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Général Hanena Ould Sidi, commandant de la force G5 Sahel : « Il y a une composante police pour veiller au respect des droits de l’homme »

Pas de round d’observation pour la présidence G5 Sahel du Burkina. Depuis le 5 février, les rencontres se succèdent dans la capitale burkinabè, sur instruction des chefs d’Etat des pays membres, notamment du président en exercice, Roch Kaboré. Le vendredi 15 février 2019, s’est tenue une réunion du comité de soutien à la Force conjointe. Organe technique et administratif, interface entre les principaux acteurs, le comité de soutien occupe une place stratégique. Pour en savoir plus, nous avons rencontré le commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, le général mauritanien Hanena Ould Sidi. Dans cet entretien, il donne également quelques détails sur la Force conjointe elle-même.

Lefaso.net : Qu’est-ce qui a prévalu à cette rencontre qui vient de se terminer ?

Général Hanena Ould Sidi : Cette réunion fait suite à la décision des chefs d’Etat, lors du sommet le 5 février dernier, qui ont donné l’ordre que le comité de soutien à la Force conjointe se réunisse le plus tôt possible pour être opérationnel (puisque de son opérationnalité dépendent beaucoup de choses, particulièrement ce qui est du traitement des requêtes de la Force conjoint).

Concrètement, quel a été le contenu de cette rencontre ?

On peut retenir que le comité s’est réuni avec tous ses membres au complet. Un coordinateur (et c’est le plus important de ce comité) a été nommé et c’est un haut gradé de l’armée burkinabè qui assure cette mission. C’est extrêmement important. Le comité, ayant tenu sa première rencontre, doit continuer avec d’autres réunions afin de le rendre, le plus tôt, opérationnel.

Des actions d’envergure sont-elles prévues ?

C’est un comité de soutien ; un organe technique et administratif qui sert d’interface entre la Force conjointe, le Secrétariat permanent du G5 Sahel et nos partenaires. D’autres rencontres auront lieu pour le rendre donc plus opérationnel ; puisque des ordres ont été donnés à cet effet. En plus, nous sommes en train d’étudier les modalités pratiques afin d’accélérer la montée en puissance de la Force conjointe car ce comité de soutien gère les requêtes de la Force, notamment en matière d’équipements.

Quelles sont les missions qui sont assignées à ce comité ?

Sa mission principale, c’est d’abord de gérer le Fonds fudiciaire, où il y a la contribution d’un certain nombre de pays pour la réalisation des équipements au profit de la Force conjointe. Donc, tout le travail d’étude des requêtes, de passation des marchés, de vérification des spécifications techniques du matériel demandé par la Force jusqu’à la livraison.

Quelle est sa composition ?

Il est composé de deux officiers de chacun des pays membres du G5 Sahel, un officier spécialiste administration et finances et un officier logistique de chaque pays.

A quel pourcentage estimez-vous l’opérationnalisation de la Force conjointe ?

La Force conjointe est opérationnelle à 75% et a déjà mené une vingtaine d’opérations depuis son lancement en 2017 dont trois récemment, depuis le 15 janvier 2019 : la première, dans la zone des trois frontières (Burkina-Mali-Niger) ; la deuxième au fuseau Ouest (Mali-Mauritanie) et la troisième au fuseau Est (Niger-Tchad). Cette dernière est même actuellement en cours.

Comment se font les interventions ? Est-ce à la demande des pays ?

La Force planifie. Il y a un certain nombre d’opérations, en fonction des renseignements récoltés sur le terrain et naturellement, suite à une coordination très étroite avec les Forces de défense et de sécurité des différents pays et les différents partenaires sur le terrain. C’est en fonction de tout cela que la Force mène ses opérations.

Pour plus d’opérationnalité, il faut une collaboration étroite avec les populations. Les mécanismes sont-ils déjà en place à cet effet ?

Là aussi, on y travaille. Avec les populations, nous avons, lors de ces opérations que je viens de citer, mené des actions civilo-miltaires ; c’est-à-dire assistance, secours et aide aux populations par la distribution d’un certain nombre de produits de première nécessité, des actions médicales (consultations gratuites par des spécialistes, distribution gratuite de médicaments, etc.). Tout cela constitue l’apport que la Force conjointe fait en direction des populations des différents fuseaux et des différentes zones concernées par les opérations de la Force.

On parle aussi d’une Police G5 Sahel ; est-elle opérationnelle ?

Il n’y a pas une police en tant que telle ; il y a une composante police de la Force conjointe pour essentiellement veiller au respect des droits de l’Homme. S’il y a des actions qui méritent des investigations, la composante police est là pour mener des enquêtes assez poussées, assez pointues pour déterminer les responsabilités s’il y a lieu. Jusqu’à présent, la Force fait son travail de façon normale et ses rapports avec les populations sont des rapports normaux.

Cette composante police n’a donc pas encore été sollicitée sur le terrain ?

Non. Jusque-là, pas encore.

Quel message pour rassurer les populations concernées par ces attaques et qui veulent retrouver la quiétude ?

Evidemment, elles doivent être rassurées ; parce que la Force du G5 Sahel est là pour les soutenir, pour les aider. Aux populations aussi d’aider la Force, c’est extrêmement important. La Force étant là pour aider, protéger et pour secourir, en cas de besoin, les populations. C’est une opération qui prendra un peu de temps, mais la raison essentielle qui fait que la Force est là pour la population, ce sont évidemment ses actions pour combattre les forces négatives mais aussi au niveau des actions civilo-militaires, comme l’assistance médicale au profit de nos populations.

Propos recueillis par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Diplomatie : L’ambassade royale du Danemark célèbre ses 25 années au Burkina Faso

1994-2019. Voilà 25 ans que le Danemark a ouvert son ambassade au Burkina Faso dont la raison d’être est le développement du pays au bénéfice de son peuple. Pour marquer d’une pierre blanche cet anniversaire des relations diplomatiques avec le Burkina Faso, la première responsable Ulla Næsby Tawiah a organisé un cocktail, le vendredi 15 février 2019 dans la soirée, à Ouagadougou.

La cérémonie a réuni autour de l’ambassadeur du Danemark, plusieurs convives dont le premier-vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, les présidents du CDP, Eddie Komboïgo, de l’ADF-RDA, Me Gilbert Ouédraogo, et la ministre chargée de la Femme, Marie Laurence Ilboudo. Des membres des corps diplomatiques et anciens collègues de l’ambassade étaient également présents.

Le partenariat entre le Burkina Faso et l’ambassade du Danemark est en réalité plus longue que 25 années, car, « bien avant il y avait une bonne collaboration pour le développement du Burkina Faso », a justifié l’ambassadeur Ulla Næsby Tawiah qui a souhaité la bienvenue à sa collègue venue d’Accra, avec son époux, pour la circonstance. En termes de performance, Ulla Næsby Tawiah dresse un bilan satisfaisant. En effet, depuis 1994, le Danemark a fourni une aide bilatérale au Burkina Faso de 4,9 milliards couronnes, soit 436 milliards de F CFA.

Et ce n’est pas tout. Sur la période 1994 à 2018, 143 milliards de F CFA ont été injectés dans le secteur Eau et assainissement du Burkina Faso dans les domaines de l’hydraulique urbaine, rurale, de l’assainissement et de la gestion intégrée des ressources en eau.

