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Affaires étrangères : 24 nouveaux diplomates pour « vendre le Burkina Faso »

LEFASO.NET | Par Tiga Cheick Sawadogo • mardi 24 juillet 2018 à 23h37min

Ils sont 24 élèves diplomates. Après deux ans dans le moule de l’Institut des hautes études internationales(INHEI), ils ont été jugés dignes d’enfiler leurs costumes de diplomates. Les impétrants ont reçu leurs parchemins de fin de formation dans la soirée du 24 juillet 2018 au ministère des affaires étrangères et de la coopération. La 7e promotion qui ira sur les chantiers de la diplomatie pour défendre les intérêts du Burkina, ont choisi pour parrain, Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires.

Affaires étrangères : 24 nouveaux diplomates pour « vendre le Burkina Faso »

La 7e promotion de l’Institut des hautes études internationales(INHEI) forte de 24 élèves diplomates est désormais opérationnelle. Ils ont passé deux ans à déchiffrer les arcanes de la diplomatie pour mieux maitriser ses méandres et disposer des armes nécessaires pour défendre les intérêts du Burkina Faso, ‘’vendre’’ le pays des hommes intègres dans un contexte sous régional et international avec de multiples enjeux stratégiques.

La « promotion 2018 : Tous engagés dans l’unité », est répartie en trois options. Une option politique internationale (13), Droit international (9), Economie et finance internationales (2). Foi du directeur général de l’INHEI, Didace Gampiné, c’est une bonne crue. « Si les années antérieures les résultats de l’INHEI ont été à la hauteur de nos attentes, pour cette année 2017-2018, ils le sont davantage », a-t-il noté avant d’expliquer que la promotion a fait un taux de succès de 100%.

Le directeur général a exhorté ses désormais anciens étudiants à garder la solidarité et la cohésion dont ils ont fait montre durant la formation. « Je vous invite à en faire une maxime et à travailler à ce qu’elles soient les gages de votre détermination à œuvrer pour la prospérité et pour le rayonnement du Burkina Faso dans le monde ».
Le représentant de la promotion Dramane Diabaté a, lui, témoigné sa gratitude à tous ceux qui ont œuvré à leur assurer une bonne formation.

A l’endroit du ministre des affaires étrangères et de la coopération, ils ont reconnu ses efforts consentis pour former des diplomates avertis, dotés de connaissances professionnelles en phase avec les impératifs du monde contemporain qui comprennent entre autres la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, les changements climatiques, la promotion de la paix et de la sécurité internationale.

Le cours magistral du parrain

La 7e promotion a choisi comme parrain, le Docteur Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires. Dans un discours écouté comme une parole d’évangile, aussi bien par ses filleuls que par le public, le parrain n’a pas été avare en conseils pour avoir une carrière réussie.
Viser l’intérêt national avant tout, au nom de l’amour pour la patrie, cultiver l’humilité, avoir toujours la vertu en bandoulière, éviter la routine qui assèche l’âme, être passionné par ce que l’on fait, rester solidaire sans quoi aucun succès n’est envisageable…
Ce sont entre autres valeurs cardinales enseignées par le parrain à ses filleuls pour qu’ils aient une longue et fructueuse carrière professionnelle. En tout cas, il s’est dit disponible, à tout faire, dans la limite de ses moyens pour que la 7e promotion qui a tous les atouts selon lui, soit une référence.

Selon le ministre Alpha Barry, la promotion est beaucoup attendue parce des diplomates, le Burkina n’en a pas à revendre. Il a, pour sa part, invité ceux qu’il a appelé « les vendeurs du Burkina Faso », à être pointus dans tous les domaines, être cultivés sur leur pays, pour bien le défendre partout où ils seront appelés. En toile de fond, il s’agit de cultiver une diplomatie du développement.

Des doléances pour une formation de qualité

Le représentant de la promotion n’a pas manqué de formuler des doléances pour l’amélioration des conditions de formation des élèves de l’INHEI. Dramane Diabaté a plaidé entre autres pour l’accompagnement effectif et soutenu des inscrits sur titre dans leurs démarches d’insertion sur le marché de l’emploi ; la nécessité de rendre progressivement opérationnel le site de l’INHEI avec les commodités d’études adaptées à l’apprentissage, la restauration des stages dans les ambassades du Burkina Faso au profit des élèves.

Dans la même lancée, le directeur général de l’Institut, Didace Gampiné a exhorté les autorités à allouer des crédits afin de permettre de poursuivre la réalisation des infrastructures telles que le centre d’excellence, le logement et le restaurant. Il a en outre demandé l’acquisition d’un car de plus grande capacité, dans la perspective d’accueillir, à partir de la rentrée prochaine, les stagiaires des cycles B et C à l’INHEI.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 18 juillet 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 18 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE HUIT (08) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  un décret portant création de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).
La création de l’ANRP permet de renforcer le cadre réglementaire du secteur pharmaceutique au Burkina Faso et de se conformer aux recommandations de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

-  une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n° CBF 1291 01 C conclu le 29 mars 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet d’agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE).
Le PACTE vise à satisfaire la demande alimentaire par le développement de l’agriculture contractuelle, l’intensification agro-écologique et la professionnalisation des acteurs.

