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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 04 juillet 2018

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 04 juillet 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte de la Présidence du Faso :

- un décret portant organisation du Cabinet du ministre d’Etat auprès de la Présidence du Faso.
L’adoption de ce décret permettra au ministre d’Etat de remplir efficacement ses missions.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  deux ordonnances portant autorisation de ratification des accords de prêt n°2018-012/PR BF 2018 13 00 et n°2018-016/PR BF 2018 14 00 conclus le 31 mai 2018 à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement pour les financements partiels du Projet urbain Bangr-Weogo phase 3 et du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) Burkina Faso.
D’un montant global d’environ 40 milliards de FCFA HT, ces financements permettront d’une part, le renforcement du réseau d’assainissement des eaux pluviales de la ville de Ouagadougou, l’aménagement de l’exutoire à l’intérieur et en aval du parc urbain Bangr weogo et d’autre part, l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations dans les zones couvertes par le PADEL par le développement des filières porteuses d’emplois, la fourniture des services énergétiques modernes et la construction d’infrastructures socioéconomiques de base.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

-  un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la régularisation des travaux déjà réalisés et l’exécution des travaux d’achèvement des 368 hectares en aval de la rive gauche du barrage de Soum dans la province du Boulkiemdé, au profit du Projet de Développement hydro-agricole de Soum/Boulkiemdé (PDH-Soum), Phase 2.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise TSR/GTI pour un montant de quatre milliards deux cent six millions sept cent mille (4 206 700 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois hors hivernage.
Le financement est assuré par la Banque ouest africaine de développement (BOAD).

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Energie

-  un rapport relatif à deux (02) décrets d’application de la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie.
Il s’agit :

-  du décret portant adoption d’un cahier des charges applicables aux concessionnaires de distribution d’électricité au Burkina Faso ;
-  du décret portant rémunération des activités concourant à la fourniture d’électricité et fixation des méthodologies et des paramètres de détermination des tarifs de transport et de distribution de l’énergie électrique.

L’adoption de ces décrets permet de diversifier les sources d’approvisionnement en électricité en libéralisant le secteur de la production et de la distribution de l’énergie électrique, et de mieux encadrer les prestataires privés intervenant dans la fourniture de l’électricité au Burkina Faso.
Ces décrets s’inscrivent dans l’amélioration de l’offre et de l’accès à l’énergie conformément au plan national de développement économique et social (PNDES).

I.1.5. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

- un rapport relatif à la politique sectorielle « Commerce et services marchands ».
Cette politique vise à promouvoir le commerce et l’expansion de services marchands à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents. Elle a pour vision selon laquelle « A l’horizon 2027, le Burkina Faso dispose d’un secteur de commerce et services marchands dynamique et compétitif qui conquiert des parts du marché international ».
L’adoption de ce rapport permet à notre pays de disposer d’un document d’orientation à moyen et long termes en matière de commerce et de services marchands.

I.1.6. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :
- un rapport relatif à l’organisation de la 2ème édition de la conférence internationale sur la technologie du biodigesteur de Ouagadougou (CITBO).
Cette conférence vise à contribuer à l’accélération de la dissémination à grande échelle de la technologie du biodigesteur en Afrique en général et dans la sous-région Afrique de l’Ouest en particulier.

Prévue pour se tenir du 2 au 4 octobre 2018, sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, cette 2ème édition de la CITBO regroupera dix (10) pays de l’Afrique de l’Ouest et le Cameroun.
-  un rapport relatif à trois (03) décrets d’application de la loi N°48-2017/AN du 16 novembre 2017 portant Code de santé animale et de santé publique vétérinaire.
Il s’agit :
-  du décret portant réglementation de la santé publique vétérinaire au Burkina Faso ;
-  du décret portant règlement de la police zoo-sanitaire au Burkina Faso ;
-  du décret portant règlement de la pharmacie vétérinaire au Burkina Faso.
L’adoption de ces décrets permet la mise en place d’un dispositif juridique en matière de police zoo-sanitaire, de santé publique vétérinaire et de pharmacie vétérinaire.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

- un rapport relatif à la création d’emplois et à la nomination d’enseignants dans les emplois de professeurs titulaires, de professeurs titulaires hospitalo-universitaires, de maîtres de conférences, de maîtres assistants et de maîtres assistants hospitalo-universitaires à l’Université Ouaga I, Pr Joseph KI-ZERBO.

L’adoption de ce rapport permet la création de cent onze (111) emplois de l’enseignement supérieur dont seize (16) emplois de professeurs titulaires et de professeurs hospitalo-universitaires titulaires, quinze (15) emplois de maîtres de conférences et quatre-vingt (80) emplois de maîtres assistants et de maîtres assistants hospitalo-universitaires.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Energie :

-  un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres national n°2018-002/ME/SG/DMP du 22 janvier 2018 pour l’acquisition et l’installation de lampadaires (luminaires) LED en remplacement des lampadaires (luminaires) à haute pression de sodium et de mercure.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :

-  Lot 1 : GROUPEMENT MARTIN PECHEUR/FT Business/SOLARISS ING pour l’acquisition et l’installation de 3 200 lampadaires (luminaires) LED dans les directions régionales de l’Ouest et du Centre-Est de la SONABEL, pour un montant de neuf cent dix-huit millions soixante-quinze mille quatre cents (918 075 400) FCFA TTC avec un délai d’exécution de 90 jours.

-  Lot 2 : NEWTECH ENERGY pour l’acquisition et l’installation de 3 670 lampadaires (luminaires) LED dans les directions régionales du Centre-Ouest et du Nord de la SONABEL, pour un montant de un milliard soixante-onze millions cent soixante-six mille deux cent quarante (1 071 166 240) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

-  Lot 3 : COGEA International pour l’acquisition et l’installation de 4 186 lampadaires (luminaires) LED dans les directions régionales du Centre et du Kadiogo de la SONABEL pour un montant de un milliard cent quatre-vingt-dix-neuf millions huit cent quatre-vingt-trois mille (1 199 883 000) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2018 et 2019.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la XIVème conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux du Burkina Faso.

Prévue pour se tenir du 4 au 6 juillet 2018, la conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux du Burkina Faso est placée sous le thème : « Défis du PNDES et enjeux sécuritaires : quelle contribution de la diplomatie burkinabè ? ».
Cette conférence permettra aux Ambassadeurs et Consuls généraux de s’imprégner de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) et d’échanger avec le Président du Faso sur la conduite de notre diplomatie afin de recueillir les orientations sur la politique étrangère du Burkina Faso.

