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Burkina – Iran : Un forum pour présenter les opportunités d’affaires entre les deux pays

La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et celle d’Iran tiennent une rencontre d’échanges et d’informations sur les opportunités d’affaires entre le Burkina Faso et l’Iran. Elle a lieu ce mardi 17 septembre 2024, par visioconférence entre les différents acteurs des deux pays.

La Chambre de commerce et d’industrie a entrepris des initiatives pour améliorer la connaissance de ses opérateurs sur le marché iranien et leur permettre de tisser des relations d’affaires solides et durables avec leurs homologues iraniens. C’est dans le cadre que se tient cette rencontre du jour. En effet, différentes missions de prospection ont été organisées sur le marché iranien avant la tenue de ce forum.

Ce forum entre également dans le cadre de la diversification des partenariats économiques et commerciaux du pays. « Ces deux actions combinées permettent à la Chambre de commerce du Burkina Faso et à celle d’Iran d’avoir de très bonnes relations. Nous avons organisé ce forum d’affaires pour faire connaître les affaires que nous pouvons traiter ensemble avec les Burkinabè et les Iraniens. L’Iran produit beaucoup de choses dont nous avons besoin dont la chimie, la pétrochimie, des médicaments pharmaceutiques, des machines-outils et bien d’autres. Nous avons aussi beaucoup de choses à vendre à l’Iran. Nous avons des produits agricoles et notre expertise en tant qu’Africain. Je pense que ce serait une bonne occasion pour nous d’établir des relations approfondies avec les hommes d’affaires d’Iran », a indiqué le vice -président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina, Mahamadi Sanoh.

Une vue des participants

Selon le vice-président, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso se veut être une institution qui catalyse et encadre les efforts de la communauté d’affaires créant ainsi les conditions d’une plus grande prospérité économique. « Elle se réjouit de la convergence de vue avec la Chambre de commerce, d’industrie des mines et d’agriculture de l’Iran. Dans le sillage du renforcement des liens diplomatiques entre les deux pays, les chambres de commerce se sont engagées à faciliter l’établissement de relations d’affaires mutuellement avantageuses entre nos pays », a laissé entendre Mahamadi Sanoh.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie, Mahamadi Sanoh invite les opérateurs économiques à saisir l’opportunité pour mieux approfondir leurs connaissances du marché iranien

Il a invité les entreprises à saisir l’occasion qu’offre cette rencontre d’échanges pour approfondir leur connaissance du marché iranien, ses opportunités mais aussi ses exigences.

Le vice-président a traduit sa reconnaissance à l’ambassade du Burkina Faso, à l’Iran pour avoir facilité la tenue de la rencontre. Mais aussi pour leur disponibilité à faciliter les contacts d’affaires entre les opérateurs économiques burkinabè et ceux de l’Iran.

Rama Diallo
Lefaso.net

Coopération : De retour d’un séminaire international en Chine, une délégation du CJPC-BF rend compte et partage des leçons

Ce sont des citoyens burkinabè, membres du Club des jeunes pour la promotion de la Coopération sino-burkinabè (CJPC-BF) qui avouent être tenaillés de questionnements, qui ont ainsi, et par devoir de redevabilité, décidé de partager les leçons acquises de ce séjour dans cet Etat-continent. Visiblement « armés » d’une hargne de changement pour le développement réel de leur pays, le Burkina Faso, ces jeunes leaders ont animé une conférence de presse en fin de matinée du lundi, 16 septembre 2024 à Ouagadougou sur le sujet.

Ce « séminaire international de formation sur l’expérience de gouvernance chinoise pour le Burkina » qui, s’est déroulé du 27 août au 9 septembre 2024 en Chine, a enregistré la participation de 23 jeunes leaders burkinabè de six associations, campent les conférenciers. Cette immersion se tenait également en marge du IXe sommet du Forum de la coopération Chine-Afrique (4-6 septembre).

Les animateurs de la conférence ont expliqué que le séminaire, organisé par le Centre de formation internationale de Hong Kong et de Macao de l’ Académie nationale d’administration de Chine, s’est déroulé dans trois villes, à savoir Beijing (à l’académie nationale de gouvernance chinoise), Jingdezhen et Guangzhou.
En agenda avec ces jeunes leaders, onze conférences, une projection-vidéo sur l’expérience de lutte contre la pauvreté, deux expériences culturelles et neuf visites de sites touristiques en lien avec le thème du séminaire.
« Introduction à la situation nationale de la Chine (condition de base) suivie d’une projection-vidéo sur la lutte contre la pauvreté en Chine ; le respect et l’amélioration du système des congrès populaires ; promouvoir le développement vert et promouvoir la coexistence harmonieuse de l’homme et de la nature ; Innovation en matière de gouvernance (cas de réforme numérique dans la province du Zhejiang) ; Construire une communauté de destin Chine-Afrique ; Développer la démocratie populaire tout au long du processus ; promouvoir la construction d’un gouvernement propre et honnête et la lutte contre la corruption ; rencontre historique et lutte communes de la nation chinoise moderne ; la question de Taïwan et la réunification de la Chine ; promouvoir la modernisation du système national de gouvernance et de capacité de gouvernance ; Environnement sécuritaire autour du Xinjiang » ont été les thèmes autour desquels ont porté les communications, un volet du séjour auquel ce sont ajoutées les expériences culturelles, notamment « La grande muraille de Juyongguan » et la « Cité interdite ».

Ici, au praësidium de la conférence, et de droite à gauche : Yakouba Ouédraogo, Hadiss Compaoré, Boukary Zoungrana, Abdoul Razahagou Déné, Idrissa Ramdé, Assamadou Guiré.