D’un coût global de 38,5 millions d’euros soit 25,254 milliards de FCFA, ce projet est financé par l’Etat burkinabè, les bénéficiaires, l’AFD et l’Union européenne.
I.1.3. Pour le compte du ministère de la Santé :
-  un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).

L’adoption de ce décret permet à l’ANRP de remplir efficacement ses missions et de se conformer aux dispositions du décret n°010-2014-615/PRES/PM/MEF/MS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de santé (EPS).
-  un rapport relatif à l’adoption du document de Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027.

La PSS se décline selon la vision suivante : « un meilleur état de santé possible pour l’ensemble de la population à travers un système de santé nationale accessible, performant et résilient à l’horizon 2027 ». Elle vise l’amélioration de l’accès aux services de santé et aux soins de qualité, la disponibilité et la bonne gestion des ressources en santé, la baisse significative des morbidités liées aux maladies transmissibles et non transmissibles ainsi que la réduction de la mortalité maternelle et infantile.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Energie :

-  un rapport relatif à un projet d’acquisition et d’installation de « Backups solaires » en faveur des ménages, PME/PMI : prêt solaire à taux zéro-crédit revolving.
Les « Backups solaires » sont des armoires énergétiques hybrides, mobiles et faciles à installer. Ce projet vise à compléter l’approche « constructions de grandes centrales photovoltaïques raccordées au réseau et projets dans le milieu rural à travers l’électrification solaire décentralisée par des systèmes in/off Grid ».

Ce projet permettra à terme de réduire la subvention de l’Etat à la SONABEL et de créer des conditions d’équilibre des comptes de cette société.
Le coût global du projet dans sa phase pilote est estimé à deux milliards cinq cent dix millions trente-quatre mille quatre cent quatre-vingt-dix-huit (2 510 034 498) FCFA HT.

I.1.6. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :
-  un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de la pêche et de l’aquaculture.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de la pêche et de l’aquaculture de remplir efficacement ses missions.

-  un décret portant classement du Plan d’eau de Samendéni en périmètre halieutique d’intérêt économique (PHIE) et modalités de sa gestion.
Ce décret vise à assurer une gestion durable des ressources halieutiques du Plan d’eau de Samendéni à travers la cogestion.
L’adoption de ce décret permet de conformer le Plan d’eau de Samendéni au décret n°2012-1065/PRES/PM/MEDD/MATDS du 31 décembre 2012 portant classement de plans d’eau en Périmètres halieutiques d’intérêt économique et modalités de leur gestion.

I.1.7. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :
-  un décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Comité national de lutte contre la pratique de l’excision.
L’adoption de ce décret permet au Comité national de lutte contre la pratique de l’excision de remplir efficacement ses missions.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

-  un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres international n°2017-013T/MEA/SG/DMP du 20/12/2017 pour le recrutement d’entreprises en vue des travaux d’aménagement de 1500 ha de périmètres irrigués sur les sites de Séguéré, de Niéguéma et de Bossora pour le compte du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS).
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

- lot 1 : Groupement d’entreprise SGTI/ATP pour l’aménagement du site de Séguéré pour un montant de sept milliards cinq cent onze millions deux cent mille six cent soixante-un (7 511 200 661) FCFA TTC avec un délai d’exécution de vingt (20) mois hors saison des pluies.
- lot 2 : Entreprise SNCE pour l’aménagement du site de Niéguéma pour un montant de onze milliards cent quatre-vingt-un millions six cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent soixante-un (11 181 699 961) FCFA TTC avec un délai d’exécution de vingt (20) mois hors saison des pluies.

- lot 3 : Groupement d’entreprises SGTM/SFT pour l’aménagement du site de Bossora pour un montant de treize milliards cinq cent quarante-cinq millions quatre-cent-trente-six mille trois cent quatre-vingt-huit (13 545 436 388) FCFA TTC avec un délai d’exécution de vingt (20) mois hors saison des pluies.
Le montant total des attributions s’élève à trente-deux milliards deux cent trente-huit millions trois cent trente-sept mille dix (32 238 337 010) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou les 1er et 2 août 2018 d’un séminaire régional de haut niveau à l’attention des premières dames des pays africains membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Ce séminaire entre dans le cadre de la sensibilisation sur la lutte contre le cancer et les programmes de plaidoyer dans les pays africains respectifs.

Il a également informé le Conseil de la tenue à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet 2018 du 7ème Traité d’amitié de coopération (TAC) Burkina Faso – Côte d’Ivoire.
II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à l’optimisation de la gestion du parc automobile de l’Etat.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier à poursuivre les réflexions afin de proposer des mesures de bonne gouvernance pour une gestion efficace, rationnelle et génératrice d’économie pour le budget de l’Etat.
II.3. Le ministre de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative aux conclusions des travaux du Forum national de la diaspora tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou.

