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Coopération : Romaric Sondo, nouveau consul de la République tchèque à Ouagadougou

LEFASO.NET | Par Jacques Théodore Balima • mardi 19 juin 2018 à 17h06min

Sugrnoma Camille Romaric Sondo est le nouveau consul honoraire de la République tchèque à Ouagadougou. Il a été installé dans ses fonctions ce mardi 19 juin 2018 par le vice-ministre des affaires étrangères de la République tchèque, Ivan Jancarek. Il aura pour mission d’œuvrer à renforcer les relations entre les deux pays.

Coopération : Romaric Sondo, nouveau consul de la République tchèque à Ouagadougou

L’axe Ouagadougou-Prague se porte bien. Cela n’est plus à démontrer. Pour le matérialiser, la République tchèque a nommé un consul honoraire à Ouagadougou. Il s’agit de l’homme d’affaires, patron de la société de M’Zaka Sécurité (MKS), Sugrnoma Camille Romaric Sondo.

Devant un parterre d’invités, il a reçu sa lettre de nomination à ce poste et a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions. Il est déjà conscient de la tâche qui l’attend. « Nous devons travailler à renforcer la relation naissante entre la République tchèque et le Burkina. Nous avons bonne foi qu’à partir de l’ouverture du consulat, nous allons travailler à renforcer les relations entre les deux pays », a-t-il indiqué.

La République tchèque, bien qu’entretenant des relations diplomatiques avec le Burkina Faso, a décidé de donner un coup d’accélérateur à sa relation. Pays d’Europe de l’Est, la République tchèque pratique les mêmes activités, à grande échelle, que le Burkina Faso. Les axes de coopération entre les deux nations se situent à quatre niveaux : l’agriculture, la formation, militaire et la culture. « Nous avons déjà une troupe burkinabè en tournée en République tchèque. Ça par exemple, c’est du concret », a ajouté le nouveau consul.

Au regard des nouvelles possibilités que propose cette coopération, le Ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, Simon Compaoré, s’est dit heureux que son pays puisse en profiter. « On ne peut qu’exprimer sa joie lorsque la famille, le cercle d’amis s’agrandit. Surtout que dans le domaine de la formation, des étudiants burkinabè auront l’occasion d’aller là bas étudier et qu’en matière culturelle, ils sont friands du cinéma alors que nous avons aussi un festival de renommée internationale. Je pense que la coopération sera bénéfique pour les deux Etats », a indiqué Simon Compaoré.

La cérémonie de l’installation du nouveau consul a consacré également l’ouverture des locaux du consulat dans le quartier huppé de Ouaga 2000. Un nouveau vent souffle ainsi sur les relations entre les deux pays.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Le Compte rendu du Conseil des ministres du lundi 18 juin 2018.

Le Compte rendu du Conseil des ministres du lundi 18 juin 2018.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  un décret portant création d’une commission de recouvrement des chèques impayés.
A la date du 31 janvier 2017, le portefeuille des chèques impayés émis au profit de l’Etat burkinabè représentait un montant de trente-six milliards cent trente un millions huit cent quatre-vingt-trois mille cent soixante-onze (36 131 883 171) FCFA.

A ce jour, l’Agence judiciaire du trésor chargé du recouvrement de ces chèques impayés rencontre des difficultés liées à l’inaccessibilité aux débiteurs et à l’insuffisance des textes en matière de recouvrement.
La mise en place de cette commission permettra d’accélérer le recouvrement des sommes dues et d’en poursuivre le cas échéant, leurs auteurs devant les juridictions.

-  un décret portant création de l’Institut national de santé publique (INSP).
L’INSP fusionne désormais les actuels centres de recherche et d’expertise du ministère de la Santé que sont le centre MURAZ, le centre de recherche en santé de Nouna et le centre national de recherche et de formation sur le paludisme.
Cette structure de service public d’expertise scientifique et de référence pluridisciplinaire est chargée de coordonner la recherche sectorielle en santé et d’éclairer par la rationalité scientifique et l’expertise technique, toutes les décisions en matière de santé publique au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de l’article 7 de la loi n° 010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics (EPS).

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

-  un décret portant organisation du Recensement général de l’agriculture (RGA).
Le Recensement général de l’agriculture vise à actualiser les données structurelles sur l’agriculture au sens large (y compris l’élevage, la pêche et l’agroforesterie), en liaison étroite avec les questions de genre, de pauvreté et de sécurité alimentaire. Deuxième du genre, le RGA sera mené durant la période 2018-2020 sur l’ensemble du territoire national.

L’adoption de ce décret permet l’organisation effective du RGA, en vue de permettre à notre pays de disposer de données fiables et actualisées sur le monde rural et le secteur agricole.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

-  un décret portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société ROXGOLD SANU SA.
La mine de la société ROXGOLD SANU SA est située dans la commune de Bagassi, province des Balé, région de la Boucle du Mouhoun. Son extension couvre une superficie totale de 7,2 km2. L’exploitation du gisement se fera en mine souterraine et la production d’or attendue est de 5,2 tonnes.

Le projet d’extension permettra de générer au profit du budget de l’Etat des recettes d’un montant de vingt-quatre milliards huit cent quatre-vingt-dix millions six mille huit cent vingt (24 890 006 820) FCFA.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

-  un décret portant organisation du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
L’adoption de ce décret permet au ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière d’accomplir efficacement ses missions et de se conformer aux dispositions du décret n°2016-027/PRES/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

-  un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement nomination et renouvellement de mandats des membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).
L’adoption de ces décrets permet la nomination de sept (07) nouveaux membres et le renouvellement de mandats de trois (03) autres à la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).