« Le modèle chinois, le plus accompli… capitaine Traoré sur le bon chemin »

« Ces différentes conférences, expériences culturelles et visites nous ont permis de renforcer nos capacités sur la gouvernance chinoise et de comprendre davantage le secret ou le miracle de la modernisation chinoise. Par défaut de communication de la part de la Chine, les médias, généralement ceux des pays occidentaux, déversent des informations mensongères sur la République populaire de Chine. Ce séminaire nous a confortés dans notre conviction : le développement aussi miraculeux de la Chine est dû à son modèle de gouvernance qui est en phase avec son histoire, sa culture, ses aspirations et les besoins de son peuple. Et, ce modèle pour nous, CJPC-BF, est le meilleur qui existe en ce moment où l’on constate une crise au sein du modèle occidental non seulement au sein des pays dépositaires (France et USA), mais aussi au sein de nombreux pays africains qui en ont fait une copie (les crises électorales et les coups d’État). La gouvernance doit être une solution aux problèmes des peuples et non un fardeau pour ces derniers. Les gouvernants doivent être choisis sur la base de leur parcours, leurs compétences, leur probité et leurs capacités à résoudre les problèmes des peuples et à porter leurs aspirations. De ce qui nous a été donné de voir et de constater, sans qu’on nous le démontre, nous pouvons, sans aucun doute, affirmer que le modèle démocratique à la chinoise est le plus utile et le plus accompli. Cela nous donne de bons espoirs quant au devenir de notre nation, en ce sens que nos autorités actuelles ont emprunté ce chemin : celui de ne défendre que les intérêts du peuple. A l’image du peuple chinois qui a confiance et croit à son leader et président, Xi Jinping, nous, jeunes burkinabè, croyons et avons confiance à nos autorités actuelles qui, sous le leadership du camarade et président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, nous conduisent vers la souveraineté et le développement », tirent-ils de cette expédition.L’organe dirigeant du CJPC-BF retient également cet aspect capital que la Chine n’impose pas sa civilisation aux autres, elle la promeut simplement. « Et une civilisation qui se promeut sera toujours au-dessus des autres », convainc-t-il. Pour la délégation du CJPC-BF, une des leçons également à retenir, c’est la différence de système politique qui réside entre la Chine et le Burkina. Elle estime, en clair, qu’il faut rompre d’avec le système politique burkinabè hérité de celui occidental, qui favorise, entre autres, des phénomènes comme la corruption. Il faut donc le désarticuler pour asseoir un système politique qui tient compte des valeurs culturelles et réalités nationales, proposent les conférenciers.

Les membres du CJPC-BF, en pagne « kokodunda » et chapeau de Saponé, posant lors du séjour.

Un modèle de développement basé sur les particularités locales

Abdoul Razahagou Déné, coordonnateur national du CJPC-BF, chef de la délégation burkinabè, et ses camarades retiennent au sortir de ce séminaire international, que la Chine s’est aussi appuyée sur les potentialités et la plus-value de chaque province, … chaque village, pour booster le développement (pas une démarche imposée du haut par le parti communiste).
Outre la rigueur dans le travail, l’intégrité et le sens de l’intérêt général qui, entre autres, caractérisent le peuple chinois, les jeunes leaders participants du CJPC-BF saluent son ingéniosité qui a permis de faire des sites touristes, de véritables pôles économiques.

Forts de ce constat, les animateurs de la conférence croient fermement que dans leur pays aussi, le Burkina Faso, les univers comme le Musée national, le barrage de Tanghin, le parc urbain Bangr-wéogo… peuvent être des filons pour le tourisme de bien-être et l’économie nationale. « Donnez par exemple le barrage de Tanghin aux Chinois, en une année, on ne va plus le reconnaître ; ils vont non seulement créer de l’économie autour, mais également en faire un lieu attractif où il fait bon vivre », met en parallèle le responsable aux affaires socio-culturelles et sportives du CJPC-BF, Boukary Zoungrana.

Ce dernier avoue être « révolté », depuis qu’il a mis les pieds en Chine, à telle enseigne qu’il s’interroge sur ce qu’ont, jusque-là, pu ramener les précédents dirigeants des nombreuses visites effectuées dans des pays développés comme la Chine.
M. Zoungrana exprime, tout autant que ses camarades, sa hargne à voir une dynamique réelle de développement dans la société et à y contribuer dans les possibilités que lui offre sa position socio-professionnelle.

C’est dans cet esprit également que la délégation du CJPC-BF regrette que malgré les potentialités naturelles et humaines dont il dispose, le Burkina Faso, 60 ans après son indépendance, ne s’en sorte pas comme la Chine, un pays qui avait quasiment les mêmes caractéristiques de pauvreté. « Là-bas, les gens travaillent et se tuent pour l’intérêt général. C’est dommage qu’ici, personne ne veut se sacrifier pour l’autre, c’est cela aussi l’un de nos problèmes. L’intégrité a disparu. Pis, les jeunes sont plus corrompus que les vieux. Même pour suivre une formation pour leurs propres connaissances, les jeunes demandent des perdiems pour participer », titillent les conférenciers, se félicitant donc de l’option désormais prise par le Burkina sous la houlette du capitaine Ibrahim Traoré.

Pour mieux disséminer et partager les leçons apprises de ce séjour chinois, notamment avec la jeunesse burkinabè, la délégation du CJPC-BF prévoit un séminaire de restitution en fin septembre 2024 et plusieurs autres actions concrètes sur le terrain. Convaincus qu’elle a un impact positif en terme d’éveil des consciences, les conférenciers plaident auprès de l’ambassade de Chine au Burkina et de l’Académie nationale de gouvernance chinoise, pour l’élargissement d’un tel séminaire à de nombreux autres Burkinabè.

Oumar L. Ouédraogo
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An I de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) : Bientôt une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation

Le président en exercice de l’Alliance des États du Sahel, le Colonel Assimi Goïta a livré un message ce 15 septembre 2024 à l’occasion du premier anniversaire de la signature de la Charte qui a donné naissance à l’AES.

Dans son allocution, il souligne que dans le cadre de cette alliance, le Burkina Faso, le Mali et le Niger mènent conjointement la lutte contre le terrorisme avec des victoires à la clé et travaillent quotidiennement à relever les défis sécuritaires.

Il indique qu’outre la sécurité, la confédération se fonde sur deux autres piliers que sont la diplomatie et le développement.

L’AES reste ainsi ouverte à tous les partenariats avec les pays de la sous-région dans le strict respect de la souveraineté de chaque pays et du principe de non ingérence.

