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Coopération décentralisée Burkina – Autriche : Vers l’établissement de partenariats avec la région de la Carinthie

mercredi 1er août 2018 à 12h32min

Après les régions de la Haute-Autriche, du Vorarlberg et de la Styrie, l’ambassadeur Dieudonné Kéré poursuit sa quête de promotion de la coopération décentralisée entre le Burkina Faso et l’Autriche. A cet effet, il a conduit, le 31 juillet dernier, une mission à Klagenfurt dans la région de la Carinthie. Située à un peu plus de 300 kilomètres de Vienne, la Carinthie, considérée comme la région la plus ensoleillée d’Autriche, se trouve au Sud du pays, s’étire le long de la frontière slovène et est également voisine de l’Italie. Le diplomate burkinabè était accompagné de Léon Brice Tiendrebéogo, premier conseiller et d’Eduard Schüssler, consul honoraire du Burkina Faso à Vienne. Les échanges avec les autorités de Klagenfurt ont permis de poser les bases de l’établissement de relations en matière de coopération décentralisée et d’échanges culturels.

Coopération décentralisée Burkina - Autriche : Vers l’établissement de partenariats avec la région de la Carinthie

La Carinthie qui couvre une superficie de 9 536 km² comptait 557 371 habitants en 2015. Située entre lacs d’eau chaude, vallées verdoyantes, massifs montagneux et températures estivales, la région donne à découvrir une autre facette de l’Autriche. On y dénombre 1270 mares et étangs, 200 lacs de baignade, 8000 kilomètres de rivière et d’innombrables sources d’eau minérale. La Drave, affluent de la rive droite du Danube est la principale rivière de la Région. D’une longueur de 707 kilomètres, elle prend sa source en Italie, dans les Alpes Carniques. Limitrophe de la Hongrie sur une centaine de kilomètres, elle baigne la Carinthie et traverse la Slovénie et la Croatie. Les centrales hydroélectriques de la Drave produisent 12 % de l’électricité de l’Autriche.

L’Ambassadeur et le Gouverneur, déterminés à mettre rapidement en oeuvre les projets

Le gouverneur de Carinthie, Peter Kaiser, et la maire de la ville, Maria-Luise Mathiaschitz, que l’ambassadeur Kéré et sa délégation ont successivement rencontrés, ont présenté cette région splendide d’Autriche et ses potentialités. On retiendra, entre autres, que la population active de la Carinthie évolue dans l’industrie, l’agriculture et la sylviculture ainsi que dans le secteur tertiaire. Il s’agit principalement de la production de biens de consommation, du commerce, de l’hôtellerie et de la réparation de véhicules.

L’Ambassadeur Kéré signant le livre d’or au Gouvernorat

La région attire également depuis toujours de nombreux touristes autrichiens et étrangers qui viennent y séjourner tout au long de l’année. En cette période estivale, la Carinthie offre de nombreuses possibilités d’activités en plein air (randonnées, baignades dans les lacs, voile, golf, VTT, etc). Les amoureux de sports d’hiver y trouvent aussi leur compte à travers des disciplines comme le ski alpin, le ski nordique, la luge, le snow-board, mais aussi le patinage et le hockey.

Le diplomate burkinabè a remercié successivement le Gouverneur et le Maire pour l’accueil et la disponibilité. À chacune des rencontres d’échanges, Dieudonné Kéré s’est félicité de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et l’Autriche. Toutefois celles-ci devraient être renforcées et c’est ce qui fonde la démarche de l’Ambassadeur qui est de travailler à la consolidation de la coopération austro-burkinabè à travers la promotion de la coopération décentralisée. Dans ce sens, il n’a pas manqué de faire une présentation de son pays, ses atouts et ses contraintes. Il a aussi exposé sur quelques facettes de la culture burkinabè à travers des manifestations comme le Fespaco, Le Siao et la SNC, avant d’inviter ses hôtes à visiter le Burkina Faso.

Mme le Maire posant avec la délégation

Après avoir souligné l’ardeur au travail des Burkinabè et mis en exergue les efforts déployés par le Gouvernement et les collectivités locales, il a réitéré son souhait de voir se nouer des partenariats fructueux au bénéfice des populations du Burkina Faso et de Carinthie. Le gouverneur Peter Kaiser qui avait déjà accueilli favorablement une demande de jumelage avec la région du Centre-nord du Burkina Faso a montré à la délégation sa volonté d’œuvrer à la concrétisation de ce projet.

