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Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 1er février 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 1er février 2019, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 11 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du Premier ministère :

– deux décrets portant respectivement attributions des membres du Gouvernement et intérim des ministres.

L’adoption de ces décrets permet de définir le rôle et la place des ministres et des ministres délégués dans le dispositif gouvernemental et d’assurer la permanence et la continuité de l’action gouvernementale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

– un rapport relatif au rapport général et au suivi des recommandations du Forum national de la diaspora, tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou.

Placé sous le thème « la contribution des Burkinabè de l’extérieur à la construction nationale », le forum national de la diaspora a réuni 440 participants.

A l’issue des travaux, des conclusions et des recommandations ont été adoptées. Il s’agit entre autres, de l’élaboration d’une politique nationale de la diaspora après l’évaluation du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), de la mise en place de réseaux professionnels des Burkinabè de l’extérieur et du renforcement des capacités opérationnelles du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.

Le Conseil a adopté les conclusions du Forum et a instruit les ministres en charge du dossier pour l’élaboration diligente des termes de référence devant permettre leur mise en œuvre.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un décret portant nomination du Président du Comité national de Politique économique (CNPE).

L’adoption de ce décret permet la nomination du Président du CNPE, conformément aux dispositions du décret n°2015-1117/PRES-TRANS/PM/MEF du 06 octobre 2015 portant attributions, composition et organisation du Comité national de Politique économique.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement définition des normes, critères et indicateurs d’accès à l’eau potable et définition des normes, critères et indicateurs d’accès à l’assainissement.

L’adoption de ces décrets permet d’assurer une cohérence, une coordination et une efficacité des interventions en vue de l’atteinte des objectifs des différents programmes en matière d’eau potable et d’assainissement.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination de Maîtres de conférences et de Maîtres de recherches à l’Université Norbert ZONGO.

L’adoption de ces décrets permet la création de dix-sept (17) emplois dont quatre (04) emplois de Maître de conférences et treize (13) emplois de Maître de recherche.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

– un rapport relatif à l’amélioration de la desserte en eau potable des populations dénommée « ACCES UNIVERSEL A L’EAU POTABLE A L’HORIZON 2030 : Stratégie et actions à court, moyen et long termes ».

Cette stratégie vise à assurer un accès universel des populations aux services d’eau potable conformément à l’Approche Fondée sur les Droits Humains (AFDH), à contribuer à la gestion durable des infrastructures d’adduction d’eau potable (AEP) dans le respect de l’accès universel au service de l’eau potable et à améliorer les capacités de pilotage et de gestion du sous-secteur.

La stratégie prend également en compte les actions d’urgence pour la période chaude de février à juin 2019.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour la mise en œuvre de ces actions en vue d’une meilleure desserte en eau potable.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, est nommé Président du Comité national de politique économique, cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du trésor et de la comptabilité publique.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Mahamadou Lamine OUEDRAOGO, Mle 231 938 N, Maître assistant en sciences du langage, est nommé Maître de conférences en sciences du langage à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et en sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Bangré Yamba PITROIPA, Mle 214 989 P, Maître assistant en sociolinguistique et ethnolinguistique, est nommé Maître de conférences en sociolinguistique et ethnolinguistique, à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Alain Casimir ZONGO, Mle 43 295 L, Maître assistant en philosophie, est nommé Maître de conférences en philosophie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 18 juillet 2018 ;

– Monsieur Tounwendyam Frédéric OUEDRAOGO, Mle 110 953 F, Maître assistant en informatique-topologie interne, est nommé Maître de conférences en mathématiques-informatique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et Technologie (UFR/ST) de l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 18 juillet 2018.

Le Ministre de la Communication et

des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Phénomène terroriste : « Le moment viendra où tout ce dont on parle aujourd’hui ne sera qu’un souvenir », rassure le SP du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou

La capitale burkinabè s’attèle à abriter la Vème session ordinaire du Conseil des ministres et de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, respectivement, les 3 et 5 février 2019. C’est en prélude à ces rencontres que s’est ouverte dans la matinée de ce jeudi, 31 janvier à Ouagadougou, une réunion préparatoire des experts.