Le colonel Assimi Goïta déclare par ailleurs, que l’AES est avant tout une alliance des peuples et travaille à protèger les populations et améliorer leur bien-être.

En ce qui concerne le développement, l’AES veut renforcer l’intégration économique et sociale en améliorant la libre circulation des biens et des personnes.

Il est ainsi prévu la création d’une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation.

Il est aussi prévu la mise en circulation d’un passeport AES.

L’autre annonce faite par le président en exercice de l’AES est la création d’une chaine d’information commune pour assurer une diffusion harmonieuse des informations des trois pays.

Pour conclure, Assimi Goïta déclare que l’AES s’engage à travailler à faire du Sahel un espace de paix.

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Aires protégées en Afrique de l’Ouest : Après cinq années de mise en œuvre, les acteurs font le bilan

La cinquième et dernière session du comité de suivi régional du programme d’Appui à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à la gouvernance environnementale et au changement climatique (PAPBio) a débuté, ce jeudi 12 septembre 2024 à Ouagadougou. Les participants vont entre autres examiner et valider les acquis engrangés dans le cadre de la mise en œuvre technique et financière dudit programme depuis cinq années.

Démarré en 2019, le programme PAPBio tire à sa fin. L’heure est au bilan pour les acteurs des seize pays (15 pays membres de la CEDEAO et la Mauritanie). Réunis à Ouagadougou pour 48 heures, à l’occasion de la cinquième et dernière session, les membres du comité de suivi régional du programme semblent satisfaits de ce qui a été accompli durant ces cinq années de mise en œuvre.

Dr Arsène Alain Sanon, coordonnateur régional du PAPBio

Formation et équipement des acteurs

Selon Dr Arsène Alain Sanon, coordonnateur régional du programme PAPBio à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’initiative a permis de mettre en œuvre des actions de préservation et de sécurisation de la biodiversité dans et autour des aires protégées. « Les administrations de tutelle ont reçu des équipements et les acteurs ont été formés. Il y a une grande composante de renforcement opérationnel, technique et de renforcement de capacités des acteurs sur le terrain », a-t-il mentionné.

A en croire toujours le coordonnateur, PAPBio, c’est aussi une composante de développement socio-économique. « Le programme a travaillé à offrir des alternatives de survie économiquement rentables et écologiquement soutenables aux communautés afin de détourner leur attention des ressources qui se trouvent dans les aires protégées. Les communautés ont été organisées, formées et équipées pour mettre en œuvre des chaînes de valeurs qui ont permis à terme de générer des revenus substantiels. C’est de là que va venir le salut des aires protégées », est-il convaincu.

Une vue des participants à la rencontre

La résilience des acteurs face au Covid-19 et l’insécurité

La rencontre de Ouagadougou va également permettre de partager les résultats de la capitalisation des leçons apprises et des bonnes pratiques du programme.

« Durant ces cinq dernières années, plusieurs événements sont intervenus, notamment la Covid-19. Il a fallu trouver des stratégies pour continuer à mener les activités. La crise sécuritaire qui est en train de s’étendre à la région fait que certaines aires protégées sont occupées par des personnes qu’il ne faut pas. Les opérateurs ont fait preuve d’ingéniosité pour continuer à mettre en œuvre leurs projets », a salué Arsène Alain Sanon.

Un défi pour le Burkina Faso

Selon le directeur général des Eaux et forêts du Burkina, colonel Barnabé Kaboré, les espaces protégés contribuent au maintien de la biodiversité et des processus écologiques essentiels à la vie. Il a rappelé la volonté du Burkina Faso de pérenniser l’intégrité de l’ensemble de ses aires protégées.

Il a souligné qu’en plus des menaces traditionnelles qui sapent les efforts et les investissements au profit de la conservation, il faut ajouter la crise sécuritaire qui met en péril l’efficacité d’intervention des unités de gestion au niveau de plusieurs espaces protégées.

Selon lui, il faut renforcer la coopération transfrontalière et mutualiser les moyens afin de permettre à ces espaces protégés de jouer leur rôle de moteur de « croissance verte et bleue dans les économies nationales ».

Le directeur général des Eaux et forêts a représenté le ministre en charge de l’environnement Roger Baro

NaturAfrica, la relève

Cheikh Tidiane Kane, chargé de la protection des aires protégées à la Commission de l’UEMOA, a rappelé que le PAPBio est une initiative des Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA financée par le 11e Fonds européen de développement à hauteur de 47 millions d’euros.

Il a annoncé la tenue prochaine d’une réunion des ministres de l’environnement de l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest, au mois d’octobre 2024.

« Ce sera l’occasion de porter à la connaissance de ce segment politique ce qui a été fait jusqu’à présent et peut être que sur la base de leurs orientations, cela va permettre de mieux circonscrire les programmes à venir, particulièrement NaturAfrica ».

Cheikh Tidiane Kane, chargé de la protection des aires protégées à l’UEMOA

NaturAfrica va donc prendre le relais du programme PAPBio pour permettre de faire passer à l’échelle toutes les bonnes pratiques qui ont émergé, selon M. Kane.

Financée par l’Union européenne, pour un montant de 41 millions d’euros, au titre du l’Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale (NDICI), cette initiative concerne six grands types de paysages d’Afrique subsaharienne qui inclut les savanes soudano-sahéliennes et les forêts ouest africaines.

« Même si la gestion des mangroves en Afrique de l’Ouest n’est pas prise en compte par ce nouveau programme, cela ne veut pas dire que ça ne sera pas prise en compte dans nos logiques d’accompagnement au niveau régional », a rassuré le chargé de la protection des aires protégées à la Commission de l’UEMOA.

Marc Duponcel, chef de la coopération à la délégation de l’Union européenne au Burkina

« NaturAfrica souligne l’engagement de l’Union européenne, à côté de l’UEMOA, à soutenir les politiques sectorielles de la préservation de la biodiversité et de la gestion durable des aires protégées en Afrique de l’Ouest. Nous espérons que les leçons apprises, les bonnes pratiques et les recommandations de cette rencontre pourront être prises en compte dans ce nouveau programme », a indiqué Marc Duponcel, chef de coopération à la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso.