Madame le maire, Maria-Luise Mathiaschitz, s’inscrit également dans la démarche de l’Ambassadeur Kéré en vue du rapprochement et de la compréhension des peuples à commencer par des initiatives culturelles. Aussi a-t-elle donné instruction à ses collaborateurs de prendre attache avec l’ambassade pour la concrétisation de ces initiatives culturelles dès 2019. En outre, des initiatives sont en cours pour saisir la Chambre de commerce régionale de Carinthie pour l’établissement d’une collaboration avec son homologue burkinabè.

En attendant la concrétisation de ces projets, l’ambassadeur et ses hôtes ont convenu de commencer par l’organisation d’une manifestation culturelle, de manière conjointe ou par l’une ou l’autre partie avec la pleine participation de chaque entité courant 2019.

Simon YAMEOGO

TAC, Yamoussoukro 2018 : La jeunesse et la Femme en ligne de mire !

Ce sont, au finish, quatre accords qui ont été signés par les Chefs d’Etat. Un nombre en-deçà de celui annoncé par les experts, dont les travaux ont précédé les 23 et 24 juillet. Ainsi, la coopération dans le secteur de l’Habitat et l’Urbanisme, la perspective d’accord entre le Médiateur du Faso et le Médiateur de la République de Côte d’Ivoire ainsi que la lutte contre la traite transfrontalière des enfants initialement annoncés n’ont finalement pas été retenus dans le communiqué final lu par le chef de la diplomatie ivoirienne, Amon Tanoh, avec à ses côtés, son homologue burkinabè, Alpha Barry. Les concertations devront se poursuivre sur ces projets d’accord, indique le communiqué.

Les quatre accords signés concernent la co-production, formation et les échanges cinématographiques et audiovisuels. Selon les conclusions des travaux, cet accord détermine les conditions de la co-production des œuvres cinématographiques et audiovisuelles de long et de courts métrages. Aussi permet-il aux producteurs des deux pays de co-produire des œuvres qui bénéficient des mêmes avantages que les œuvres nationales.

Selon le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, c’est un accord qui vient consacrer une pratique vieille entre deux pays. « Bien avant la signature formelle de cet accord, la co-production entre nos deux Etats est une réalité. Par exemple, en ce moment même, a lieu la réalisation d’un film sur le territoire ivoirien d’Apolline Traoré ; elle a été soutenue financièrement par l’Etat burkinabè et l’Etat ivoirien l’aide en mettant à sa disposition, de la logistique. Il faut aussi dire que l’Etat ivoirien appuie déjà financièrement des réalisateurs burkinabè dont une dame qui prépare d’ailleurs un film dans le cadre du prochain FESPACO », a-t-il pris en exemples.

Le deuxième accord porte sur la mise en place du Fonds d’amitié ivoiro-burkinabè pour la promotion de la Femme. « Nous avons pu aujourd’hui, d’un commun accord, donner, pour les trois prochaines années, 250 millions FCFA pour chaque pays pour que nous puissions élaborer et mettre en œuvre ce Fonds… », explique le ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Hélène Marie Laurence Ilboudo, précisant que ce Fonds est destiné aux projets intégrateurs. Ce sont donc des projets de femmes qui travaillent sur le Burkina et la Côte d’Ivoire et un comité paritaire a été mis en place pour étudier les projets des postulants dans le cadre de ce Fonds.

Le troisième accord est relatif au Fonds d’amitié ivoiro-burkinabè pour l’insertion des jeunes, qui connaît déjà ses premiers bénéficiaires. Ce Fonds est doté de 200 millions FCFA, soit 100 millions FCFA pour chaque pays.

Le quatrième accord est relatif à l’économie numérique et des postes. Désormais, les deux parties devront pouvoir partager les expériences dans leur domaine, renforcer les capacités de leurs agents, procéder à l’interconnexion des infrastructures communication électronique, etc. Des explications du ministre du développement, de l’Economie numérique et des Postes, Hadja Fatoumata Ouattara, cet acte devra permettre de diminuer le coût de l’Internet au Burkina et de travailler dans le domaine de la poste, à restructurer les services financiers postaux, de sorte à faciliter les transferts financiers entre les deux pays.

De façon globale, les deux parties ont, par ailleurs, salué les avancées enregistrées dans les projets et engagements du TAC. D’autres questions requièrent, par contre, des concertations dans de meilleurs délais. C’est le cas du parc national du mont Péko sur lequel, les deux parties sont engagées à trouver des solutions définitives à la préoccupation.