II.2. Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la première session du Conseil d’administration de l’année 2018 du Partenariat Mondial pour l’Education (PME) tenue du 12 au 14 juin 2018 à Bruxelles en Belgique.
Au cours de cette session, le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) a entériné la décision d’augmentation des allocations maximales du Burkina Faso à hauteur de 21,2 millions de dollars US. Cette allocation additionnelle complète l’allocation de notre pays à 55 millions de dollars US pour la période 2018-2020.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-  Monsieur Mihyemba Louis Armand OUALI, est nommé Conseiller spécial du Président du Faso, Chargé des affaires politiques et diplomatiques.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Au titre de la Présidence du Faso :

-  Monsieur Victor SANOU, Juriste, communicateur ;
-  Monsieur Alexis KONKOBO, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication ;
-  Madame Jeanne COULIBALY, Journaliste.
Au titre de l’Assemblée nationale :
-  Monsieur Soahanla Mathias TANKOANO, Avocat ;
-  Monsieur Zoumana WONOGO, Journaliste.
Au titre du Conseil constitutionnel :
-  Madame Sonnontien Eugénie Séraphine YAMEOGO/OUATTARA, Magistrat.
Au titre des associations professionnelles représentatives des médias :
-  Monsieur Abdoulazize BAMOGO, Communicateur ;
-  Monsieur Séni DABO, Journaliste ;
-  Monsieur Ismaël NIGNAN, Technicien de l’audiovisuel.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

-  Monsieur Oumarou KABORE, Mle 54 608 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint au Consulat général du Burkina Faso à Bouaké, République de Côte d’Ivoire ;

-  Monsieur Ali ILBODO, Mle 51 203 G, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier près l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin en République Populaire de Chine ;
-  Monsieur Issa Joseph PARE, Mle 97 444 G, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller à Pékin en République Populaire de Chine ;
-  Monsieur Moussa CISSE, Officier, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Zakaria FOFANA, Mle 25 774 U, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara en Turquie ;

-  Monsieur San Simon COULIBALY, Mle 118 864 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne en Autriche ;
-  Madame Edjiou Nafissatou DJIGMA/ KANMOUNI, Mle 208 207 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Accra au Ghana ;
-  Monsieur Jean Claude BAKIONO, Mle 105 153 U, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Paris en France ;

-  Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington DC.
-  Madame Séverine BATIONO/KANSSONO, Mle 105 162 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa au Canada ;
-  Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Koweit City ;
-  Monsieur Belko DIALLO, Mle 97 966 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Deuxième conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad en Arabie Saoudite ;

-  Monsieur Batiénani Julien SIRI, Mle 105 222 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena au Tchad ;
-  Monsieur Levi YAMEOGO, Mle 236 365 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller près la Mission permanente du Burkina Faso à New-York ;
-  Monsieur G. Maxime SOURWEMA, Mle 91 912 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Consul adjoint à Soubré en République de Côte d’Ivoire ;
-  Monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 595 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller économique près l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTREGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-  Monsieur Joachim BAGGNAN, Mle 49 828 D, Professeur certifié, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées professeurs titulaires pour compter du 20 juillet 2017 :
-  Monsieur Issa CISSE, Mle 74 832, Maître de conférences en Histoire, est nommé Professeur titulaire en Histoire contemporaine à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (U.F.R/S.H) ;

-  Monsieur Jean Célestin KY, Mle 78 121, Maître de conférences en Histoire de l’art, est nommé Professeur titulaire en Histoire et Histoire de l’art à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.H ;
-  Monsieur Issou GO, Mle 18 419, Maître de conférences en Lettres modernes, est nommé Professeur titulaire en Lettres modernes à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (U.F.R/L.A.C.) ;
-  Monsieur Pierre MALGOUBRI, Mle 74 836, Maître de conférences en Linguistique, est nommé Professeur titulaire en Linguistique à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/L.A.C. ;

-  Monsieur Martin KIENDREBEOGO, Mle 110 931, Maître de conférences en Biochimie-pharmacognosie, est nommé Professeur titulaire en Biochimie (Substances naturelles) à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de terre (U.F.R/S.V.T.) ;
-  Monsieur André Jules ILBOUDO, Mle 78 119, Maître de conférences en Technologie alimentaire, est nommé Professeur titulaire en Technologies alimentaires à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.V.T. ;
-  Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923, Maître de conférences en Biochimie-microbiologie, est nommé Professeur titulaire en Biochimie-microbiologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.V.T. ;

-  Monsieur Alpha Oumar DISSA, Mle 110 911, Maître de conférences en Physique/thermique et génie des procédés, est nommé Professeur titulaire en Thermique, thermique solaire et Génie des procédés à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (U.F.R/S.E.A.) ;
-  Monsieur Moussa BAMBARA, Mle 74 277, Maître de conférences en Gynécologie-obstétrique, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Gynécologie-obstétrique à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (U.F.R/S.D.S.) ;

-  Monsieur Charlemagne Marie Ragnag-Néwendé OUEDRAOGO, Mle 56 541, Professeur hospitalo-universitaire agrégé en Gynécologie-obstétrique, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Gynécologie-obstétrique à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S. ;
-  Madame Eléonore-Marie-Pulchérie Ouindyam KAFANDO, Mle 80 531, Maître de conférences hospitalo-universitaire agrégé en Hématologie biologique, est nommée Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Hémato-biologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S. ;

-  Monsieur Nicolas MEDA, Mle 32 128, Professeur hospitalo-universitaire agrégé en Epidémiologie, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Santé publique option Epidémiologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S. ;
-  Monsieur Arsène Roger SOMBIE, Mle 56 542, Professeur hospitalo-universitaire agrégé en Hépato-gastroentérologie, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Gastro-entérologie et hépatologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S. ;
-  Monsieur Touridomon Issa SOME, Mle 51 003, Maître de conférences agrégé en Chimie analytique et Bromatologie, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Chimie analytique et Bromatologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S. ;

-  Monsieur Albert WANDAOGO, Mle 32 145, Maître de conférences agrégé en Chirurgie pédiatrique, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Chirurgie pédiatrique à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S. ;
-  Monsieur Barnabé ZANGO, Mle 19 648, Professeur hospitalo-universitaire agrégé en Urologie, est nommé Professeur hospitalo-universitaire titulaire en Urologie-Andrologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.D.S.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées maitres de conférences pour compter du 20 juillet 2017 :

-  Monsieur Bawala Léopold BADOLO, Mle 58 245, Maître assistant en Psychologie, est nommé Maître de conférences en Psychologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.H. ;
-  Monsieur Ramané KABORE, Mle 216 334, Maître assistant en Sociologie, est nommé maître de conférences en Sociologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.H. ;