Le Conseil se réjouit de la tenue de ce rendez-vous et félicite les représentants des Burkinabè vivant à l’extérieur pour leur brillante participation.
II.4. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la réhabilitation de l’aéroport international de Ouagadougou.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à finaliser les études afin de permettre une prise des décisions appropriées.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

-  Monsieur Karamoko OUATTARA, Mle 225 032 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur d’administration des finances.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

-  Monsieur Paoua N’Songo Paul NIKIEMA, Mle 41 589 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Président de la Chambre nationale de discipline des mandataires judiciaires ;
-  Madame Haoua BARRO, Mle 47 703 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Membre de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT :

-  Monsieur Marcel KY, Mle 19 706 U, Inspecteur du trésor, catégorie A1, 10ème échelon, est nommé Agent comptable de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso ;
-  Monsieur Léopold ZOMA, Mle 34 024 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-  Monsieur Souleymane PINDE, Mle 84 774 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Brahima SOULAMA, Mle 58 226 E, Attaché de santé en épidémiologie, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

-  Monsieur Issa SAWADOGO, Mle 52 110 F, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;
-  Monsieur Lassané PERCOMA, Mle 256 984 T, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’insectarium de Bobo-Dioulasso ;
-  Madame Nicole Noëlie BOULSA/NIKIEMA, Mle 33 994 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directeur financier et comptable du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) ;
-  Monsieur Sidbéouindin KADIOGO, Mle 19 275 R, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Soum.

– III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un Président aux Conseils d’administration du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 13 juillet 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 13 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
-  un décret portant révocation du Consul honoraire du Burkina Faso à Naples, en République italienne.

L’adoption de ce décret permet de mettre fin aux fonctions de Monsieur Jacopo FRONZONI précédemment Consul honoraire du Burkina Faso à Naples, en République italienne, nommé par décret n°2007-585/PRES/PM/MAECR/MEF du 25 septembre 2007.
-  un projet de loi portant autorisation d’adhésion du Burkina Faso à l’Accord sur la création de l’Institut mondial de la croissance verte (Global Green Growth Institute (GGGI)), adopté le 20 juin 2012 à Rio de Janeiro au Brésil.

Mis en place lors de la Conférence Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable, l’Institut mondial de la croissance verte est une organisation internationale dont l’objectif est de soutenir et de promouvoir une croissance économique forte, inclusive et durable dans les pays en développement et les économies émergentes.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
-  un projet de loi portant modification de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral.
Ce projet de loi vise à apporter des modifications relatives aux pièces servant à l’inscription sur la liste électorale et au vote, à la tenue du référendum et la mise en œuvre des dispositions relatives au vote des Burkinabè de l’extérieur.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
-  un décret relatif à la régularisation des prises de participation des sociétés d’Etat dans le capital social d’autres entreprises.
L’adoption de ce décret permet la régularisation des prises de participation des sociétés d’Etat dans le capital social d’autres entreprises conformément à l’article 4 de la loi n°25/99/AN du 16 novembre 1999 portant réglementation générale des sociétés à capitaux publics.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du Tour cycliste international du Faso qui se déroulera du 26 octobre au 04 novembre 2018.
Neuf (09) régions vont accueillir l’édition 2018 sur une distance totale de 2 273 Km.
Cette 31ème édition connaitra deux (02) innovations majeures à savoir l’arrivée d’une étape à Bolgatanga au Ghana et l’épreuve du « contre la montre », Sabou-Koudougou sur une distance de 35 km. Ces deux innovations placent le Tour cycliste international du Faso dans la catégorie 2.1, catégorie des plus grands tours cyclistes africains.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-  Madame Félicienne Marie Pélagie KONSEIBO/TIENDEBEOGO, Mle 57 728 L, Commissaire divisionnaire de Police, catégorie I, 14ème grade, 3ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD) ;
-  Monsieur Touma-Tinanté HIEN, Mle 19 338 D, Commissaire principal de Police, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Police des frontières ;
-  Monsieur Zei SINARI, Mle 27 542 P, Commissaire de Police, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Nord.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

-  Madame Kissé Windé Sidar TIONO, Mle 236 369 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Consul adjoint du Burkina Faso à Paris ;
-  Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli en Libye.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

-  Monsieur Wêndenmanegdé Yves Justin KINDA, Mle 510 619 A, Juriste, est nommé Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

-  Monsieur Moussa TRAORE, Mle 86 235 Z, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’enseignement général post-primaire et secondaire ;
-  Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
-  Monsieur Renaud Fulbert KORSAGA, Mle 40 646 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;

-  Monsieur Abdouramane Karim SERE, Mle 37 37 155 A, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

-  Madame Marie Joseph NITIEMA, Mle 83 972 W, Traductrice, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Madame Aïssata WEREME/NDIAYE, Mle 24 003 U, Chargée de recherche, catégorie P3, grade terminal, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

-  Monsieur Issa SORGHO, Mle 24 166 B, Ingénieur socio-économiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Antoine COMPAORE, Mle 111 118 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Brahima SORGHO, Mle 241 858 C, Enseignant-Chercheur, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina ;

