Accueil Blog Page 23

Conseil des ministres : Le chef de l’Etat n’a jamais envisagé de négocier avec un quelconque groupe terroriste

Le traditionnel Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 24 avril 2019, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Au sortir de ce rendez-vous hebdomadaire, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, en compagnie de son collègue en charge des Finances, Lassané Kaboré, ont fait un bref compte-rendu de la rencontre.

De cette synthèse, on retiendra :

- Au titre du ministère en charge des Finances, le conseil a adopté un décret portant règlementation de la prime de motivation, laquelle s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi des finances gestion 2019. Selon ce décret, la prime est fixée à 25% de la masse salariale tandis que le gouvernement est autorisé à prendre des mesures d’accompagnement au profit des agents dans le cadre des engagements qui les lient avec leurs banques.

Avec cet accompagnement, précise le ministre Kaboré, les agents pourront bénéficier de forfaits trimestriels allant de 900 000 FCFA à 400 000 FCFA (y compris les 25% de la prime de motivation) par trimestre, en fonction de leur catégorie.

Selon lui, cet accompagnement est, à priori, prévu pour une durée de trois ans, mais devrait tenir compte de l’état des lieux des engagements au niveau des banques.
Le ministre en charge des Finances a salué la collaboration et les sacrifices consentis de part et d’autre afin de parvenir à ce consensus.

- Par ailleurs, le Conseil a adopté deux décrets portant respectivement classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire(GSP) et de celui du corps des greffiers.

Sur les questions d’actualité, le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, a principalement réagi sur la supposée négociation du président du Faso avec des groupes djihadistes et sur la question sécuritaire à Arbinda.

Sur le premier sujet, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de l’Etat n’a jamais envisagé de négocier avec un quelconque groupe terroriste. « Evitons de tomber dans l’agitation et l’effet de la manipulation », suggère-t-il.

Quant au second sujet, Rémis Dandjinou a précisé que les forces de défense et de sécurité s’activent sur le terrain pour ramener la quiétude au sein des populations. S’il reconnait que le retour définitif de la paix ne saurait se faire du jour au lendemain, il invite les Burkinabè à ne pas jeter de l’huile sur le feu.

DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 avril 2019, en séance ordinaire, de 10 H 00 mn à 15 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DIX (10) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif au niveau de préparation du 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH).

Le 5ème RGPH vise à mettre à la disposition des décideurs et des utilisateurs des données actualisées en vue de l’évaluation des politiques et programmes de développement.

A ce jour, plusieurs activités préparatoires ont été réalisées dans le cadre du 5ème RGPH.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la poursuite des activités préparatoires et la réussite du 5ème RGPH.

– un rapport relatif à deux (02) décrets relatifs au cadre juridique d’exécution des budgets des collectivités territoriales du Burkina

Ces décrets qui portent sur le régime financier et comptable et sur la nomenclature budgétaire des collectivités territoriales au Burkina Faso, introduisent de nouvelles règles de gestion pour plus de transparence et d’efficacité dans la gestion des finances publiques des collectivités territoriales.

L’adoption de ces décrets permet de définir le cadre juridique d’exécution des budgets des collectivités territoriales au Burkina Faso et ce, conformément à la directive n°01/2011/CM/UEMOA du 24 juin 2011 portant régime financier des collectivités territoriales au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

– un rapport relatif à l’apurement des arriérés des provinces ex-collectivités territoriales (Ex-CT).

En application des dispositions des articles 7 et 8 de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales, le Burkina Faso a consacré la région et la commune comme seules collectivités territoriales au détriment de la province.

Le Comité technique mixte MEF-MATD, mis en place le 13 juillet 2009, a relevé un passif financier de six cent quatre-vingt-trois millions deux cent soixante-dix mille six cent quatre-vingt-six (683 270 686) F CFA consécutif aux dépenses de fonctionnement et d’investissements non payées par ces ex-collectivités territoriales.

Après 15 ans d’application de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales, la Commission interministérielle mise en place le 29 décembre 2017 a reçu au total 116 dossiers dont 59 au titre des dettes fournisseurs et 57 pour les dettes sociales.

Les propositions d’apurement de la Commission interministérielle, sur la base des dossiers existants pour la liquidation, portent sur 86 dossiers pour un montant total de soixante-douze millions cinq cent quarante-neuf mille quatre cent quatre-vingt-quatorze (72 549 494) F CFA dont quarante-sept millions neuf cent dix-sept mille cent vingt-sept (47 917 127) F CFA pour les dettes fournisseurs et vingt-quatre millions six cent trente-deux mille trois cent soixante-sept (24 632 367) F CFA pour les dettes sociales.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour l’apurement définitif des arriérés des provinces ex-CT, dans les meilleurs délais.

– un rapport relatif aux décrets d’application de la loi n°034-2018/AN du 27 juillet 2018 portant pilotage et gestion du développement.

Il s’agit :

du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de Prospective et de planification stratégique (CNPPS) ;
du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD) ;
du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale de l’évaluation (CNE).

L’adoption de ces décrets permet de doter notre pays d’une architecture cohérente du système de planification nationale et d’un dispositif efficace de suivi et d’évaluation pour la mise en œuvre de nos politiques de développement.

– un décret portant règlementation de la prime de motivation.

Ce décret définit la prime de motivation et détermine les bénéficiaires et les modalités de répartition de cette prime de motivation.

L’adoption de ce décret permet l’application effective des articles 92, 93 et 94 de la loi de finances n°42-2018/AN portant loi de finances, gestion 2019.

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant modification des décrets portant respectivement classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire et classement indiciaire du personnel du corps des greffiers.

Il s’agit :

du décret n°2016-746/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 09 août 2016 portant classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
du décret n°2015-1637/PRES-TRANS/PM/MEF/MJDHPC du 28 décembre 2015 portant classement indiciaire des emplois de fonctionnaires du corps des greffiers.
L’adoption de ces décrets modificatifs consacre un nouveau système de reversement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire et celui du corps des greffiers.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif aux décrets d’application de la loi N°070-2015/CNT du 22 octobre 2015 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique au Burkina Faso.

Il s’agit :

du décret portant modalités et procédures d’enregistrement des exploitations agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques, en application des dispositions de l’article 53 de ladite loi ;
du décret portant modalités de création et de nantissement du fonds agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique, en application des dispositions de l’article 54 de ladite loi ;

du décret portant détermination de la liste des professions agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques, en application des dispositions de l’article 66 de ladite loi ;
du décret portant détermination du statut des exploitations et exploitants agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques au Burkina Faso, en application des dispositions de l’article 53 de ladite loi.

L’adoption de ces décrets permet une mise en œuvre effective de cette loi d’orientation en vue de contribuer à la dynamisation du secteur et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement approbation des statuts et régime électoral de la Chambre des métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF).

Ces décrets érigent la Chambre des métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) en établissement public à caractère professionnel doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et définissent le mode de scrutin spécifique pour l’élection des membres de la CMA-BF.

L’adoption de ces décrets permet d’insuffler plus de dynamisme à la CMA-BF pour le développement du secteur de l’artisanat.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

– un décret portant organisation du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes (MJPEJ).

L’adoption de ce décret permet de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme conformément au décret n°2019-00139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du gouvernement et au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.1.5. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS).