Le secteur agricole est l’autre bénéficiaire du soutien danois. A ce niveau, l’appui a concerné plusieurs domaines en fonction des phases des projets ou programmes financés comme la lutte contre la désertification au Sahel, la gestion des ressources naturelles, le développement rural décentralisé.

Conscient qu’un pays ne peut se développer dans un environnement où règne l’insécurité, le Danemark accompagne, depuis 2014, le ministère en charge de la Sécurité sur les aspects de droits humains dans les différentes interventions de Forces de sécurité intérieure(FSI), le renforcement de la confiance entre ces forces et les populations. En vue d’améliorer leur présence sur le terrain et réussir leurs missions, il apporte aussi un appui logistique aux FSI.

Déplorant les pertes en vies humaines causées par les attaques terroristes, l’Ambassadeur a exprimé ses vives condoléances au peuple burkinabè et réaffirmer le soutien constant de son pays dans cette bataille. Et pour montrer aux publics burkinabè et danois, l’impact du soutien du Danemark dans les secteurs mentionnés ci-dessus, elle a procédé au lancement d’une compétition de réalisation de vidéo de 3-5 mn avec le soutien de l’institut Imagine et de son fondateur Gaston Kaboré.

Sont concernés par cette compétition, les jeunes ayant déjà bénéficié de l’appui du Danemark pour des stages de formation dans le domaine du cinéma. Les films de bonne facture seront dévoilés lors de la fête nationale du Danemark et de la Suède en juin prochain.

Pour sa part, le premier-vice-président de l’Assemblée nationale a exprimé la gratitude du gouvernement au Danemark pour son soutien multiforme. Comme le souligne Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le Burkina Faso et le Danemark, dans le concert des nations, partagent les mêmes idéaux et les mêmes valeurs de démocratie « quand on sait que le Danemark contribue beaucoup à ce qu’il y ait la lutte contre l’impunité et pour la bonne gouvernance. Cela renforce naturellement les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays ».

Il a, par ailleurs, évoqué la nouvelle stratégie d’intervention du Danemark : « Le Danemark a une histoire et nous avons aussi du Danemark ce qu’on appelle le compromis utile qui est en train de s’installer à travers les différents partis politiques aussi bien de l’opposition que de la majorité ».

Il a conclu son propos en disant que « ce sont ses exemples de compromis, de dialogue politique qui peuvent nous servir à aller les uns vers les autres pour que le Burkina Faso retrouve une cohésion sociale, se réconcilie avec lui-même et puisse aller vers la paix des cœurs ». L’ambassade royale du Danemark à un personnel de 25 membres dont 17 Burkinabè.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Processus de Rabat : Le Plan d’action de Marrakech 2018-2020 lancé à Ouagadougou

Entamés le 12 février 2019, les travaux de la réunion des fonctionnaires de haut niveau du dialogue euro-africain sur la migration et le développement, qui regroupe les pays situés le long de la route migratoire entre l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord et l’Europe, ont pris fin ce mercredi, à Ouagadougou.

Cette importante rencontre, qui s’est tenue sous l’égide du Burkina Faso, pays assurant la présidence du dialogue, a été l’occasion de lancer la mise en œuvre du Plan d’action de Marrakech pour la période 2018-2020, qui s’aligne sur les cinq domaines prioritaires du Plan d’action conjoint de La Valette (les avantages de la migration pour le développement et lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées, etc.).

Egalement, les participants ont échangé sur les conclusions de la réunion des fonctionnaires de haut niveau qui a eu lieu, dans le cadre de la Valette, les 14 et 15 novembre 2018 à Addis Abeba. Ladite réunion s’est aussi penchée sur l’évolution du Processus de Rabat en lien avec le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté le 10 décembre 2018 à Marrakech, au Maroc.
Vingt-cinq pays africains (dont deux pays observateurs, la Lybie et l’Algérie), quatorze pays européens et des organisations régionales partenaires du dialogue (CEDEAO, Union européenne) ont pris part à l’évènement. Deux organisations internationales (le HCR et l’OIM) ont aussi répondu à l’invitation en tant qu’observateurs.

A l’issue des deux jours de discussions, les partenaires au dialogue ont identifié des actions pertinentes à mettre en œuvre dans le cadre du Plan d’action de Marrakech pour la période 2018-2020 ; parmi lesquels la formation de la « composante police et la composante frontière ». Des activités sont également prévues au niveau de la diaspora.

« Nous allons essayer de rassembler la diaspora afin de voir qu’est-ce qu’ils peuvent apporter comme activités de développement dans leurs pays d’origine, parce qu’il ne s’agit pas pour nous de laisser les gens aller travailler et rester sans avoir une ristourne pour leur pays d’origine », a déclaré Jacqueline Zaba, ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume de Belgique, du Benelux et de l’Union européenne.
« Le fil moteur de ces activités, surtout pour ce qui concerne la diaspora, a été confié au Burkina Faso. Nous allons encore continuer le dialogue au niveau du Bruxelles pour formaliser tout au cours de l’année 2019 », poursuit-elle.

Les activités seront financées par le Fonds fiduciaire et bien d’autres fonds au niveau bilatéral. En rappel, depuis 2015, suite au Sommet de La Valette sur les migrations, le Processus de Rabat et le Processus de Khartoum sont les deux dialogues régionaux qui forment le cadre de La Valette. Ils sont chargés de suivre et de rendre compte de la mise en œuvre du Plan d’action conjoint de La Valette (PACV) pour permettre aux pays partenaires de dresser le bilan des progrès réalisés.

Le Secrétariat du Processus de Rabat est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Centre international pour le développement des politiques migratoires dans le cadre du projet « Soutien au dialogue Afrique-UE sur la migration et la mobilité ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 13 février 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 13 février 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
-  un décret portant modification des statuts particuliers du Fonds national de la recherche scientifique et de l’innovation pour le développement (FONRID), approuvés par le décret n°2017-0365/PRES/PM/MERSI/MINEFID du 22 mai 2017.
L’adoption de ce décret permet au FONRID de se conformer à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics et au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE
CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :
-  un rapport relatif aux résultats de l’Appel d’offres n°2018-003T/MEA/SG/DMP du 06 avril 2018 pour la réalisation de mille deux cent vingt (1 220) forages, de quatre-vingt-dix (90) forages à gros débit, la fourniture et la pose de mille deux cent vingt (1 220) pompes à motricité humaine et la construction de mille cent (1 100) superstructures dans les Régions de la Boucle du Mouhoun,