Avant de se séparer officiellement à 14h45 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la paix, où se sont déroulés les travaux, Ivoiriens et Burkinabè se sont donné rendez-vous en juillet 2019 à Ouagadougou.

OL
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Crédit photo : Direction de la Communication de la Présidence du Faso.

TAC : les présidents Alassane Ouattara et Roch Kaboré battent en brèche l’opinion selon laquelle « rien n’a été fait »

LEFASO.NET | Par OL • vendredi 27 juillet 2018 à 23h56min

Dernier virage pour le septième Traité d’amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire-Burkina, avec la Conférence au sommet des chefs d’État. L’ouverture des travaux a été co-présidée par Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré, ce vendredi 27 juillet 2018, à la Fondation Félix-Houphouët-Boigny pour la paix.

TAC : les présidents Alassane Ouattara et Roch Kaboré battent en brèche l’opinion selon laquelle « rien n’a été fait »

Sitôt les deux présidents installés dans la salle de conférence, peu après 11h, que la cérémonie officielle d’ouverture est lancée. Trois interventions étaient au programme, et c’est le gouverneur du District autonome de Yamoussoukro qui a donné le ton. S’en est suivie celle du président Alassane Dramane Ouattara qui a d’abord battu en brèche l’opinion selon laquelle « rien n’a été fait ». Il en veut pour preuves le projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou dont les travaux ont démarré sur la partie ivoirienne depuis octobre 2017, la fourniture d’électricité au Burkina qui va atteindre 90 mégawatts d’ici la fin de cette année, l’opérationnalisation du Fonds à la jeunesse doté de 200 millions de F CFA, la tenue effective du Forum économique, etc.

Cependant, le président ivoirien a relevé de la lenteur dans la mise en œuvre de certains projets, à l’image de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Kaya et son prolongement jusqu’à Tembao et de la question du mont Péko. Il a donc instruit les deux gouvernements d’accélérer les chantiers. Roch Kaboré, lui, a ouvert ses propos en réitérant la compassion du peuple burkinabè au peuple ivoirien pour le drame survenu le 19 juin 2018 à Abidjan, suite aux inondations.

Tout comme son homologue Alassane Dramane Ouattara, le président du Faso s’est félicité des avancées du TAC, en dix ans d’existence. « Malgré les difficultés qui ont émaillé le parcours du TAC, la force de l’amitié et du dialogue a toujours pris le dessus », présente Roch Kaboré. Il note d’ailleurs que d’année en année, les liens entre les deux pays se consolident à travers le TAC et la signature des accords.
La lutte contre le terrorisme a également été un sujet partagé par les deux chefs d’État qui ont tous salué la coopération ivoiro-burkinabè en la matière.


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Traité d’amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire – Burkina Faso : Signature de quatre nouveaux accords

LEFASO.NET | Par • vendredi 27 juillet 2018 à 15h37min

Le temps fort de la cérémonie de clôture a été la signature de nouveaux accords. Ils sont au nombre de quatre, répartis dans autant de domaines. Il s’agit des accords sur : le cinéma et l’audiovisuel, l’économie numérique et des postes, le Fonds d’amitié ivoiro-burkinabè pour l’insertion des jeunes, le Fonds d’amitié ivoiro-burkinabè pour la promotion de Femme.

Traité d’amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire - Burkina Faso : Signature de quatre nouveaux accords

Le communiqué final, lu par les deux ministères des affaires étrangères, a été l’occasion pour les deux parties de se donner rendez-vous en juillet 2019 à Ouagadougou pour le huitième TAC.

Il était 14h45, lorsque les deux Chefs d’État et leur délégation ont quitté la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la paix, où se sont déroulés les travaux, pour un dîner offert Roch Kaboré et à sa délégation. De là, le président Roch Kaboré mettra le cap sur l’aéroport de Yamoussoukro.

Nous y reviendrons

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Coopération : le Burkina Faso, quatrième investisseur direct étranger en Côte d’Ivoire, en 2017

LEFASO.NET | Par Oumar L. Ouédraogo • jeudi 26 juillet 2018 à 23h24min

Elles sont 300 entreprises, ivoiriennes et burkinabè, à prendre part au premier Forum économique entre la côte d’Ivoire et le Burkina. Initié en marge du 7e TAC, ce symposium, dont l’ouverture est intervenue dans la matinée de jeudi 26 juillet 2018 (pour des travaux qui ont lieu toute la journée), a été co-présidé par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba.