-  Madame Bowendsom Claudine Valérie OUEDRAOGO, Mle 111 053, Maître assistant en Sciences de l’éducation, est nommée maître de conférences en Sociologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.H. ;
-  Monsieur Seydou Oumar KANE, Mle 74 209, Maître assistant en Histoire, est nommé Maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.H. ;
-  Monsieur Lassané YAMEOGO, Mle 110 906, Maître assistant en Géographie, est nommé maître de conférences en Géographie rurale et aménagement à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.H. ;
-  Monsieur Nossé Firmin GOUBA, Mle 49 400, Maître assistant en Communication interpersonnelle/Communication d’entreprise, est nommé Maître de conférences en Communication des organisations à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/L.A.C. ;

-  Monsieur André KABORE, Mle 215 002, Maître assistant en Etudes anglophones, est nommé Maître de conférences en Anglais à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/L.A.C. ;
-  Monsieur Moses Kwadwo KAMBOU, Mle 28 038, Maître assistant en Anglais, est nommé Maître de conférences en Anglais à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/L.A.C. ;
-  Monsieur Adama OUEDA, Mle 119 741, Maître assistant en Biologie et écologie animales, est nommé Maître de conférences en Biologie et écologie animales à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.V.T. ;

-  Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 215 008, Maître assistant en biologie et écologie végétales, est nommé Maître de conférences en Biologie et écologie végétales à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.V.T. ;
-  Madame Djénéba OUERMI, Mle 216 571, Maître assistant en biologie moléculaire, est nommée Maître de conférences en Biologie moléculaire à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.V.T. ;
-  Monsieur Cheikna ZONGO, Mle 214 999, Maître assistant en Biochimie-Microbiologie, est nommé Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.V.T. ;

-  Monsieur Ousmane Ibrahim CISSE, Mle 26 215, Maître assistant en Physique, est nommé Maître de conférences en Physique nucléaire à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.E.A. ;
-  Monsieur Adama HEMA, Mle 231 923, Maître assistant en Chimie organique : substances naturelles, est nommé Maître de conférences en Chimie : chimie organique ; chimie des substances naturelles à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’U.F.R/S.E.A. ;
-  Monsieur Tambi RAMDE, Mle 119 747, Maître assistant en Chimie : chimie des matériaux, est nommé Maître de conférences en Chimie : chimie des matériaux, à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO à l’Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-  Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé publique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Madame Elise OUEDRAOGO/DIENDERE, Mle 49 171 G, Médecin de santé publique, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

-  Monsieur Youwaoga Isidore MOYENGA, Mle 53 415 F, Médecin épidémiologiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-  Monsieur Raphaël ZOUNDI, Mle 36 513 K, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-  Monsieur Pascal ILBOUDO, Mle 53 719 F, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-  Monsieur Hervé Claude CONGO, Mle 59 687 B, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

-  Monsieur Wend-Gomdé Abel SAWADOGO, Mle 205 543 J, Economiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable de « Programme mobilité et sécurité routière » cumulativement avec ses fonctions de Chargé d’études ;
-  Madame Fatoumata OUBDA, Mle 113 253 U, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Responsable du « Programme pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

-  Monsieur Fulbert ZONGO, Mle 76 067 J, Informaticien, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du « Programme transport et météorologie » ;
-  Monsieur Bienvenu PARE, Mle 49 103 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

G. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

-  Monsieur Madani Hamadoum BARRY, Mle 96 514 J, Economiste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la Minoterie du Faso.

H. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

-  Monsieur Abdoulay Mathias OUEDRAOGO, Mle 14 36, Inspecteur des services postaux et financiers, 3ème catégorie, échelle 2, 20ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-  Monsieur Anfana TRAORE, Mle 58 500 Y, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Madame Somlabem Suzanne OUEDRAOGO/ZOMA, Mle 49 088 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directrice des marchés publics ;

-  Madame Aminata ZERBO/SABANE, Mle 334 028 B, Assistante à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI ZERBO, est nommée Secrétaire technique d’analyse et des études stratégiques ;
-  Monsieur Tegawendé François D’assise BISSYANDE, Mle 245 790 K, Enseignant-chercheur en informatique, est nommé Expert au Secrétariat technique d’analyse et d’études stratégiques ;
-  Monsieur Sadouanouan MALO, Mle 110 980 A, Maître-Assistant en Informatique, catégorie P3, est nommé Expert au Secrétariat technique d’analyse et d’études stratégiques ;

-  Monsieur Inoussa TRAORE, Mle 262 708 S, Economiste, Enseignant, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Expert au Secrétariat technique d’analyse et d’études stratégiques ;
-  Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Enseignant-chercheur, catégorie P, 4ème échelon, est nommé Expert au Secrétariat technique d’analyse et d’études stratégiques ;
-  Monsieur Abdoulaye SERE, Mle 241 866 B, Maître-Assistant en Informatique, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Expert au secrétariat technique d’analyse et d’études stratégiques.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un Président aux Conseils d’administration :
-  de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation ;
-  de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;
-  de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) au titre du ministère des Infrastructures.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Coopération Chine-Burkina : L’ambassadeur Tang Weibin reçu par Paul KabaThiéba

LEFASO.NET | Par Tambi Serge Pacôme Zongo • lundi 2 juillet 2018 à 15h10min

Paul Kaba Thiéba, Premier ministre du Burkina, a reçu en audience, ce lundi 2 juillet 2018, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire, Tang Weibin. L’une des raisons principales de cette rencontre, les préparatifs de la prochaine visite officielle au Burkina Faso d’une délégation chinoise conduite par le vice-Premier ministre chinois, Hu Chunhua.

Coopération Chine-Burkina : L’ambassadeur Tang Weibin reçu par Paul KabaThiéba

Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine, le 26 mai dernier, les rencontres se multiplient et s’enchaînent. En effet, reçu en audience par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire, Tang Weibin, avoue, à sa sortie, être venu échanger sur les préparatifs de la prochaine visite officielle au Burkina Faso d’une délégation chinoise conduite par le vice-Premier ministre chinois, Hu Chunhua. Il dit avoir également échangé sur la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’économie et du commerce, la diplomatie, la santé, l’agriculture, l’éducation et bien d’autres.

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire, Tang Weibin

L’ouverture de l’ambassade de Chine au Burkina Faso a aussi été au menu des échanges. La cérémonie d’ouverture officielle étant prévue pour le 12 juillet 2018, le plénipotentiaire chinois affirme avoir officiellement invité le Premier ministre à co-présider ladite cérémonie.

Pour une première rencontre avec le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, Tang Weibin estime avoir rencontré une personnalité très aimable avec qui il est devenu ami.