des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest au profit de la Direction générale de l’eau potable (DGEP).
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
-  Lot 1 : STAR Impex, pour la réalisation de 65 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent dix millions cinq cent quarante-sept mille quatre cents (210 547 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 2 : EFTP, pour la réalisation de 50 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent quarante millions quatre cent vingt-cinq mille (240 425 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 3 : Groupement TBM PRO/TEMFOR, pour la réalisation de 65 forages, dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent cinquante-deux millions six cent deux mille six cents (252 602 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 4 : GESEB SA, pour la réalisation de 50 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent quatre millions cinq cent cinquante-trois mille (204 553 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 5 : Groupement FORAGE SYSTHEME/COGEA
INTERNATIONAL pour la réalisation de 65 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent soixante-dix-huit millions trois cent quarante-sept mille deux cent cinquante (278 347 250) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 6 : ENTREPRISE DERE, pour la réalisation de 50 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-onze millions vingt un mille trois cent cinquante (191 021 350) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 7 : Groupement BIB-BF Sarl/V.I.M Sarl, pour la réalisation de 50 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-huit millions quatre cent seize mille cinq cents (188 416 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 8 : DACOS BTP, pour la réalisation de 50 forages dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt millions cinq cent dix mille cinq cents (180 510 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 9 : COGETRA, pour la réalisation de 50 forages dans la région des Cascades, pour un montant de deux cent soixante-huit millions quatre cent vingt-huit mille sept cent soixante (268 428 760) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 10 : COGEFOR-B, pour la réalisation de 50 forages dans la région des Cascades, pour un montant de deux cent trente millions six cent trente un mille (230 631 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 11 : STAR Impex pour la réalisation de 65 forages dans la région des Cascades, pour un montant de deux cent dix millions cinq cent quarante-sept mille quatre cents (210 547 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 12 : Groupement SAFORA/SAAT, pour la réalisation de 65 forages dans la région des Cascades, pour un montant de trois cent quarante-trois millions trois cent trente-deux mille huit cents (343 332 800) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 13 : Groupement BESER/SN-ONPF, pour la réalisation de 50 forages dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de deux cent quinze millions deux cent trente-deux mille
(215 232 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 14 : SAIRA International, pour la réalisation de 65 forages dans la région du Sud-Ouest, pour un montant deux cent cinquante-sept millions quatre cent quatre-vingt-dix-neuf mille six cents (257 499 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 15 : COGEA International, pour la réalisation de 50 forages dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de deux cent quatorze millions cent quarante mille cinq cents
(214 140 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 16 : OKAZ TRADING SA, pour la réalisation de 50 forages dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de cent quatre-vingtquatorze millions neuf cent soixante-neuf mille six cent trente (194 969 630) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 17 : SNEHAM INDO AFRIC, pour la réalisation de 65 forages dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de deux cent quatorze millions six cent vingt-quatre mille trois cents (214 624 300) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 18 : SAIRA International, pour la réalisation de 65 forages dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de deux cent cinquante-sept millions quatre cent quatre-vingt-dix-neuf mille six cents (257 499 600) CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 19 : SGB BTP, pour la réalisation de 50 forages dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de deux cent douze millions quatre cent quatre-vingt-huit mille cinq cents
(212 488 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 20 : GESEB SA, pour la réalisation de 50 forages dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de deux cent six millions neuf cent dix-huit mille neuf cents (206 918 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 21 : Groupement AFRIC FORAGE/COGEB
INTERNATIONAL SA, pour la réalisation de 50 forages dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de deux cent soixante-seize millions quatre cent quinze mille
(276 415 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
-  Lot 22 : BURKINA DECOR, pour la réalisation de 65 forages dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent huit millions neuf cent quatre-vingt-quatorze mille huit cents (308 994 800) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

-  Lot 23 : SAIRA International, pour la réalisation de 45 forages à gros débits dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du SudOuest, pour un montant de trois cent quatre-vingt-six millions cent soixante-dix-huit mille six cents (386 178 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

-  Lot 24 : TEMFOR Sarl, pour la réalisation de 45 forages à gros débits dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du SudOuest, pour un montant de trois cent soixante-quatorze millions neuf cent quarante-cinq mille (374 945 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

-  Lot 25 : SAIRA International, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent trente-trois millions cent cinquante un mille deux cents (133 151 200) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 26 : Groupement VERGNET HYDRO/VERGNET BURKINA, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quarante millions neuf cent vingt-sept mille quatre cent trente (140 927 430) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 27 : SAIRA International, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures

dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent trente-trois millions cent cinquante un mille deux cents (133 151 200) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 28 : Groupement VERGNET HYDRO/VERGNET BURKINA, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent huit millions quatre cent cinq mille sept cent quinze (108 405 715) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 29 : SURA SERVICE CORPORATION, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre-vingt-deux millions trois cent soixantequatre mille (82 364 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 30 : SURA SERVICE CORPORATION, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre-vingt-cinq millions neuf cent quatre mille (85 904 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;
-  Lot 31 : DIACFA DIVISION MATERIAUX, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre-vingt-quatre millions six cent huit mille trois cent soixante (84 608 360) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 32 : DIACFA DIVISION MATERIAUX, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre-vingt-quatre millions six cent huit mille trois cent soixante (84 608 360) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 33 : Groupement VAL CONSTRUCTION/NIKITAS IMPEX-
B, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région des Cascades, pour un montant de cent vingt-trois millions sept cent quatre-vingt-treize mille huit cents (123 793 800) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 34 : Groupement VAL CONSTRUCTION/ NIKITAS IMPEX-
B, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région des Cascades, pour un montant de quatre-vingt-quinze millions deux cent vingt-six mille (95 226 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 35 : SAIRA International, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région des Cascades, pour un montant de cent deux millions quatre cent vingt-quatre mille (102 424 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 36 : SAIRA International, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région des Cascades, pour un montant de cent trente-trois millions cent cinquante un mille deux cents (133 151 200) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 37 : DIACFA DIVISION MATERIAUX, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quatre-vingt-trois millions cent quatre-vingt-dix mille (83 190 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;
-  Lot 38 : V.I.M Sarl, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de cent vingt millions neuf cent cinquante-cinq mille neuf cents (120 955 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 39 : SURA SERVICE CORPORATION, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quatre-vingt-deux millions trois cent soixante-quatre mille (82 364 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;
-  Lot 40 : TECHNOLOGIE SERVICE, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région du Sud-Ouest, pour un montant de quatre-vingt-treize millions six cent quatre-vingt-douze mille (93 692 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf
(09) mois ;

-  Lot 41 : DIACFA DIVISION MATERIAUX, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent neuf millions deux cent quarante-quatre mille cinq cent soixante-dix-sept (109 244 577) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 42 : EOSIF, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent dix-huit millions sept cent huit mille (118 708 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 43 : SURA SERVICE CORPORATION, pour la fourniture et la pose de 65 pompes à motricité humaine et la construction de 65 superstructures dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent deux millions cent soixante-quatre mille quatre cents (102 164 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;
-  Lot 44 : ERIF, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de quatre-vingt-seize millions cinq cent mille (96 500 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

-  Lot 45 : Groupement TBM PRO/TEMFOR, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région des Hauts-Bassins, pour un montant de cent un millions sept cent soixante-quinze mille (101 775 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;
-  Lot 46 : Groupement VERGNET HYDRO/VERGNET BURKINA, pour la fourniture et la pose de 50 pompes à motricité humaine et la construction de 50 superstructures dans la région des HautsBassins, pour un montant de cent huit millions quatre cent cinq mille sept cent quinze (108 405 715) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois.

Le montant total des attributions s’élève à huit milliards deux cent quarante-trois millions neuf cent quatre-vingt-quatre mille huit cent quarante-sept (8 243 984 847) F CFA TTC.
Le financement est assuré par la Banque mondiale.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de son Excellence Monsieur le Président du Faso aux travaux de la 32ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine tenue les 10 et 11 février 2019 à Addis Abeba, en Ethiopie.

Cette 32ème session qui avait pour thème « Année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » a procédé entre autres, à l’examen des propositions des réformes institutionnelles en cours de l’union africaine, des rapports de la commission et des autres organes de l’Union.