I.1.6. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

-  un rapport relatif au dossier de prise en charge sociale et sanitaire des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat du 16 septembre 2015.
Les mesures entreprises par le gouvernement ont permis d’assister les ayants droit de 33 victimes décédées lors de l’insurrection populaire et de 14 victimes décédées au cours du putsch.

La prise en charge concerne l’assistance alimentaire temporaire, la scolarité et la formation des orphelins jusqu’à leur majorité, la prise en charge sanitaire des victimes blessées ou des ayants droit des victimes décédées pour une durée limitée et l’examen des cas résiduels de décorations des blessés.
L’accompagnement social et sanitaire des blessés et des ayants droit des victimes de l’insurrection et du coup d’état représente un coût de sept cent seize millions cinq cent trente-six mille neuf cent un (716 536 901) FCFA pour la période de 2014 à 2018.

Le Conseil a instruit le transfert des dossiers au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) pour la coordination des actions en relation avec les départements ministériels concernés.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de la Santé :

-  un rapport relatif à l’appel d’offres international ouvert n°2017-0079/MS/SG/DMP/PADS-PCCS du 28 août 2017 pour la fourniture, l’installation et la mise en service de matériels et d’équipements médicotechniques au profit du Centre hospitalier régional (CHR) de Ziniaré.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes :

- lot 1 : AGENTIS pour la fourniture, l’installation et la mise en service de matériels et équipements médicotechniques pour les bâtiments suivants : service des entrées, consultation externe, service des urgences médicales et chirurgicales, bloc opératoire, hospitalisation chirurgie, maternité, hospitalisation maternité, pédiatrie hospitalisation pédiatrie, pharmacie, laboratoire et banque de sang, imagerie médicale, morgue, locaux fluide 1 et 2 pour un montant de un milliard quatre cent dix millions neuf cent quatre-vingt-onze mille six cent quatre-vingt-trois (1 410 991 683) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 2 : ARCOA pour la fourniture, l’installation et la mise en service de matériels et équipements médicotechniques pour les bâtiments suivants : administration, médecine générale, hospitalisation médecine générale, kinésithérapie, maladies infectieuses, administration santé mentale, hospitalisation santé mentale, ophtalmo-ORL-odonto-stomatologie, hospitalisation ophtalmo-ORL-odonto-stomatologie, buanderie CHR, cuisine CHR, buanderie et cuisine accompagnants, atelier de maintenance pour un montant de six cent cinquante-huit millions sept cent quatre-vingt-trois mille huit cent cinquante-cinq (658 783 855) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 3 : COGEA INTERNATIONAL pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements de bureau et de matériels divers pour un montant de deux cent quarante-sept millions quatre cent quatre-vingt-dix-sept mille trois cent trente (247 497 330) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 4 : UNISTAR DIVERS pour la fourniture et l’installation de mobilier de bureau pour un montant de cent cinquante-quatre millions neuf cent soixante-neuf mille quatre cents (154 969 400) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 90 jours.
- lot 5 : AGENTIS pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un incinérateur hospitalier puis d’un local devant abriter l’incinérateur pour un montant de soixante-quatre millions quatre-vingt-sept mille trois cent trente-cinq (64 087 335) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 6 : Groupement TM Diffusion/CCT SA pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un PSA puis d’un réseau de fluides médicaux pour un montant de huit cent quarante millions cent trente-trois mille sept (840 133 007) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

- lot 7 : Groupement WATAM SA/Economic Auto pour la fourniture de deux (02) ambulances et d’un bus de 30 places pour un montant de quatre-vingt-quatorze millions cent quatre-vingt-deux mille quatre cent (94 182 400) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards quatre cent soixante-dix millions six cent quarante-cinq mille dix (3 470 645 010) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2018 (80%) et la BADEA (20%).

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des Assises nationales de la fiscalité.
Ces Assises visent à offrir aux acteurs un cadre d’échanges qui permettra de faire un état des lieux du système fiscal et de faire des propositions consensuelles de réformes du dispositif fiscal pour le rendre simple, moderne, efficace, fiable en phase avec les réalités économiques du pays.

Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a également fait au Conseil une communication relative au maintien du mot d’ordre de grève de la Coordination des syndicats du ministère de l’économie et des finances (CS-MEF) malgré les efforts consentis par le gouvernement en maintenant le fonds commun en l’état pour l’année 2018, en attendant la mise en œuvre à partir de janvier 2019, des recommandations de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat.

Afin d’assurer la continuité du service, le Conseil a autorisé les ministres en charge du dossier à recruter du personnel d’appoint notamment les retraités et les volontaires et à prendre toute initiative permettant de lever les goulots d’étranglement constatés au niveau de la chaine des dépenses et au niveau de la mobilisation des ressources domestiques.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-  Monsieur Boureima SAVADOGO, Mle 111 497 N, Commissaire principal de police, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Est.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

-  Monsieur Boureima TIENDREBEOGO, Mle 91 931 M, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province du Ziro ;
-  Madame Kis-Wend-Sida Angéline NIKIEMA, Mle 46 600 V, Conseiller des affaires culturelles, est nommée Conseiller technique chargé des questions culturelles du Gouverneur du Centre-Est ;

-  Madame Hasarata DRAME/SINARE, Mle 37 996 B, Conseiller des affaires culturelles, est nommée Conseiller technique chargé des questions culturelles du Gouverneur du Nord ;
-  Monsieur Issouf SAWADOGO, Mle 211 772 P, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, est nommé Conseiller technique chargé des questions relatives à la formation professionnelle, à la jeunesse et à l’emploi du Gouverneur du Nord.