De façon concrète, les travaux vont consister en une revue de toute la documentation (dont l’état de mise en œuvre des recommandations et instructions des sessions précédentes du Conseil des ministres), l’examen et la validation du rapport d’activités 2018 du Secrétariat permanent du G5 Sahel, l’examen du rapport d’audit organisationnel, l’examen et la validation du programme de travail annuel 2019, l’examen et la validation du projet de budget 2019. Les experts vont également plancher sur le cadre de suivi de la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de Fonds du G5 Sahel ainsi que l’ordre du jour du prochain Conseil des ministres.

Le secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou (à gauche) et Karfa Fayama, à l’ouverture des travaux des experts

« Le G5 Sahel, dans sa quête permanente de faire de ses pays membres, un espace intégré, riche et prospère au triple plan économique, politique et social, entend garantir la sécurité, la paix et le développement durable en vue de l’amélioration significative des conditions de vie des populations en proie aux violences de toutes sortes », a réitéré Karfa Fayama, secrétaire permanent chargé de la promotion des micro-finances, représentant le secrétaire général du Ministère de l’économie, des Finances et du développement (institution qui assure la tutelle technique du G5 Sahel au plan national, ndlr).

Exhortant les experts à cette tâche préalable, M. Fayama a, au passage, salué leur contribution dans la mobilisation de plus de deux milliards d’euros pour le financement de la première phase du Programme d’investissements prioritaires (PIP), lors de la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de Fonds du G5 Sahel tenue début décembre 2018 à Nouakchott, en Mauritanie (http://m.lefaso.net/spip.php?article86895).

Le Secrétaire permanent (SP) du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou, réagissant à des préoccupations sur l’opérationnalisation de la Force conjointe, a relevé qu’il y a des avancées, sans pour autant s’attarder sur les détails, qui relèveraient du volet militaire.

Aussi fait-il observer que mettre en place une telle force, requiert du temps. « Je ne veux pas faire de comparaison, mais l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord ; une organisation de sécurité et de défense collectives, ndlr) a mis combien de temps pour être ce qu’elle est aujourd’hui. Ce n’est pas une bonne comparaison, mais c’est cela la réalité.

Vue partielle des experts

Ce qui se passe est qu’au moins, notre Force conjointe, composée d’officiers des cinq pays qui travaillent ensemble, planifient ensemble et vont ensemble sur le terrain pour combattre l’ennemi. Ce n’est pas négligeable. Le moment viendra où tout ce dont on parle aujourd’hui ne sera qu’un souvenir », rassure M. Sidikou.

Nécessité d’œuvrer à la cohésion sociale dans les pays !

Toujours dans ses réactions aux préoccupations des journalistes, et en lien avec les conflits intercommunautaires observés dans certains pays membres du G5 Sahel, constituant ainsi un terrain fertile au phénomène terroriste, Maman Sambo Sidikou a également rassuré que ce volet relatif à la cohésion sociale s’inscrit au rang des priorités de l’organisation sahélo-sahélienne.

‘’Nous devons protection à notre population, c’est notre rôle premier. Nous devons aussi protection par le développement. C’est-à-dire qu’il faut que les populations sentent que les Etats sont présents à leurs côtés. D’où le Programme d’investissements prioritaires. (…). C’est un problème majeur que nous devons prendre en charge, et rapidement.

Il y a eu, le 21 janvier dernier à Niamey, une conférence sur les questions de relations entre Forces de sécurité, les populations et la justice, qui s’est penchée sur la question. Nous sommes tous d’accord qu’il faut faire un travail de sensibilisation, de cohésion sociale sur le terrain (le programme d’urgence a une composante cohésion sociale) ‘’, a-t-il confié en substance, insistant en outre sur le règlement des problèmes par le canal de la justice.