Fredo Bassolé
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Coopération bilatérale : Le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan relancent leur coopération

Après 20 ans d’établissement de leurs relations diplomatiques, le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan s’engagent à donner un nouvel élan à leur coopération.

A ce sujet, une forte délégation de la République d’Azerbaïdjan, conduite par SEM Elchin AMIRBAYOV, envoyé spécial du président azerbaïdjanais, séjourne au Burkina Faso.

Après une concertation avec des experts burkinabè, le 11 septembre, la délégation venue de Bakou a eu une séance de travail ce 12 septembre, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et ses collaborateurs.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE s’est réjoui de la nouvelle dynamique que va connaître la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan à travers cette visite.

Il a félicité les experts des deux pays, qui ont travaillé et identifié des domaines de coopération, allant de l’énergie à l’agriculture, en passant par les mines, la défense, le commerce, l’enseignement supérieur, la recherche, la technologie, l’eau et l’environnement.

« Nous avons un potentiel de domaines de coopération qui n’attend qu’à être mis en valeur et nous allons nous y atteler, sur la base d’un cadre global et juridique qui nous servira de feuille de route », a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè, tout en rassurant que lui et son équipe sont désormais mobilisés à cet effet.

Quant à l’émissaire de Bakou, il a expliqué à la partie burkinabè que le président azerbaïdjanais attache désormais du prix aux liens d’amitié et de coopération entre son pays et le Burkina Faso, ainsi qu’avec le Sahel et l’Afrique en général.

Il précise que cette coopération ainsi relancée, sera fondée sur le respect de la souveraineté de chaque pays, et l’engagement à travailler pour l’intérêt des peuples des deux pays.

Les ambassadeurs des deux pays présents à la rencontre, ont pris l’engagement de poursuivre les échanges, dans la perspective de donner un contenu concret à la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République d’Azerbaïdjan.

La séance de travail au ministère en charge des Affaires étrangères, précède une audience que le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, accordera ce 12 septembre à la délégation azerbaïdjanaise.

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Source : DCRP/MAECR-BE

57e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme

L e Burkina Faso attire l’attention de la Communauté internationale sur la nécessité de garder la question du terrorisme aux premières lignes des agendas internationaux.

(Genève, 11 septembre 2024). Le débat général à l’occasion de la mise à jour orale de Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a débuté le mardi après-midi à Genève. Son Excellence Madame Sabine BAKYONO KANZIE, Ambassadeur, représentante permanente du Burkina Faso en Suisse a partagé la position de son pays ce mercredi matin.

Dans sa déclaration, Madame Sabine BAKYONO KANZIE a indiqué que sa délégation prenait bonne note de la mise à jour orale du Haut-Commissaire et saluait ses constants efforts en vue d’un monde plus enclin à la protection et la promotion des droits humains.

Elle a dénoncé avec fermeté le passage sous silence de la question du terrorisme, pourtant considéré comme source de plusieurs menaces qui impactent négativement la jouissance effective des droits de l’homme, rappelant ainsi la Résolution 51/24 du Conseil des droits de l’homme.

En outre, la Représentante permanente du Burkina a expliqué que malgré l’adversité des attaques terroristes lâches et barbares, « le Gouvernement burkinabè, tout en restant attaché au respect des engagements internationaux auxquels le pays a souscrit, œuvre à garantir la sécurité des populations, l’intégrité du territoire national et à reconstruire un Burkina Faso institutionnellement stable et solidement ancré dans nos valeurs ».

Elle a enfin invité la Communauté internationale à garder la question du terrorisme ainsi que celle des pays en proie à ce fléau, aux premières lignes des agendas internationaux.

Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève.

57e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme : Début des travaux

La 57e session ordinaire du Conseil des droits de l’hommes a débuté ses travaux dans la matinée du lundi 9 septembre 2024 à Genève, en présence de l’Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso en Suisse.
Dans sa mise à jour orale, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker TÜRK a fait une présentation générale à mi-parcours de la situation des droits de l’homme dans le monde.
Il a exprimé ses inquiétudes sur la voie qu’emprunte actuellement le monde et invité les pays à agir face aux nouvelles formes de violences, devenues une « nouvelle normalité » dangereuse. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme a aussi estimé que « nous pouvons nous réveiller et améliorer la situation pour l’humanité et la planète ».
Volker TÜRK a également invité les Etats qui ont « décidé de protéger les droits de l’homme », d’user de leur poids pour mettre fin aux violences dans le monde. Il a, par ailleurs, indiqué qu’il partagera au cours de cette session son rapport sur les différentes formes de racismes auxquelles sont confrontés les africains.
Les travaux de la 57e session se dérouleront jusqu’au 11 octobre 2024. Ils seront marqués par des discussions et débats interactifs sur des questions d’intérêt commun relatives aux droits de l’homme. Ils prendront fin avec l’examen et l’adoption par le Conseil de décisions et de résolutions.
Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève

Burkina-Gabon : Des étudiants du Gabon bientôt à l’Ecole nationale des régies financières

Ce jeudi 5 septembre 2024, l’Ecole nationale des régies financières a reçu dans ses locaux, une délégation de la direction générale des impôts de la République du Gabon, avec à sa tête, son directeur général. Objectif, renouveler un partenariat jadis existant, pour permettre aux étudiants gabonais de bénéficier de la formation de qualité qu’offre l’ENAREF.

Aubaine pour les futurs étudiants, joie pour le directeur général des impôts du Gabon, Éric Boumah, de retrouver l’Ecole par laquelle il est lui-même passé pour ses études. « C’est un plaisir de nous retrouver ici car la plupart des cadres de l’administration fiscale du Gabon viennent de l’ENAREF », dira-t-il, se réjouissant de retrouver son pays d’accueil.

Sa présence en ce jour, jeudi 5 septembre 2024 à l’ENAREF, se justifie par la signature d’un partenariat, pour permettre aux étudiants gabonais de pouvoir s’y former. « Depuis 2017-2018, au Gabon, on ne recrutait plus. Ce qui fait qu’on ne formait plus. Il y a donc eu cette pause parce qu’entre 2004 et 2014, nous avons envoyé beaucoup de personnes ici. Les recrutements ont repris en fin 2022, début 2023. Il était donc judicieux pour nous de reprendre attaches avec l’ENAREF pour pouvoir envoyer de nouveaux auditeurs ici », a-t-il justifié
.