Sont nommés Conseillers techniques chargés des questions relatives aux libertés publiques, à la prévention et à la gestion des conflits des Gouverneurs de région, les Administrateurs civils dont les noms suivent :

-  Monsieur Sanne-Bom Jean Baptiste SOME, Mle 98 019 E, Région du Centre ;
-  Monsieur Ousmane de Tasséré OUEDRAOGO, Mle 23 610 F, Région du Centre-Est ;

-  Monsieur Foubla Prosper YOUMA, Mle 15 383 S, Région du Centre-Nord ;
-  Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 23 631 K, Région du Centre-Ouest ;
-  Madame Aminata BORO, Mle 91 603 Y, Région du Centre-Sud ;
-  Monsieur Aboubacar SANOU, Mle 23 583 A, Région des Hauts-Bassins ;
-  Monsieur Idrissa YANOGO, Mle 67 353 C, Région du Plateau-Central ;
-  Monsieur Réné NANA, Mle 23 649 M, Région du Sahel ;
-  Monsieur Brahima KONE, Mle 98 007 F, Région du Sud-Ouest.

Sont nommés Secrétaires généraux de provinces les Administrateurs civils dont les noms suivent :

-  Monsieur Pégo Abdoul Moumouni SONDE, Mle 97 435 E, Province de la Gnagna ;

-  Monsieur Batio BAZONGO, Mle 200 287 N, Province du Mouhoun ;
-  Monsieur Koutoukou Laurent KONTOGOM, Mle 118 964 P, Province du Sanmatenga ;
-  Monsieur Oumarou SANDWIDI, Mle 91 920 V, Province du Poni.
Sont nommées préfets les personnes dont les noms suivent :
-  Monsieur Wapa DAKIO, Mle 30 60, Agent public, Département de Diguel ;
-  Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle 39 37, Agent public, Département de Koutougou ;
-  Monsieur Toumani SANGARE, Mle 105 204 M, Secrétaire Administratif, Département de Boussoukoula ;

-  Monsieur Lamine ZIDOUEMBA, Mle 212 149 N, Secrétaire Administratif, Département de Kokologho ;
-  Monsieur Abdramane NACRO, Mle 95 788 K, Secrétaire Administratif, Département de Tanghin-Dassouri ;
-  Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 229 922 H, Secrétaire Administratif, Département de Koumbia ;
-  Madame Haoua ZOROME, Mle 260 581 Y, Secrétaire Administratif, Département de Kirsi ;
-  Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, Département de Koubri.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-  Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 102 682 K, Maître assistant, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Longin SOME, Mle 24 074 Y, Enseignant chercheur en Mathématiques appliquées, est nommé Chargé de missions du Centre universitaire polytechnique de Banfora (Vice-président) ;

-  Monsieur Gomdaogo Pierre NAKOULIMA, Mle 32 167 P, Professeur titulaire, est nommé Chargé de missions auprès du Centre universitaire polytechnique de Manga (Vice-président) ;
-  Monsieur Ynoussa MAIGA, Mle 257 233, Enseignant-Chercheur, catégorie P3, est nommé Chef du Département de l’enseignement et de la recherche en sciences nucléaires au Secrétariat permanent à l’énergie atomique ;
-  Monsieur Almamy KONATE, Mle 258 305 N, Chargé de recherche, catégorie P3, est nommé Chef du Département des projets et programmes au Secrétariat permanent à l’énergie atomique ;

-  Monsieur Florent SONG-NABA, Mle 231 946 P, Maître de conférences agrégé en sciences de gestion à l’université Ouaga II, catégorie I, 3ème échelon, est nommé Vice-président chargé de la recherche et de la coopération internationale à l’université Ouaga II ;
-  Monsieur André CONSEIBO, Mle 58 533 H, Enseignant-chercheur, Maître de conférences en mathématiques, catégorie P2, est nommé Directeur général adjoint chargé de la recherche et de l’innovation de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

-  Monsieur Noraogo Daniel KABORE, Mle 26 336 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Richard Guillaume TONI, Mle 34 617 C, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-  Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Judith Estelle W. NANEMA/OUEDRAOGO ;
-  Monsieur Rémy HABOU, Mle 18 269 E, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur François COMPAORE ;
-  Monsieur Lucien HIEN, Mle 53 508 B, Inspecteur de l’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Dieudonné ROUAMBA ;

-  Monsieur Idrissa KONE, Mle 56 116 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de l’enseignement et la formation technique et professionnels initiaux ;
-  Madame Séré Tinadân Mireille DAO/SOU, Mle 58 484 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Directrice de l’enseignement artistique et culturel ;
-  Madame Awa Adelaïde BOUGMA/SINARE, Mle 24 998 C, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de l’éducation préscolaire et primaire ;

-  Monsieur Eric Wenceslas KABORE, Mle 41 958 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Madame Fatimata ZONGO/OUEDRAOGO, Mle 250 231 D, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargée d’études ;
-  Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Boureima TRAORE, Mle 27 989 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

-  Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 52 276 R, Inspecteur de l’enseigneur secondaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Guétabamba Albert ZEMBA, Mle 45 606 G, Inspecteur de l’enseignement du 1er degré, 1ère classe, échelle 5, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua ;
-  Monsieur Soungalo COULIBALY, Mle 26 529 D, Inspecteur de l’Enseignement du 1er degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des études et des stages de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-  Monsieur Delwendé Guy Christian NIKIEMA, Mle 254 967 U, Ingénieur de génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Eau et de l’assainissement du Plateau-Central.

F. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Sont nommées membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC), pour un premier mandat de trois (03) ans, les personnes dont les noms suivent :

Commissaires représentant le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

-  Monsieur Yizoumou Justin YEHOUN, Conseiller des affaires économiques en remplacement de Monsieur Domboué Abdoulaye COULIBALY ;
-  Madame Gisèle SAGNON/SAWADOGO, Magistrat.
Commissaires représentant le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
-  Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Magistrat ;
-  Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, Magistrat.
Commissaire représentant le ministère de l’Economie, des finances et du développement :

-  Monsieur Adama NANA, Inspecteur divisionnaire des douanes.
Commissaire représentant le monde universitaire :
-  Monsieur Idrissa Mohamed Ben Issaka OUEDRAOGO, Professeur titulaire des facultés des sciences économiques.
Commissaire représentant les associations des consommateurs :
-  Monsieur Pierre NACOULMA, Médiateur professionnel en remplacement de Monsieur Marius BASSOLE.

Sont nommées membres de l’Assemblée plénière de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC), pour un dernier mandat de trois (03) ans les personnes dont les noms suivent :
Commissaires représentant le secteur privé
Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :
-  Monsieur Fousséni KONE, Economiste, Directeur régional des Hauts-Bassins/Bobo-Dioulasso.

Au titre de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso :
-  Monsieur Malick Abdoulaye BA, Pharmacien.
Au titre du Conseil national du patronat Burkinabè :
-  Monsieur Ibrahim TRAORE, Economiste gestionnaire commercial.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
-  Monsieur Emmanuel TAPSOBA, Communicateur, est nommé Chargé de missions ;

-  Monsieur I. Michel Stanislas BADO, Mle 257 129 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

-  Monsieur Roger BARO, Mle 202 561 P, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prévention des pollutions et des risques environnementaux.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un président aux Conseils d’administration :
-  de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétiques (ANEREE), au titre du ministère de l’Energie ;
-  du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et du Musée national du Burkina Faso, au titre du ministère de la Culture des arts et du tourisme.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Burkina : Le gouvernement autorise le ministre en charge des finances à recruter un personnel d’appoint pour assurer la continuité du service

LEFASO.NET | Par • lundi 18 juin 2018 à 18h10min

Le conseil des ministres s’est tenu ce lundi 18 juin 2018 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré avec un certain nombre de dossiers de fonds. Il a notamment autorisé le ministère en charge des finances à recruter un personnel d’appoint pour assurer la continuité du service.

Burkina : Le gouvernement autorise le ministre en charge des finances à recruter un personnel d’appoint pour assurer la continuité du service

- Au titre du ministère en charge des finances, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a affirmé que le conseil a donné son accord pour la création d’une commission de recouvrement des chèques impayés. « Depuis 2015, un certain nombre de mesures ont été prises, qui fait que les paiements au profit des receveurs des impôts et des douances de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso se font à travers les banques.

Ces mesures ont fait baisser la prolifération des chèques impayés, mais le stock existant n’a pas pour autant diminuer », a déclaré le ministre en charge de la communication. Selon lui, au 31 janvier 2017, ce stock était estimé, à peu près, à 37 milliards FCFA. Cette commission va permettre donc de recouvrer les chèques impayés.

- le conseil a également adopté un décret portant création de l’Institut national de santé publique. Il va faire la fusion de trois instituts existants déjà : le centre MURAZ, le centre de recherche en santé de Nouna et le centre national de recherche et de formation sur le paludisme. Ce nouvel institut va assurer une veille sanitaire plus accru, assurer une analyse avancée des données du système d’information de la santé au Burkina, coordonner les structures sectoriels, notamment la recherche au niveau sectoriel et apporter une réponse en terme d’expertise technique de haut niveau.

- Au titre du ministère de la Santé, le conseil a adopté le résultat des travaux de dépouillement de l’appel d’offre international sur la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements et de matériels médicaux techniques au profit du CHR de Ziniaré. C’est à peu près 3 milliards 470 millions FCFA qui sont concernés et permettront d’avoir un plateau technique plus opérationnel au bénéfice des populations de cette région et de pouvoir désengorger les centres de santé au niveau de Ouagadougou. Les acquisitions doivent permettre à cet hôpital d’être fonctionnel pour fin 2018.

- Au titre du ministère de l’agriculture, le conseil a adopté un décret relatif à l’organisation du recensement général de l’agriculture. C’est un recensement qui va débuter en 2018 jusqu’en 2020. Il va permettre de se faire une idée du potentiel agricole du Burkina et de mettre en place un véritable système cohérent afin de mieux mettre en œuvre les objectifs des ODD, le PNDES et toutes les politiques sectorielles.