Coopération : le Burkina Faso, quatrième investisseur direct étranger en Côte d’Ivoire, en 2017

Selon le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat du Burkina, Harouna Kaboré, il est certain que les hommes d’affaires des deux pays n’ont pas attendu ce forum pour développer des initiatives entre eux. Pour lui, les conditions existent donc, et il appartient désormais aux acteurs politiques d’œuvrer à accompagner les acteurs du secteur privé ivoirien et burkinabè dans cet élan.

Jaugeant l’apport du secteur privé dans le développement national, Harouna Kaboré justifie du coup la pertinence de ce forum voulu par les deux chefs d’État, Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré. « Sur cette terre hospitalière de Côte d’Ivoire, je voudrais signifier que le Burkina Faso est le 4e investisseur direct étranger en 2017, derrière le Liban, la France et le Royaume du Maroc », apprend le ministre Harouna Kaboré.

De gauche à droite : Mahamadi Savadogo, Harouna Kaboré, Paul Kaba Thiéba, Amadou Gon Coulibaly, Souleymane Diarrassouba et Fama Touré.

Le ministre de Commerce de la Côte d’Ivoire, Souleymane Diarrassouba, ne doute pas également que ce cadre soit bénéfique à l’ensemble des deux pays. Tout comme son homologue ivoirien, Fama Touré, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, résume en soulignant que le secteur privé est appelé à jouer un rôle important dans les liens entre les deux pays et peuples. C’est pourquoi ont-ils tous magnifié la tenue effective de ce forum économique.

Les chiffres sont parlants. Selon le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est évalué à 250 milliards de F CFA en 2016.

Après avoir présenté les opportunités d’investissements au Burkina et les efforts développés par le gouvernement dans ce sens, le Premier ministre burkinabè a rassuré : « Burkina Faso is back and opened for business » (le Burkina Faso est de retour et est ouvert aux affaires, ndlr). Paul Kaba Thiéba convainc : « Il (Burkina Faso) regorge d’importantes potentialités économiques, d’un cadre macro-économique stable, d’une gouvernance démocratique et de bonnes perspectives de croissance forte et crédible ».

Ce forum, qui enregistre la présence d’une centaine d’hommes et de femmes d’affaires burkinabè (selon Mahamadi Savadogo), est une occasion de mettre en évidence les réalités et les opportunités d’affaires des deux pays, nouer des relations d’affaires entre les entreprises de la Côte d’Ivoire et du Burkina par des rencontres B2B, favoriser la mise en place de projets structurants à vocation sous-régionale pour le développement des secteurs privés ivoirien et burkinabè, assurer une meilleure visibilité des deux chambres de commerce au bénéfice des acteurs du secteur privé ivoirien et burkinabè.

Après l’hôtel Président où se sont poursuivis les travaux de ce forum, les deux chefs de gouvernement se sont rendus à la Fondation « Félix-Houphouët-Boigny pour la paix », sise côté nord, à quelques pas du premier lieu. Là également, Amadou Gon Coulibaly et son hôte ont procédé à l’ouverture du Conseil conjoint de gouvernements de la 7e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Oumar Ouédraogo
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Coopération Burkina-Côte d’Ivoire : Les présidents Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré satisfaits des progrès enregistrés par le TAC

LEFASO.NET | O.L • jeudi 26 juillet 2018 à 23h22min

Le président du Faso, Roch Kaboré, est arrivé dans la soirée de jeudi, 26 juillet 2018, dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, où il co-présidera, le lendemain vendredi, avec son homologue Alassane Dramane Ouattara, venu une trentaine de minutes plus tôt d’Abidjan, la conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) Burkina-Côte d’Ivoire.

Coopération Burkina-Côte d’Ivoire : Les présidents Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré satisfaits des progrès enregistrés par le TAC

Il était 17h15 lorsque le président Roch Kaboré a été accueilli à sa descente d’avion par Alassane Dramane Ouattara. Salamalecs amicaux, hymnes nationaux des deux pays, honneurs militaires, puis, bain de foule. Avant de quitter l’aéroport pour leur pied-à-terre, les deux chefs d’État ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis des progrès enregistrés par le TAC.

Le président Roch Kaboré a d’abord exprimé ses remerciements à son « frère et ami », le président Alassane Dramane Ouattara, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.
Sur l’objet même du séjour, Roch Kaboré estime que si le TAC est tenu tous les ans, c’est parce qu’il y a des progrès dans les engagements et décisions. « Depuis que nous avons repris en main cette coopération entre nos deux pays, beaucoup de conventions ont été signées », ajoute-t-il.