En rappel, le Burkina Faso a interrompu ses relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, le 24 mai 2018, ce, après 24 ans de coopération. La République populaire de Chine, qui l’a supplantée, a promis de reprendre 28 projets de coopération dont l’évolution a été impactée par la rupture.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

Coopération OFID- Burkina Faso : Renforcer le partenariat et assurer un meilleur suivi des projets

mercredi 27 juin 2018 à 19h50min

SEM Dieudonné Kéré a été reçu, le mardi 26 juin 2018, au siège du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international (OFID) par le directeur général de l’institution, Suleiman Jasir Al-Herbish. Il avait à ses côtés son assistant, Fuad Albassam, par ailleurs chef du département des opérations du secteur public. Le diplomate burkinabè était accompagné du conseiller économique, Sanibé Bertin Faho. Cette rencontre, deuxième du genre, vise à maintenir la coopération dynamique entre le Burkina Faso et l’OFID et à assurer un suivi rigoureux des différents projets en cours de réalisation.

Coopération OFID- Burkina Faso : Renforcer le partenariat et assurer un meilleur suivi des projets

Le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international (OFID), basé à Vienne en Autriche, a été créé par les États membres en 1976 en tant que moyen d’aide aux pays en développement. Sa mission première est d’encourager le partenariat Sud-Sud avec les pays en développement du monde entier dans le but d’éradiquer la pauvreté. L’OFID fait partie des partenaires financiers privilégiés du Burkina Faso. Ce partenariat qui date des années 1977 s’est matérialisé par le financement d’importants projets et programmes en faveur de notre pays.

L’ambassadeur Dieudonné Kéré a saisi cette occasion pour réitérer au directeur général de l’organisation toute la reconnaissance des plus hautes autorités du Burkina pour l’exemplarité de cette coopération. Il a salué la disponibilité de SuleimanJasir Al-Herbish et de toute son équipe dans le cadre du suivi des différents dossiers par la mission permanente de Vienne qu’il dirige.

Le Directeur général s’est dit honoré de la visite de l’ambassadeur. M. Al-Herbish a fait un petit tour d’horizon des actions qui sont menées par son organisation pour accompagner les pays en développement dans leur quête d’un développement endogène. Il s’est félicité des projets et programmes initiés au bénéfice aussi bien du secteur public que d’acteurs privés au Burkina Faso.

En effet, notre pays bénéficie de prêts, de dons et d’allègement PPTE dans les secteurs de la santé, du transport, de l’éducation, de l’agriculture, de l’énergie ainsi que de l’eau et de l’assainissement.

A la date du 14 juin 2018, les ressources octroyées dans ces domaines se chiffraient à 257,12 millions de dollars US soit plus de 128 milliards de FCFA. A cela, il faut ajouter le financement du commerce à travers un portefeuille de projets répartis entre les secteurs de l’agriculture, des mines et ceux bancaires,et qui se chiffrent à 194, 053 millions de dollar US (plus de 97 milliards de FCFA).

En outre, on se rappelle la dernière action de l’OFID au bénéfice du Burkina Faso relative à un accord de prêt d’un montant de 16,8 millions USD (plus de 9 milliards de F CFA), conclu le 23 avril 2018 à Washington. Ces ressources serviront au financement d’une partie du projet de construction et d’équipement d’une Unité de formation et de recherche en sciences et techniques et d’une cité universitaire à l’Université Norbert ZONGO de Koudougou.

L’ambassadeur Kérés’est réjoui de la signature de cet accord et souhaité que ce projet ainsi que les autres programmes puissent être mis en œuvre de manière diligente. Avec le directeur général, ils ont convenu de la tenue de rencontres régulières afin de permettre un meilleur suivi des projets et du partenariat entre l’OFID et le Burkina Faso.

Le Fonds de l’OPEP pour le développement international compte treize pays membres. Il s’agit de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, de l’Equateur, du Gabon, de l’Indonésie, de l’Iran, de l’Irak, du Koweït, de la Libye, du Nigeria, du Qatar et du Venezuela.
Les ressources de l’organisation sont constituées essentiellement de contributions volontaires faites par les pays membres et des réserves accumulées provenant de ses diverses opérations. Tous les pays en développement, à l’exception des pays membres de l’OPEP, sont en principe éligibles à l’aide de l’OFID. Cependant, la priorité est accordée aux pays les moins avancés et à ce jour, environ 134 pays dans le monde ont bénéficié de l’assistance financière de l’OFID.

Ancien gouverneur de l’Arabie Saoudite pendant quatorze ans à l’OPEP, SuleimanJasir Al-Herbish est directeur général de l’OFID depuis novembre 2003. Il assure son troisième mandat à la tête de l’organisation.

Simon YAMEOGO

Coopération Suisse – Burkina L’Ambassadeur Sougouri a remis ses lettres de créances au Président de la Confédération Suisse

mardi 26 juin 2018 à 11h30min

S. E. M. Dieudonné W. Désiré Sougouri a remis mardi 19 juin dernier au Président Alain Berset, les lettres l’accréditant comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Confédération suisse.

Coopération Suisse - Burkina L’Ambassadeur Sougouri a remis ses lettres de créances au Président de la Confédération Suisse

La cérémonie qui s’est déroulée lors d’une audience au Palais fédéral à Berne, a été l’occasion pour l’Ambassadeur Sougouri, de transmettre au Président de la Confédération suisse, les salutations du Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, ainsi que ses remerciements pour tout ce que la Suisse fait pour le Burkina Faso.

Les deux hommes ont ensuite passé en revue la coopération entre les deux pays. Au niveau bilatéral, il a été question de l’aide suisse, de l’appui budgétaire que la Suisse apporte au Burkina et de la mise en œuvre d’un certain nombre de projets financés par la Confédération helvétique.

Autre point évoqué, la question sécuritaire et notamment l’opérationnalisation du G5 Sahel, ce cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politique de développement et de sécurité qui regroupe le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le diplomate burkinabè a saisi l’occasion pour informer le Président Alain Berset de la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS), imaginé par le gouvernement burkinabè pour améliorer les conditions de vie des populations dans cette partie du Burkina. Il a également plaidé en faveur d’un appui conséquent de la Suisse au Plan national de développement économique et social (PNDES). La Suisse a déjà annoncé une aide supplémentaire pour faire face à l’insécurité alimentaire au Burkina.

Au cours de l’audience, le Président de la Confédération suisse s’est réjoui de l’abolition de la peine de mort au Burkina. Il a cependant dit sa préoccupation par rapport aux mariages forcés et précoces, mais l’Ambassadeur Sougouri l’a rassuré quant aux efforts déployés par les autorités gouvernementales burkinabè pour en venir à bout.

Pays prioritaire de la coopération suisse

Il a également réitéré au Président Alain Berset, l’engagement du Burkina à soutenir la candidature de la Suisse au Conseil de sécurité.