Les directeurs généraux de l’ENAREF et des impôts du Gabon échangeant les parapheurs, gage de leur partenariat

Des attentes vis-à-vis de L’ENAREF

Le directeur général des impôts du Gabon était sur les bancs de l’ENAREF en 2006. Et lors d’une visite de la délégation du Burkina à la direction générale des impôts du Gabon, il dit avoir constaté lors des échanges, beaucoup d’innovations. « Le monde de la fiscalité bouge. Aujourd’hui, on parle beaucoup de digitalisation, de facture électronique, etc. Nous espérons que dans vos programmes, il y a même une partie réservée à ces programmes. Nous sommes à la mobilisation des recettes. Et il faut mettre les bouchées doubles pour mobiliser au maximum car nos Etats en ont besoin », s’est-il exprimé.

« Les cadres formés ici à l’ENAREF ont beaucoup donné pour les réformes de notre administration », Éric Boumah

« L’ENAREF peut et doit s’adapter »

En recevant ses hôtes, le directeur général de l’ENAREF a promis faire feu de tout bois, pour permettre aux Gabonais d’être bien reçus et d’y recevoir une formation conforme aux exigences actuelles du métier. « L’ENAREF peut et doit s’adapter. Nous revisitons régulièrement nos curricula et modules de formation. La manière de dispenser les cours évoluent également pour tenir compte des évolutions normales. Par-dessus tout, nous nous adaptons en fonction de la cible. Étant une structure à vocation générale, il faut que l’on ressente cela dans la formation », s’est exprimé Adama Badolo.

« Nous nous réjouissons que notre collaboration soit redynamisée »

« Bientôt un réseau des anciens élèves de l’ENAREF »

L’ENAREF a été créée il y a 36 ans, soit en 1988. Depuis tout ce temps, plusieurs cadres sont passés par là. Selon son directeur général, un réseau des anciens élèves de l’ENAREF sera bientôt mis en place pour fédérer les énergies, et permettre à cette école de référence de toujours côtoyer le succès. « Des cadres de 13 pays ont été formés ici. Nous avons des anciens ambassadeurs, des ministres, des secrétaires généraux, etc. Il est bon que cette communauté puisse collaborer parce qu’on peut tirer profit de cette richesse », a-t-il souligné pour conclure.

Une photo de famille réunissant certains cadres de L’ENAREF et la délégation gabonaise

Erwan Compaoré
Lefaso.net

FOCAC 2024 : La Chine consolide son influence sur le continent, l’Afrique, fidèle à elle-même !

Le Forum Chine-Afrique a levé les rideaux ce mercredi 4 septembre à Pékin, qui a commencé à enregistrer depuis quelques jours avant, les vagues d’arrivées de délégations africaines, conduites à divers niveaux du sommet de leur Etat. Neuvième du genre, le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) 2024, qui s’étend au 6 septembre, a pour thème : « Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin sino-africaine de haut niveau ». Tensions géopolitiques sur la scène internationale, des Etats africains toujours l’ombre d’eux-mêmes et dans une Union africaine frappée par la routine, des regroupements régionaux africains qui patinent…, bref, un continent africain en rangs dispersés, tel est le contexte de ce forum. Enjeu d’un sommet triennal (et alterné entre la Chine et l’Afrique) et considéré comme pilier des relations entre l’Afrique et la Chine.

C’est de la tautologie de dire que le continent africain est devenu le terrain d’une compétition géopolitique et géostratégique pour les grandes puissances, qui y déroulent « leurs visions de l’avenir ». En témoigne le nombre de sommets qui existent aujourd’hui entre le continent africain et ces puissances mondiales. Outre ses ressources du sous-sol, l’importance numérique de ses membres, le continent africain est une force en matière de démographie. En effet, et sur ce dernier aspect qui constitue également un enjeu de taille, d’ici à 2050, un individu sur quatre dans le monde sera Africain, selon les spécialistes. C’est dire en peu de mots que cette démographie sera une force pour l’Afrique ou une tempête pour elle, selon qu’elle saura exploiter cette donne ou pas.

Les différents sommets à travers le monde qui appellent tout un continent de 54 Etats à discuter avec une puissance ou un groupement d’Etats numériquement moins important doivent donc être optimisés et servir à se positionner pour tirer profits de ce qui fait courir les grands du monde.
Le neuvième sommet Sino-Afrique se tient dans un contexte de tensions géopolitiques qui montent, dans lesquelles les puissances cherchent à renforcer leur position ; chacune face à l’autre. Ce qui devait être une aubaine pour l’Afrique de négocier un partenariat encore plus conséquent, basé sur le durable et l’intérêt commun. Cela semble de la mer à boire, tant le continent n’a jusque-là pas réuni les conditions de sa propre force pour peser conséquemment sur cette scène que constituent ces multiples sommets.

Les critiques qui ont valu hier au sein de l’opinion africaine vis-à-vis de la participation des pays africains à ces cadres demeurent, avec l’accentuation, malheureusement, de certains passifs. On retiendra à ce sujet, et au passage, que le FOCAC 2024 arrive à un moment où le continent court toujours après un minimum d’unité entre ses membres, ne serait-ce que sur les questions cruciales de préservation de la vie (indifférence ou passivité dans les conflits, crises et famines sur le continent) ; une Union africaine qui semble croupir sous le poids de la routine (« L’Union africaine connaît une désaffection… » ) ; des regroupements régionaux (dont la CEDEAO est considérée comme la plus achevée) de plus en plus en panne de confiance avec leurs propres citoyens ; une tradition de solidarité africaine qui s’effrite au fil du temps, etc. Avec une telle mine, il est difficile que les États africains soient plus que des spectateurs et admirateurs des indices de développement et de l’évolution des pays qui les accueillent en fortes délégations d’ailleurs autour de ces sommets. A ce sommet encore, non contents d’y être allés en rangs dispersés, et chacun essayant de tirer le meilleur auprès du roi, ils y trouvent meilleure tribune pour se lancer des pics entre eux et envoyer des pierres aux rois d’hier.