Pour ce qui est des « dossiers structurants » pour lesquels chacun des pays est engagé, notamment le projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, le président du Faso note que la Côte d’Ivoire a fait d’importants progrès et que des efforts sont consentis par le Burkina pour la même dynamique.
Même regard pour Alassane Dramane Ouattara, pour qui « les choses » se passent bien. « Nous continuerons de faire des progrès, nous sommes confiants », rassure le président ivoirien.

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TAC 2018 : le Premier ministre burkinabè et son gouvernement sont arrivés à Yamoussoukro

LEFASO.NET | Par OL • mercredi 25 juillet 2018 à 23h57min

C’est accompagné d’une forte délégation de ministres, que le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, est arrivé dans la soirée de ce mercredi 25 juillet 2018, dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, où se sont ouverts depuis lundi (et ce, jusqu’au 27 juillet) les travaux du VIIème Traité d’Amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire-Burkina Faso. Le chef du gouvernement a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

TAC 2018 : le Premier ministre burkinabè et son gouvernement sont arrivés à Yamoussoukro

Il était 17h 15, lorsque le vol spécial Air burkina s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport de la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro (située à environ 240 km d’Abidjan). C’est dans une ‘’ambiance fraternelle et amicale’’, que les deux gouvernements, avec à leur tête, les deux Premiers ministres, se sont retrouvés pour, une fois de plus, magnifier les liens entre les deux pays.
Pour Paul Kaba Thiéba et Amadou Gon Coulibaly, ce sont des retrouvailles après la dernière session en juillet 2017 à Ouagadougou.

Après les salutations d’usage, les deux Chefs de gouvernement ont eu un bref tête-à-tête avant de mettre le cap sur le pied-à-terre de la délégation burkinabè, hôtel président.
Mais avant, l’hôte, Paul Kaba Thiéba, a, dans une courte déclaration, réitéré la compassion et la solidarité du peuple burkinabè et son gouvernement au président Alassane Dramane Ouattara, au gouvernement et au peuple ivoirien, suite aux inondation du 19 juin 2018 qui ont fait 19 morts.

Il a ensuite témoigné à son homologue, ses reconnaissances et celles de son gouvernement pour la qualité de l’accueil qui leur a été réservé dans la capitale politique ivoirienne.
Puis, il a fait un bref rappel du TAC, qui célèbre cette année son dixième anniversaire. Pour lui donc, ces dix ans sont encore une occasion de plus pour célébrer et magnifier ce cadre qui vise à raffermir les liens entre les deux peuples.

‘’Les deux peuples sont liés non seulement par la géographie, l’histoire, mais aussi par la culture ; donc, des destins intimement liés’’, souligne-t-il en substance.
Cette session sera donc celle de bilan de la décennie d’existence ; faire ressortir les nouveaux enjeux et les perspectives « pour aller de l’avant ».

Selon Paul Kaba Thiéba, le souci reste, et demeure, de travailler à renforcer davantage les liens entre les deux peuples pour le progrès et leur bien-être. Il s’agit, par là, de promouvoir la paix entre les populations et faire « des deux pays, un espace unique au sein de l’Afrique de l’Ouest ».
Ouvert le lundi, 23 juillet avec les travaux des experts, le VIIème TAC, c’est aussi le Forum des hommes d’affaires ivoiro-burkinabè, demain, 26 juillet, qui sera co-présidé par les deux Premiers ministres. Le même jour, se tiendra également le conseil des ministres conjoint.

La VIIème conférence au Sommet du TAC, quant à elle, sera officiellement ouverte vendredi à la Fondation internationale pour la recherche de la paix Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, en présence des deux Chefs d’Etat, Alassane Dramane Ouattara et Rock Kaboré, des deux Premiers ministres et les membres de leur gouvernement.

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1er Forum économique ivoiro-burkinabè : Une centaine d’entreprises ivoiriennes et burkinabè ce jeudi à Yakro pour « parler affaires »

LEFASO.NET | Par OL • mercredi 25 juillet 2018 à 11h00min

Pour la première fois depuis sa mise en place en juillet 2008, le Traité d’Amitié et de coopération (TAC) Côte d’Ivoire-Burkina Faso tiendra, effectivement, un forum des hommes d’affaires des deux pays. Ce jeudi, 26 juillet 2018 à l’hôtel président de Yamoussoukro, ces acteurs-clés de l’économique vont certainement se donner les moyens d’être, chacun et ensemble, une force pour non seulement l’épanouissement de leurs affaires, mais également pour le bonheur des populations de l’espace de leurs deux pays.