La coopération entre la Suisse et le Burkina Faso se porte bien et les deux hommes ont souhaité qu’elle se raffermisse davantage. S. E. M. Dieudonné W. Désiré Sougouri s’est engagé à travailler à la solidification des liens entre les deux pays.

Les principaux axes de coopération entre la Suisse et le Burkina sont l’éducation de base et la formation professionnelle, la promotion de l’économie locale, la décentralisation et la gouvernance locale, la gestion macroéconomique, le genre et la culture.

Le Burkina Faso est le premier récipiendaire de l’aide de la société civile suisse. Il est par ailleurs, un pays prioritaire de la coopération suisse au développement. En novembre 2017, le Conseil fédéral suisse lui a octroyé une aide budgétaire générale d’un montant de 16 milliards de francs CFA non remboursables, pour les années 2017 à 2020. Cet appui vise à appuyer et à soutenir le gouvernement burkinabè dans sa lutte contre la pauvreté par le biais de la mise en œuvre du PNDES.
Le Burkina Faso est le quatrième partenaire commercial de la Suisse en Afrique.

Mathieu Bonkoungou

Ambassade, Mission permanente du Burkina à Genève

Photos : Edouard Rieben

Inondations meurtrières en Côte d’Ivoire : les députés burkinabè apportent compassion et soutien au peuple ivoirien

vendredi 22 juin 2018 à 19h52min

Dans la nuit du 18 au 19 juin 2018, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan, a enregistré des pluies torrentielles qui ont semé la désolation : une vingtaine de morts, des blessés, de nombreux dégâts matériels, plusieurs centaines de personnes en détresse. Conduite par l’honorable Tibo Jean Paul, une délégation de la VIIème Législature s’est rendue dans la soirée de ce vendredi, 22 juin 2018, à l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina pour transmettre un message de compassion et de soutien au « peuple frère et ami » via le parlement ivoirien.

Inondations meurtrières en Côte d’Ivoire : les députés burkinabè apportent compassion et soutien au peuple ivoirien

Si cette grande pluie a été un soulagement pour les populations de Bouaké (dans le centre du pays), qui ployait sous un déficit en eau potable dû au tarissement du barrage de la Loka qui pourvoit depuis des décennies ladite ville, à Abidjan (capitale économique, forte de cinq millions d’habitants), elle a semé la désolation avec en sus, une vingtaine de morts, des blessés, de nombreux dégâts matériels, plusieurs centaines de personnes en détresse.

Une triste situation qui a dépêché les députés burkinabè, à travers leur groupe d’amitié Burkina-Côte d’Ivoire, à l’Ambassade de Côte d’Ivoire. Là, la délégation des élus nationaux, avec à sa tête, le Neem Naaba, député Tibo Jean Paul Tapsoba, était porteuse d’un seul message : exprimer compassion et soutien « au peuple frère et ami » de la Côte d’Ivoire.

« Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire, qui s’exerce sous l’impulsion du Président de l’Assemblée nationale. C’est un élan de fraternité, d’amitié et de solidarité qui s’impose à nous ; ce qui se passe en Côte d’Ivoire intéresse le Burkina », a-t-il souligné, relevant au passage les relations séculaires qui existent entre les deux peuples, burkinabè et ivoirien.

« Il vous souviendra également qu’en septembre 2009, lors des inondations que nous avons vécues, le peuple ivoirien s’est mobilisé et nous a accompagnés dans l’épreuve ; l’Etat ivoirien nous a même soutenus. Et, par expérience, nous savons que lorsque cette situation arrive, c’est pénible », a rappelé député Tapsoba sous fond de reconnaissances également avant de souhaiter que les efforts consentis par les gouvernants permettent de minimiser de telles situations (catastrophes naturelles) dans les pays.

Tout en s’attardant sur les mots de compassion pour les pertes en vies humaines, les vœux de prompt rétablissement aux blessés et des encouragements aux personnes en détresse, le chef de délégation a aussi, et par ricochet, traduit à l’Ambassadeur, Kapieletien Soro, la solidarité des populations burkinabè au peuple ivoirien dans ces « épreuves difficiles, imprévisibles et auxquelles il faut faire face ».

Un déplacement au cours duquel, les députés ont transmis un soutien financier pour accompagner les efforts à faire face au sinistre.

Le diplomate ivoirien, Kapieletien Soro, a, à son tour, confié que c’est avec beaucoup d’émotion qu’il accueille cette délégation, qui témoigne de l’excellence des relations entre les deux peuples. Pour lui, les députés sont venus avec un ‘’geste d’amour et d’amitié qui va droit au cœur’’ des Ivoiriens.

Pour mémoire, le groupe d’amitié Burkina-Côte d’Ivoire de l’Assemblée nationale du Burkina regroupe une cinquantaine d’élus de tous les partis politiques à l’hémicycle, dont une vingtaine composant le bureau.

La délégation était composée de députés de toutes les tendances présentes à l’Assemblée nationale.

Il s’est donné pour principale mission d’œuvrer à renforcer les liens entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. Le député ayant également pour mission majeure, le contrôle de l’action gouvernementale, il s’agit pour ces deux groupes d’amitié (burkinabè et ivoirien) de faire en sorte que les décisions qui sont prises par les deux gouvernements en faveur des peuples (libre circulation des personnes et des biens, Traité d’Amitié et de coopération, etc.) soient effectivement appliquées sur le terrain.

OL
Lefaso.net

Burkina faso-mauritanie : Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO, présente ses Lettres de Créances à Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de Mauritanie

vendredi 22 juin 2018 à 15h18min

L’Ambassadeur du Burkina Faso en République Islamique de Mauritanie avec résidence à Dakar, Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO a présenté ses lettres de créances ce mercredi 20 juin 2018 à Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel AZIZ, Président de la République Islamique de Mauritanie.

Burkina faso-mauritanie : Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO, présente ses Lettres de Créances à Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République islamique de Mauritanie

Cette cérémonie est intervenue quelques heures après la remise des copies figurées de ses Lettres de créance à Son Excellence Monsieur Ismaël OuldCheikh AHMED, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République Islamique de Mauritanie.
Ce sont neuf Ambassadeurs dont celui du Burkina Faso avec résidence à Dakar (Sénégal) qui se sont succédés pour remettre leurs Lettres de créance au Président de la République Islamique de Mauritanie.

A l’issue de cette cérémonie, l’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO a, au cours de l’audience que lui a accordé le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ, remercié son hôte pour l’accueil chaleureux et lui a transmis les salutations fraternelles du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE.