L’adoption de ce décret permet de conformer l’organisation, les attributions et le fonctionnement de l’OGIS aux nouvelles dispositions légales et règlementaires pour plus d’efficacité dans l’accomplissement de ses missions.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un rapport relatif à une demande de propositions n°2018-096/MENA/SG/DMP du 26/10/2018 relative à la sélection de prestataires ou groupements de prestataires pour l’édition, l’impression et la distribution de manuels scolaires et leurs guides pédagogiques pour les classes de CP1 et CP2 au profit des écoles classiques du Burkina Faso.

Ces manuels scolaires et guides pédagogiques sont conformes aux nouveaux curricula, à l’Approche pédagogique intégratrice (API) et aux cahiers de charges pédagogiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois :

– lot 1 : GIB-CACI-B & HARMATTAN BURKINA pour l’édition, l’impression et la distribution de manuels scolaires de français et leurs guides pédagogiques pour un montant d’un milliard neuf cent soixante-dix-sept millions quatre cent trente-six mille sept cent dix (1 977 436 710) F CFA TTC ;

– lot 2 : CDC PRINTERS & NIDAP & CEPRODIF pour l’édition, l’impression et la distribution de manuels scolaires de mathématiques et leurs guides pédagogiques pour un montant d’un milliard quatre cent cinquante-huit millions sept cent dix-sept mille neuf cent soixante-onze (1 458 717 971) F CFA TTC.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards quatre cent trente-six millions cent cinquante-quatre mille six cent quatre-vingt-un (3 436 154 681) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget CAST/FSDEB, exercice 2018.

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-097/MENA/SG/DMP du 07/11/2018 pour le projet de construction de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Kaya au Burkina Faso.

La réalisation de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Kaya contribuera à l’amélioration de la qualité de l’éducation et au renforcement de la décentralisation dont le souci est de doter chaque région d’infrastructures éducatives et de formation proches des bénéficiaires.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– lot 1 : ECW SARL pour les travaux de construction des blocs administratifs et pédagogiques et travaux extérieurs VRD et autres et la fourniture des meubles y compris l’installation et le montage des meubles destinés auxdites infrastructures, pour un montant de deux milliards sept cent soixante millions cinq cent quatre-vingt-quatre mille cinq cent soixante-sept (2 760 584 567) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de vingt (20) mois ;

– lot 2 : ECW SARL, pour les travaux de construction de blocs dortoirs et travaux extérieurs VRD et autres et la fourniture des meubles y compris l’installation et le montage des meubles destinés auxdites infrastructures, pour un montant d’un milliard neuf cent trente-quatre millions six cent soixante-un mille neuf cent trente-quatre (1 934 661 934) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de dix-neuf (19) mois ;

– lot 3 : GBT SARL/SO.PRE.S SARL pour les travaux de construction d’écoles annexes et travaux extérieurs VRD et autres et la fourniture des meubles y compris l’installation et le montage des meubles destinés auxdites infrastructures, pour un montant de sept cent douze millions sept cent cinq mille cent soixante (712 705 160) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de treize (13) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards quatre cent sept millions neuf cent cinquante un mille six cent soixante un (5 407 951 661) F CFA hors TVA.

Le financement est assuré par la Coopération financière non remboursable du Japon (2014).

I.2.2. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un rapport relatif au Projet de la relève sportive et de la promotion du sport des petites catégories au Burkina Faso.

Ce projet qui intervient dans le cadre de la Politique nationale des sports et des loisirs (PNSL) vise entre autres à professionnaliser le sport burkinabè par le développement et la valorisation du talent sportif et à doter les différentes régions d’infrastructures sportives de proximité.

L’adoption de ce rapport permet de rendre opérationnel le Projet de la relève sportive et de la promotion du sport des petites catégories au Burkina Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 avril 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

– un rapport relatif au choix du thème pour la célébration de la fête nationale du 11 décembre 2019 à Tenkodogo, Chef-lieu de la région du Centre-Est.

Le Conseil a retenu le thème : « Cent ans de la création du Burkina Faso : Devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-Nation ».

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un décret portant adoption du 4ème Contrat-plan Etat/Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour la période 2019-2021.

L’adoption de ce décret permet l’exécution dudit contrat-plan entre l’Etat et la SONAGESS en vue d’apporter des réponses adéquates à l’insécurité alimentaire dans notre pays.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un décret portant modification du décret n°2018-0896/PRES/PM/MCIA/MINEFID du 11 octobre 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat technique de mise en œuvre du plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de rendre opérationnels les organes de mise en œuvre du plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso.

– un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national des indications géographiques et marques collectives du Burkina Faso.

Le Comité national des indications géographiques et marques collectives a pour mission de conduire le projet pilote de labellisation de quatre (04) produits du terroir que sont : le Faso dan fani, le chapeau de Saponé, le beurre de karité et les produits de cuirs et peaux de Kaya.

La création de ce comité fait suite aux deux (02) ateliers organisés le 31 août et le 2 novembre 2018 à Ouagadougou à l’attention des producteurs, à l’atelier de lancement du projet de labellisation du Faso dan fani à Bobo-Dioulasso les 27 et 28 octobre 2018 et à l’atelier de labellisation du chapeau de Saponé le 7 mars 2019 à Saponé.

Le projet vise à améliorer la compétitivité et l’accès aux marchés nationaux et étrangers de ces produits nationaux.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un cadre institutionnel indispensable à la mise en œuvre du processus de labellisation.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un projet de loi portant orientation des sports et des loisirs.

Ce projet de loi vise à doter notre pays d’une politique en matière de sport et des loisirs, répondant aux exigences internationales notamment pour la professionnalisation de la gestion et du fonctionnement des structures sportives ou de loisirs et le développement des pratiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de la Santé :

– un rapport relatif aux résultats des travaux de dépouillement de l’appel d’offres international après pré-qualification pour les travaux de construction du Centre hospitalier régional (CHR) de Manga.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Groupement MK CONSTRUCTION/ALQASABI pour un montant de six milliards six cent vingt-six millions trois cent soixante-dix-neuf mille trois cent soixante-huit (6 626 379 368) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois.
Lot 2 : Groupement DYJESCK/GERBA TP SARL pour un montant de six milliards trois cent millions quatre cent quatre-vingt-trois mille sept cent quatre-vingt-onze (6 300 483 791) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de seize (16) mois.
Le financement est assuré par le budget national, le Fonds saoudien de développement (FSD) et le Fonds koweitien pour le développement économique en Afrique (FKDEA).

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

Le Conseil a adopté trois (03) décrets :

Le premier décret est relatif à la création d’emplois à l’Université Joseph KI-ZERBO suite aux résultats des travaux de la 40ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue à Niamey au Niger du 9 au 18 juillet 2018 et aux résultats du 19ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales, tenu du 5 au 14 novembre 2018 à Libreville au Gabon.

L’adoption de ce décret permet la création de vingt-trois (23) emplois de professeur titulaire et de professeur titulaire hospitalo-universitaire, de treize (13) emplois de maître de conférences, de neuf (09) emplois de maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire, de cinquante-trois (53) emplois de maître-assistant et de maître-assistant hospitalo-universitaire.

Le deuxième décret consacre la nomination de douze (12) Professeurs titulaires, de onze (11) Professeurs titulaires hospitalo-universitaires et de treize (13) Maîtres de conférences de l’Université Joseph KI-ZERBO.