COMMUNICATION ORALES

- Au titre des communications orales, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Pr Stanilas Ouaro est intervenu sur les examens scolaires qui viennent de débuter. « Ce matin, nous avons lancé les épreuves écrites du BEPC (315 000 candidats), du CAP et BEP (11420 candidats) », a-t-il précisé. Le mardi 19 juin est prévu le lancement du CEP qui concernera 388 689 candidats sur le territoire national.

Et d’ajouter que pour cette année, il y aura deux situations : les examens normaux et courant septembre, les examens spéciaux pour certains élèves qui sont dans la région du sahel précisément dans la province du Soum pour ce qui est du CEP, BEPC et BAC au regard de la situation sécuritaire.

Au niveau de la région du nord, les élèves de Kain, solé et de ban et quelques élèves de titao soit un total de 994 élèves, prendront part aux examens spéciaux dû au contexte sécuritaire qui n’a pas permis à ces élèves d’avoir une scolarité suffisante. Au niveau du nord, 78 élèves ont manifesté le désir de prendre part aux examens classiques parce que s’estimant assez près.

- La ministre en charge des Finances et celui en charge de la Fonction publique ont fait le point sur la grève en cours au MINEFID. Le conseil a constaté le maintien du mot d’ordre de grève malgré les efforts consentis par le gouvernement à savoir le maintien du fonds commun en l’état pour l’année 2018 et la mise en œuvre, à partir de janvier 2019, des recommandations de la conférence sur les rémunérations.

Pour ne pas compromettre la continuité du service public, le gouvernement a autorisé le MINEFID à prendre deux mesures :

1- le recrutement de personnels d’appoint notamment les retraités et les volontaires ;

2- la prise de texte et de toute initiative permettant de lever les goulots d’étranglements constater au niveau de la chaîne de la dépense publique, de même que dans la mobilisation des ressources.

DCPM/ Ministère de la communication et des relations avec le Parlement

Réunion ministérielle annuelle UE-G5Sahel : L’UE et le G5 Sahel préoccupés par les zones fragiles du Sahel

Réunion ministérielle annuelle UE-G5Sahel : L’UE et le G5 Sahel préoccupés par les zones fragiles du Sahel

Cette quatrième session ministérielle annuelle à laquelle prenait part le secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou visait à faire le point de la mise en œuvre du partenariat entre les pays du G5 Sahel et l’UE. Au cours de cette rencontre, ministres du G5sahel et Mme Mogherini ont fait l’état des lieux de la concrétisation des annonces faites par les partenaires lors de la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel tenue le 23 février 2018 à Bruxelles.

Au cours de cette conférence, les bailleurs avaient annoncé un soutien de 414 millions d’euros pour l’opérationnalisation de la Force Conjointe du G5Sahel (FC-G5S). Mais d’après de nombreuses sources, la concrétisation de ces annonces tarderait à faire jour alors que la préoccupante situation sécuritaire au Sahel est caractérisée par des attaques terroristes de plus en plus récurrentes contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité des pays de la région mais aussi des Casques bleus onusiens basés au Mali.

Il s’agissait aussi de faire le point des engagements propres de l’Union européenne (UE) qui, lors de la conférence des donateurs du 23 février avait annoncé un appui de 100 millions d’euros, soit autant que l’Arabie Saoudite. Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères Alpha Barry, les engagements pris par les partenaires commencent effectivement à se concrétiser quoiqu’il soit encore tôt d’en avoir une vision exhaustive.

« Même s’il n’y a pas eu de point fait à l’euro ou au franc près, le hub mis en place au niveau de l’Union européenne commence à recevoir l’argent annoncé par les pays européens mais il faut se rappeler que certains pays avaient fait des annonces de dons en nature et d’autres avaient privilégié des aides bilatérales » en lieu et place d’un appui direct au secrétariat du G5Sahel, a-t-il indiqué, soulignant que le secrétaire permanent du G5 Sahel a été instruit de mettre en place rapidement les outils d’opérationnalisation du Fonds fiduciaire du G5Sahel chargé de recevoir l’argent annoncé par les partenaires au compte de la FC-G5S.

Le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry (3è à partir de la gauche) a été félicité à Bruxelles pour le Programme d’urgence pour le Sa

Concernant justement la FC-G5S, les ministres et surtout le secrétaire permanent a dressé un état des lieux de son opérationnalisation sur le terrain ainsi que l’état de mise en œuvre de sa composante « droits de l’homme » et de l’opérationnalisation de sa composante police car, tous les pays du G5sahel et leurs partenaires sont d’accord que la FC-G5Sahel pour être efficace a besoin d’une entente parfaite avec les populations de sa zone d’intervention voire au-delà.

Le secrétaire permanent du G5Sahel a aussi exposé à cette rencontre le Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5Sahel dont la conférence des donateurs, sans cesse repoussée, est désormais fixée au 6 décembre prochain à Nouakchott au lieu de Bruxelles. Selon le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankouraou, les préannonces de certains partenaires permettent de croire à un succès de la table-ronde de financement du PIP/G5 Sahel.

« Il nous reste à faire la communication, le portage du PIP auprès de nos partenaires bi et multilatéraux pour assurer un franc succès de cette table-ronde » de Nouakchott, a indiqué M. Ankouraou lors d’une conférence de presse conjointement animée avec Mme Mogherini à la clôture de la réunion.