« Les analystes recommandent depuis longtemps une présence africaine unifiée au sein du FOCAC afin d’obtenir des résultats plus efficaces. Cependant, les pays africains négocient souvent de manière isolée, sans stratégie cohérente. En revanche, la Chine a défini ses objectifs dans la Vision 2035 de la coopération sino-africaine. À court terme, les engagements bilatéraux devraient s’aligner sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui met l’accent sur la croissance inclusive, le développement durable, l’intégration régionale, la paix et la sécurité. Les gouvernements africains ne devraient pas attendre le FOCAC pour en déterminer l’ordre du jour, car il est alors souvent trop tard. Le sommet est le point culminant de plusieurs réunions préparatoires, dont les résultats sont en grande partie définis à l’avance. Si les pays africains doivent s’efforcer d’obtenir des conditions favorables lors du sommet, celui-ci doit aussi leur permettre de rejeter les projets non conformes aux objectifs continentaux.

Pour maximiser l’impact des investissements du FOCAC, les efforts des pays africains doivent être en accord avec l’Agenda 2063. Bien que le FOCAC soutienne ces objectifs de manière rhétorique, il est essentiel que les accords bilatéraux avec la Chine s’alignent sur les cadres continentaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine et les projets d’infrastructure régionaux. Ceci est d’autant plus crucial que le secteur privé joue un rôle croissant dans ces accords, ce qui peut fragmenter les efforts de développement. En respectant l’Agenda 2063 et en promouvant un marché unifié, les pays africains pourraient intégrer les investissements chinois à leurs priorités à long terme et renforcer leur résilience économique », analyse l’Institut d’études de sécurité (organisation multidisciplinaire de sécurité humaine en Afrique).

Après une longue période d’ ’’observation’’, l’Italie a tenu son premier sommet avec l’Afrique en janvier 2024 (à ce jour, on compte une dizaine de sommets au sujet de l’Afrique)

Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (organisation qui a pour mandat, l’étude des problèmes de sécurité se rapportant à l’Afrique), fournit également une sorte d’état des lieux précis. « La Chine s’est engagée à importer pour 300 milliards de dollars de marchandises en provenance d’Afrique entre 2022 et 2024. Elle a également offert 10 milliards de dollars pour améliorer la qualité des exportations africaines et une ligne de crédit de 10 milliards de dollars pour aider les petites et moyennes entreprises à exporter des produits de haute qualité sur les marchés chinois. Cependant, le suivi de ces engagements est difficile, et il n’est pas certain que ces objectifs soient atteints, ni quand ils pourraient l’être. Si le FOCAC s’est imposé comme un forum unique, il est encore largement façonné par une dynamique donateur-bénéficiaire, dans laquelle les pays africains restent en retrait tandis que la Chine prend l’initiative d’une grande partie de l’ordre du jour. Cela s’explique en partie par les faiblesses de la planification stratégique du côté africain.

Alors que la Chine publie régulièrement des documents stratégiques complets sur l’Afrique, tels que les livres blancs de 2006, 2015 et 2021, les pays africains n’ont pas de stratégie cohérente à l’égard de la Chine. La Chine avait publié sa Vision 2035 de la coopération sino-africaine peu après le sommet de Dakar (novembre 2021). Élaboré avec les contributions des pays africains, ce document reprend les priorités de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), notamment en ce qui concerne les partenariats de développement, le commerce et l’investissement, la croissance verte, le développement des ressources humaines et l’industrialisation.

Curieusement, les pays africains n’ont pas rédigé leur propre document exprimant les intérêts de l’Afrique et expliquant comment la Vision 2035 pour la Chine et l’Afrique pourrait faire progresser leurs plans de développement nationaux. La Chine, en revanche, est très claire quant à ses objectifs. La Vision 2035 Chine-Afrique est alignée sur la propre Vision 2035 de la Chine, qui cherche à consolider le statut de la Chine en tant que grande puissance. Une lecture attentive des deux documents montre que la Chine considère son engagement avec les pays africains comme un moyen de faire progresser sa quête du statut de grande puissance, un moyen d’arriver à ses fins. Le FOCAC, et plus généralement la politique sino-africaine, est souvent critiquée pour sa lourdeur au sommet et son orientation excessive vers les relations d’État à État.

Une grande partie du FOCAC se déroule à huis clos et sans la présence d’experts indépendants. Cela exclut de nombreux acteurs africains de premier plan. Cela empêche également un contrôle efficace. C’est l’une des raisons pour lesquelles les résultats du FOCAC sont difficiles à quantifier, à suivre, à évaluer et à améliorer. Les citoyens africains demandent de plus en plus aux gouvernements africains de remédier à ces lacunes et à d’autres afin de garantir que les Africains ordinaires tirent le maximum de profits d’une initiative qui aime se présenter comme un modèle de coopération gagnant-gagnant », présente cette autre structure spécialisée, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique.

Au moment où le continent s’est donc déporté à Pékin, des éléments sont réunis pour ressasser cette angoissante question de l’éminent historien burkinabè, Pr Joseph Ki-Zerbo : “A quand l’Afrique ?”. Cette Afrique de laquelle tous s’accordent pourtant à reconnaître les immenses richesses, mais qui, malgré ses 54 Etats et le privilège de compter autant de sommets et d’ “amis’’ en son nom à travers le monde, ne parvient même pas, jusque-là, à obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des nations-unies, ce lieu où se décide le sort du monde !
C’est simplement symptomatique et interpellateur …

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du 4 septembre 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 septembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement intérim des ministres et intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.
Ce rapport est une relecture du décret n°2022-1061/PRES-TRANS/PM du 09 décembre 2022 portant intérim des ministres et du décret n°2022-1063/PRES/PM du 09 décembre 2022 portant intérim du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres.