Le troisième décret porte nomination de neuf (09) Maîtres de conférences agrégés hospitalo-universitaires de l’Université Joseph KI-ZERBO.

I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à l’appel d’offres national restreint n°2018-001/MINEFID/SG/PADEL du 13/12/2018 pour les travaux de réalisation d’infrastructures socioéconomiques dans sept (07) régions au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Région de la Boucle du Mouhoun :

Lot 1 : EDSM pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (12 sites maraichers, 2 marchés à bétail, 5 parcs de vaccination, 2 aires d’abattage, 2 magasins de stockage, 4 gares routières, 1 marché et 1 aire de stationnement) pour un montant d’un milliard sept cent soixante-cinq millions quatre-vingt mille trois cent quarante (1 765 080 340) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 2 : ECODI pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (431 boutiques, 38 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 12 marchés communaux) pour un montant de deux milliards huit cent treize millions sept cent dix-huit mille deux cent dix-neuf (2 813 718 219) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Centre-Est :

Lot 1 : Groupement PRESSIMEX SOMETA GESEB pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (10 sites maraichers, 10 boutiques, 5 marchés à bétail, 4 parcs de vaccination, 1 forage pastoral avec système de pompage solaire, 3 gares routières) pour un montant d’un milliard cinq cent quatre-vingt-cinq millions neuf cent quatre-vingt-treize mille cent soixante-huit (1 585 993 168) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : ECOFOM pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (333 boutiques, 21 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 9 marchés communaux) pour un montant d’un milliard huit cent quatre-vingt-quatre millions huit cent trois mille quatorze (1 884 803 014) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Centre-Nord :

Lot 1 : AFRIK GENIE pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (1 site maraicher, 3 marchés à bétail, 5 parcs de vaccination, 3 aires d’abattage, 2 magasins de stockage, 4 forages pastoraux avec système de pompage solaire, 2 gares routières) pour un montant d’un milliard soixante-quatre millions deux cent soixante-deux mille six cent dix-neuf (1 064 262 619) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : GENERALE EQUIPEMENT ET CONSTRUCTION pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (519 boutiques, 26 blocs (lot de 10) de hangars de marché, 3 halls centraux et 7 marchés communaux) pour un montant de deux milliards six cent cinquante-six millions cinq cent soixante-sept mille trois cent neuf (2 656 567 309) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Centre-Sud :

Lot 1 : ENTREPRISE NAKINGTAORE pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (8 sites maraichers, 2 parcs de vaccination, 6 magasins de stockage, 3 forages pastoraux avec système de pompage solaire, 2 gares routières) pour un montant d’un milliard cent trente-deux millions sept cent soixante-onze mille quatre cent quarante-trois (1 132 771 443) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : LUXE PROJET DE CONSTRUCTION pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (222 boutiques, 16 blocs (lot de 10) de hangars de marché, 1 hall central de marché et 12 marchés communaux) pour un montant de deux milliards sept cent treize millions six cent quarante-cinq mille huit cent quarante-huit (2 713 645 848) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région de l’Est :

Lot 1 : Groupement EKK/SCS pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (18 sites maraichers, 1 aire de stationnement, 2 marchés à bétail, 1 parc de vaccination, 1 aire d’abattage, 2 magasins de stockage, 10 forages pastoraux avec système de pompage solaire) pour un montant d’un milliard trois cent neuf millions six cent cinq mille trois cent soixante un (1 309 605 361) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : EKI pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (629 boutiques, 22 blocs (lot de 10) de hangars de marché, 2 halls centraux de marché et 6 marchés communaux) pour un montant de deux milliards cinq cent soixante-dix-huit millions six cent sept mille deux cent vingt-huit (2 578 607 228) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 3 : BSEC pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (2 Radios communales) pour un montant de cent cinq millions neuf cent vingt-deux mille neuf cent soixante (105 922 960) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Nord :

Lot 1 : GROUPEMENT EKS/STE pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (12 sites maraichers, 1 marché à bétail, 3 parcs de vaccination, 5 aires d’abattage, 6 magasins de stockage, 1 forage pastoral avec système de pompage solaire) pour un montant d’un milliard trois cent dix millions cinq cent trois mille six cent quatre-vingt-treize (1 310 503 693) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : GROUPE ZENIT pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (543 boutiques, 89 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 10 marchés communaux) pour un montant de trois milliards trois cent quatre-vingt-onze millions six cent vingt-huit mille cent soixante-huit (3 391 628 168) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Sahel :

Lot 1 : SEGNA BTP pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (1 aire de stationnement, 3 parcs de vaccination, 1 mini laiterie, 5 aires d’abattage, 3 magasins de stockage, 2 forages pastoraux avec système de pompage solaire) pour un montant de six cent vingt millions huit cent quarante-cinq mille cent cinquante-huit (620 845 158) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : RIM-BE C&T pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (70 boutiques, 20 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 8 halls centraux de marchés de type II) pour un montant d’un milliard vingt-cinq millions six cent quarante-deux mille dix (1 025 642 010) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Le montant total des attributions s’élève à vingt-cinq milliards neuf cent cinquante-neuf millions cinq cent quatre-vingt-seize mille cinq cent trente-huit (25 959 596 538) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget national et la Banque ouest africaine de développement (BOAD).

II. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de la Santé a informé le Conseil du lancement, le lundi 29 avril 2019 dans la commune rurale de Saponé, de la campagne de vaccination au cours de la deuxième année de vie.

Placée sous le très Haut Patronage de Son excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso en qualité de « Champion mondial de la vaccination », cette campagne contribuera à améliorer les couvertures vaccinales notamment la deuxième dose du vaccin anti rougeole/rubéole et du vaccin anti méningococcique A.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Hubert SAWADOGO, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Nabons-Wendé Marcela Albéric SAWADOGO, est nommée Chargée de missions ;

– Monsieur Ollo Anicet POODA, est nommé Conseiller.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Wênd-Bouda Serge SOUBEAGA, Mle 220 642 N, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Office national d’identification (ONI) ;

– Monsieur Wendolean Gerard DJIGMA, Mle 226 258, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Office national d’identification (ONI).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

– Monsieur Ilassa PORGO, Mle 130 326 K, Magistrat, grade terminal, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) ;

– Monsieur Etienne SOMBIE, Mle 130 216 R, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Patrice TOE, Mle 44 092 J, Maître de conférences, catégorie P1, est nommé Vice-président chargé des Enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Nazi BONI (UNB) ;

– Monsieur Ibrahim SANGARE, Mle 231 448 T, Maître de conférences agrégé, catégorie P, échelle 3, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé de la Recherche de la prospective et de la coopération internationale de l’Université Nazi BONI (UNB) ;

– Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 119 748 R, Maître de conférences, catégorie P2, est nommé Vice-président chargé des Enseignements et de l’innovation pédagogique de l’Université de Dédougou ;

– Monsieur Aboubakar SAKO, Mle 245 803 Y, Maître-assistant, catégorie P, échelle 01, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé de la Recherche et de la coopération internationale de l’Université de Dédougou ;