Elle a, par ailleurs, procédé à des nominations, à l’approbation et à l’endossement de candidatures africaines dans le système international ainsi qu’à l’adoption d’instruments juridiques. Le candidat du Burkina Faso, le juge Paulin BAMOUNI, a été réélu pour un deuxième mandat de deux (02) ans comme membre du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption (CCUAC).

Au cours de la cérémonie de clôture de cette 32ème session, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, s’est vu décerné un prix pour son engagement en faveur des femmes et de la prise en compte des questions genre dans les projets et programmes au Burkina Faso.

Cette distinction fait suite à un processus de classement des pays par l’Union africaine, sur la prise en compte effective de la question genre et de l’autonomisation de la femme.
En marge de la conférence, Son Excellence Monsieur le Président du Faso, a accordé des audiences à plusieurs personnalités. Les échanges ont porté entre autres sur la situation sécuritaire dans la zone sahélienne.

II.2. Le ministre de la Communication et des relations avec le parlement, Porte-parole du Gouvernement a informé le Conseil de la tenue du 13 au 18 février 2019, de la 2ème session spéciale de l’Assemblée nationale.
Cette session spéciale connaitra le discours de politique générale de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du Gouvernement, le lundi 18 février 2019 à partir de 10 heures.

II.3. Le ministre de la Justice, garde des sceaux assurant l’intérim du ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la 16ème Journée internationale tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF). Cette journée qui se tiendra dans la commune de Ouagadougou le 20 février 2019, a pour thème
« Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
Elle vise à mettre fin aux MGF en rappelant aux décideurs politiques nationaux, sous régionaux et régionaux leur rôle dans l’atteinte de la tolérance zéro.

III. NOMINATIONS

III. 1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION


-  Madame Myriam Claudine Yabiyuré POUSSI, Mle 130 160 A, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
-  Madame Eliélé Nadine TRAORE/BAZIE, Mle 105 152 F,
Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Ambassadeur, représentant permanent adjoint auprès de l’Office des Nations Unies à Genève (Suisse) ;

-  Monsieur T. Rodrigue Ismaël TIEMTORE, Mle 34 027 L,
Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

-  Monsieur Geoffroy YOGO, Mle 98 062, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Timothée TRAORE, Mle 30 127 Z, Magistrat, catégorie P5, 4ème grade, 12ème échelon, est nommé Secrétaire général de la Cour de cassation.
-  Monsieur Pouraogo Julien KOUDA, Mle 58 546 C, Greffier en chef, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe de la Cour de cassation.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-  Monsieur Noraggo HIRY, Mle 28 834 F, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Samuel DEMBELE, Mle 40 934 B, Professeur certifié, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Mahama BONKOUNGOU ;

-  Monsieur Tinllé Christophe BEOGO, Mle 40 863 L, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services en remplacement de Madame Simone ZONGO/SORGHO ;
-  Monsieur Moumouni TAMINY, Mle 53 512 D, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services en remplacement de Monsieur Guy OUANGO ;

-  Monsieur Henri Joël Windpouré SAWADOGO, Mle 208 078 K,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) ;
-  Madame Eugénie Marie DAKENE, Mle 35 157 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Catégorie PB, grade 1, 16ème échelon, est nommée Directrice des études, de la prospective et de l’évaluation à la Direction générale des examens et concours ;

-  Monsieur Ibrahima ZARE, Mle 91 273 P, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) ;
-  Monsieur Tiambora TRAORE, Mle 55 621 P, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya ;

-  Monsieur Gilbert SANOU, Mle 28 327 U, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso ;
-  Monsieur Gandaogo DAMIBA, Mle 40 879 U, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N’Gourma ;

-  Monsieur Raogo Aristide BALIMA, Mle 26 073 T, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya ;
-  Monsieur Pabénimba Emile YAMEOGO, Mle 45 594 B, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou ;

-  Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 98 658 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dori ;
-  Monsieur Jean-Marie OUEDRAOGO, Mle 34 548 K, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya ;

-  Madame Toïmba Georgette KARAMA, Mle 26 032 L, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso ;
-  Monsieur Adjima Constant TANKOANO, Mle 00 18 713 X,
Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe,
11ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada N’Gourma ;

-  Monsieur René BADOLO, Mle 52 806 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dori ;
-  Monsieur Zakarie ZOURE, Mle 26 512 H, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-  Madame Patricia Lucie OUEDRAOGO/ZOUNGRANA,
Mle 59 245 P, Maître de conférences en Mathématiques, est nommée Vice-présidente chargée de la professionnalisation et des relations université-entreprises de l’Université Ouaga II ;

-  Monsieur Samuel PARE, Mle 110 909 A, Professeur titulaire de Chimie de l’Environnement, est nommé Vice-président des enseignements et des innovations pédagogiques à l’Université Ouaga II ;

-  Monsieur Wenddabo Olivier SAWADOGO, Mle 241 857 N, Enseignant-chercheur, P3, Maître-assistant, est nommé Viceprésident chargé de la Recherche et de la coopération internationale de l’Université de Ouahigouya ;

-  Madame Yéri Florence Stéphanie GUIRA/PODA, Mle 36 324 T, Professeur certifié, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargée de missions ;

-  Madame Marie Thérèse SOME/ARCENS, Mle 117 299 E, Chargée de recherche, catégorie P, 3ème échelon, est nommée Directrice générale du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER).

E. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

- Madame Alimatou Flalo BICABA/LAMIZANA, Juriste, Mle 10 98,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargée de missions.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

- Monsieur Zoumana TRAORE, Mle 32 108 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA
MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

-  Monsieur Moumouni BARRO, Mle 29 342 R, Ingénieur de l’aviation civile, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Ali RAMDE, Mle 265 869 N, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire des transports urbains et des systèmes de transports intelligents ;

-  Monsieur Goama NIKIEMA, Mle 28 984 F, Ingénieur en aviation civile, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Superviseur général de la régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale ;
-  Monsieur Lassina NIAMBA, Mle 37 038 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles, du suivi et de l’évaluation ;

-  Madame Yabyiri Rosine Ernestine TAPSOBA/KONKOBO, Mle
74 720 V, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes ;
-  Monsieur Hamadou DIALLO, Mle 229 840 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des études de la planification de la mobilité urbaine ;

-  Monsieur Ibrahim SANFO, Mle 265 868 M, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Lucien BASSOLE, Mle 59 775 R, Administrateur civil,
1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Ousséni ZOROM, Mle 50 453 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE
L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Akim NEBIE, Mle 94 507 T, Inspecteur des eaux et forêts, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Boulkiemdé.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

-  Monsieur Jérémie NION, Mle 78 662 P, Conseiller de presse et techniques de l’information, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;

-  Monsieur Ledia Geoffroy OUEDRAOGO, Mle 208 173 D,
Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe,
5ème échelon, est nommé Secrétaire technique de la relève sportive ;
-  Monsieur Martin SAWADOGO, Mle 34 219 H, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8ème échelon, et nommé Chef du Projet d’appui au développement du secteur du sport (PADSS).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Sa Sylvanus TRAORE, Mle 2 318 921 D, Ingénieur du développement rural, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Sambo Sidikou, Secrétaire permanent du G5 Sahel : « La responsabilité première de tout Etat, c’est la sécurisation de sa population »