Le thème principal de cette rencontre ministérielle conjointe UE-G5Sahel qui porte sur les zones fragiles des cinq pays du G5Sahel a permis d’examiner la situation, les besoins et l’engagement des pays du G5 Sahel dans les zones sahéliennes où l’Etat est le moins présent.
Ces zones caractérisées par la non présence ou le peu de présence de l’Etat manquent d’infrastructures socio-économiques de base notamment l’eau potable pour les populations locales, l’éducation, la santé, les infrastructures routières, et la sous ou la non présence des forces de sécurité (police, gendarmerie) et de défense. La question de la gouvernance dans ces zones a été également débattue.

Les zones fragiles dans le Sahel sont également caractérisées par le développement de trafics de drogues, d’êtres humains, de cigarettes, d’armes, la criminalité transfrontalière et, l’UE, après l’exposé des Etats du G5 Sahel a apporté également ses réflexions sur les solutions envisagées par les Etats pour remédier à l’état de fragilité de ces zones.

L’UE a ainsi indiqué être prête à augmenter son aide au développement qui, combinées avec ses Etats membres s’élève à 8 milliards d’euros en faveur des pays du Sahel.

Le ministre Barry en droite ligne du sujet principal en débat, a, dès l’ouverture de la session, dressé l’état de la mise en œuvre du Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS-BF), une sous-composante du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) exécutée exclusivement dans les régions administratives du Sahel et du Nord (en partie) du Burkina Faso. Ce programme, une première du genre dans un pays du Sahel est salué par les partenaires de l’Union européenne.
D’un coût global de 465 milliards de F CFA, le PUS-BF qui s’étale sur la période 2017-2020 est une réponse holistique apportée par le Burkina Faso au double défi socioéconomique et sécuritaire que connaît la région du Sahel et une partie de la région du Nord du pays, frontalières du Mali et du Niger.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Alpha Barry a eu une séance de travail avec la Haute représentante de l’UE pour le

Concrètement, le PUS-BF permet à l’Etat burkinabè de mettre à la disposition des populations des Centres de santé et de promotion sociale ( CSPS), des forages et des Adduction d’eau potable et simplifiée (AEPS). Il permet aussi d’aménager des périmètres maraichers pour la production agricole.
Ce programme devra également permettre de construire des infrastructures routières et d’aider les jeunes et les femmes de cette partie du pays touchée par les attaques et menaces terroristes et djihadistes à mettre en place des activités génératrices de revenus. Il prévoit par ailleurs la (re)construction de nouvelles brigades de gendarmerie et de postes de commissariats de police dans le cadre de l’amélioration de l’environnement sécuritaire.

L’UE qui se félicite de la mise en œuvre de ce programme a conclu le 5 juin dernier, en marge de la participation du président du Faso Rock Marc Christian Kaboré aux 12è Journées européennes de développement (JED) un accord d’appui budgétaire de 50 millions d’euros pour la mise en œuvre des infrastructures socioéconomiques dans le cadre du PUS-BF.

Selon le ministre Barry, l’UE est toujours prête à accorder davantage de financements au Burkina Faso et à tous les pays membres du G5sahel dans le cadre de son propre programme d’urgence pour le Sahel basé essentiellement sur les questions de développement comme le fait le Burkina Faso actuellement.

Le Burkina, pays d’accueil de la prochaine conférence ministérielle G5 Sahel-UE

Dressant la situation actuelle dans le Sahel burkinabè, le chef de la diplomatie burkinabè a indiqué dans sa déclaration, qu’à ce jour, plus de 124.000 euros ont déjà été injectés au Sahel dans 202 projets de développement dans le cadre du PUS-BF.
Selon le ministre, 235.000 autres euros seront mobilisés cette année 2018 pour la réalisation d’infrastructures sociales de base, l’amélioration de la qualité des infrastructures économiques, le soutien et le renforcement de la gouvernance administrative et locale.

« C’est convaincu que la fragilité des populations aux plans économique et social constitue un terreau fertile pour le terrorisme et le grand banditisme que le Gouvernement du Burkina Faso a mis en place le PUS-BF en vue d’apporter la riposte à travers le tandem sécurité-développement économique ».

Pour montrer l’urgence et la nécessité d’un tel programme, M. Barry a rappelé qu’à cause des attaques et des menaces terroristes, 216 établissements scolaires dont 60 au nord et le reste dans le Sahel ont été fermés. Avec le départ d’au moins 895 enseignants, plus de 20.000 élèves n’ont plus accès à l’éducation, a déploré le ministre.

Pour le chef de la diplomatie burkinabè, la situation dans le Sahel nécessite une approche globale liant opérations militaires et sécuritaires et actions de développement en faveur des populations locales.

Avant le début des travaux en plénière, chacun des cinq ministres des pays du G5 Sahel a eu un tête-à-tête avec la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité/Vice-Présidente de la Commission européenne, Mme Mogherini. Il s’agissait pour chacun d’eux d’évaluer avec Mme Mogherini la mise en œuvre des engagements de l’UE pour chaque pays individuellement pris et de dresser les perspectives, bref de faire l’état de la coopération bilatérale avec l’UE.