1er Forum économique ivoiro-burkinabè : Une centaine d’entreprises ivoiriennes et burkinabè ce jeudi à Yakro pour

Ce Forum a été annoncé pour la première fois lors de la dernière session du TAC, tenue en juillet 2017 à Ouagadougou avant d’être finalement ramené à cette année pour « raison de calendrier » (l’idée serait arrivée à la dernière minute à ladite session). Cette année, c’est la bonne, dira-t-on.

Mieux, considérée comme l’une des grandes innovations de ce TAC, cette assise économique sera co-présidée par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba.

Placé sous le thème « Développement des partenariats entre les secteurs privés ivoiriens et burkinabè : opportunités et défis », ce cadre vise un « double objectif » à savoir, renforcer les liens de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, favoriser les échanges entre les chefs d’entreprise et opérateurs économiques des deux pays.

Conjointement organisée par les Chambres de Commerce et d’industrie des deux pays, cette tribune va enregistrer une « importante délégation d’hommes d’affaires burkinabè » à Yamoussoukro (Yakro) conduite par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mahamadi Savadogo, alias Kadhafi.

« Ce forum permettra de renforcer davantage les relations ivoiro- burkinabè qui, du reste, se sont approfondies ces dernières années grâce aux travaux du TAC et à bien d’autres événements, en l’occurrence, le Forum AFRICALLIA dont la prochaine édition se tiendra à Abidjan en 2019 », souligne-t-on à la CCI-BF.

Le colloque s’articule autour de panels, de rencontres « B2B », de moments de réseautage et de séances en plénière.

Représentant des intérêts des entreprises commerciales, industrielles, la Chambre de commerce et d’industrie est, en principe, considérée comme le poumon de l’économie nationale. Dans un contexte global caractérisé donc par de nombreux défis, à la fois endogènes et exogènes, la conjugaison des efforts, l’harmonisation des vues pour regarder dans une même direction apparaissent comme un impératif pour continuer à être utilement efficace. D’où l’intérêt, à notre avis, de ce Forum des hommes d’affaires ivoiro-burkinabè.

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Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire

mardi 24 juillet 2018 à 23h46min

L’un des projets les plus audacieux du Traité d’Amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina (TAC) est sans doute l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Estimée à environ 1 200 milliards FCFA, l’infrastructure devra rendre rapide, le trafic routier, assurer une circulation plus aisée des personnes, des Biens, des productions agro-sylvo-pastorales du Burkina vers les zones maritimes de la Côte d’Ivoire. L’objectif visé à travers cette infrastructure routière est de renforcer l’intégration et d’améliorer les échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. A l’heure du VIIème TAC, à quel stade est-on, exactement, avec ce projet, initialement prévu pour être opérationnel en 2020 ?

Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire

Les travaux des experts se sont achevés ce mardi soir, peu après 20 heures. Entamés la veille, ils ont consisté, entre autres, en l’évaluation des accords déjà signés. En six sessions, le TAC a enregistré plus de 70 accords dont celui portant construction de l’autoroute ralliant les deux capitales politiques, Yamoussoukro-Ouagadougou. Pour accompagner cette gigantesque infrastructure, des voies de désenclavement interne à chaque pays.

A ce jour, même s’il est quasiment impossible que la projection initiale pour son opérationnalisation en 2020 soit respectée, la cartographie générale affiche une certaine volonté de part et d’autre.
Ainsi, du côté ivoirien, l’évaluation révèle que pour le tronçon Yamoussoukro-Bouaké, le financement est acquis et les travaux ont démarré depuis le 2 octobre 2017. Sur cet itinéraire, la section allant de Yamoussoukro à Tiébissou (36,5 km) a acquis son financement (Banque islamique de développement) et les travaux ont démarré depuis le 2 octobre 2017 pour un taux d’avancement de 6% au mois de mai 2018.

La section Tiébissou-Bouaké, longue de 78,5km, sera réalisée par une entreprise chinoise et sur financement d’une banque chinoise (les installations de chantier sont en cours).
Sur l’axe Bouaké-Ferkéssédougou-Frontière du Burkina, le tronçon Bouaké-Ferkessédougou (250km) a acquis le financement des études (qui sont en cours) et la section Ferkessédougou-Frontière du Burkina, distante de 80 km a vu également le financement de ses études assuré par l’UEMOA.