C’est en homme averti des institutions internationales, que le Secrétaire permanent (SP) du G5 Sahel dirige l’administration de cette organisation commune créée pour lutter contre l’insécurité et la pauvreté dans l’espace sahélo-saharien. Ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, ancien représentant de son pays à l’ONU, Maman Sambo Sidikou fut également représentant spécial de l’Union africaine pour la Somalie (SRCC), Chef de mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo et ce, après avoir travaillé pour la Banque mondiale à Washington DC, l’Unicef au Nigeria, l’Afghanistan, l’Irak, la Jordanie et pour « Save the Children ». Depuis le 5 février 2019, date à partir de laquelle la présidence en exercice du G5 Sahel a échu au Burkina, cet ancien journaliste multiplie les rencontres avec le président du Faso, Roch Kaboré, sur la feuille de route de cette présidence tournante. Entre deux séances de travail, et de plain-pied dans les préparatifs d’une rencontre avec les responsables de la défense et sécurité qui se tient à Ouagadougou, Maman Sambo Sidikou a bien voulu éclairer l’opinion sur certains volets du G5 Sahel à travers cette interview qu’il nous a accordée dans la soirée du vendredi 8 février 2019, à son pied-à-terre à Ouagadougou.

Lefaso.net : Les attentes des populations de l’espace G5 Sahel sont à la fois nombreuses et fortes, et le Secrétariat permanent est un pilier indispensable pour l’atteinte des résultats escomptés. Le Secrétariat permanent de ce qu’il faut pour jouer pleinement son rôle ?

Maman Sambo Sidikou (M.S.S) : D’abord, il y a une conscience claire de nos ministres (le Conseil des ministres) et des Chefs d’Etat même, que cette organisation, jeune, a besoin de se structurer, de façon idoine, pour faire face aux missions et ambitions fixées à sa création. Ils ont ordonné un audit organisationnel, en cours, qui nous dira à quoi doit ressembler la structure, sur la base des ambitions et des objectifs.

Il y a déjà un diagnostic, qui dit que le personnel est insuffisant, que sur le volet défense et sécurité et sur celui du développement, il nous faut des ressources humaines plus pointues, plus professionnelles. Nous allons nous atteler à cela. Dès que cet audit sera terminé, il sera présenté au Conseil des ministres qui prendra les décisions qui siéent.

Mais, en attendant, sur des domaines aussi essentiels que la capacité de gérer comme il faut les ressources que nous avons, sur la capacité à rendre compte, les ministres ont pris des mesures conservatoires qui nous ont permis d’avoir un auditeur interne, un responsable de passation de marchés, et bientôt, d’autres mesures vont suivre.

Nous avons notamment une dimension développement, pour laquelle, il nous faut une unité de coordination qui devra faire en sorte que dans les quatre axes stratégiques de notre action, à savoir les domaines des Infrastructures, de la Résilience et du développement humain, de la Gouvernance, de la Défense et sécurité, nous ayons les cadres qu’il faut pour mener à bien la mise en œuvre du Programme d’investissements prioritaires pour lequel les fonds ont été annoncés très récemment (le 6 décembre dernier à Nouakchott).

Il s’agit donc essentiellement de renforcer la capacité de notre organisation au niveau des financements, des ressources humaines (parce que vous pouvez disposer de tous les moyens financiers du monde, mais si vous n’avez pas suffisamment d’hommes qu’il faut pour faire tourner la machine, cela ne se passera pas bien). C’est tout cela qui a été discuté avec les chefs d’Etat, et avant eux, avec les ministres, pour que nous avancions vers une structure, un Secrétariat permanent du G5 Sahel plus performant.

Lefaso.net : Dans cet espace en proie à des attaques terroristes, des conflits inter-communautaires, avec leur cortège de victimes, de populations déplacées et de milliers d’enfants hors des classes, etc., sur quel levier faut-il s’appuyer aujourd’hui, en priorité ?

M.S.S : La responsabilité première de tout Etat, c’est la sécurisation de sa population. Donc, le levier principal sur lequel il faut s’appuyer, c’est la sécurisation. Nous avons beaucoup parlé de la nécessité de renforcer les capacités de notre Force conjointe. Ensuite, il faut renforcer la résilience des populations en matière d’infrastructures de base (eau, santé, éducation) ; que les enfants puissent retrouver l’école ou que ceux qui y sont puissent se déplacer moins. Je pense que c’est le principal levier sur lequel il faut travailler.

Donc, sécurisation, avec le retour et le renforcement des symboles de l’Etat. Quand vous observez, la première chose que font les terroristes (ou en tout cas, ces bandits), c’est de s’attaquer aux symboles de l’Etat, et l’école en est un. La gendarmerie, la police… sont des symboles de l’Etat. Donc, il faut s’assurer que cette présence est effective. C’est cela qui renforcera davantage aussi la résilience des populations.

Lefaso.net : Vous êtes un averti des institutions internationales. Quel regard avez-vous de la structuration même du G5 Sahel, qui n’est pas différente des organisations africaines existantes, accusées d’être des instruments politiques aux mains des chefs d’Etat que de servir véritablement la cause pour laquelle elles sont créées ?

M.S.S : Je pense que nos chefs d’Etat ont constaté ce qui se passe ailleurs, parce que leurs pays sont membres de plusieurs institutions. Donc, ils ont voulu éviter une bureaucratie supplémentaire. C’est pour cela qu’ils ont mis en place une structure légère qui, maintenant, a besoin d’être renforcée ; parce que les ambitions ont été augmentées, et pour essayer d’éviter les écueils constatés ailleurs.

Je pense que de ce point de vue, il était important qu’ils disent clairement : nous voulons une organisation qui s’occupe de sécurité, de façon spécifique, avec notamment une Force conjointe qui mène la bataille contre les terroristes, et une institution également qui fait la sécurité par le développement, en apportant aux populations des solutions à tout ce qu’il y a comme besoins essentiels (surtout au niveau des populations les plus vulnérables dans les zones les plus fragiles que sont nos frontières). C’est en cela que le G5 Sahel est unique.

Lefaso.net : N’empêche que nous avons ici également, à l’image des autres institutions africaines critiquées, une « Conférence des chefs d’Etat », qui est l’instance décisionnelle. Cela n’est-il pas une insuffisance qui joue sur l’efficacité du G5 Sahel à répondre aux attentes de ses populations ?

M.S.S : Non, je pense que c’est la marque de la volonté politique de ces Chefs d’Etat qui, malgré tout ce qu’ils ont comme contraintes et calendriers chargés, viennent quand même voir ce qui se passe au niveau du Secrétariat permanent, au niveau du Conseil des ministres et donner des orientations.
A mon avis, c’est essentiellement cela. Nos chefs d’État sont là pour donner l’orientation qu’il faut et c’est un appui essentiel pour le Secrétariat permanent ; parce que ce n’est pas juste une petite machine qu’on a mise là et qu’on oublie.

Lefaso.net : On constate que le volet militaire du G5 Sahel peine à mobiliser des financements, et l’un des défis majeurs, c’est de réussir également à inscrire la Force conjointe sous le chapitre VII de l’ONU. Le piétinement dans les financements de la Force conjointe n’annonce-t-il pas que le combat pour le chapitre VII de l’ONU sera vain ?

M.S.S : Non, pas du tout. Je pense qu’il faut, dans ce genre de situation, marquer sa volonté politique d’avancer et expliquer clairement les enjeux. Aujourd’hui, au niveau du Conseil de sécurité des Nations-Unies, il y a un pays qui, peut-être, a des doutes ou une doctrine qui ne veut pas qu’on aille dans le sens que nous voulons ; tous les autres sont pour notre démarche.