Le ministre Alpha Barry a été reçu par la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique sécuritaire Mme Federica

A la fin de leur rencontre, les ministres qui ont aussi échangé sur les enjeux des prochaines élections au Tchad et au Mali ainsi que la situation en Libye et son impact sur le Sahel ont convenu de tenir leur cinquième session à Ouagadougou en 2019.
Cela coïncidera avec la prise de la présidence en exercice du G5Sahel par le président Roch Marc Christian Kaboré qui, en janvier prochain, succèdera normalement à son homologue nigérien Mahamadou Isssoufou qui assure actuellement la présidence tournante de l’organisation.

Outre le nigérien Maman Sambo Sidikou, secrétaire permanent du G5 Sahel, la délégation des ministres comprenait le ministre des Affaires étrangères du Niger, Kalla Ankouraou dont le pays assure la présidence tournante du G5 Sahel, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina Faso Alpha Barry, ses homologues de la République islamique de Mauritanie, Ismael Ould Cheikh Ahmed, du Mali Tiéman Hubert Coulibaly et du Tchad Mahamat Zene Cherif.

Du côté européen, outre Mme Mogherini, d’autres hauts responsables européens ont participé à cette rencontre parmi lesquels le commissaire européen à la Coopération internationale et au développement Neven Mimica, le haut représentant de l’UE pour le Sahel Angel Losada, le directeur de la Coopération internationale et au développement de l’UE, M. Stefano Manservisi et le directeur du Service européen de l’action extérieure Koen Vervaeke dont les services ont abrité la rencontre.

Romaric Ollo HIEN
Ambassade du Burkina Faso
Mission auprès de l’Union européenne

Coopération bilatérale Burkina Faso- Autriche : De bonnes perspectives avec la région du Vorarlberg

lundi 18 juin 2018 à 15h30min

Dans le cadre du volet de sa feuille de route consacré à la consolidation de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République autrichienne, notamment la coopération décentralisée, l’Ambassadeur Dieudonné Kéré a séjourné les 14 et 15 juin 2018 à Bregenz, capitale de la région du Vorarlberg. Il était accompagné du Premier Conseiller, Léon Brice Tiendrebéogo et du Consul honoraire, Edouard Schüssler. Des rencontres avec les plus hautes autorités de la région qui augurent de l’établissement prochain d’un partenariat fructueux entre le Burkina Faso et cette partie de l’Autriche.

 Coopération bilatérale Burkina Faso- Autriche : De bonnes perspectives avec la région du Vorarlberg

Lorsque l’on évoque le nom de l’Autriche, beaucoup de Burkinabè connaissent des villes comme Vienne, Innsbruck, Salzbourg et Graz. En effet, des compatriotes se sont établis dans ces quatre villes mais il faut noter que celles-ci forment avec cinq autres, moins grandes et moins connues, les capitales des neuf régions autrichiennes, autrement appelées Etats fédérés ou « Bundesländer ». Il s’agit d’Eisenstadt, de Klagenfurt, de Sankt Pölten, de Linz et de Bregenz, capitales respectives du Burgenland, de la Carinthie, de la Basse-Autriche, de la Haute-Autriche et du Vorarlberg. Les quatre autres régions étant Vienne, le Tyrol, Salzbourg et la Styrie.

Avec Johannes Rauch, membre du gouvernement provincial de Bregenz

Littéralement, le Vorarlberg est la région « située avant les montagnes ». En effet, deux montagnes la séparent du Tyrol. Parmi les neuf (9) länder qui forment l’Autriche, il est le plus petit et le plus à l’ouest de l’Autriche. Voisin de la ville de Friedrichshafen en Allemagne, du Liechtenstein et très proche de Zurich en Suisse, le Vorarlberg se trouve à 619 kilomètres de Vienne. On comprend donc pourquoi la région du Vorarlberg a failli appartenir à la Suisse.

Dans cette partie du pays, le lac de Constance, alimenté principalement par le Rhin, fait office de frontière naturelle entre, d’une part, l’Autriche et l’Allemagne et l’Autriche et la Suisse, d’autre part.

Après la première guerre mondiale et la chute de l’empire austro-hongrois, le Vorarlberg a voté par référendum pour faire une demande d’adhésion à la Confédération suisse. La demande aurait été refusée pour des raisons politiques et religieuses.

Chaude poignée de mains avec le Maire Markus Linhart

Cette belle région alpine, réputée pour ses superbes paysages ainsi que la richesse de sa vie culturelle favorables à la pratique des sports d’hiver et à la randonnée l’été, compte 374 000 habitants. Elle se caractérise également par ses nombreuses constructions naturelles en bois, avec la fierté d’avoir su préserver l’habitat traditionnel en lui associant des constructions innovantes et écologiques. En outre, la région organise chaque année, dans le pittoresque village de Schwarzenberg, la « Schubertiade », un festival de musique classique de renommée internationale.

Le Vorarlberg s’est aussi fait une réputation dans des domaines comme :
-  les énergies renouvelables ;
-  l’assainissement (recyclage et canalisation de l’eau) ;
-  la climatisation avec le système des énergies renouvelables ;
-  la construction de barrages hydroélectriques …

La région du Vorarlberg exporte également 70 % de sa production agricole. Enfin, elle abrite des usines de transformation du textile (basin, dentelle) prisé par les femmes africaines.

A Bregenz, capitale de la région, l’ambassadeur Dieudonné Kéré et sa délégation ont rencontré le Gouverneur, Markus Wallner. Ils ont également eu des séances de travail avec Johannes Rauch, membre du gouvernement provincial de Bregenz et avec le Maire de Vorarlberg, Markus Linhart.