Dans la partie burkinabè, l’axe Bobo-Ouaga, 333 km, toutes les études d’avant-projet sommaire et d’avant-projet détaillé sont achevées. Les travaux seront exécutés en mode PPP (partenariat public-privé) et la procédure de sélection d’un partenaire privé est en cours.
Pour la section allant de Bobo-Banfora-frontière ivoirienne, distant de 200 km, la procédure est également en cours.

A côté de l’autoroute, on note le volet lié à la réhabilitation, au renforcement et développement des réseaux routiers. Là également, les choses bougent ; le tronçon Bouaké-Ferkessédougou, long de 250 km, connaît un démarrage effectif des travaux de renforcement depuis février 2018.
Pour la section Ferkessédougou- Ouangolodougou, 40 km, les travaux sont achevés et la réception provisoire a eu lieu le 16 mai 2018.

Ouangolodougou-frontière Burkina (36 km) est au stade de financement pour le démarrage des travaux tandis que pour le tronçon Adzopé-pont Comoé, long de 78 km, les travaux sont achevés et la réception provisoire a été prononcée le 6 décembre 2017.
Les travaux du pont Comoé-Agnibilékro sont en cours et le financement est assuré par l’Union européenne.
Sur la section Bouna-Doropo-Frontière Burkina, 91 km, les travaux sont également en cours et doivent être achevés en décembre 2018.

Dans ce chapitre, et pour la route nationale 1 (RN1), Ouaga-Bobo, 358 km, les travaux de reconstruction des ouvrages de franchissement sur la section Sankoinsé-Boromo sont en cours.
La RN7 (qui part de Bobo à la frontière ivoirienne en passant par Banfora), longue de 155 km, et la RN11, Orodara-Banfora-Gaoua-Batié-Kpéré-Frontière ivoirienne, 365 km, bénéficient de cette détermination du gouvernement burkinabè.

La route départementale 131 (RD 131), Batié-Boussoukoula-Frontière ivoirienne, 28 km, et la RD 134, Kampti-Djigouè-Frontière Côte d’Ivoire, 70 km, connaissent des progrès vers leur réalisation.

Toujours au titre du transport, plus précisément la réhabilitation du réseau ferroviaire, les travaux du chemin de fer Abidjan-Kaya et son prolongement à Tambao ont été lancés le 4 décembre 2017 à Abidjan (capitale économique ivoirienne) en présence des deux gouvernements.
Tous ces chantiers seront passés au peigne fin par les deux chefs d’Etat, Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré lors de la Conférence au sommet, ce vendredi, 27 juillet 2018.

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Compte rendu du conseil des ministres du mardi 24 juillet 2018

Compte rendu du conseil des ministres du mardi 24 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- deux décrets portant respectivement classement indiciaire et régime indemnitaire applicables aux fonctionnaires de la fonction publique hospitalière.
L’adoption de ces décrets permet au gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis des syndicats du ministère de la Santé.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

- un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité de suivi et de contrôle des Fondations.
L’adoption de ce décret permet au Comité de suivi et de contrôle des Fondations de remplir convenablement ses missions et de se conformer à la loi n°008-2017/AN du 23 janvier 2017 portant régime juridique applicable aux Fondations au Burkina Faso.
I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Energie :

- un décret portant approbation des statuts de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
L’adoption de ce décret permet à la SONABEL de se conformer à la loi n°14-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie, aux dispositions communautaires et réglementaires applicables aux sociétés d’Etat au Burkina Faso.

I.1.4. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
- Deux (02) décrets portant respectivement adoption du Plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso et création, attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat technique chargé du suivi de la mise en œuvre du Plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso.

L’adoption de ces décrets contribuera à la mise en place d’unités industrielles compétitives et à forte valeur ajoutée dans les filières porteuses de l’économie.
I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- un rapport relatif à l’institution d’une Journée nationale de l’arbre (JNA).
La JNA se tiendra chaque premier samedi du mois d’août pour compter de l’année 2019. Cette journée vise à susciter une participation citoyenne à la restauration du couvert végétal par des actions de plantation, d’entretien et de protection d’arbres afin d’assurer la gestion durable des ressources naturelles et environnementales comme inscrite dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Le Conseil a marqué son accord pour l’institution de cette Journée nationale de l’arbre au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
- un rapport relatif à trois (03) décrets portant respectivement création d’emplois, nomination d’Enseignants dans les emplois de Professeur titulaire et nomination d’Enseignants dans les emplois de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.
L’adoption de ce rapport permet la création de vingt-cinq (25) emplois repartis ainsi qu’il suit :