C’est un progrès et il faut continuer à plaider et ensemble, trouver les meilleurs mécanismes pour faire en sorte que les armées africaines, lorsqu’elles vont au combat contre le terrorisme (qui est une responsabilité partagée et mondiale), soient soutenues conséquemment.

Donc, il ne faut pas se décourager et baisser les bras. Si on baisse les bras, cela voudrait dire que nous les déchargeons de leur responsabilité ; ce qui n’est pas normal. Cela voudrait aussi dire que nous-mêmes, ne sommes pas si déterminés comme nous le disons. Donc, nous ne pouvons pas arrêter.

Nous mettrons toujours nos moyens propres, nous renforcerons davantage les capacités opérationnelles de notre Force conjointe, mais nous continuerons également à sensibiliser nos partenaires. Certains vont nous soutenir de manière plus rapide que d’autres, d’autres le feront seulement de manière bilatérale, jusqu’au moment où tout le monde viendra ensemble.

Lefaso.net : Le G5 Sahel peut-il réussir sa mission si son action ne passe pas aussi par un véritable combat pour la bonne gouvernance dans chacun des pays membres ?

M.S.S : La gouvernance fait partie de notre document-cadre de référence la « Stratégie de développement et de sécurité du G5 Sahel » ; y compris le contrôle citoyen, l’implication des jeunes, des femmes, de nos parlementaires, de nos communautés au niveau décentralisé, pour que les Etats soient comptables, redevables auprès des citoyens.

Cette exigence est aussi prise en compte dans la stratégie de la Plateforme des femmes du G5 Sahel, qui a un plan d’action assez précis, y compris leur participation à tout ce que nous faisons. Ça va être le cas aussi avec les jeunes ; une stratégie a été développée, que nous allons discuter et peaufiner avec les jeunes pour définir un plan d’action au niveau des pays et pour tous les jeunes du G5 Sahel (évidemment, ils s’organiseront d’abord).

Donc, effectivement, la gouvernance est la clé, elle est essentielle et fait partie de notre ADN. Mais, la seule façon de s’assurer que la gouvernance est une réalité, c’est de s’assurer que les citoyens sont impliqués dans toutes les étapes de notre activité depuis la phase de réflexion (et c’est ce à quoi nous nous attelons).

Lorsque vous regardez la problématique de la lutte contre la radicalisation, toutes nos stratégies visent à impliquer les différentes composantes de la société, dont les forces les plus vives à savoir, les femmes et les jeunes. Donc, nous sommes d’accord avec vous, la gouvernance est essentielle. Il faut qu’elle soit toujours placée en avant de tout ce que nous faisons.

Lefaso.net : Depuis la conférence de Nouakchott, on observe que le volet développement du G5 Sahel a pris le pas sur le volet défense/sécurité. Doit-on admettre que le G5 Sahel a opéré un revirement ?

M.S.S : Il n’y a pas, comme on le dit, de développement sans sécurité. Mais, j’ajouterai qu’il n’y a pas de sécurité sans développement car lorsqu’il n’y a rien pour les gens sur le terrain, aucune perspective, la tentation est grande de rejoindre les groupes négatifs. Depuis le départ, la stratégie du G5 Sahel a été établie sur la base du Nexus sécurité et développement.

Seulement, l’urgence a fait que le volet sécurité a pris le devant, que la Force conjointe a été mise en place par exemple. Mais, au grand jamais, nous n’avons oublié la dimension développement. Pour réussir, nous devons marcher sur les deux pieds. Il n’y a pas du tout de revirement, il y a simplement une reconnaissance que ce sont deux volets qui doivent être pris ensemble. Il n’y a pas d’autre issue. Cela est vrai dans le Sahel, et c’est aussi vrai ailleurs.

Je peux simplement ajouter qu’aujourd’hui, nous avons aussi répondu à l’urgence sur la dimension développement, qu’un programme de développement d’urgence (PDU) a été mis en place. Ce programme qui coûtera environ 266 millions d’euros va commencer à intervenir au niveau de la fourniture d’ouvrages hydrauliques pour les populations les plus vulnérables et pour le bétail. Un travail important sera aussi mené pour renforcer la cohésion sociale.

Encore une fois, les terroristes travaillent à diviser ; chaque fois qu’il y a un problème lié à une rareté de ressources, ils se glissent et disent que tel groupe est défavorisé par rapport à tel autre. Lorsqu’il n’y a pas de travail de communication, de sensibilisation par toutes les composantes majeures de la société (chefs traditionnels et religieux, femmes, jeunes, etc.), tant que tous ces secteurs ne font pas le travail nécessaire pour préparer les esprits à ne pas tomber dans le piège des terroristes, nous avons un problème.

Voilà en résumé notre programme d’urgence qui commence en ce moment dans chaque pays, avec comme priorités l’eau, la résilience des populations et la cohésion sociale. Donc, il y a eu au niveau sécuritaire une urgence pour mettre en place la Force conjointe et maintenant, nous nous attelons au volet développement (et avec une réponse en urgence pour parer au plus pressé car, comme je le disais tantôt, nous avons par exemple un nombre considérable d’enfants hors école suite à ces attaques, cela exige des réponses urgentes).

Lefaso.net : Dans la même dynamique, quand on parle de développement, d’urgence, on voit tout de suite l’Alliance Sahel.

M.S.S : Absolument, l’Alliance Sahel est un partenaire essentiel aussi ; parce que dès le départ, elle a compris et perçu les préoccupations des chefs d’Etat, de faire en sorte que les populations les plus vulnérables dans les zones les plus fragiles aient accès aux services de base, à commencer par l’eau.

L’Alliance Sahel, ce sont plusieurs membres, dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, le PNUD et aussi des pays européens. Je pense que nous parlons le même langage, sur la nécessité de l’urgence pour le développement (parce que la sécurité se fera aussi par le développement).

Lefaso.net : Votre message pour l’ensemble des populations de l’espace sahélo-saharien qui s’impatientent.

M.S.S : Que leurs chefs d’Etat sont avec elles, que le Secrétariat permanent est avec elles, nos partenaires nous accompagnent, que nous travaillons à répondre à leurs attentes. D’abord en urgence (nous savons les moments difficiles qu’elles vivent), mais aussi sur le moyen et long termes, pour ce qui concerne les projets de développement plus profonds (relatifs aux routes, au chemin de fer, au transport aérien et concernant tous les projets d’intégration de cet espace G5 Sahel qui est en fait un, de N’Djamena à Ouagadougou). Nous devons faire en sorte que la communauté de destin soit une réalité, perceptible par toutes nos populations.

Mais, nous prenons d’abord en compte l’urgence dans le domaine de la sécurité et des besoins sociaux de base. Nous avons des instructions, et nous nous attelons à cela en collaboration avec nos partenaires, incluant aussi ceux du continent, à l’image de l’UEMOA, le CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel), l’ALG (Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma), la CEDEAO, l’Union africaine. Donc, il faut garder espoir.

Nous continuerons à être à leurs côtés et de façon encore plus intense, pour qu’elles sentent davantage la présence de leurs Etats et de leur organisation sous-régionale.