Les autorités de la région ont indiqué qu’elles sont en train d’expérimenter un nouveau type de coopération avec l’Afrique notamment à travers le Burkina Faso. En effet, le Vorarlberg financera par le biais de l’Agence autrichienne de développement (ADA) des projets dans le domaine des énergies renouvelables, notamment dans le domaine de la formation technique et professionnelle.

Le programme de coopération qui est prévu pour débuter en septembre 2018 va durer trois ans et est extensible sur dix années. D’un montant de plus de trois cents (300) millions de FCFA par an, le programme se consacrera donc à la formation professionnelle et technique dans le domaine des énergies renouvelables et au renforcement des capacités de quatre établissements dont trois étatiques et un privé.

Le Gouverneur Markus Wallner avec l’Ambassadeur Kéré et sa délégation

L’Ambassadeur Dieudonné Kéré s’est félicité du choix du Burkina Faso par les autorités du Vorarlberg. Il leur a traduit toute sa reconnaissance pour la confiance et souhaité que leurs pas soient emboîtés par d’autres régions. Le diplomate burkinabè a, pour terminer, émis le vœu de voir s’établir en plus de ce programme une coopération culturelle entre la région du Vorarlberg et le Burkina Faso.

A cette fin, des rencontres auront lieu avec les opérateurs culturels de la région pour les mettre en contact avec leurs homologues burkinabè. Enfin, des initiatives sont en cours envers les acteurs de la Chambre de commerce régionale pour l’établissement d’une collaboration avec le Burkina Faso.

Simon YAMEOGO

Burkina Faso – République de Cabo Verde : L’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO présente ses Lettres de Créances au Président Jorge Carlos De Almeida FONSECA

dimanche 17 juin 2018 à 23h11min

Son Excellence Monsieur Jacob OUEDRAOGO a présenté, le jeudi 07 juin 2018, à Son Excellence Monsieur Jorge Carlos De Almeida FONSECA, Président de la République de Cabo Verde, les Lettres par lesquelles, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, l’accrédite en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Cabo Verde.

Burkina Faso - République de Cabo Verde : L’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO présente ses Lettres de Créances au Président Jorge Carlos De Almeida FONSECA

Sur invitation des autorités cabo verdiennes, le diplomate burkinabè qui a résidence à Dakar au Sénégal, s’est rendu à Praia, comme d’autres Ambassadeurs (Mali, Turquie, Pologne, Thaïlande, Canada, Bengladesh, Bulgarie, Norvège, Argentine), pour se consacrer à la traditionnelle cérémonie solennelle de présentation des Lettres de Créances au Président de la République.

Au cours de l’audience, à lui accordée par le Président cabo verdien, l’Ambassadeur Jacob OUEDRAOGO a remercié le Président pour l’accueil qui lui a été fait depuis son arrivée avant de transmettre les salutations du Président du Faso à son homologue. Il a aussi traduit au Président FONSECA l’appréciation faite par le Président du Faso des excellents liens d’amitié et de coopération entre les deux pays et sa volonté affichée de travailler pour consolider ces relations.

Le domaine de la formation sur les nouvelles technologies de l’information, le domaine de l’eau, le domaine du transport aérien et celui des énergies renouvelables sont des domaines dans lesquels la coopération entre le Burkina Faso et ce pays à revenu intermédiaire pourrait être renforcée.

Son Excellence Monsieur le Président a félicité le nouvel Ambassadeur et lui a demandé de transmettre au Président du Faso ses salutations et ses amitiés. Il a salué la présentation des lettres de créance qui vient renforcer les liens qui existent entre les deux peuples et a dit toute sa disponibilité à accompagner l’Ambassadeur OUEDRAOGO dans sa noble et exaltante mission. Pour finir, il lui a souhaité un bon séjour et un plein succès dans sa mission.

Afin de dynamiser cette coopération, des visites d’Etat, de travail et d’amitié de haut niveau devraient être organisées par voie diplomatique dans les mois à venir.

Ambassade du Burkina Faso à Dakar

Burkina – Côte d’Ivoire : L’Ambassadeur Mamadou Zongo chez Guillaume Soro

samedi 16 juin 2018 à 08h25min

Son Excellence Monsieur Guillaume K. SORO, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a accordé une audience ce vendredi, 15 juin 2018 à Abidjan, à Son Excellence Monsieur Mahamadou ZONGO, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina en Côte d’Ivoire.

Burkina - Côte d’Ivoire : L’Ambassadeur Mamadou Zongo chez Guillaume Soro

Au menu des échanges entre les deux personnalités, il a été question des sujets d’intérêt commun, de la coopération bilatérale et du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Issouf Zabsonré
Attaché de Presse
Ambassade duu Burkina
Abidjan

Le CSBE

La communauté Burkinabé de Suisse dispose de nos jours 1 siège au Conseil Supérieur des Burkinabé de l’Etranger (CSBE).  Le délégué CSBE est l’interface officielle entre l’administration Burkinabé et la communauté Burkinabé. Le délégué est élus par suffrage direct.

Les Burkinabè de Suisse ont élu le vendredi 29 juin dernier leur délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), en la personne de Tahirou Komi, un ingénieur en électricité de 63 ans, père d’une nombreuse famille de quatre grands garçons et établi depuis 38 ans en Suisse.

Le service Juridique

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La presse

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