– Monsieur Ali DOUMOUNIA, Mle 245 727 T, Maître-assistant, catégorie P, échelle 3, 1er échelon, est nommé Directeur de la mobilisation des ressources du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Boubacar ZINA, Mle 261 285 N, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Hamidou Charles NABI, Mle 37 236 N, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des Finances et de la comptabilité du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Madame Kûu-Yir-Yêw Eléonore SEDOGO/SOMDA, Mle 02 00 523 A, Conseiller en ressources humaines, 2ème catégorie, échelle A, 7ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Inoussa ZONGO, Mle 59 232 T, Maître de recherche, catégorie P2, 1ère classe, échelon intermédiaire, est nommé Directeur de la planification et du suivi-évaluation des Projets et programmes au Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Yalgado Hubert SAVADOGO, Mle 55 988 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la communication du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 30 204 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées professeurs titulaires à l’Université Joseph KI ZERBO pour compter du 18 juillet 2018 :

– Madame Fatoumata KINDA/BADINI, Mle 27 725, Maître de conférences en sociologie, est nommée Professeur titulaire en Sociologie urbaine (U.F.R/S.H) ;

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930, Maître de conférences en Biologie et Ecologie végétales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie végétales (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Gourounga Raymond BELEMTOUGRI, Mle 26 210, Maître de conférences en Physiologie animale, est nommé Professeur titulaire en Physiologie animale-Pharmacologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Imaël Henri Nestor BASSOLE, Mle 110 924, Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en Biochimie-Microbiologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Olivier GNANKINE, Mle 110 925, Maître de conférences en Biologie animale-Entomologie, est nommé Professeur titulaire en Biologie animale-Entomologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Urbain WENMENGA, Mle 26 564, Maître de conférences en Pétrologie-Géochimie, est nommé Professeur titulaire en Géologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Arsène Hampougouni YONLI, Mle 110 912, Maître de conférences en Chimie minérale industrielle, est nommé Professeur titulaire en Chimie : Chimie Physique ; Chimie de l’environnement (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Issa ZERBO, Mle 52 346, Maître de conférences en Physique Semi-conducteurs, Energie photovoltaïque, est nommé Professeur titulaire en Physique Semi-conducteurs, Energie photovoltaïque (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Martial ZOUNGRANA, Mle 84 926, Maître de conférences en Physique appliquée, est nommé Professeur titulaire en Physique Semi-conducteurs (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Sié KAM, Mle 119 750, Maître de conférences en Physique transferts thermiques et sciences des matériaux, est nommé Professeur titulaire en Physique : Sciences des matériaux (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Pèlèga Florent KIENO, Mle 25 403, Maître de conférences en Physique/Thermodynamique et systèmes énergétiques, est nommé Professeur titulaire en Thermique, Thermodynamique (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Samuel PARE, Mle 110 909, Maître de conférences en Chimie de l’environnement, est nommé Professeur titulaire en Chimie-Environnement (U.F.R/S.E.A).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées professeur titulaire hospitalo-universitaire à l’Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 18 juillet 2018 :

– Madame Maïmouna DAO/OUATTARA, Mle 19 621, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie cervico-faciale, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire Oto-rhino-laryngologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Yvette Marie Chantal BAMBARA/GYEBRE, Mle 53 431, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire Oto-rhino-laryngologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Bertin Priva OUEDRAOGO, Mle 51 244, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en ORL et Chirurgie cervico-faciale (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Moustapha SEREME, Médecin-Commandant, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en ORL et Chirurgie cervico-faciale (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Gisèle Marie Euphémie BADOUM/OUEDRAOGO, Mle 57 427, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pneumo-phtisiologie, est nommée Professeur titulaire Pneumo-phtisiologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Christian NAPON, Mle 97 462, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Neurologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Neurologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Timothée KAMBOU, Mle 16 629, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Urologie-Andrologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Urologie-Andrologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Timongo Françoise Danielle MILLOGO/TRAORE, Mle 34 279, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-Obstétrique, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Gynécologie-Obstétrique (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Abdel Karim SERME, Médecin militaire, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gastro-entérologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Gastro-entérologie et hépatologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Raweleguinbasba Armel Flavien KABORE, Mle 97 463, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Ousséini DIALLO, Médecin militaire, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Radiologie, Radiodiagnostic et Imagerie médicale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Radiologie, Radiodiagnostic et Imagerie médicale (U.F.R/S.D.S).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maîtres de conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 18 juillet 2018 :

– Monsieur Cyrille SEMDE, Mle 52 316, Maître-assistant en Philosophie, est nommé Maître de conférences en Philosophie pratique-Ethique-technique-société (U.F.R/S.H) ;

– Madame Foniyama Elise ILBOUDO/THIOMBIANO, Mle 52 368, Maître-assistant en Histoire et archéologie africaines, est nommée Maître de conférences en Histoire (U.F.R/S.H) ;

– Monsieur Yacouba BANHORO, Mle 36 402, Maître-assistant en Histoire contemporaine/Histoire de la santé, est nommé Maître de conférences en Histoire contemporaine (U.F.R/S.H) ;

– Monsieur Alain SANOU, Mle 29 299, Maître-assistant en Lettres modernes, est nommé Maître de conférences en Littérature Orale (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Régis Dimitri BALIMA, Mle 216 337, Maître-assistant en Journalisme, sciences de l’information et de la communication, est nommé Maître de conférences en Médias, journalisme (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Sidiki TRAORE, Mle 119 745, Maître-assistant en Grammaire et stylistique française, est nommé Maître de conférences en Grammaire et stylistique française (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932, Maître-assistant en Géologie, est nommé Maître de conférences en Géosciences et environnement (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Zakaria ILBOUDO, Mle 231 920, Maître-assistant en Entomologie, est nommé Maître de conférences en Entomologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Youssouf KOUSSOUBE, Mle 52 138, Maître-assistant en Biologie et écologie végétales, est nommé Maître de conférences en Hydrogéologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Madame Wendyam Marie Christelle NADEMBEGA, Mle 119 753, Maître-assistant en Biochimie-microbiologie, est nommée Maître de conférences en Biochimie/Biologie Moléculaire/Microbiologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Madame Kadidia BARRO/KOÏTA, Mle 119 742, Maître-assistant en Phytopathologie, est nommée Maître de conférences en Phytopathologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Francis BASSONO, Mle 49 917, Maître-assistant en Mathématiques : Analyse numérique et calcul scientifique, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Safimba SOMA, Mle 231 925, Maître-assistant en Mathématiques et applications, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées (U.F.R/S.E.A).

Les personnes dont les suivent sont nommées Maitres de conférences agrégés hospitalo-universitaires à l’Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 14 novembre 2018 :

– Monsieur Papougnézambo BONKOUNGOU, Mle 42 817, Maitre-assistant hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Lassina DAO, Mle 57 430, Maître-assistant en Pédiatrie, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Caroline Nyangi OKENGO, Mle 88 214, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pédiatrie, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Mamoudou SAVADOGO, Mle 46 949, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Mamoudou SAWADOGO, Mle 53 686, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Chirurgie orthopédique et traumatologique, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie traumatologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Nobila Valentin YAMEOGO, Mle 224 433, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Cardiologie, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cardiologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Kongnimissom Apoline SONDO, Mle 118 718 J, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pharmacologie, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pharmacologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier des forces armées nationales, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Bactériologie-virologie, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Bactériologie-virologie (U.F.R/S.D.S).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Madame Diara KOCTY/THIOMBIANO, Mle 74 819 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Bernard Parfait Bazombié BASSOLE, Mle 26 715 L, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur de la formation initiale à l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Yacouba DIE, Mle 119 828 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la politique nationale des logements (SP-PNL), à titre de régularisation.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Alexandre ZONO, Mle 208 174 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Tahirou NACRO, Mle 35 945 B, Inspecteur de la Jeunesse et des sports, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Basile KONATE, Mle 18 500 S, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Issa BLAGNA, Mle 101 785 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire technique des infrastructures de sports et de loisirs.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Conseil des ministres : Le gouvernement prévoie la réalisation d’infrastructures socioéconomique dans sept régions du Burkina Faso a hauteur de de 21 milliards Fcfa

Le conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 17 avril 2019, sous la présidence de S.E.M Roch Marc Christian Kaboré. Dans le bref point fait à la sortie de la séance de travail, le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, a confié que le conseil a traité les dossiers inscrits à son ordre du jour et entendu des communications orales.