Interview réalisée par Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

Sommet de l’UA : La question sécuritaire au cœur des échanges entre l’Union européenne, les Nations unies et le Président du Faso

(Addis-Abeba, 10 février 2019). Arrivé en début d’après-midi du 9 février à Addis-Abeba pour prendre part à la 32ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a d’abord reçu en audience Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires politiques et de sécurité. En début de soirée, le Chef de l’Etat a également eu une séance de travail avec le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

La sécurité dans l’espace sahélien était au centre des discussions avec le chef de l’Etat.
Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est venu s’enquérir auprès du président du Faso, de la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel.

Porté à la tête de cette organisation sous-régionale comme président en exercice, Roch Marc Christian Kaboré a fait part au dirigeant onusien des attentes du Burkina Faso et des pays du G5 sahel. « Nous avons exprimé le besoin d’avoir une coopération plus étendue que ce que nous avons en ce moment » a expliqué Alpha Barry le ministre burkinabè des affaires étrangères et de la coopération.

Un accord de coopération entre le G5 Sahel et les Nations unies intervenu en 2018 prévoit des interventions de l’ONU par le biais de la MINUSMA (la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) mais à l’intérieur du territoire malien. « Limiter cet accord seulement au Mali ne nous paraît pas pertinent pour aider les 5 pays à faire face à la menace terroriste », selon le chef de la diplomatie burkinabè, au regard de la nature transfrontalière des actions terroristes.

Le président du Faso a aussi exprimé au Secrétaire général de l’ONU, le souhait des pays du G5 sahel de voir leur action placée sous mandat onusien, avec notamment les avantages y afférents, en matière de mobilisation de ressources pour lutter efficacement contre le terrorisme. Roch Marc Christian Kaboré et Antonio Guterres ont également abordé la question des réfugiés et des déplacés internes du fait du terrorisme.

L’Union européenne est également préoccupée par la situation sécuritaire dans l’espace sahélien et Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires politiques et de sécurité est aussi venue échanger avec le président Roch Marc Christian Kaboré des perspectives burkinabè de la présidence du G5 sahel.

Cette journée du 10 février sera consacrée aux travaux à proprement parler, du sommet.

Direction de la communication / Présidence du Faso

Approvisionnement en eau potable : Le Japon vole au secours de quatre villages de la commune de Silly

L’ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, a procédé à la signature d’un contrat de don avec le président de l’Association pour la conservation et la mise en valeur de Gabio (ACMVG), Batieu Benao. C’est un don d’une valeur de 29,5 millions de F CFA, pour la construction de quatre forages dans quatre villages de la commune de Silly, dans la province de la Sissili.

« Imaginez qu’en ce début du 3e millénaire, des hommes et des femmes consomment encore l’eau sale des puits et des rivières. C’est le triste constat dans les localités de Sadoa, Sadouan-Mossi, Diarra-Peulh et Mossi et de Sadoin Peulh-Mossi », a déclaré le président de l’ACMVG, Batieu Benao. Il poursuit son allocution en soulignant qu’avec la réalisation prochaine de ces forages, la peine des femmes sera soulagée. En effet, ajoute-t-il, « elles n’auront plus à veiller des nuits entières autour des puits ou à parcourir de longues distances ou encore en venir aux mains autour des points d’eau ».

L’ambassadeur Tamotsu Ikezaki souligne que ce contrat de don est le troisième que sa représentation diplomatique signe avec des associations en 2019. Il ajoute ensuite : « Je me permets de rappeler que ces quatre forages viendront s’ajouter aux 1 152 autres et au château d’eau déjà réalisés jusque-là par le Japon dans le cadre des dons contribuant à la sécurité humaine ». Pour lui, il s’agit d’une expression de la solidarité du peuple ami et fidèle du Japon dans les efforts de développement du pays des Hommes intègres.

Parlant du don, il déclare : « Je pense aux nombreux enfants souffrant de maladies hydriques et aux milliers de femmes qui font de longues distances pour se procurer de l’eau, comme nous le confirment nos études de faisabilité ». En effet, il fait remarquer que plus de 60% des maladies dont souffrent les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso sont d’origine hydrique, mais aussi que la préoccupation majeure des populations des milieux ruraux est la disponibilité d’un point d’eau potable.

Il se réjouit alors de savoir que ce projet va contribuer non seulement à l’atteinte de l’objectif zéro corvée d’eau à l’horizon 2020 que s’est fixé le gouvernement burkinabè à travers le PNDES, mais aussi à l’amélioration des conditions d’hygiène et de santé des populations bénéficiaires.

« Dans un délai de quatre mois maximum, les populations des villages de Sadouan, Dio, Sadoin et Diarra pourront pousser un ouf de soulagement », conclut l’ambassadeur du Japon au Burkina, pour qui d’autres activités telles que le jardinage, l’élevage et le petit commerce, qui nécessitent une eau de qualité, pourront aussi se développer.

Etienne Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

Coopération sino-burkinabè : Six voitures 4×4 remises au ministre de la Sécurité

Jeudi 7 février 2019, l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Li Jain, a procédé à la remise de six voitures de type 4×4 à direction générale de la police. C’était en présence du ministre de la Sécurité, Ousseni Compaoré, et de plusieurs officiers de police. Une preuve de « l’engagement de la Chine contre les terroristes au Burkina Faso ».

Six voitures « double cabines » de type 4×4 de couleur blanche d’une valeur 76 800 000 F CFA. C’est une marque de l’engagement de la Chine aux côtés du peuple burkinabè dans sa lutte contre les terroristes. « Une première étape dans le cadre de la coopération sino-burkinabè », selon l’ambassadeur Li Jian.

A l’en croire, la Chine veut exprimer sa solidarité au Burkina Faso qui fait face aux attaques terroristes depuis 2015. Et c’est ainsi qu’elle a jugé nécessaire d’offrir des voitures à la police nationale, une force impliquée dans la lutte contre la nébuleuse.

Un geste bien accueilli par le premier flic du pays, Ousseni Compaoré. Au nom de ses ouailles engagés au front, il a exprimé sa gratitude à la République populaire de Chine, représentée par son ambassadeur résident au Burkina Faso, Li Jian. « Cela est un atout de plus pour nos forces de sécurité pour combattre le terrorisme », dixit Ousseni Compaoré.

Devant les hommes de médias, Ousseni Compaoré a remis les clés des six voitures au représentant de la direction régionale de la police, en déclarant : « Je vous remets ces clés dans l’espoir que vous allez en faire bon usage… ».

L’ambassadeur de Chine n’exclut pas d’autres initiatives dans le même sens, dans un futur proche.

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

G5 Sahel : Le président Roch Kaboré échange avec le secrétaire permanent sur la feuille de route

Sitôt investi à la tête de la présidence tournante du G5 Sahel, le président Roch Kaboré a initié une séance de travail avec le secrétaire permanent de l’organisation autour de la feuille de route. C’était dans l’après-midi de mercredi, 6 février 2019, au palais présidentiel de Kosyam.

A en croire Maman Sambo Sidikou, le président du Faso a donné des instructions pour l’opérationnalisation effective de la Force conjointe, la mobilisation des ressources pour le développement des régions (surtout les zones les plus fragiles : les frontières) et le programme de développement d’urgence.