L’un des « moments forts » de cette rencontre de Ouagadougou sera le passage de témoin de la présidence en exercice du G5 Sahel du Niger au Burkina. Ainsi, après le Mali et le Niger, c’est le Burkina Faso qui va présider cette organisation pendant les douze prochains mois.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Sommet du G5 Sahel : Ouagadougou prépare un rendez-vous capital pour l’avenir de la région

En pleins préparatifs du prochain sommet du G5 Sahel prévu la semaine prochaine à Ouagadougou, qui marquera le début de la présidence en exercice de cette organisation par le Burkina Faso (qui prendra le relais du Niger), l’effervescence s’observe déjà autour de ce grand rendez-vous sur les enjeux de sécurité et de développement des pays du G5 Sahel.

Plusieurs responsables de cette organisation sous-régionale sont déjà arrivés à Ouagadougou, trouvant un comité d’organisation qui s’active pour les derniers réglages.
Dès ce jeudi, 31 janvier 2019 débute la réunion des experts du Secrétariat permanent du G5 Sahel et de tous les pays membres. Elle sera suivie, le 3 février, par le Conseil des ministres du G5 Sahel (affaires étrangères, économie, défense nationale,…).

Puis, enfin, se tiendra la Conférence des chefs d’Etat, le 5 février, qui clôturera plusieurs jours d’intenses discussions sur la feuille de route du Burkina Faso pour la gouvernance du G5 Sahel au cours des douze prochains mois.

Le secrétaire permanent du G 5 Sahel, le Nigérien, Maman Sambo Sidikou

Au même moment, et suite à une récente publication au sujet d’un possible départ du secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou, nous avons essayé d’en savoir davantage auprès de certains collaborateurs présents à Ouaga 2000. Tous ont clairement démenti l’information. Il s’agit donc d’une rumeur infondée, ont-ils souligné.

A l’évidence, le N°1 du G5 Sahel et toute son équipe sont concentrés sur les enjeux de cette présidence en exercice du G5 Sahel par le Burkina Faso avec la ferme volonté de répondre efficacement aux défis sécuritaires et développement de la sous-région.
Nous reviendrons sur le déroulement de ce moment fort qui met le Burkina Faso au cœur des enjeux majeurs de la sous-région.

Lire aussi : Mikaïlou Sidibé, expert infrastructures du G5 Sahel : « Si le G5 Sahel veut s’attaquer à l’insécurité, il faut aussi s’intéresser à la gouvernance »

O.L
Lefaso.net

Compte rendu du conseil des Ministres de ce mercredi 30 janvier 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour et entendu une communication orale.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL GOUVERNEMENTAL

Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du gouvernement a donné aux ministres les principes et les règles devant régir le travail gouvernemental.

Ces éléments doivent permettre aux membres du gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) et de concrétiser les engagements pris par le Président du Faso.
Le Conseil a instruit le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres d’organiser un séminaire gouvernemental élargi aux Secrétaires généraux des ministères pour une appropriation de ces règles et principes.

I.2. AU TITRE DE LA REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ETAT

Le Conseil a examiné l’état de mise en œuvre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat prises de 2016 à 2018.

Il ressort que les efforts de réduction du train de vie de l’Etat ont permis la baisse des charges relatives à la gestion du patrimoine roulant de l’Etat, des économies sur les dépenses de carburant et de lubrifiants, l’amélioration de la gestion des consommations d’eau, d’électricité et de téléphone de l’administration publique.
Le Conseil a instruit de poursuivre et d’accélérer les efforts en prenant en compte les conclusions de la Conférence nationale des forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, tenue à Ouagadougou du 12 au 14 juin 2018.

Des orientations ont été données pour qu’une commission interministérielle propose au Conseil, dans un bref délai, des mesures fortes de réduction du train de vie de l’Etat et d’amélioration de la gouvernance publique.

II. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil, une communication relative à la tenue de la 5ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, le 05 février 2019 à Ouagadougou.
Cette session de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel sera précédée par la réunion des experts les 31 janvier et 1er février 2019 et la réunion du Conseil des ministres du G5 Sahel le 03 février 2019.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Coopération Burkina-Autriche : Vers l’établissement de relations avec la Région du Burgenland

En vue de nouer des relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Région du Burgenland, l’ambassadeur Dieudonné Kéré a rendu visite aux autorités régionales et municipales d’Eisenstadt. Dans la capitale de la 9e région d’Autriche, située à moins d’une heure de route de Vienne, il a plaidé et obtenu l’engagement de ses hôtes d’œuvrer à l’instauration d’une coopération dans les domaines de l’agriculture, de la culture et de la jeunesse ainsi qu’à l’établissement d’un jumelage avec une ville burkinabè. L’ambassadeur était accompagné du consul honoraire du Burkina Faso à Vienne, Eduard Schüssler, et du Premier conseiller Léon Brice Tiendrebéogo.

Cette visite de courtoisie et de travail entre dans le cadre de la promotion de la coopération décentralisée entre le Burkina Faso et les régions des pays de la juridiction que l’ambassadeur Dieudonné Kéré a entreprise. Il s’agit de parvenir à l’établissement de fructueuses relations d’amitié, d’échanges et de partage entre les populations burkinabè et celles des sept pays de la juridiction. Une vision partagée par le gouverneur de la région du Burgenland, Hans Niessl, membre du parti social-démocrate d’Autriche (SPO), et de Thomas Steiner, maire d’Eisenstadt.

L’Ambassadeur Dieudonné Kéré et le Gouverneur Hans Niessl

L’ambassadeur Kéré et sa délégation ont été reçus au gouvernorat par le gouverneur et ses proches collaborateurs puis à la mairie par le maire mais aussi par Istvan Deli et Gerda Török, respectivement premier adjoint et directrice du personnel. Au cours des échanges, le diplomate burkinabè a souligné l’excellence des relations entre son pays et l’Autriche et a indiqué son souhait ardent de voir se nouer des partenariats sur le plan décentralisé.

Si de par le passé, les autorités de cette région autrichienne ont soutenu la réalisation de projets au Burkina Faso par l’entremise du Mouvement autrichien des jeunes ouvriers (MAJO), elles sont maintenant décidées à passer à une vitesse supérieure. C’est ainsi qu’au niveau du gouvernorat, elles ont pris l’engagement d’identifier, dans les mois à venir, les domaines possibles de coopération. L’agriculture y occupera certainement une place de choix car c’est l’un des atouts de la région.

L’Ambassadeur Dieudonné Kéré et le Maire Thomas Steiner

A cela, il faudrait ajouter les arts et la culture (musique, arts culinaire et vestimentaire…) qui font également la richesse du Burgenland. En effet, la région abrite des musées et organise plusieurs festivals (opéra, opérette…). Elle a accueilli un symposium international de sculptures à la carrière de Sankt Margarethen.

Quant à la mairie d’Eisenstadt, elle souhaite établir une coopération dans les domaines de la culture et de la jeunesse ainsi qu’un jumelage avec une ville burkinabè qui présente, entre autres, la même taille. En outre, le maire Thomas Steiner a accepté la proposition de l’ambassade d’organiser une journée culturelle burkinabè dans sa ville.

Les échanges entre les deux parties ont permis de découvrir des similitudes entre cette partie du monde et le Burkina Faso mais aussi des spécificités qui méritent d’être partagées pour un enrichissement mutuel. Il faut noter que le Burgenland, autrement appelé « Terre du soleil », se singularise des autres régions d’Autriche par son climat doux et ses 300 jours de soleil par an.

Photo de famille avec le Maire et ses collaborateurs

C’est avec l’espoir de voir se matérialiser ces conclusions et résolutions dans les prochains mois que l’ambassadeur et sa délégation ont pris congé de leurs hôtes d’une matinée.

Il faut rappeler pour terminer que la région du Burgenland est la région la plus orientale d’Autriche. Elle couvre une superficie de 3962 km2 et compte un peu plus de 290 000 habitants. Des neuf régions (Etats fédéraux) du pays, elle est la plus récente car constituée en 1920 à la suite du Traité de Trianon. Avant cette date, elle appartenait à la Hongrie. On comprend donc pourquoi elle partage ses frontières avec ce pays. Enfin, le Burgenland est limitrophe de la Slovénie au sud et de la Slovaquie au nord-est.