La relecture de ces décrets permet de préciser les intérims des ministres et du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres en cas d’absence.
L’adoption de ces décrets permet d’assurer la continuité de l’action gouvernementale en cas d’absence ou d’empêchement d’un membre du Gouvernement.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 juin.
Au 30 juin, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 1 398,64 milliards F CFA en recettes et de 1 731,00 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA.
Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 44,48% et 46,85% contre 51,26% et 57,05% à la même période en 2023.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2024, au total
1 831,58 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 1 856,61 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit une baisse de 25,03 milliards F CFA correspondant à un taux de régression de 1,35%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant d’une part, l’amélioration des recettes, et d’autre part l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.
Pour protéger les unités industrielles nationales, le Gouvernement a décidé d’instaurer en 2018 un quota d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national notamment l’huile alimentaire, le sucre, le pneumatique et la farine de blé.

Ainsi, l’application de cette mesure a permis à la SN SOSUCO de vendre l’intégralité de sa production de 2018 à 2023, à la SN CITEC d’engranger un chiffre d’affaires de plus de sept (07) milliards F CFA entre 2019 et 2023 et de donner un souffle nouveau à la SAP OLYMPIC et aux minoteries.

Cinq (05) années après la mise en œuvre de la mesure, des résultats satisfaisants sont enregistrés. En vue de soutenir d’autres unités industrielles dans d’autres secteurs et tenant compte de la nouvelle dynamique amorcée par notre pays, il est nécessaire d’étendre la mesure à l’ensemble des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national et soumis à Autorisation spéciale d’importation à travers un texte réglementaire.
Le décret vise entre autres :

  l’écoulement des produits nationaux ;
  la réduction de la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur ; – le renversement de la structure de la balance commerciale.
L’adoption de ce décret permet d’instituer les quotas d’enlèvements à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation de marchés relatifs à l’acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers par la procédure d’entente directe dans le cadre des projets spécifiques.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution de ces marchés à l’entreprise WEND NA SONGDO INDUSTRIE. Les marchés sont repartis comme suit :

  Lot 1 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de dix-sept milliards six cent soixante-quatorze millions quatre cent quarante un mille deux cents (17 674 441 200) F CFA Hors taxes-Hors douane ;

  Lot 2 : Acquisition d’engins pour quatre (04) brigades de travaux routiers au profit du ministère des Infrastructures, pour un montant de treize milliards cent soixante-neuf millions huit cent quarante mille (13 169 840 000) F CFA Hors taxes-Hors douane.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier (FSR-B), pour un délai d’exécution de six (06) mois pour chaque lot.


II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au 4ème Rapport périodique quadriennal (RPQ 4) du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la

Convention 2005 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
La Convention 2005 est un instrument juridique international rigoureux, qui reconnaît non seulement le droit souverain des Etats d’adopter des mesures, initiatives et politiques culturelles adaptées à leurs réalités, mais aussi la nature spécifique des activités et produits culturels comme porteurs d’identités, de valeurs et de sens.
Le RPQ 4 a mis l’accent sur les politiques et mesures pertinentes mises en œuvre au cours des quatre dernières années au Burkina Faso. Ces politiques et mesures sont centrées sur l’amélioration de la gouvernance culturelle durable, le renforcement des échanges de biens et services, ainsi que la mobilité des artistes et des professionnels. Elles portent également sur l’implémentation des industries culturelles et créatives dans d’autres politiques de développement durable, l’égalité des genres ainsi que sur les libertés artistiques.
Le 4ème Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso couvre la période 2021-2024.

II.2. Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale assurant l’intérim du ministre a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la 7ème édition du Forum national de l’intégration qui se tiendra du 14 au 18 octobre 2024 à Banfora, dans la région des Cascades.

Cette 7ème édition du Forum national de l’intégration, placée sous le thème
« Dynamique confédérale et intégration africaine » a pour objectif de poursuivre la promotion de l’intégration à travers une interaction positive entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.
Le Forum national de l’intégration vise entre autres à :
  sensibiliser les populations à la paix et à la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso ;

  permettre aux populations de s’approprier la vision des Chefs d’Etat et les politiques de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ;
  sensibiliser les participants sur la nouvelle loi portant conditions d’entrée, de séjour, d’établissement et de sortie du territoire burkinabè.
Le Forum national de l’intégration connaîtra la participation des ministres chargés des Affaires étrangères des Républiques sœurs du Mali et du Niger.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui se tient du 02 au 06 septembre 2024 à Pékin en République populaire de Chine.
Ce forum qui réunit les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et chinois est un cadre de concertation pour trouver les voies et moyens afin de raffermir leur coopération économique, politique et culturelle.
En marge du forum, la délégation burkinabè prendra part à un forum des investisseurs en vue de mobiliser des hommes d’affaires chinois pour des investissements structurants au Burkina Faso dans différents secteurs d’activités.

Le Forum de coopération Chine-Afrique est organisé tous les trois (03) ans entre la Chine et les pays africains entretenant des relations diplomatiques avec Pékin. II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du deuxième passage (P1) de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) de l’année 2024 au Burkina Faso.
Le deuxième passage (P1) de cette campagne s’est déroulé du 26 au 29 juillet 2024 et a concerné 70 districts du pays. Il a permis d’obtenir les résultats suivants :
  pour une cible attendue de 4 519 000 enfants de 3 à 59 mois, 4 594 765 ont été touchés lors de ce passage, soit une couverture administrative de 101,68% ;

  50 918 enfants malnutris aigus modérés dépistés dont 12 727 nouveaux cas et 19 034 enfants malnutris aigus sévères dont 4 464 nouveaux cas ;
  12 629 enfants de la cible du vaccin antipaludique non à jours ont été retrouvés pendant ce passage et 4 810 ont été rattrapés, soit un taux de 48,62% ;
  1 016 023 concessions ont été visitées dans lesquelles 700 093 gîtes ont été identifiées et 511 238 immédiatement détruits, soit 73,02%.

Dans l’ensemble, ce deuxième passage (P1) de la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier plus s’est bien déroulé.
La seconde communication est relative à la désactivation du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) suite à l’amélioration de la situation épidémiologique de la rougeole dans plusieurs districts sanitaires du Burkina Faso et la dévolution des activités en routine.