Il lui a par ailleurs traduit l’attachement du Président du Faso au renforcement des liens d’amitiés et de coopération qui unissent nos deux pays et nos deux peuples.
L’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO a saluéle leadership de la Mauritanie dans la mise en place du G5 Sahel dont elle abrite d’ailleurs le Siège du Secrétariat Permanent et souhaité que sa mise en œuvre holistique concoure à la sécurisation et au développement de la zone sahélienne.

Le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ a fait part des liens d’amitiés qu’il entretient avec Son Excellence Roch Marc Christian, Président du Faso. Il a mis l’accent sur les opportunités de coopération entre les deux pays notamment dans les domaines porteurs comme la pêche, la culture, le commerce.

A ce titre, il a invité l’Ambassadeur en collaboration avec les Ministères en charge des Affaires Etrangères des deux pays à œuvrer pour la relance de la Commission mixte de coopération Burkina Faso- République Islamique de Mauritanie qui s’est tenue pour la dernière fois en Mai 1991 à Ouagadougou.

Avant de se retirer, Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO a accordé une interview à la Presse mauritanienne au cours de laquelle il est revenu sur les missions que lui a assigné, Son Excellence Monsieur le Président du Faso et sur son entretien avec Son Excellence Monsieur le Président de la République de Mauritanie.

Ambassade du Burkina Faso à Dakar

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 juin 2018

mercredi 20 juin 2018 à 21h45min

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 juin 2018, en séance ordinaire, de 10 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 juin 2018

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
-  un rapport relatif à l’organisation de la cinquième conférence biennale de l’Association des services correctionnels d’Afrique (ASCA) au Burkina Faso.
L’ASCA est une structure intergouvernementale panafricaine des services pénitentiaires. La conférence de l’ASCA vise à promouvoir la coopération pénitentiaire entre les principaux Etats membres et à faire des recommandations spécifiques aux gouvernements et aux organisations multilatérales pour l’amélioration des services pénitentiaires.
Prévue pour se tenir du 27 au 31 mai 2019 à Ouagadougou, la cinquième conférence biennale réunira environ trois cents (300) participants et est placée sous la présidence de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  un projet de loi portant statut de l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre d’une modernisation et d’une normalisation rigoureuse de la gestion des contentieux de tous les services de l’Etat. Il permet de prendre en charge la gestion du contentieux et du précontentieux de l’Etat.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

-  un rapport relatif aux projets entrant dans le cadre de la formulation du second compact du Millennium challenge corporation (MCC).
Dans le cadre du second compact du MCC, trois projets ont été formulés pour remédier à l’insuffisance de l’offre quantitative et qualitative d’électricité au Burkina Faso.
Le 1er projet porte sur le Renforcement de l’efficacité dans le domaine de l’électricité (PREDEL) et concerne la réforme du domaine de l’électricité et le renforcement des capacités dans le domaine de l’électricité.
Le 2ème projet porte sur l’Accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse (PADOEL).
Le 3ème projet « Réseaux et Accès à l’électricité » PRAEL comporte 3 composantes qui sont : le renforcement et la modernisation des réseaux de transport d’électricité de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, le renforcement du réseau de transport électrique vers les zones à fortes potentialités socio-économiques de l’intérieur du pays et l’amélioration de l’accès et de l’utilisation de l’électricité.
Le coût des trois projets proposés s’élève à 489,1 milliards de FCFA.

-  un décret modificatif du décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public.
L’adoption de ce décret permet de prendre en compte certaines difficultés liées à la publication des avis d’appel à concurrence ouverte, des résultats des travaux de la Commission d’attribution des marchés ainsi que la composition desdites commissions.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

-  un rapport relatif à l’adoption des démarches administratives à mettre en ligne, à simplifier, à automatiser et à dématérialiser au sein des ministères et institutions.
Il s’agit de constituer un répertoire des démarches administratives au Burkina Faso qui feront l’objet de mise en ligne, de simplification, d’automatisation et de dématérialisation à l’horizon 2020.
Ces démarches administratives au nombre de 492, disponibles sur le Guichet virtuel de l’Administration publique, permettront aux usagers de pouvoir s’informer via internet sur le traitement de leurs requêtes.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la mise œuvre diligente de la plateforme.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :
-  un décret portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société RIVERSTONE KARMA SA.
La mine de la société RIVERSTONE KARMA SA est située dans la commune de Namissiguima, province du Yatenga, région du Nord. Son extension va augmenter la durée de vie de la mine de karma de 04 ans et maintenir 750 emplois.
Le projet d’extension permettra de générer au profit du budget de l’Etat une valeur actualisée nette ou bénéfice actualisé de trente-huit milliards trois cent cinq millions trois cent mille (38 305 300 000) FCFA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a informé le Conseil de l’opérationnalisation des recommandations de la conférence des forces vives de la Nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat.
A cet effet, un Secrétariat technique et un Comité de suivi seront créés par Arrêté pour assurer la mise en œuvre et le suivi des conclusions de la conférence.

Par ailleurs, le Conseil félicite l’ensemble des forces vives pour leurs précieuses contributions à la réussite de cet important rendez-vous.
II.2. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative aux pluies diluviennes survenues dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juin 2018 en République de Côte d’Ivoire entrainant des pertes en vies humaines et des dégâts considérables.
Le Gouvernement du Burkina Faso présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement, au peuple ami et frère de la Côte d’Ivoire ainsi qu’aux familles des victimes durement éprouvées. Il souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
-  Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, Mle 104 400 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
-  Madame Ragnaghnewendé Olivia ROUAMBA, Mle 59 722 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ambassadeur, Directrice générale de la coopération bilatérale ;
-  Monsieur Filatiéni COULIBALY, Mle 118 863 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Europe, Amérique, Océanie et Caraïbes ;

-  Monsieur Kounbèyaolè Francis HIEN, Mle 59 733 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ambassadeur représentant permanent adjoint auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
-  Monsieur Christian Didier Yiodoua ZINGUE OUATTARA, Mle 104 401 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
-  Monsieur Hassane BONKOUNGOU, Mle 52 184 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
-  Monsieur Oueni Hervé SAMA, Mle 92 926 K, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-  de la société minière société SAHELIAN MINING SA, au titre du ministère des Mines et des carrières ;
-  de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication, au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Coopération militaire Burkina – USA : Douze ans après, l’on réfléchit à son renforcement

LEFASO.NET | Par Tambi Serge Pacôme Zongo • mercredi 20 juin 2018 à 16h35min

Le chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Oumarou Sadou, et l’attaché de défense près de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Visser, ont co-présidé la cérémonie d’ouverture de la première édition de la rencontre annuelle de coordination de la coopération militaire entre le pays des Hommes intègres et le pays de l’Oncle Sam. C’était ce mercredi 20 juin 2018 dans la salle de conférence du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, à Ouagadougou.