Simon YAMEOGO
Attaché de presse à l’ambassade du Burkina à Vienne

Coopération : Le Japon finance la construction d’un magasin pour les maraîchers de Komsilga

L’ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, a procédé, le mercredi 23 janvier 2019, à la signature d’une convention avec le président de la Coopérative maraîchère de la commune de Komsilga, Salomon Ouédraogo, pour le financement d’un projet de construction d’un magasin moderne de stockage et de conservation d’oignons et de céréales, au profit des producteurs membres de la coopérative.

« Cette assistance financière est octroyée dans le but de contribuer à l’exécution du projet de construction de magasins modernes et adaptés au stockage et à la conservation d’oignons et de céréales pour l’atteinte de la sécurité alimentaire dans la commune de Komsilga », a indiqué l’ambassadeur du Japon, Tamotsu Ikezaki. D’une valeur de 48 millions 799 mille F CFA, ce financement va permettre la construction du magasin et son équipement en palettes pour permettre la conservation d’oignons et de céréales au bénéfice de la Coopérative maraîchère de la commune de Komsilga, dans la province du Kadiogo, région du Centre.

Selon les donateurs, le magasin aura une capacité de stockage de 100 tonnes et permettra à 1 000 bénéficiaires directs de booster leur production et de faire plus de bénéfices pour assurer leur autonomie financière. En effet, soulignent-ils, le magasin leur permettra tout d’abord de conserver la production, d’optimiser ensuite les revenus et enfin de renforcer la solidarité entre producteurs.

L’ambassadeur est du reste certain qu’il y aura une plus-value capitalisable dans les réalisations du PNDES et de ses objectifs. « Parmi les 22 spéculations produites par les maraîchers burkinabè, l’oignon bulbe représente plus de 40% de la production », ajoute-t-il, avant de conclure qu’il s’agit d’une filière importante qui a besoin d’être soutenue.

Les bénéficiaires se disent très satisfaits de cet acte de solidarité du peuple japonais à leur endroit. « Avec cette infrastructure, plus de souci de pertes post-récoltes ou de mévente », s’est réjoui le président de la Coopérative maraîchère, Salomon Ouédraogo. « S’il y a une culture de contre-saison, il faut une possibilité de vente de contre-saison pour parfaire le système », a-t-il ajouté. Les bénéficiaires sont confiants que l’infrastructure permettra de réduire les pertes post-récoltes, pour que les producteurs soient plus compétitifs sur le marché.

Etienne Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

République de Guinée-Bissau : Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créance à José Mario Vaz

Son Excellence Monsieur Jacob Ouédraogo a présenté, le jeudi 17 janvier 2019 à Son Excellence Monsieur José Mario Vaz, Président de la République de Guinée-Bissau, les lettres par lesquelles Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso l’accrédite en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Guinée-Bissau.

Sur invitation des autorités bissau-guinéennes, le diplomate burkinabè qui a résidence à Dakar au Sénégal, s’est rendu à Bissau, à l’instar d’autres Ambassadeurs (Allemagne, Cap-Vert et Suisse), pour se consacrer à la traditionnelle cérémonie solennelle de présentation des Lettres de Créance au Président de la République.

Au cours de l’audience, à lui accordée par le Président bissau-guinéen, l’Ambassadeur Jacob Ouédraogo a remercié le Président pour l’accueil qui lui a été réservé depuis son arrivée avant de transmettre les chaleureuses salutations du Président du Faso à son homologue. Il a aussi traduit au Président Vaz l’appréciation faite par le Président du Faso des excellents liens d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays ainsi que sa volonté à œuvrer pour consolider ces relations.

En réponse, le Président José Mario VAZ a félicité le nouvel Ambassadeur et lui a demandé de bien vouloir transmettre au Président du Faso ses amitiés et sa très haute considération. Il a salué la remise des lettres de créance qui vient renforcer les liens légendaires et fraternels qui existent entre les deux peuples.