Le Burkina Faso a connu une flambée de cas de rougeole en décembre 2023, qui s’est poursuivie en 2024. De la semaine épidémiologique n°46 de l’année 2023 à la semaine épidémiologique n°5 de l’année 2024, le pays a enregistré au total 1 335 cas suspects de rougeole avec quatre (04) décès.
Durant les cinq premières semaines épidémiologiques de l’année 2024, sur les 272 prélèvements de cas de rougeole analysés par le Laboratoire national de référence de la rougeole (LNR-R), 215 cas ont été confirmés et un seul cas de rubéole. Cette situation a conduit à l’activation du CORUS en vue d’assurer la riposte à cette flambée de cas de rougeole.

L’épidémie a atteint son pic à la semaine épidémiologique n°11 (du 11 au 17 mars 2024) au niveau des neuf (09) districts sanitaires les plus touchés du pays.
Des campagnes anticipées de vaccination ont été menées du 26 février au 03 mars 2024 dans ces 09 districts sanitaires en épidémie avec un total de 831 370 enfants de 09 à 59 mois vaccinés, soit une couverture vaccinale globale de 124,9%.

L’évolution du nombre de cas confirmés et de décès est ensuite allée décroissante. En effet, les services de surveillance ont enregistré à la semaine 20 (du 13 au 19 mai 2024), 191 cas suspects et 00 décès au plan national, indiquant ainsi une évolution favorable de l’épidémie dans les districts sanitaires principalement touchés et au niveau national.
Tenant compte des résultats obtenus dans la surveillance de la rougeole qui indiquent une amélioration de la situation épidémiologique, le CORUS est désactivé.

II.4. Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la généralisation du port de la tenue scolaire Faso Dan Fani (FDF) dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Après la phase pilote du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani au cours de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement postprimaire et secondaire de trois (03) communes urbaines (Ouagadougou, BoboDioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou), il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés du Burkina Faso.

Le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte. Les acteurs des structures éducatives et les parents d’élèves ont la latitude de s’organiser, de contractualiser librement avec les acteurs du Faso Dan Fani, de choisir leur motif et leur modèle par structure ou collectivement selon le ressort territorial ou leur appartenance à une même faîtière.

II.5. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la cérémonie de sortie de la première promotion d’ingénieurs diplômés de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO), prévue le 27 septembre 2024 à Ouagadougou.
Placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, la cérémonie a pour thème « Rôle et place de l’ingénieur dans un contexte de relance économique du Burkina Faso ».
Cette première promotion de l’EPO est constituée de 31 ingénieurs dont 09 en génie industriel, 08 en génie des textiles, 08 en génie informatique et 06 en génie des télécommunications.

Cette cérémonie connaîtra une remise d’attestations de reconnaissance à des personnalités et entreprises partenaires de l’EPO, une remise des diplômes et une plantation d’arbres.
Créée en 2017, l’EPO a pour missions entre autres, de former des ingénieurs de travaux, des ingénieurs de conception, des docteurs et de contribuer à la recherche scientifique et à la vulgarisation des travaux de recherche.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 Monsieur Oumarou MOGMENGA, Mle 23 19 473 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie BF-C2, échelon 1, est nommé Membre du Conseil supérieur de la communication (CSC) au titre de la Présidence du Faso.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
 Monsieur Handiegou Charles NATAMA, Officier, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  Monsieur Franck Didier ZOUNGRANA, Mle 96 906 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Jean SAWADOGO, Mle 96 916 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;
  Monsieur Siaka PARE, Mle 111 144 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du budget ;

  Monsieur Toubou RIPAMA, Mle 37 37 038 L, Démographe, 1ère classe,
5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;
  Monsieur Mohamadi SAWADOGO, Mle 212 361 L, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé

Contrôleur interne du Centre national d’études stratégiques (CNES) ;
  Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaînes de valeur, maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ;
  Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 212 601 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Programme pour le Renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  Monsieur Tuandaba Marcel COULIBALY, Officier, est nommé
Conseiller technique ;
  Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

 Monsieur Moussa ZOROME, Mle 245 327 H, Gestionnaire financier,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

  Madame Salimata OUEDRAOGO, Mle 343 494 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de département de la coopération, de l’information et de la documentation au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC) ;
  Monsieur Mohamed ILBOUDO, Mle 343 575 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de l’administration, des finances et de la comptabilité au Secrétariat permanent de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation ;

  Madame Rihanata OUEDRAOGO, Mle 238 589 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des statistiques et du suivi des projets et programmes de développement au Secrétariat permanent de la Filière coton libéralisée (SP-FCL).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

  Monsieur Hyppolyte Lougné BASSOLE, Mle 220 565 M,
Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
  Monsieur Henri Prosper PARE, Mle 35 176 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
  Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, échelle 03, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

  Monsieur Barthélemy BADIEL, Mle 246 742 U, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Monsieur Waogabamba Patrice ZOUNDI, Mle 130 467 K, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

  Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
  Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

  Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K,
Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
  Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
  Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

  Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, échelle 02, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  Madame Mariam SAKIRA/KARANTAO, Mle 207 907 E, Conseiller en
gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
  de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;
  de l’Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

  du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), du
Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
  Monsieur Windbénédo Jean-Marie KEBRE, Mle 104 259 A,
Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :
  Monsieur Jhon Franklin Ismaël SORGHO, Mle 226 284 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DE L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES INTERNATIONALES (INHEI)

  Monsieur Timothé HARO, Mle 105 310 R, pour la durée de son mandat de Délégué général.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Madame Olga OUEDRAOGO, Mle 77 992 P, Juriste, en remplacement de Monsieur Hamidou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

  Monsieur Yacouba ZERBO, Cadre supérieur de banque, en remplacement de Monsieur Moctar Dédougou DIAKITE.

C. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Kiswendsida Arsène Stanislas OUEDRAOGO, Mle 23 24 501 L, Economiste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Lassina PARE.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs
représentant l’Etat au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt publicProgramme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
  Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

  Monsieur Soma Alassane OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adelphe SANOU,
Mle 130 544 E, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 024 CFPR-Z, Formateur, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

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