charge de l’Education nationale, de la Santé et de la Sécurité se sont rendus aux obsèques des cinq enseignants assassinés par des individus armés, le vendredi dernier à Comin-Yanga, dans la province du Koulpelogo. Le gouvernement présente ses condoléances aux familles de ces enseignants, tout en réaffirmant sa compassion et sa solidarité à l’endroit du monde enseignant.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Coopération : Le gouvernement et ses partenaires passent en revue les programmes de développement

Une forte délégation de partenaires techniques et financiers (PTF) du Burkina Faso a été reçue en audience par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, ce lundi 29 avril 2019 à Ouagadougou. La situation sécuritaire et les programmes de développement étaient au menu des échanges.

Dans l’après-midi de ce lundi 29 avril 2019, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré et certains membres de son gouvernement ont reçu tous les partenaires techniques et financiers (PTF) représentés au Burkina, pour une rencontre d’échanges et d’information.

Selon le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina, Jean Lamy, depuis la nomination du Premier ministre, c’est la première rencontre d’échanges approfondis sur certains sujets. Ainsi, il a remercié le chef du gouvernement pour sa disponibilité, la franchise des échanges qu’ils ont eus et l’efficacité de la coopération entre les deux parties.

Au sortir de cette rencontre, le porte-parole des PTF, Jean Lamy, a indiqué qu’il s’est agi d’échanger sur le Programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT). À cette même occasion, les PTF et le gouvernement burkinabè ont parlé du processus en cours d’élargissement du Programme d’urgence au Sahel du Burkina Faso (PUS-BF). Les modalités de la coopération entre le Burkina et ses partenaires dans différents domaines ont été mises sur la table de discussion.

À en croire Jean Lamy, beaucoup de pistes ont été identifiées et dans les semaines à venir, les discussions vont se poursuivre.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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