Il a invité le nouvel Ambassadeur à travailler davantage à la consolidation et au raffermissement des relations si chaleureuses qui existent déjà entre les deux pays frères. Enfin, le Président bissau-guinéen a exprimé à l’Ambassadeur Ouédraogo sa disponibilité à l’accompagner dans sa mission et lui a souhaité plein succès.

Ensemble, ils ont fait un point succinct de l’état de la coopération entre les deux pays. Notre pays envisage intensifier ses relations avec la Guinée-Bissau dans les domaines de l’élevage, l’agriculture et le commerce.

Le Président José Mario VAZ a salué la contribution très importante et bien appréciée du contingent burkinabè au sein de la mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB).

A l’issue de cette cérémonie, l’Ambassadeur a rendu visite au contingent burkinabè de l’ECOMIG à qui, il a prodigué des conseils et des encouragements.
Son Excellence Jacob Ouédraogo a mis à profit son séjour en Guinée-Bissau pour rendre une visite de courtoisie au Président de l’Assemblée Nationale (son ex collègue Député au Parlement de l’UEMOA), une visite de travail au Ministre en charge du Commerce afin de jeter les bases d’une coopération économique et commerciale.

L’Ambassadeur a en outre saisi cette opportunité pour échanger avec la communauté burkinabè vivant en République de Guinée-Bissau sur la vie nationale. Il a exhorté ses compatriotes à cultiver la cohésion et la solidarité en leur sein et à apporter leur contribution à la construction de la Patrie telle que prônée par le Président du Faso.

La Guinée-Bissau est le quatrième pays de sa juridiction après le Sénégal, le Cap-Vert et la Mauritanie où l’Ambassadeur a sacrifié à la traditionnelle cérémonie de présentation de lettres de créance.

Ambassade du Burkina Faso à Dakar (Sénégal)

Coopération Turco-burkinabè : La Grande Assemblée nationale de Turquie solidaire du Burkina Faso

L’ambassadeur du Burkina Faso en Turquie, S.E.M. Brahima Séré, a été reçu en audience ce mercredi, 16 janvier par le chef du Parlement turc. Au menu des échanges, la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, la coopération entre les parlementaires turcs et burkinabè et le renforcement des liens économiques et commerciaux entre les deux pays.

C’est dans une véritable offensive de raffermissement des liens entre le Burkina Faso et la Turquie, que l’ambassadeur Brahima Séré s’est lancé en ce début d’année, en allant à la rencontre du président de la Grande Assemblée nationale de la Turquie.
L’occasion a été donnée aux deux personnalités de faire le tour d’horizon des questions d’actualité, mais aussi et surtout de coopération entre les deux pays.

Au titre de l’actualité brûlante, le chef du Parlement turc, Son Excellence Monsieur Binali Yildirim, Président de la Grande Assemblée nationale de Turquie, s’est dit très solidaire à l’endroit du peuple burkinabè qui subit la dure épreuve des attaques terroristes.

L’ambassadeur Brahima Séré a présenté les nombreuses opportunités d’investissements au Burkina

Il a rassuré son hôte du soutien du peuple turc au Burkina.

Au chapitre de la coopération, le président de l’Assemblée nationale Turque a informé l’ambassadeur du Burkina que son institution vient d’adopter des lois favorables à l’investissement de ses compatriotes à l’étranger. Toute chose que le Burkina Faso devrait pouvoir en bénéficier très bientôt.

En tout cas, il s’est beaucoup montré favorable pour le renforcement des échanges entre Ankara et Ouagadougou qui entretiennent, depuis plusieurs années déjà, des relations économiques dynamiques dans divers domaines.

Correspondance particulière pour Lefaso.net

Coopération : Le Japon offre deux ambulances aux communes de Zorgho et Bobo-Dioulasso

L’Association Faso-Japon solidarité (AFAJAPS) a acquis deux ambulances du Japon, au profit des communes de Zorgho et de Bobo-Dioulasso. La signature de l’accord de don est intervenue le jeudi 17 janvier 2019 entre le président de l’AFAJAPS, Siaka Gobé, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki.