Coopération militaire Burkina - USA : Douze ans après, l’on réfléchit à son renforcement

Prévue pour s’étendre sur trois jours, soit du 20 au 22 juin 2018, la première édition de la rencontre annuelle de coordination de la coopération militaire entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique est « une occasion de faire le point sur la coopération entre les forces armées du Burkina et celles des Etats-Unis dans le but d’accroître les possibilités et de la renforcer », a indiqué le représentant du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le général de brigade, chef d’Etat-major général des armées, Oumarou Sadou.

Le Général de brigade, chef d’Etat-major général des armées du Burkina Faso, Oumarou Sadou

Mais avant d’ouvrir les travaux de cette rencontre annuelle, Oumarou Sadou s’est réjoui de ladite coopération, qui a connu une grande évolution. Il est, ce faisant, revenu sur ses quelques domaines de cette coopération. « Ce bel exemple de coopération multiforme couvre plusieurs domaines dont l’appui à la formation et à l’entraînement, l’appui en équipement et l’appui opérationnel », a-t-il cité.
Ainsi mentionne-t-il l’exercice « Flintlock 2018 » et le soutien pour la création d’une seconde unité antiterroriste au profit de la 1re région militaire,puis l’accompagnement en logistique et en équipement divers pour le bataillon burkinabè dans le cadre de la constitution des unités du G5 Sahel. Il n’a cependant pas manqué de renouveler toute sa gratitude envers le partenaire américain pour tout le soutien apporté dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne.

L’attaché de défense près de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Visser

L’attaché de défense près de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Visser, a rappelé que la coopération militaire et de défense entre son pays et le Burkina Faso date de 2006. Il avoue aussi que les relations entre les différentes forces nationales ont été renforcées ; ce qu’il estime par ailleurs vouloir continuer.
Des attentes de la présente rencontre, il avance : « Nous attendons que le Burkina Faso nous fasse part de sa situation et de ses besoins ». Le modèle de coopération de son pays, il le présente comme étant basé sur « la réponse aux besoins du pays hôte ».

Selon Aimé Simporé, attaché de défense du Burkina Faso aux Etats-Unis d’Amérique, en ce qui concerne le menu de la rencontre, chaque composante présente (américaine et burkinabè) sera amenée à faire l’état de la situation actuelle.
Ensuite, les responsables américains effectueront une visite terrain afin de s’imprégner des impacts de leur soutien. Pour finir, ce sera une réunion-bilan qui aura lieu dans le but de faire le point des besoins pour davantage orienter la « coopération américaine au profit du Burkina ».

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

Coopération internationale : Le vice-président du CSC a reçu le vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque

mercredi 20 juin 2018 à 15h18min

Le vice-président exerçant la plénitude des attributions de président du Conseil supérieur de la communication, monsieur Dieudonné Désiré Comboïgo, a reçu en audience, à sa demande, le vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque, son excellence Ivan Jancarek, le mardi 19 juin 2018.

Coopération internationale : Le vice-président du CSC a reçu le vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque

Il s’est agi pour son excellence Jancarek, à la tête d’une délégation forte de six personnes, de rendre une visite de courtoisie au premier responsable de l’instance de régulation des médias, en marge de la cérémonie officielle d’installation du consul honoraire de la République tchèque à Ouagadougou.
Après les préséances marquées par les présentations d’usage, le vice-président a souhaité la bienvenue à ses hôtes avant de faire une brève présentation du Conseil et du paysage médiatique du Burkina Faso. Ces derniers ont manifesté pour cette présentation un certain intérêt en cherchant à connaître le nombre de médias audiovisuels au Burkina, le nombre estimatif des abonnés à internet et le type de média bénéficiant de la plus grande audience au Burkina Faso.

Une vue d’ensemble des deux délégations

A la suite des réponses données par le vice-président Comboïgo, le vice-ministre de la République Tchèque a fait un tour d’horizon des médias dans son pays, tout en faisant ressortir les difficultés qu’ils rencontrent avec les réseaux sociaux, fortement entamés par les « fakes news ». Cela a d’ailleurs été matérialisé semble-t-il au mois de mai dernier, par la suspension d’un certain nombre de réseaux sociaux jugés rebelles par « les providers ».

La délégation Tchèque prenant congé du vice-président Comboïgo en lui laissant comme cadeau une cravate officielle de la République Tchèque

Tout en partageant les préoccupations soulevées par son excellence Jancarek, le vice-président du CSC a montré toute la disponibilité de son instance à entretenir avec les instances sœurs de la République Tchèque, une coopération basée sur le partage mutuel d’expériences. Pour ce faire, il a promis mettre très prochainement à la disposition des autorités tchèques, une présentation succincte du CSC et ses attentes en matière de coopération.
Toute chose qui a recueilli l’assentiment du vice-ministre des affaires étrangères tchèque qui a promis à son tour d’œuvrer à faciliter cette relation, de régulateur à régulateur, une fois de retour au pays. Avant de prendre congé du vice-président Comboïgo, le vice-ministre des affaires étrangères de la République Tchèque a tenu à lui offrir en cadeau une cravate officielle de son pays.

La direction de la communication et des relations publiques

Burkina-Taïwan : Les étudiants interpellent le ministre des Affaires étrangères sur leur « situation inquiétante » après la rupture des relations

mercredi 20 juin 2018 à 00h31min

Dans cette lettre ouverte adressée au chef de la diplomatie burkinabè, les étudiants burkinabè à Taïwan l’interpellent sur l’incertitude dans laquelle ils sont quant à la suite de leurs parcours et font des suggestions pour une bonne gestion de leur transfert en Chine Continentale.

Burkina-Taïwan : Les étudiants interpellent le ministre des Affaires étrangères sur leur « situation inquiétante » après la rupture des relations

Excellence Monsieur le Ministre,

Le 24 mai 2018, nous avons appris officiellement par voie de presse la décision du Burkina Faso de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan, et ce, avec effet immédiat. Jusqu’à ce jour mardi 19 Juin 2018 (soit près d’un mois après cette annonce), nous, étudiants Burkinabè à Taiwan, n’avons toujours pas reçu de directives claires de notre gouvernement quant au sort qui nous est réservé.

Ainsi des inquiétudes se font de plus en plus sentir au sein de la communauté estudiantine résidant à Taïwan. Nous voudrions donc à travers cette correspondance ouverte vous faire part de quelques-unes de nos préoccupations et apporter, avec votre permission, quelques suggestions pour une transition dans de meilleures conditions si possible. Nos préoccupations se résument en trois (3) grands points :

1. Système anglo-saxon : Le système d’enseignement des deux pays (Taïwan et Chine Continentale) est un système modulaire basé sur les « crédits » et est complètement différent du système francophone que nous connaissons. Ainsi, transférer les étudiants ailleurs nécessite une considération des problèmes de reconnaissance des crédits, des cours d’éducation générale et bien d’autres.