-  Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général des productions végétales ;
-  Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 31 888 N, Ingénieur agronome, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 33 774 K, Ingénieur agronome, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation et de la recherche-développement ;

-  Monsieur Abdoulaye DAO, Mle 207 970 S, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de la planification et du suivi évaluation du Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;
-  Monsieur Remy PALE, Mle 254 890 J, Conseiller en étude et analyse, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département de la résilience et de l’assistance alimentaire au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

-  Monsieur Cyr Gustave SANON, Mle 31 897 K, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagement hydrauliques de la Boucle du Mouhoun ;
-  Madame Kadidia DORO/DAO, Mle 245 345 W, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre ;

-  Monsieur Ibréima OUEDRAOGO, Mle 25 156 P, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Est ;
-  Monsieur Yacouba NANGO, Mle 31 892 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Nord ;

-  Monsieur Dométieké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Ouest ;
-  Madame Georgette OUEDRAOGO/KIENTIGA, Mle 26 852 C, Ingénieur agronome, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Sud ;
-  Monsieur Julien OUEDRAOGO, Mle 91 385 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques des Hauts-Bassins ;

-  Monsieur Sissandébé Albert TRAORE, Mle 25 604 J, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques du Sud-Ouest.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

-  Monsieur Albert SANOU, Mle 91 689 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

G. AU TITRE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

-  Monsieur Samdpawendé OUEDRAOGO, Mle 42 258 S, Instituteur principal, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Hamidou LOMPO, Mle 97 695 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office national des aires protégées (OFINAP).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
- de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) au titre du ministère de l’Energie ;
- de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi mécanisées (ANEEMAS) au titre du ministère des Mines et des carrières.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso. Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Coopération : L’ambassade de France au Burkina lance le projet « La ruche »

LEFASO.NET | Par Dimitri Ouédraogo • mardi 10 juillet 2018 à 08h30min

L’ambassadeur de France au Burkina Faso Xavier Lapeyre de Cabanes, a procédé, ce lundi 9 juillet 2018, au lancement du projet « La ruche », à Ouagadougou. Elle se veut comme la maison des jeunes talents au Burkina. En son sein, il y a désormais trois opérateurs de services. Ce sont Campus France, France Volontaire et l’Institut de recherche et de développement. « La ruche » est une promesse faite par le président français, Emmanuel Macron, lors de son passage à Ouagadougou. La cérémonie de lancement des activités du projet s’est tenue devant un parterre d’invités dont le maire de Ouagadougou, Armand Beouindé.

Coopération : L’ambassade de France au Burkina lance le projet « La ruche »
Chose promise, chose due. Le président Macron, lors de son passage dans la capitale burkinabè, avait promis un lieu d’échanges pour les jeunes. Ce lieu, il le voulait « comme le point de la mobilité croisée, qui est accessible à tous, en plein cœur de Ouagadougou. Elle rassemblera toutes initiatives à destination de la jeunesse et permettra non seulement de l’accueillir mais de réussir, d’étudier, de faire, d’entreprendre, de s’informer, de se projeter vers le reste du monde ».C’est désormais fait. Ce lundi 9 juillet 2018, l’ambassadeur de France au Burkina a procédé au lancement des activités du projet dénommé « La ruche ».

Elle regroupe en son sein, selon le diplomate, trois opérateurs. Il s’agit d’abord de Campus France. C’est une agence dédiée à ceux qui envisagent de poursuivre leurs études supérieures en France. Campus France a pour but de les accompagner dans leurs démarches. Ensuite, il y a France Volontaire. Elle accueille, forme, informe et accompagne la jeunesse solidaire et engagée, tout en mettant à sa disposition un espace de travail partagé pour les acteurs du volontariat international. Enfin il y a l’Institut de recherche pour le développement, qui permet des échanges de connaissances.

Le nouveau siège de ces trois operateurs donne au public l’accès à des espaces idéaux pour travailler de manière mobile dans un contexte propice aux rencontres et aux interactions sociales. Selon Hélène Guehenneux, chargée de l’innovation à l’Institut de recherche, « La ruche » va accompagner plus de 20 000 jeunes dans leurs démarches académiques, leur orientation professionnelle et l’émergence de leurs projets innovants pour faciliter leur insertion professionnelle.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

20e anniversaire de l’Amicale des anciens du Maroc : rendez-vous 23 au 25 novembre 2018 à Ouagadougou

LEFASO.NET | Par Cryspin Masneang Laoundiki • dimanche 8 juillet 2018 à 18h47min

L’Amicale des anciens du Maroc (AMAM) a animé une conférence de presse, le samedi 7 juillet 2018, pour annoncer la commémoration de ses 20 ans d’existence, dans les jours à venir. Le président de l’amicale, Arsène Yabré, a dirigé cette rencontre.

20e anniversaire de l’Amicale des anciens du Maroc : rendez-vous 23 au 25 novembre 2018 à Ouagadougou

Les 23, 24 et 25 novembre 2018, l’Amicale des anciens du Maroc (AMAM) va commémorer son 20e anniversaire sous le thème : « AMAM, 20 ans : bilan-défis-perspectives ». L’annonce a été faite par le président de l’amicale, Arsène Yabré, accompagné de ses collaborateurs.