« La feuille de route du président du Faso (feuille de route de la présidence G5 Sahel du Burkina Faso) vise à s’assurer que notre Force armée a les moyens qu’il faut pour mener ses opérations, que la mobilisation effective des soutiens annoncés pour le développement est assuré, que les questions de femmes et de jeunesse, qui sont des préoccupations essentielles, soient prises en compte et que le secrétariat permanent soit renforcé pour faire face au travail qui lui est demandé », a confié le secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou.

Le premier responsable du siège de l’institution à Nouakchott (Mauritanie) dit avoir suivi « attentivement » les recommandations et pris note avec des délais précis de mise en œuvre et surtout pour s’assurer que le G5 Sahel reste sous l’agenda international. Une dynamique qui implique du travail de la part de la diplomatie des pays membres, mais aussi du ministère des Finances du Burkina qui assure la présidence en exercice du Conseil des ministres.

« Le président a dit toute sa disponibilité à être sur la brèche pour s’assurer que ces questions essentielles soient suivies et réalisées. Nous lui avons dit tous nos engagements et disponibilité à accompagner la présidence burkinabè du G5 Sahel, comme nous l’avons fait pour le Niger, et nous savons aussi pouvoir compter sur les ministres, les comités nationaux de coordination qui regroupent les ministères sectoriels dans nos pays », a-t-il rapporté.

Pour l’ancien journaliste Maman Sambo Sidikou, le défi, c’est aussi d’œuvrer à avoir un « appui conséquent » des Nations unies (à travers le chapitre VII de la Charte) en faveur de la Force conjointe. Dans cette démarche, le G5 Sahel peut compter sur ses partenaires, dont l’Union européenne, estime M. Sidikou.

« Nous sommes déjà à, à peu près, 50% de ce qui a été promis. Mais, nous devons travailler sur l’effectivité de livraison d’équipements et de matériels à notre Force. Il y a des lenteurs dues à des contractualisations, à des procédures, qu’il faudra accélérer. Nous allons, ensemble, sous le leadership du président du Faso, nous atteler à cela », a également exprimé le secrétaire permanent au chapitre des défis.

Pour ce qui est du programme d’urgence qui « vise à fournir de l’eau aux populations des zones les plus difficiles », M. Sidikou assure que « les choses avancent » avec l’Alliance Sahel. Ce qui devrait laisser voir, d’ici à avril, les premiers fruits/les réalisations.

L’autre domaine important dans la feuille du président du Faso, poursuit le secrétaire permanent, c’est la question de la « cohésion sociale ».

« Hier, les chefs d’Etat ont appelé les populations à la cohésion, à la tolérance, au vivre-ensemble, qui sont indispensables, pour ne pas donner prétexte, ouvrir la voie aux terroristes pour nous diviser davantage. Il y aura dans la feuille de route du président du Faso, tout un domaine réservé à cela, y compris la nécessité de nous assurer que nos enfants restent à l’école, même dans les endroits les plus difficiles (trouver des formules pour que cela soit le cas) », a ajouté Maman Sambo Sidikou.

En ce qui concerne l’éducation, il s’agit donc de faire en sorte à impliquer tous les acteurs et à intégrer l’intervention psychosociale pour les enfants qui ont été traumatisés. Pour le secrétaire permanent du G5 Sahel, et sur la base d’expériences vécues ailleurs, l’UNICEF, la Coalition mondiale pour l’éducation… peuvent être des partenaires-clés pour accompagner le G5 Sahel sur ce volet.

« Les attentes sont fortes au niveau des populations, surtout en ce qui concerne la Force conjointe, et le président du Faso a convoqué une réunion dans quelques jours avec les ministres de la Défense des cinq pays et également les chefs d’état-major des cinq pays », a soutenu le patron de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, précisant que la réunion concernera également le commandant de la Force conjointe.

« Tout cela, pour voir avec ces différentes structures, comment est-ce qu’on peut aller vite, vers une pleine opérationnalisation de la Force conjointe ; elle existe déjà, elle mène des opérations avec succès, comme les chefs d’Etat l’ont relevé hier. Mais, ce sont des opérations qui sont ponctuelles ; il s’agit maintenant de faire en sorte que la Force conjointe puisse donc opérer de façon permanente. C’est le défi de la présidence burkinabè et nous espérons donc qu’on va, au cours de cet exercice 2019, arriver à mettre sur pied une Force qui est permanente et qui opère de façon continue au niveau de nos frontières. Bien entendu, il y a volet développement pour lequel il y a eu la conférence de Nouakchott (Conférence des bailleurs de fonds et partenaires, 6 décembre 2018, ndlr), où il y a eu de grandes annonces par les partenaires. Il s’agit de pouvoir concrétiser ces annonces et faire en sorte que les projets puissent démarrer au plus vite pour éviter que certaines parties du Sahel ne soient pas des réservoirs pour les terroristes », s’est attardé le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry.

O.L
Lefaso.net

Libéria : L’ambassadeur Mahamadou Zongo a présenté ses lettres de créance au président Georges Weah

Après la Sierra-Leone, le 6 octobre 2017, SEM Mahamadou Zongo a présenté, le 24 janvier 2019 à SEM Georges Manneh Weah, président de la République du Libéria, les lettres par lesquelles le président du Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, l’accrédite en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Libéria.

A l’issue de cette cérémonie de présentation de lettres de créance qui s’est déroulée dans la capitale Monrovia, le président libérien lui a accordé un entretien au cours duquel l’ambassadeur Zongo a transmis le message d’amitié et de fraternité du président du Faso et du peuple burkinabè. Mahamadou Zongo a traduit également la volonté du président Kaboré d’établir avec la République du Libéria des liens solides d’une coopération exemplaire sud-sud à travers un cadre juridique à convenir entre les deux gouvernements.

L’ambassadeur Zongo a réitéré les félicitations du président Kaboré pour la brillante élection du président Weah à la magistrature suprême du Libéria. En retour, le président Georges Weah s’est dit ravi de recevoir un ambassadeur du Burkina Faso, et l’a chargé de transmettre au président du Faso toute son estime et ses remerciements pour les chaleureuses félicitations.

Il a, pour sa part, réaffirmé son engagement à travailler au renforcement de la coopération bilatérale entre le Libéria et le Burkina Faso ainsi qu’à la consolidation des organisations régionales et sous-régionales communes aux deux pays. Le président Georges Weah a chargé l’ambassadeur Zongo de transmettre au président Kaboré tout son appui et celui de son gouvernement à la lutte sans relâche que le Burkina Faso mène contre le terrorisme, nouveau défi auquel doivent faire face les Etats de la sous-région ouest-africaine.

Au cours son séjour à Monrovia, l’ambassadeur Mahamadou Zongo a pu échanger avec quelques représentants de la communauté burkinabè vivant au Libéria, une communauté estimée à peu près à un millier de personnes, et évoluant pour la plupart dans le secteur informel, l’agriculture et les mines (orpaillage artisanal).

Les documents administratifs et la scolarisation des enfants constituent les principales doléances des Burkinabè résidant au Libéria.
Durant son séjour, l’ambassadeur Zongo a été reçu en audience par le ministre de la Coopération économique et de l’Intégration régionale. Les échanges ont porté sur les possibilités de renforcement des relations bilatérales. L’ambassadeur a eu également une rencontre d’échanges avec le directeur Afrique et Asie.

Au regard des dispositions et de la volonté politique affichée par le président Georges Weah, l’ambassadeur Zongo suggère des missions d’opérateurs économiques burkinabè résidant au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire

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