- trois (03) emplois de Professeur titulaire dont un emploi en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST), un emploi en Sciences halieutiques et un emploi en Zootechnie-nutrition et alimentation animales à l’Institut du développement rural (IDR) ;
- deux (02) emplois de Maître de Conférences dont un en Informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) et un emploi en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) ;

- vingt (20) emplois de Maître assistant et Maître assistant hospitalo-universitaire dont cinq (05) à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST), deux (02) à l’Institut du développement rural (IDR), onze (11) à l’Institut des Sciences de la santé (IN.S.SA), un en informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) et un en Sciences du langage à l’Institut universitaire de technologie (IUT).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération a informé le Conseil de l’ouverture prochaine de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Ouagadougou au Burkina Faso.

Le Conseil se félicite de la reprise des relations diplomatiques avec ce pays.
II.2. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a fait une communication relative à l’exploitation d’une plateforme électronique de gestion et de partage des dossiers en Conseil des ministres. Cette Plateforme sera mise en œuvre grâce à l’application « Dossiers électroniques du Conseil » (DEC) et permettra la mise à disposition de façon électronique des dossiers du Conseil des ministres au profit des ministères et institutions.

En outre cette plateforme électronique contribuera à réduire l’usage du papier et les charges dans l’administration publique et à protéger l’environnement.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Madame Jacqueline Anne Marie Christiane LOMPO, Mle 47 672 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;

- Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou ;
- Monsieur Boundi Aimé COULIDIATI, Mle 58 424 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique ;

- Monsieur Issa DIANDA, Mle 39 671 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;
- Madame Fatima TIEMTORE/SAMBO OUMAROU, Mle 59 633 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

- Madame Kilo Jacqueline KI/PARE, Mle 235 887 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Santé ;
- Monsieur Issouf KANON, Mle 104 812 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRIORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

- Monsieur Adama MOYENGA, Mle 208 059 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Idrissa KOANDA, Mle 97 427 C, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Décentralisation » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des collectivités territoriales ;
- Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Administration du territoire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’administration du territoire ;

- Monsieur Maxime BOUDA, Mle 28 170 X, Administrateur civil, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Etat-civil » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la modernisation de l’Etat civil ;
- Monsieur Lazare YAGO, Officier, est nommé Responsable Programme « Protection civile » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la protection civile.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Abdoulaye HEMA, Mle 104 426 X, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Ouaga II ;
- Monsieur Sado TRAORE, Mle 46 281, Maître de conférences en mathématiques appliquées est nommé Professeur titulaire en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;

- Monsieur Aboubacar TOGUYENI, Mle 49 636, Maître de conférences en Sciences halieutiques, est nommé Professeur titulaire en Sciences halieutiques à l’Institut du développement rural (IDR) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;
- Madame Valérie Christiane BOUGOUMA/YAMEOGO, Mle 74 838, Maître de conférences en Zootechnie-Nutrition et alimentation animales est nommée Professeur titulaire en Zootechnie-nutrition et alimentation animales à l’Institut du développement rural (IDR) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;

- Monsieur Boureima SANGARE, Mle 204 417, Maître-assistant en Mathématiques appliquées est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017 ;
- Monsieur Tiguiane YELEMOU, Mle 110 981, Maître-assistant en Informatique est nommé Maître de conférences en Informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) de l’Université Nazi BONI pour compter du 20 juillet 2017.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

- Monsieur Ramani OUEDRAOGO, Mle 41 328 U, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Samdpawendé OUEDRAOGO ;
- Madame Bernadette YAMEOGO/NANA, Mle 20 106 R, Inspectrice de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique en remplacement de Monsieur Issaka LANKOANDE.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Madame Téwendé Céline Alice Rosine KIBA KOUMARE, Mle 99 480 G, Pharmacien biologiste, catégorie P6, est nommée Directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;
- Monsieur Assane OUANGARE, Mle 46 473 F, Médecin de santé publique, catégorie P6, classe terminale, 1er échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
- Monsieur Ounanlini THIOMBIANO, Mle 53 732 P, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

- Monsieur Ismaël Somlawendé NACOULMA, Gestionnaire, est nommé Directeur général du Fonds de développement de l’électrification (FDE).
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
- Monsieur Soabou DIALLO, Mle 104 265 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

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