Les conférenciers ont indiqué que cet anniversaire va connaître la participation des anciens et actuels étudiants du Maroc, des partenaires de l’Amicale au Burkina Faso, au Maroc et ailleurs. A en croire le secrétaire général de l’AMAM, Nabi Issa Coulibaly, l’Amicale est composée de plus de 2000 personnes (civiles) déclarées et non-déclarées. « Et au Burkina Faso, il y a plus de 1500 membres », a-t-il précisé.

Selon Arsène Yabré, cette commémoration vise non seulement à faire une halte pour faire un bilan de l’AMAM, mais il s’agit aussi de créer un cadre d’échanges culturel et d’intégration. C’est pourquoi, « à travers les compétences pluridisciplinaires dont elle regorge, elle compte insuffler chez les participants la volonté d’accompagner et de soutenir les efforts de l’AMAM dans la réalisation des objectifs de développement économique et social du Burkina Faso », a-t-il indiqué.

Activités et thématique

Pour les conférenciers, l’essentiel du programme de cette commémoration sera consacré aux activités suivantes : des expositions et animations de stands, des rencontres B2B et des loisirs.

En ce qui concerne le thème principal, Arsène Yabré a souligné qu’il y aura des conférences sur des sous-thèmes tels que : Défis de l’enseignement au Burkina Faso, quelle contribution de l’AMAM ; La participation de l’AMAM à l’axe II « Développer le capital humain » du Plan national de développement économique et social (PNDES) ; L’entrepreneuriat au Burkina Faso : réflexions et perspectives des amamiens (membre de l’AMAM).

Réalisations et actions de l’AMAM

Après 20 ans d’existence, cette association compte plusieurs réalisations et actions à son active, foi du président. Parmi celles-ci, il y a des journées de reboisement organisées, le parrainage des élèves de Nariou, des dons de sang, l’accompagnement des nouveaux boursiers au Maroc, l’accompagnement des membres dans l’insertion professionnelle et des dons aux hôpitaux.

Il faut rappeler que l’AMAM est une association qui œuvre comme un levier stratégique de développement du pays, en offrant à ses membres un cadre d’échanges, visant à renforcer les liens d’amitié et de solidarité, et créer ces mêmes liens avec les étudiants et stagiaires burkinabè au Maroc.
Créée le 5 juillet 1998 par les anciens étudiants et stagiaires burkinabè au Maroc et reconnue par récépissé N°99-109 MATS/SG/DGAT/DLPAJ du 17 mars 1999 (mise à jour par la loi N°064-2015/CNT du 20 octobre 2015), est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Diplomatie : Le président du Faso galvanise les ambassadeurs et consuls généraux du Burkina

LEFASO.NET | Par Nicole Ouédraogo • vendredi 6 juillet 2018 à 22h30min

Réunis à Ouagadougou du 4 ou 6 juillet 2018 pour leur 14e conférence, les ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso ont échangé avec le chef de l’Etat, ce vendredi 6 juillet. C’était au palais de Kosyam, où Roch Kaboré a invité ses représentants à avoir « une vision plus affinée de la politique étrangère du Burkina ».

Diplomatie : Le président du Faso galvanise les ambassadeurs et consuls généraux du Burkina

Cette entrevue entre le chef de l’Etat et les chefs de mission diplomatique et consulaire est intervenue après la clôture de ce 14e rendez-vous. Première du genre pour Roch Kaboré depuis son accession à la magistrature suprême, le chef de l’Etat n’a pas manqué, au cours de la présente rencontre, de rappeler à ses représentants à l’extérieur du pays, qu’ils sont un maillon essentiel de la politique économique du Burkina.

Cette politique, selon lui, est fondée sur la nécessité de dynamiser et de renforcer la coopération internationale, la recherche permanente de nouveaux partenaires dans le cadre des projets de développement et enfin, la nécessité d’entretenir des relations apaisées entre le Burkina et les pays voisins, ainsi que ceux de la sous-région. « L’objectif final est de relancer notre économie d’une part et de pouvoir travailler au rayonnement international du Burkina », a signifié le président du Faso, soulignant que dans un monde où nous assistons à un effritement de la solidarité internationale, il est nécessaire d’avoir « une vision plus affinée de la politique étrangère du Burkina ».

Puis de poursuivre : « Nous devons travailler à mobiliser non seulement les pays avec lesquels nous entretenons une coopération, mais également les partenaires et bailleurs de fonds pour qu’ils puissent accompagner nos ambitions au plan économique et social. » Et pour cela, le président du Faso a exhorté les chefs de mission diplomatique et consulaire à orienter leurs actions selon des principes, aux plans national et international.
« Consolider la place du Burkina en Afrique et dans le monde, renforcer la coopération bilatérale et multilatérale, travailler à l’intégration économique sous régionale et africaine, et enfin promouvoir la paix dans le monde », tels doivent être, selon Roch Kaboré, les guides qui doivent accompagner les différentes actions des chefs diplomatiques.