L’expérience des étudiants de la République de Sao Tomé et du Panama qui ont été transférés en Chine Continentale suite à la rupture de leurs relations diplomatiques avec Taïwan, montre que beaucoup ont dû reprendre les crédits déjà validés à Taïwan ou ont dû complètement changer de filières d’étude car n’ayant pas eu la possibilité de choisir librement leurs universités comme à Taïwan. Au vu de cela, nous souhaiterions que des mesures soient prises afin que nous ne nous retrouvions pas dans la même situation.

2. La langue d’étude  : À Taïwan, la majorité des étudiants burkinabè suivent des programmes d’études enseignés en anglais et aimeraient ainsi poursuivre leurs études toujours dans cette même langue. Quant à ceux qui étudient en mandarin, ils se verront obligés d’utiliser le mandarin simplifié en Chine Continentale, contrairement au mandarin traditionnel utilisé à Taïwan. De plus, les évaluations et les devoirs à Taïwan pour les étudiants internationaux se font majoritairement en anglais, peu importe le régime linguistique du programme, ce qui n’est pas nécessairement le cas en Chine Continentale. Cela constitue donc pour nous une réelle source de préoccupation.

3. Problèmes relatifs au transfert : Prenant toujours comme exemple le cas des étudiants de la République de Sao Tomé et du Panama, il convient de noter que les transferts de façon unilatérale aboutissent à des situations difficiles à gérer. En effet, après leur transfert en Chine Continentale, les étudiants de ces deux pays ont été assignés dans deux universités et n’ont pas eu la possibilité de choisir leurs universités d’accueil ni leurs filières d’études. Pire, certains étaient obligés de s’inscrire dans des programmes d’études différents de ce qu’ils poursuivaient à Taïwan car les universités dans lesquelles ils ont été transférés n’avaient pas ces programmes en question ou ne les avaient pas en anglais. Beaucoup ont eu à recommencer à zéro à cause de cette situation. Etant donné que les étudiants burkinabè ici sont diversifiés dans leurs domaines d’études, nous craignons déjà en toute sincérité qu’une telle situation plus compliquée que les autres nous arrive.

Le MOFA (Ministère des affaires étrangères Taïwanais) a arrêté l’allocation mensuelle ce mois de Juin pour tous les étudiants boursiers et mis à leur disposition un billet d’avion de rapatriement.

Un problème particulier est celui de nos compatriotes en année d’apprentissage de langue chinoise (promotion des boursiers MOFA 2017-2018). Le centre de langue de “Fu Jen Catholic University” leur a notifié qu’ils doivent quitter leur dortoir en fin Juin. A cette date donc, ces étudiants seront sans logement et sans ressources financières.

La question que nous-nous posons actuellement au regard de cette pression, est « à quand le transfert vers la Chine Continentale pour la poursuite de nos études ? » car jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu d’informations concrètes quant à un transfert et d’ailleurs, nous ne savons pas à qui nous adresser pour avoir ces informations. L’ambassade du Burkina Faso à Taipei sera définitivement fermée ce vendredi 22 juin 2018, tout le personnel retournant au Burkina Faso, et nous ne sommes en contact avec aucun représentant officiel désigné à Ouagadougou pour traiter notre cas.

Au regard des préoccupations déjà citées, nous voudrions, avec votre permission proposer d’impliquer les étudiants dans ce processus de négociation et de transfert tout en prenant en compte nos différentes recommandations énumérées comme suit :
1. Pour les étudiants presqu’à terme de leurs études et qui voudraient finir leurs études à Taïwan  : nous aimerions que l’Etat trouve la formule qui sied pour permettre à ces étudiants de finir leurs études (par exemple en leur octroyant une bourse d’étude leur permettant d’étudier ici à Taïwan ou négocier avec les partenaires Taïwanais si cela est toujours possible).

En effet, bon nombre d’étudiants (Bachelor, Master et PhD) sont déjà presqu’au terme de leur cursus universitaire (un semestre ou une année d’études leur restant). Il serait donc judicieux de trouver une solution adéquate pour ces étudiants afin de leur éviter de recommencer certains crédits et de perdre leur avancée dans la rédaction de leur thèse pour les masters et PhD. Si tel n’est pas le cas, cela pourrait compromettre tous les efforts consentis par ces derniers pour arriver à ce niveau, étant donné qu’ils ont démontré de par leur rendement académique qu’ils sont parmi les meilleurs étudiants dans leurs filières respectives.

2. Pour les étudiants qui iront en Chine continentale dans l’optique de poursuivre leurs études : nous souhaiterions avoir accès à nos programmes de choix, comme c’est déjà le cas à Taïwan. Nous aimerions aussi que nos universités d’accueil nous permettent de conserver nos crédits déjà validés (cours déjà validés à Taïwan). Cela permettrait, à bon nombre d’étudiants ayant déjà commencé leur cursus universitaire d’éviter le préjudice de recommencer à zéro ou reprendre certains cours déjà validés.

3. Pour les étudiants qui ne bénéficiaient pas de la bourse du gouvernement Taïwanais : un de nos souhaits est que les compatriotes étudiants non-boursiers soient, si possible, aussi considérés dans les négociations. Considérant toujours les cas antérieurs des étudiants du Panama et de la République de Sao Tomé qui, après la rupture de leurs relations diplomatiques, ont pu avoir des bourses pour tous leurs étudiants boursiers et non boursiers afin qu’ils continuent leurs études en Chine Continentale. Et de façon plus particulière, nous aimerions plaider la cause d’un compatriote qui a subi une lourde opération chirurgicale et est actuellement hémiplégique en cours de rééducation. Nous souhaiterions qu’une allocation lui soit donnée pour le soulager de ses frais de santé, et qu’aussi une bourse lui soit octroyée pour la poursuite de ses études.

4. Quant au processus de transfert
Nous souhaitons que le gouvernement si possible porte à notre connaissance le chronogramme clair et détaillé du processus de transfert.

Que le gouvernement prenne également les dispositions nécessaires pour que nous puissions subvenir à nos besoins substantiels en attendant le transfert.

Tout en vous remerciant d’ores et déjà pour l’intérêt que vous portez à notre sollicitude, nous vous prions, d’agréer Monsieur le Ministre, l’expression de notre profond respect.

Le Bureau de l’Association des Burkinabè à Taïwan (ABT)
Pour la communauté estudiantine Burkinabè à Taïwan

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