Le président de l’Association Faso-Japon solidarité (AFAJAPS), Siaka Gobé, a procédé à la signature d’un accord de don de deux ambulances, avec l’ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, le jeudi 17 janvier 2019, à l’ambassade du Japon. Il a ensuite procédé à la signature des accords de rétrocession de ces ambulances aux mairies de Zorgho et de Bobo-Dioulasso avec leurs premiers responsables accompagnés de fortes délégations chacun.

Ce contrat, a précisé l’ambassadeur, est un don sans remboursement d’un montant de 32 326 euros, soit 22 millions de F CFA et est une réponse à un besoin réel des communes dont les centres de santé sont très sollicités mais qui manquent de moyens logistiques pour transporter leurs malades vers des structures sanitaires plus compétentes. « Le projet vise à soutenir l’action du gouvernement burkinabè qui souhaite fournir plus de soins de santé de qualité, à travers son budget 2019 qui consacre, en plus de la gratuité des soins des mères et des enfants, la gratuité de la planification familiale », s’est réjoui l’ambassadeur du Japon.

Il entre dans le cadre du programme de coopération financière non-remboursable du Japon, intitulé « Dons aux microprojets contribuant à la sécurité humaine ». L’ambassadeur Tamotsu Ikezaki précise en outre que le projet d’ambulances provient de la ville de Kôga, dans la préfecture d’Ibaraki au Japon, et a été réalisé grâce à la générosité de l’hôpital Jousai. Le don permettra d’assurer également le transport du matériel roulant du Japon jusqu’à Bobo-Dioulasso et Zorgho.

Pour le président de l’AFAJAPS, Siaka Gobé, « l’acquisition de ces ambulances contribuera à diminuer le taux de mortalité dû à une évacuation tardive du malade ou de la femme enceinte vers les formations sanitaires appropriées ». Selon leurs sondages, ce don, en plus de permettre de renforcer le parc automobile déjà existant, va permettre de soulager des bénéficiaires estimés à 850 000 personnes.

Un motif de satisfaction pour les parties signataires qui voient en ce contrat, un chemin ouvert à d’autres actions du genre. Pour mémoire, l’AFAJAPS et l’ambassade du Japon au Burkina Faso sont à la signature de leur deuxième contrat, le premier ayant concerné un véhicule anti-incendie, au profit de la mairie centrale de Ouagadougou, le 6 février 2018.

L’ambassadeur a exhorté les bénéficiaires à la patience dans l’attente de la remise officielle du matériel. Pour la première expérience, il a fallu huit mois pour voir le matériel remis officiellement, mais cette fois-ci, trois mois devraient suffire. Les deux autorités communales se sont dit satisfaites et en appellent aux bonnes volontés à œuvrer pour des actes de ce genre à leur endroit afin d’alléger les souffrances des populations des zones reculées.

Etienne Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

Présentation du pays

Situation géographique

Le Burkina Faso, pays d’Afrique de l’Ouest, occupe une surface de 274 200 km², il est frontalier de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Bénin, du Togo et du Ghana.
  • Capitale : Ouagadougou (1,62 millions d’habitants)
  • Régime politique : République à régime présidentiel
Démographie
  • Population totale : 16,9 millions d’habitants
  • Densité : 60,03 hab/km²
  • Indice de fécondité : 5,7
  • Croissance démographique : 3,1 %
  • Espérance de vie : Femmes : 56,5 ans – Hommes : 55,3 ans
Société
  • Ethnies : Mossis, Gourmantché, Peuls, Lobis Gourounssi…
  • Langues : français (officiel), moré, dioula, lyélé
  • Religions : musulmans, animistes, chrétiens
  • Taux d’alphabétisation : 28,7 %
  • Développement humain : 181e/187 (PNUD 2014)
Economie
  • Monnaie :franc CFA
  • Croissance : 6,6 % (2013)
  • PIB par habitant : 634 $/hab.
  • Dette publique : 33,3 % du PIB
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