Aussi, puisqu’ils sont chargés de promouvoir l’image du Burkina, le président du Faso a convié ses représentants à travailler à rassurer les investisseurs au plan international. « En tant que représentants du Burkina à l’extérieur, vous devez promouvoir l’image d’un pays qui est souverain, d’un peuple qui est travailleur et qui, malgré les adversités, se bat pour son développement économique et social », a souhaité Roch Kaboré.

Par ailleurs, revenant aux différents thèmes évoqués lors de la rencontre, notamment celui relatif au fonctionnement du ministère des Affaires étrangères, Roch Kaboré appelle à une rationalisation des effectifs dans les ambassades. « Quand il y a une rareté, il faut forcement travailler à s’adapter à cette rareté », estime-t-il.

Des diplomates déterminés

« Si on devait le dire, on n’allait pas échanger à huis clos. Il y a des choses confidentielles que nous partageons dans le cadre de notre mission et il ne m’appartient pas de les dévoiler », a déclaré le doyen des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina, Alain Francis Gustave Ilboudo, à l’issue de la rencontre. Toutefois, il confie : « Nous avons été réconfortés par le chef de l’Etat et nous repartons véritablement gonflés à bloc, avec de nouvelles orientations, de nouvelles énergies, pour la poursuite de notre mission ».

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Conférence des ambassadeurs : Des recommandations pour le rayonnement international du Burkina

LEFASO.NET | Par Tiga Cheick Sawadogo • vendredi 6 juillet 2018 à 22h00min

« Défis du PNDES et enjeux sécuritaires : quelle contribution de la diplomatie burkinabè ? ». C’est le thème de la 14e conférence des ambassadeurs et consuls généraux, qui s’est tenue à Ouagadougou du 4 au 6 juillet 2018. Au cours de cette rencontre, les participants ont réfléchi sur les stratégies à mettre en place pour le rayonnement du drapeau national à l’international. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

Conférence des ambassadeurs : Des recommandations pour le rayonnement international du Burkina

Après trois jours de travaux, les ambassadeurs et consuls généraux ont clos leur 14e conférence. À l’acte final présidé par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, ils ont partagé les recommandations et les résumés des thématiques qui les ont occupées durant les travaux.

Ainsi, les ambassadeurs et consuls généraux recommandent le renforcement des capacités du personnel diplomatique et consulaire affecté en matière d’état civil, en faveur des Burkinabè de l’extérieur.

La conférence a également recommandé la mise en place d’une stratégie de promotion et de placement de l’expertise burkinabè dans les organisations internationales, la dotation en moyens conséquents pour la mise en œuvre de cette stratégie. Les participants ont aussi suggéré le renforcement des capacités dans le traitement du courrier et la dotation conséquente des missions diplomatiques et consulaires en moyens financiers et matériels.

Alpha Barry, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a rappelé qu’il s’agissait, à travers cette 14e conférence, de déterminer comment son ministère peut contribuer à la mise en œuvre réussie du PNDES et apporter une réponse adéquate aux défis sécuritaires. « Au moment où le Nord du pays est en proie à une escalade de violences et d’attaques, obligeant les écoliers et leurs braves encadreurs à déserter les salles de classe, notre diplomatie doit se recadrer résolument dans sa mission régalienne qui est la défense du peuple burkinabè et de ses intérêts sur la scène internationale, en vue d’aider le Programme d’urgence pour le Sahel à prendre de l’envergure et réaliser ses nobles ambitions », a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè.

Sans la paix, il n’y pas de développement, a reconnu Alpha Barry. Mais il se trouve que le terrorisme se nourrit essentiellement de la pauvreté des populations. Pour lui donc, les diplomates doivent « mobiliser davantage les amis et partenaires du Burkina Faso pour les mettre au service du développement économique et social du Burkina Faso ».

En outre, le ministre a dit avoir confiance en la capacité des ambassadeurs et consuls généraux à relever les défis. Quant aux conclusions des travaux, il a rassuré qu’elles seront transmises aux plus hautes autorités pour examen.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Diplomatie : Les ambassadeurs et consuls généraux burkinabè se penchent sur les grandes priorités du pays

LEFASO.NET | Par Nicole Ouédraogo • jeudi 5 juillet 2018 à 18h00min

« Défis du PNDES et enjeux sécuritaires : quelle contribution de la diplomatie burkinabè ? », c’est sur ce thème que seront axés les échanges de la 14e conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso. L’ouverture des travaux est intervenue ce jeudi 5 juillet 2018, sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Kaboré.

Diplomatie : Les ambassadeurs et consuls généraux burkinabè se penchent sur les grandes priorités du pays

Débutés hier, les travaux de la 14e conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina se poursuivent jusqu’au 6 juillet 2018, à Ouagadougou. Moment privilégié d’échanges entre acteurs de la diplomatie burkinabè, les responsables des institutions de la République et les membres de la société civile, cette rencontre, selon le doyen des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina, Alain Francis Gustave Ilboudo, est un rendez- d’une grande importance. « Elle est surtout l’occasion pour nous de nous imprégner des grandes orientations politiques et de recevoir vos précieux conseils et vos hautes instructions qui éclaireront au quotidien notre action sur le terrain », a-t-il signifié, soulignant au président du Faso que les fonctions qu’ils assument exigent une mise à niveau permanente des politiques et réalités du pays.