- Au titre du ministère en charge de l’Administration territoriale, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a adopté le thème de la célébration de la fête nationale du 11 décembre 2019 à Tenkodogo. Il est intitulé : « Cent ans de la création du Burkina Faso : devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’État-nation ».

- Au titre du ministère de la Santé, il a affirmé que le conseil a adopté les résultats de l’appel d’offre internationale après pré-qualification pour la construction du Centre hospitalier régional de Manga. Le délai d’exécution est de 18 mois.

- Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du développement, le conseil a adopté les résultats de l’appel d’offre nationale restreint pour les travaux de réalisation d’infrastructures socioéconomique dans sept régions du Burkina. Selon le porte-parole du gouvernement, il s’agit de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, du Centre-nord, du Centre-sud, de l’Est, du Nord et du Sahel. Ces réalisations se font dans le cadre du programme d’appui au développement des économies locales (PADEL). « Ces travaux devraient engendrer 17 989 emplois indirects et permettre la modernisation et la transformation de 7000 unités de productions informelles. Le financement est assuré par la BOAD et le budget national à hauteur de 21 milliards FCFA », a-t-il souligné.

- Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le conseil a adopté un décret portant création d’emplois et nomination d’enseignants dans les emplois de professeur titulaire, de professeur titulaire hospitalo-universitaire, de maître de conférence, de maître deconférence agrégé hospitalo-universitaire à l’Université Joseph-Ki Zerbo.

COMMUNICATIONS ORALES

Au titre des communications orales, le ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué s’est exprimée sur le mouvement de grève qui a lieu dans son département. Elle a confirmé ladite grève lancée par le SYNTSHA qui exige des meilleures conditions de vie et de travail pour les travailleurs de la santé humaine et animale et l’amélioration des plateaux techniques pour l’offre de santé aux populations.

« Nous voulons rassurer les populations que c’est vrai que la grève a lieu, mais le service minimum est assurée. Il est assuré dans certains endroits, organisé de concert avec le syndicat ; dans d’autres endroits, organisé avec les services techniques du ministère de la Santé et également avec l’aide des forces de défense et sécurité et des écoles et structures de formation », a affirmé la ministre de la Santé.

Selon elle, les concertations se poursuivent et le dialogue n’est pas rompu. « Le SYNTSHA exige l’application des protocoles d’accord et cette application est en cours depuis sa prise de fonction », a-t-elle souligné. Il y a certains points qui nécessitent une adaptation avec les textes règlementaires, mais le gouvernement n’a jamais arrêté de mettre en application les promesses qu’il a fait au niveau des partenaires sociaux. « Tout se poursuit et tout se met en œuvre pour que les points de revendication répondent aux promesses issues des protocoles d’accord avec le gouvernement », a conclu la ministre de la Santé.

DCPM/Ministre de la communication et des relations avec le Parlement

Coopération parlementaire : L’UPA et le Conseil d’Alshura s’engagent

Le Président de l’Union parlementaire africaine (UPA) et Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé, a effectué une visite de travail et d’amitié, du 29 mars au 6 avril 2019 à Doha, sanctionnée par la signature d’un mémorandum d’entente de coopération parlementaire.

La visite a eu lieu du 29 mars au 6 avril dernier à Doha sur invitation du Président du Conseil d’Alshura du Qatar, Ahmed Bin Abdellah Bin Zaid Al Mohamoud, et a permis de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Conseil d’Alshura de l’Etat du Qatar et l’Union parlementaire africaine.

A cet effet, le Président du Conseil d’Alshura et son hôte le Président de l’Union parlementaire africaine, Alassane Bala Sakandé, ont eu, dans les locaux du Conseil le 31 mars dernier, une séance de travail en présence du Secrétaire général de l’UPA, Boubacar Gado Idi.

Après les échanges, les deux chefs de délégation ont paraphé un mémorandum d’entente de coopération, réaffirmant ainsi leur volonté commune à développer une coopération fructueuse entre leurs institutions dans le cadre de projets d’intérêt partagé et au sein des instances internationales. Le mémorandum d’entente de coopération souligne également la nécessité de la défense des valeurs et principes de la démocratie et de bonne gouvernance par l’UPA et le Conseil d’Alshura.

Le Chef du parlement burkinabè a mis à profit son séjour à Doha pour s’entretenir avec des responsables des organisations, Qatar charity, Alliance mondiale des terres arides et Qatar Fondation. Avec ces acteurs, les échanges ont porté sur la dynamique d’intensification des appuis de ces organismes au profit des pays africains notamment le Burkina Faso.

Le Président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a rencontré le personnel de l’ambassade et des membres de la communauté burkinabè vivant au Qatar. En compagnie de l’ambassadeur du Burkina Faso au Qatar, Adama Compaoré, les échanges ont porté sur les défis de l’intégration réussie des Burkinabè dans cette partie du monde.

La visite officielle de travail et d’amitié du Président de l’Union parlementaire africaine a ainsi permis de renforcer le partenariat de l’UPA avec le Conseil d’Alshura de l’Etat du Qatar. Les différents contacts noués avec des acteurs sur place par le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso s’inscrivent dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des couches défavorisées et la promotion de la paix et la solidarité entre les peuples.

Oumarou MOGMENGA,
Pour la Direction des médias de l’Assemblée nationale

Accroissement de l’offre énergétique : Le Burkina signe six conventions avec la CEDEAO

Dans le cadre de la 3e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SERRA), qui se tient du 4 au 6 avril 2019 à Ouagadougou, six conventions ont été signées entre l’Etat burkinabè et la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest) afin d’accroître l’offre énergétique et de résoudre les problèmes liés aux énergies de façon générale au Burkina Faso. Et c’est le ministre en charge de l’Energie, Bachir Ouédraogo, qui a procédé à la signature desdites conventions, ce vendredi 5 avril.

150 mégawatts d’énergie solaire, c’est ce dont devrait bénéficier les populations burkinabè grâce aux six conventions signées entre l’Etat burkinabè et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). La signature des conventions est intervenue ce vendredi 5 avril, en présence du premier responsable du département de l’Energie, Bachir Ouédraogo. Selon lui, l’Etat seul ne peut pas combler tous les besoins énergétiques de la population. C’est pourquoi, dit-il, avec la signature de ces différentes conventions, une première dans le domaine, le Burkina Faso s’est engagé à prendre le leadership en matière d’énergie solaire dans la sous-région. Un investissement qui contribuera à réduire le prix de l’énergie solaire en dessous de 50 francs le kilowatt/heure, un prix jamais égalé dans la sous-région. « Et cela, avec l’accompagnement de la CEDEAO, l’Alliance solaire, les Etats-Unis ».