Et puisque cette traditionnelle rencontre est une opportunité pour les chefs de mission diplomatique de se ressourcer, le doyen des ambassadeurs et consuls généraux soutient qu’au sortir de cette rencontre, ses confrères pourront enrichir leurs réflexions sur les stratégies à mettre en œuvre pour assurer une plus grande mobilisation des ressources pour le financement du PNDES. Cela, dans un contexte où les enjeux sécuritaires constituent une entrave à une mise en œuvre sereine du PNDES.

Dans cette dynamique, le président du Faso a indiqué qu’au-delà des questions économiques, les participants devront se ressourcer sur les grandes priorités du pays, en l’occurrence les questions politiques et celles relatives à la lutte contre le terrorisme. C’est ainsi que demain (6 juillet), il prévoit un entretien avec l’ensemble des chefs de mission diplomatique et poste consulaire, pour leur repréciser les questions prioritaires du pays. « Il faut une bonne continuité entre le gouvernement et ceux qui nous représentent à l’extérieur », a-t-il précisé.

Un bilan à mi-mandat « très positif »

Cette 14e conférence, selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry, coïncide avec les deux ans et demi du gouvernement de Roch Kaboré. Et après deux ans et demi à la tête de la maison de la diplomatie burkinabè, le ministre Alpha Barry dit dresser un bilan « très positif ». À son actif et sous le leadership du président Kaboré, il note l’ouverture ou la réouverture de nouvelles ambassades au Burkina (Tunisie, Italie, Inde, Pays-Bas) et la visite de grands dirigeants du monde.

Au titre de l’année 2017, on note la tenue de six commissions mixtes de coopération à l’extérieur du pays, la signature de 43 accords de coopération et le renouement des relations diplomatiques avec la Chine populaire. À l’en croire, la liste des succès diplomatiques est assez longue.

Au menu de cette rencontre dont le principal objectif est de redynamiser la diplomatie burkinabè : des échanges sur les nouvelles orientations pour le renforcement de la diplomatie burkinabè, la gestion et le contrôle des actes et documents administratifs dans les missions diplomatiques et postes consulaires, la situation sécuritaire du Burkina Faso et l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel.

Nicole Ouédraogo
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Indenpendence day : Les États-Unis d’Amérique fêtent leur 242e anniversaire d’indépendance, sous le signe de l’engagement

LEFASO.NET | Par Cryspin Masneang Laoundiki • jeudi 5 juillet 2018 à 14h57min

Les États-Unis d’Amérique ont commémoré, le 4 juillet 2018, leur 242e fête de l’indépendance. Pour cette occasion, l’ambassade des USA au Burkina Faso a offert une soirée de communion en présence de ressortissants américains, amis et collaborateurs.

Indenpendence day : Les États-Unis d’Amérique fêtent leur 242e anniversaire d’indépendance, sous le signe de l’engagement

« Dans le monde entier, dans près de 300 missions diplomatiques des Etats-Unis, des collègues et des amis se réunissent aujourd’hui pour commémorer la 242e fête de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique », a déclaré l’ambassadeur des USA au Burkina Faso, Andrew Young, lors de son discours de bienvenue.

Le thème retenu pour cet anniversaire est : « Engagement ». On peut lire un peu partout dans l’enceinte de l’ambassade, le slogan « Je m’engage ».
À en croire l’ambassadeur Andrew Young, depuis le 4 juillet 1776, date de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, le peuple américain s’est toujours engagé pour le bien de son entourage. « Cette valeur de l’engagement communautaire continue de définir l’Amérique aujourd’hui. En fait, plus de 60% des Américains font du bénévolat dans leurs communautés », a-t-il affirmé.

Soutien aux Burkinabè

Au cours de cette cérémonie, le premier responsable de la diplomatie américaine au Burkina Faso, Andrew Young, a réitéré son soutien au peuple burkinabè qui, selon lui, fait l’expérience des menaces sécuritaires et les différentes contraintes au développement économique et social équitable. Tout en rappelant à ses invités du jour que toutes les sociétés du monde s’inquiètent au sujet de la sécurité, l’ambassadeur a cité un dicton moagha qui dit : « Si vous dormez sur la natte de quelqu’un d‘autre, vous dormez par terre ».

Pour Andrew Young, même si le progrès prend du temps, il ne vient pas à ceux qui restent assis et attendent. « Le progrès ne doit pas nécessairement venir du haut vers le bas. En Amérique, nous croyons que le progrès commence par nous. Contribuer à nos sociétés est un acte civique », a-t-il indiqué. Et d’ajouter que les fondateurs de l’indépendance américaine, il y a 242 ans, ont compris que le début d’une démocratie ne serait pas facile. « Ils ne recherchaient pas la perfection, mais à s’améliorer pour toujours tendre vers une union plus parfaite », a-t-il commenté.