Pour le chargé de programme de l’Institut mondial pour la croissance verte et bio du Burkina, Lamine Ouédraogo, la signature des conventions est un mémorandum d’attente signé avec la CEDEAO pour les questions d’énergie renouvelable. Un mémorandum qui permettra aux deux institutions de pouvoir travailler main dans la main afin de faciliter la transition énergétique des pays membres de la CEDEAO.

Photo de famille la signature des six conventions dans le domaine de l’énergie

Et dans le cas du Burkina, il s’agira, pour l’institut, d’accompagner et appuyer, dans un premier temps, le ministère en charge de l’Energie dans la formulation de ses projets et de leur programmation pour qu’ils puissent être soumis au Fonds vert pour le climat. Et dans un second temps, il s’agira d’accompagner le ministère dans la mobilisation des ressources auprès d’autres structures de financement.

Et le directeur juridique et des contentieux du ministère de l’Intérieur, Hermann Nacambo, de préciser que les six conventions signées interviennent dans un cadre de partenariat public-privé avec cinq entreprises pour la production cumulée de 150 mégawatts sur six sites avec des délais de construction très brefs.

Des conventions qui, selon lui, se résument à des outils et instruments juridiques permettant aux deux parties de faire en sorte que dans les mois à venir, les centrales puissent être disponibles et exploitables sur une durée de 25 ans, avant d’être rétrocédées à la SONABEL. A l’en croire, la signature de ces différents contrats permettra d’accroître l’offre énergétique et de résoudre tous les problèmes connus dans le domaine de l’énergie.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) : Le Burkina veut mieux amorcer la transition énergétique

La Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) a ouvert ses portes ce 4 avril 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette 3e édition, qui se poursuivra jusqu’au 6 avril prochain, est de réfléchir à des politiques et innovations pour une transition énergétique réussie. Le Royaume du Maroc est le pays invité d’honneur, du fait de son expérience et des avancées accomplies dans le domaine du solaire. Le lancement de l’événement a rassemblé plusieurs acteurs du monde de l’énergie autour du Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Devant les participants et les exposants, l’ambassadeur du Maroc, Bouaz Farhaz, a vanté l’avancée de son pays en matière de transition énergétique. Pays invité d’honneur à cette 3e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), le royaume chérifien entend partager son expérience, afin que le Burkina Faso accroisse son autonomie énergétique à travers la promotion des photovoltaiques.

« Le Burkina Faso deviendra le premier pôle énergétique de l’Afrique de l’Ouest avec la transition énergétique », peut-on retenir de l’allocution du ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo. A l’en croire, son département ambitionne de faire du secteur énergétique, un des piliers du développement économique et social du Burkina. Pour lui, l’ambition du gouvernement est d’atteindre, d’ici 2020, une puissance disponible de 1 000 Mw, un million d’abonnés au réseau de la SONABEL, un taux d’accès à l’énergie de 45%, un taux d’électrification rural de 19% et une part de 50% des énergies renouvelables dans le parc énergétique national.

Le ministre Ouédraogo voit aussi cette édition comme une opportunité d’échange sur l’harmonisation des politiques énergétiques en Afrique, la mutualisation des investissements inter-régionaux dans le secteur de l’énergie et la contribution des partenaires techniques et financiers. Une occasion pour lui de lancer une invite à l’endroit du secteur privé pour le financement des infrastructures énergétiques et la mise en place d’un cluster énergies renouvelables.

Pour le parrain de la SEERA 2019, Dr Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires, « les défis énergétiques auxquels font face les pays africains demeurent une contrainte pour leur transformation. D’où la nécessité pour les Etats de développer d’autres sources d’énergie ». Une position corroborée par le Premier ministre qui a déclaré que « les ressources fossiles sont en train de finir et il faut prévoir d’autres sources d’énergie pour assurer une transition énergétique ».

Les participants ont donc trois jours pour débattre afin de proposer des solutions pour une transition énergétique réussie. C’est également une opportunité pour les entrepreneurs dans le domaine de l’énergie de présenter leurs produits et de nouer des partenariats.

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

Suède-UNICEF : Environ 10 milliards de F CFA pour améliorer le bien-être des enfants burkinabè

Réduire la pauvreté et la vulnérabilité des enfants dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Nord et de l’Est. C’est ce qui a prévalu ce jeudi 4 avril 2019, à la signature d’une convention de financement entre le gouvernement suédois et l’UNICEF. Cet accord d’une valeur d’environ 10 milliards de francs CFA, permettra de mettre en place un programme de protection sociale sensible à l’enfant dans 15 communes du Burkina Faso.

Au total, ce sont 3700 ménages dont 11 100 enfants (50% de garçons et 50% de filles) dans 15 communes du Burkina, qui vont bénéficier de ce programme de protection sociale sensible à l’enfant. Dans la pratique, ledit programme entend lutter contre la pauvreté multidimensionnelle afin d’améliorer la réalisation des droits des enfants et renforcer le dispositif national de protection sociale en vue d’aboutir d’ici à 2022 à la mise en place d’un socle de protection sociale au Burkina Faso.

En effet, explique la représentante résidente de l’UNICEF au Burkina Faso, Dr Anne Vincent, au moment où la pauvreté monétaire de la population burkinabè est estimée 40, 1%, celle des enfants est encore plus élevée, à 45, 3%. Pis, selon elle, une autre forme de pauvreté affecte gravement les enfants, il s’agit de la pauvreté non monétaire multidimensionnelle.

« Pour un enfant, on considère que ce n’est pas le fait d’avoir de l’argent en main qui est important , mais d’avoir accès à tous les services qui répondent aux droits des enfants, notamment l’accès à l’éducation, à la santé, à la nutrition, à l’eau et l’assainissement , etc. », a-t-elle signifié, précisant que ce type de pauvreté est très élevé dans certaines régions du pays, comme celle de la Boucle du Mouhoun, l’Est, le Nord et le Centre- Nord.

En réponse, l’UNICEF et ses partenaires dont le gouvernement suédois, ont initié ce programme qui ambitionne de relever le niveau de bien-être des enfants. Cela implique un travail multisectoriel sur tous ces facteurs qui affectent leur survie. « Nous allons travailler avec Save the children international et un gros de travail de monitorage sera mis en place dans le pays pour la première fois. On aura un appui technique du centre de recherche de l’UNICEF pour le monitorage et l’évaluation », a indiqué l’ambassadrice des enfants.

Le registre unique des personnes vulnérables

Dans le cadre de l’exécution de ce programme, la représentante de l’UNICEF confie que des mesures ont été prises pour que les bénéficiaires puissent en profiter. Il est notamment question de l’établissement d’un registre unique des personnes vulnérables. Ce registre, selon Anne Vincent, est un outil fédérateur qui permettra de lister dans chaque commune, les personnes les plus vulnérables identifiées sur des critères spécifiques.

« On ne veut pas qu’une certaine aide aille vers des gens qui sont mieux financièrement », a-t-elle relevé. Puis de poursuivre : « Quand on met en place un programme basé sur le transfert de fonds vers les familles vulnérables, Il est très important de cibler les vrais bénéficiaires, de faire ensuite du monitorage pour voir s’il n’y a pas eu de fuite des fonds qui ont été distribués , mais aussi de voir si cet argent qui a été donné aux familles et va vraiment vers les enfants ».

Partenaire financier de l’UNICEF dans la cadre de ce programme, la chargée d’affaires de la Suède, Mia Rimby, a émis le souhait que ce programme puisse permettre de rompre avec la chaîne de pauvreté multidimensionnelle. Mieux, de donner la possibilité aux parents de d’offrir un meilleur avenir aux enfants.

Le Secrétariat permanent du Conseil national de protection sociale, représenté par Moussa Zorom, s’est réjoui de cet accord qui intervient au moment où le Burkina est en train d’amorcer la construction d’un socle de protection sociale.

En rappel, ce sont 15 communes du Burkina qui vont bénéficier du présent programme. Il s’agit de cinq communes de la région de la Boucle du Mouhoun (Boromo, Dédougou, Kona, Safané et Yé) ; quatre du Centre-Nord (Zimanga, Dargo, Pensa et Korimoro) ; trois du Nord (Pilimpikou, Kossouka, Bassi) ; trois communes de la région de l’Est ( Madjoari, Tansarga, Namounou).

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 3 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 avril 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 16 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
- un rapport relatif à deux décrets portant respectivement ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso en République du Mozambique et nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Maputo.

L’ouverture de ce Consulat honoraire permettra de renforcer la coopération entre la République du Mozambique et notre pays et ouvrira la voie à plus d’opportunités d’échanges avec la sous-région australe.

L’adoption de ces décrets permet l’ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Maputo, en République du Mozambique et la nomination de Monsieur Adil Mohamed JUSSUB en qualité de Consul honoraire de notre pays à Maputo avec pour circonscription consulaire, l’ensemble du territoire mozambicain.
- un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention portant création de l’Alliance pour le Biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre, adoptée à Ouagadougou, le 04 octobre 2018.

La ratification de cette convention traduit l’engagement de notre pays à promouvoir une politique de développement socio-économique intégrant la préservation de l’environnement, la promotion d’une source d’énergie multifonctionnelle et la résilience aux effets du changement climatique.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Sécurité :
- un rapport relatif à huit (08) décrets d’application de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la Police nationale conformément aux articles 16, 106, 124, 174, 195 et 201 de ladite loi.

Il s’agit :
- du décret portant Code de déontologie du Cadre de la Police nationale ;
- du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la Commission d’avancement du personnel du Cadre de la Police nationale ;
- du décret portant règlement de discipline générale du Cadre de la Police nationale ;
- du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil de discipline de la Police nationale ;

- du décret portant conditions et modalités d’organisation des stages de formation, de spécialisation et de perfectionnement du personnel du Cadre de la Police nationale ;

- du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la conférence des Commissaires de Police ;
- du décret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil de santé de la Police nationale ;
- du décret portant conditions et modalités d’affectation du personnel du Cadre de la Police nationale.

L’adoption de ces décrets permet une meilleure organisation du Cadre de la Police nationale et une bonne gestion des carrières du personnel et ce, conformément aux accords conclus le 08 mars 2019 entre l’Union Police nationale (UNAPOL) et le ministère de la Sécurité.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice :
- un projet de loi portant création du Tribunal de grande instance (TGI) de Boulsa.
La création de cette juridiction vise à désengorger le TGI de Kaya, à rapprocher davantage la justice des justiciables et à mieux couvrir les besoins de justice des citoyens établis dans cette localité.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°1011 conclu à Ouagadougou le 18 février 2019 entre l’Etat burkinabè et le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale n°10 (RN10) entre Tougan et Ouahigouya.

Le coût global du projet est estimé à 71 millions de dollars US, soit environ trente-neuf milliards cinquante millions (39 050 000 000) de F CFA HT. La FKDEA apporte une contribution partielle sous forme de prêt à hauteur de 15 millions de dollars US, soit environ huit milliards deux cent cinquante millions (8 250 000 000) de F CFA HT.
Ce projet de construction et de bitumage de la RN10 constitue un maillon de la route communautaire de l’UEMOA n°Cu-12 permettant de relier Abidjan (Côte d’Ivoire) à Mopti (Mali) en passant par Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
- un décret portant adoption des statuts du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA).
L’adoption de ce décret permet de doter le CBA de textes règlementaires lui permettant d’accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-611/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère professionnel.
- un rapport relatif aux perspectives pour la prochaine campagne cotonnière 2019-2020.

Les intentions de cultures font ressortir une projection de 1 008 920 hectares dans les trois zones cotonnières pour la campagne cotonnière 2019-2020.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires, de concert avec les acteurs de la filière coton, pour un accompagnement du secteur afin de permettre le bon déroulement de ladite campagne.

I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :
- un rapport relatif à cinq (05) décrets d’application de la loi n°063/2015/CNT du 15 septembre 2015 portant statut du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts.

Il s’agit :

- du décret portant modalités, critères et conditions d’évaluation et d’avancements du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;
- du décret portant composition, attributions et fonctionnement de la Commission d’avancement du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;
- du décret portant composition, attributions et fonctionnement de la Commission d’affectation du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;
- du décret portant composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;

- du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil de discipline du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts.
L’adoption de ces décrets permet une meilleure organisation du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts, en application de la loi n°063/2015/CNT du 15 septembre 2015 portant statut du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts.
I.1.7. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :
- un rapport relatif à la candidature du Burkina Faso à l’organisation des 13èmes jeux africains de 2023.

Organisés sous l’égide de la Commission de l’Union africaine, les Jeux africains constituent un évènement qui regroupe tous les quatre (04) ans, la jeunesse du continent autour de plusieurs disciplines sportives en vue de promouvoir le sport de haut niveau et les échanges culturels entre les Etats africains.

L’organisation de ce grand évènement sportif au Burkina Faso permettra entre autres de générer des emplois directs et indirects, de mobiliser la jeunesse et de contribuer à la mise en œuvre du projet de la relève sportive dans notre pays.
Le Conseil a marqué son accord pour la candidature du Burkina Faso à l’organisation des 13èmes Jeux africains au Burkina Faso en 2023 et instruit les ministres concernés à prendre les mesures nécessaires pour le suivi du dossier.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la participation du Burkina Faso aux travaux des réunions ministérielles sur l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel tenues à New York, les 28 et 29 mars 2019.

Notre pays assurant la présidence du G5 Sahel, Son Excellence Monsieur le ministre en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso a livré une déclaration dans laquelle il a fait l’état de la situation sécuritaire dans l’espace G5 Sahel.
Il a salué l’appui que le Conseil de Sécurité apporte à la Force conjointe depuis sa création en février 2017 et a également insisté sur la nécessité d’adapter l’Arrangement technique entre la MINUSMA et la Force conjointe aux réalités des menaces auxquelles font face l’ensemble des Etats du G5 Sahel.

II.2. Le ministre de la Sécurité a fait au Conseil la situation des évènements survenus à Zoaga et à Arbinda ayant entrainé des pertes en vies humaines.
Les ministres d’Etat en charge de la défense et de l’administration territoriale ont effectué une mission à Arbinda.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre toutes les dispositions pour rétablir la sécurité et apporter un soutien humanitaire aux victimes et aux populations déplacées de ces deux localités.
Le Conseil déplore ces événements et présente ses condoléances aux familles éplorées. Il invite les populations au calme et à la retenue afin de permettre que la loi puisse être appliquée dans toute sa rigueur.