L’occasion a été également celle d’annoncer aux invités que le gouvernement des Etats-Unis a inclus le Burkina Faso dans l’Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI). « Nous sommes maintenant le plus grand donateur du pays dans ce secteur du paludisme, à hauteur de 14 milliards de francs CFA en 2018. On s’engage ! » a-t-il martelé.

En rappel, le 4 juillet 1776, 56 jeunes représentants des colonies américaines se sont engagés pour créer un nouveau système de gouvernance démocratique, avec les mécanismes d’auto-correction de l’équilibre des pouvoirs, et la vision que chacun était libre de participer et de travailler à améliorer sa communauté. En signant la Déclaration d’indépendance, ils se sont engagés dans une expérimentation qui, depuis lors, a été la source d’inspiration des gouvernants représentatifs dans le monde entier.

Selon Andrew Young, ces citoyens (fondateurs) venaient d’horizons différents mais avaient un but commun : « Ils envisageaient un meilleur avenir par le peuple et pour le peuple ».

Cryspin Masneang Laoundiki
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Diplomatie : Le président du Faso accepte l’invitation de la Chine pour une visite en septembre prochain

LEFASO.NET | Par Milaine Goretti Tiendrebeogo • jeudi 5 juillet 2018 à 14h56min

Ce 3 juillet 2018, le président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré, a reçu en audience Weibin Tang, ambassadeur du ministère chinois des Affaires étrangères. Cette rencontre a concerné deux points, selon Weibin Tang : des échanges de haut niveau et la coopération économique et commerciale entre les deux pays. Cette rencontre, selon Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, vise spécifiquement à préparer la visite du vice-Premier ministre chinois au Burkina Faso et à annoncer l’invitation du président du Faso à visiter la Chine en septembre 2018.

Diplomatie : Le président du Faso accepte l’invitation de la Chine pour une visite en septembre prochain

Depuis la reprise des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine, le 26 mai dernier, c’est la première fois qu’un officiel chinois est reçu à la présidence du Faso. Le président du Faso a, en effet, reçu, ce 3 juillet à Ouagadougou, Weibin Tang, ambassadeur du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de la Chine.

Objectif, partager des échanges de haut niveau et aussi des échanges sur la coopération économique et commerciale entre les deux pays. En ce qui concerne les échanges de haut niveau, elles ont entre autres porté sur la visite amicale d’une délégation chinoise qui sera conduite par le vice-Premier ministre chinois à Ouagadougou, le 12 juillet prochain. Au cours de cette visite, le vice-Premier ministre aura un entretien dit « officiel » avec le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, selon Weibin Tang. Cette rencontre, poursuit-il, sera également le lieu pour les deux homologues de présider l’ouverture de l’Ambassade de la République de Chine à Ouagadougou.

Au cours des échanges, l’ambassadeur de la Chine a également adressé une invitation de la part de son président, à Rock Marc Christian Kaboré, dans le cadre d’une visite d’État qui est prévue au mois de septembre. Au cours de cette rencontre, le président du Faso a confirmé sa participation au prochain sommet du forum sur la coopération sino-africaine qui se tiendra également en septembre 2018 à Bédié.

En ce qui concerne les échanges sur le volet commercial et économique entre les deux pays, il est ressorti que plusieurs délégations d’experts chinois sont déjà présentes à Ouagadougou. Egalement, des échanges sont en cours entre les experts chinois et les parties burkinabè sur la coopération dans le domaine de l’agriculture. A ce niveau, l’ambassadeur chinois a affirmé que plusieurs entreprises étatiques de la République populaire de Chine se rendront les jours à venir au Burkina afin de prospecter le marché burkinabè et faire des études de faisabilité de certains projets.

Pour l’État burkinabè, cette audience est un évènement important dans la collaboration entre les deux nations. « Depuis la reprise des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine, on reçoit un officiel de la Chine à la présidence du Faso et cela est important car elle consiste aussi en la préparation de la visite du Premier ministre », a laissé entendre Alpha Barry,ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso.

Il a aussi affirmé que le président du Faso a accepté l’invitation de son homologue pour la visite en Chine, en septembre prochain. « Le président du Faso a accepté cette invitation avec beaucoup de joie et s’est réjoui du mouvement de reprise de cette relation », a déclaré Alpha Barry. Il a également laissé entendre que plusieurs activités se sont déjà déroulées depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Il s’agit entre autres des visites techniques sur les plans militaire, sanitaire et agricole.

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a annoncé également l’arrivée d’une mission médicale composée d’une dizaine de médecins, qui sera à Ouagadougou et à Koudougou. « C’est le retour des médecins chinois et cela constitue une grande nouvelle », selon le ministre. Pour lui, cette mission représente aussi un engagement de la République populaire de Chine à faire de l’hôpital de Ouagadougou le plus grand hôpital de l’Afrique de l’Ouest avec plusieurs spécialités. Pour le ministre des Affaires étrangères, toutes ces visites témoignent de la belle collaboration entre les deux entités.

Milaine Tiendrebeogo
LeFaso.net

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