II.3. Le ministre de l’Energie a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 3ème édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) qui se tiendra du 04 au 06 avril 2019 à Ouagadougou, sous le patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.
Placée sous le thème : « Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie », la SEERA 2019 est un cadre de réflexion et de partage d’expériences en vue de formuler des recommandations concrètes à l’endroit des différents acteurs pour assurer une transition énergétique réussie en Afrique.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, Mle 240 997 X, Maître assistant hospitalo-universitaire en Epidémiologie, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

- Monsieur Théophile SAWADOGO, Mle 130 242 B, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
- Monsieur Issa Saferiba FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

- Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 92 218, Economiste, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles, cumulativement Responsable du « Programme pilotage et soutien » ;
- Monsieur Mathieu Wendpagnagdé COMPAORE, Mle 200 494 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

- Monsieur Souleimane KIENTEGA, Mle 216 169 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
- Monsieur Roch Omar BOUGOUMA, Mle 255 961 S, Informaticien, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;

- Monsieur Abdoul Azisse OUEDRAOGO, Mle 34 048 X, Inspecteur des Impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
- Monsieur Bachirou NANA, Mle 102 946 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;
- Monsieur Bélibi Sébastien DAILA, Mle 130 405 L, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Monsieur Moussa NOMBO, Mle 56 692 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne au sein du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) ;
- Monsieur Bernard BERE, Mle 37 37 051 A, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Sombenomé David SABA, Mle 24 242 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des eaux et forêts, 7ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des forêts et de la reforestation ;
- Monsieur Ousséni OUEDRAOGO, Mle 306 760 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

- Monsieur Kombi Ambroise ZONGO, Mle 31 929 G, Inspecteur des eaux et forêts, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;
- Monsieur Yiendié LANKOANDE, Mle 94 504 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Gnagna ;

- Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kadiogo ;
- Monsieur Libya Adama Tayirou TRAORE, Mle 306 796 E, Inspecteur des eaux et forêts, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Soum.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :
- de l’Agence de l’eau des Cascades et de l’Agence de l’eau du Liptako, au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;
- du Centre national de semences forestières (CNSF), au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;
- du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des sports et des loisirs.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako, pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :
- Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, Option Eau et environnement.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- Monsieur Simon DRABO, Mle 24 234 H, Inspecteur des Eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- Monsieur Yaya TRAORE, Mle 200 552 M, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :
- Monsieur Inoussa WAONGO, Mle 22 168 R, Ingénieur du développement rural, Option vulgarisation agricole.
Au titre des usagers de l’eau :

- Madame Aminintou MINT BOBO, Présidente de l’association Al Gafiet de l’Oudalan ;
- Monsieur Labodi André OUOBA, Président de l’Union provinciale des entrepreneurs agricoles de la Gnagna ;
- Monsieur Sompagnimdé Romain YAMEOGO, Représentant des entreprises de Bâtiments et travaux publics.

Au titre des collectivités territoriales :

- Monsieur Max Adolphe LANKOANDE, Maire de la Commune de Bogandé ;
- Monsieur Wendiatta SAWADOGO, Maire de la Commune de Pissila ;
- Monsieur Boureima WEREM, Maire de la Commune de Arbinda ;
- Monsieur Issaka YAMEOGO, Maire de la Commune de Yalgo.
Au titre du personnel de l’Agence de l’eau du Liptako :
- Monsieur Valentin TIAMA, Mle 254 961 T, Attaché en études et analyses, Option Géologie.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Amadou Nouhoun MAIGA, Chargé de gestion des ressources et de la sécurité alimentaire à l’ONG A2N, Administrateur représentant les usagers de l’eau au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako, pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, Option Eau et environnement, Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako, pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin épidémiologiste, Administrateur représentant le collège de l’administration au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF), pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- Monsieur Justin GOUNGOUNGA, Mle 26 860 Z, Inspecteur des Eaux et forêts ;
- Monsieur Adama DOULKOM, Mle 29 244 N, Inspecteur des Eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
- Monsieur Hamidou TRAORE, Mle 32 511 C, Maître de recherche.
Au titre du personnel du Centre national de semences forestières (CNSF) :
- Monsieur Sié KAMBOU, Mle 10 034, Biologiste.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Pèguewindé Rodolphe BANCE, Mle 119 278 E, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF), pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Justin GOUNGOUNGA, Mle 26 860 Z, Inspecteur des Eaux et forêts, Président du Conseil d’administration du Centre national de semences forestières, pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Trapsida ZONGO, Mle 47 199 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Administrateur représentant le Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Burkina Faso – Chine populaire : Top départ d’une coopération parlementaire prometteuse

Le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé, a conduit à Pékin du 23 au 29 mars 2019, une mission officielle de travail et d’amitié en Chine populaire. Dans l’Empire du milieu, la délégation des députés burkinabè a tenu des séances de travail avec les autorités parlementaires chinoises et a effectué des visites de terrain dans des villes de Chine.

Répondant à l’invitation de son homologue de l’Assemblée populaire nationale de Chine, Alassane Bala Sakandé a effectué, du 23 au 29 mars 2019 à Beijing, une visite officielle de travail en Chine. Cette mission entre dans le cadre du l’établissement des relations parlementaires entre le Burkina Faso et la Chine populaire.

En effet, les deux présidents d’Assemblée se sont entretenus, le 26 mars 2019, dans les locaux du grand palais du peuple chinois. Li Zhanshu et Alassane Bala Sakandé ont ainsi saisi l’occasion pour activer les leviers d’une coopération parlementaire fructueuse entre la Chine populaire et le Burkina Faso. Tout en saluant les efforts déployés par le pouvoir en place pour le développement du Burkina Faso, le Président de l’Assemblée populaire nationale de Chine s’est engagé à promouvoir des échanges multisectoriels à même de soutenir la mise en œuvre des actions dans les secteurs de coopération parlementaire.

Les deux délégations posant dans les locaux du grand palais du peuple chinois le 26 mars 2019 à l’issue de l’audience

Li Zhanshu a souligné à propos de la visite de Alassane Bala Sakandé en Chine que « c’est la première fois qu’un président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso effectue une visite officielle de travail en Chine ». Il s’est félicité que son hôte soit « le premier Chef de parlement dans le monde qui ait visité la Chine durant le premier trimestre 2019 ».

Pour sa part, le Chef du parlement burkinabè a souligné que le déploiement de la coopération parlementaire doit viser au renforcement des liens d’amitié entre les peuples chinois et burkinabè. Au terme de l’audience, il a adressé une invitation à son homologue chinois à visiter le Burkina Faso.

Dans la province du Guangdong en Chine populaire, le Chef du parlement burkinabè a aussi été reçu en audience le 27 mars 2019 par la Présidente du comité permanent de l’Assemblée populaire provinciale du Guangdong, Li Yumei. Les deux personnalités se sont engagées à tout mettre en œuvre pour accélérer l’autonomisation des femmes au Burkina Faso.

Les députés burkinabè se sont entretenus également avec un groupe d’investisseurs membres de la fédération nationale d’industrie et du commerce de Chine.

La délégation des députés a mis à profit son séjour pour découvrir des entreprises modèles dans les secteurs du développement en terre chinoise. Il s’agit notamment des visites à la station de généralisation des techniques agricoles de Guangdong, aux sociétés Poly Group et Huawei et au musée du palais impérial chinois.

Oumarou Mogmenga,

Pour la Direction des médias de l’Assemblée nationale.

Traduire le site en ... »
WordPress Appliance - Powered by TurnKey Linux