Accueil Blog Page 40

Présidence du Faso

Roch Marc Christian Kaboré, né le 25 avril 1957 à Ouagadougou, est un homme d’État burkinabè, ancien Premier ministre (1994-1996) et président de l’Assemblée nationale (2002-2012), élu président de la République en novembre 2015.
Catholique, issu de l’ethnie mossi, Roch Marc Christian Kaboré est le fils de Charles Bila Kaboré et d’Antonine Kaboré, tous deux enseignants de formation dont le père qui a occupé successivement les postes de conseiller technique du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité en 1961, avant de devenir le trésorier général de la Haute-Volta et membre du Conseil économique et social.

D’octobre 1963 au 9 décembre 1965, il occupe le poste de ministre des Finances, avant de prendre le ministère de la Santé publique jusqu’à la chute de la première République, en janvier 1966. Conseiller financier et secrétaire général de la présidence de la République jusqu’en 1975, Charles Bila Kaboré est ensuite nommé vice-gouverneur de la BCEAO (Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest) jusqu’en 1982, avant de reprendre une place de conseiller technique puis de secrétaire général à la présidence burkinabè, jusqu’à sa retraite, en 1985.

Le parcours scolaire et universitaire de Roch Marc Christian Kaboré commence en 1962 à l’école primaire publique Centre A de Ouagadougou.

Après la chute de la I ère République le 3 janvier 1966, l’affectation de son père à Tougan comme Commandant de cercle l’amène à poursuivre les cours à l’école primaire publique de ladite ville qui l’accueillera jusqu’en février 1968. Il retrouvera la classe de CM2 de l’école primaire publique centre B de Ouagadougou, suite à la réaffectation de son père dans la capitale en février 1968. En juin de la même année, il obtient le Certificat d’études primaires élémentaires et est admis en même temps au concours d’entrée en sixième des lycées et collèges.

De 1968 à 1975, ses études secondaires entamées au collège Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle à Ouagadougou sont sanctionnées en juin 1972 par le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et en juin 1975 par le Baccalauréat du second degré, série D.

Il embrasse alors des études universitaires en sciences économiques à l’université de Dijon à partir de la rentrée académique 1975-1976. Après le DEUG I, le DEUG II, la licence en sciences économiques, il décroche en 1979, la Maîtrise en sciences économiques, option gestion, à l’Université de Dijon.

Ses études s’enchaînent aussitôt dans la même Université où il obtient en 1980, un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en gestion qui lui confère le Certificat d’aptitude en administration et gestion des entreprises à l’Université de Dijon, en France. Dès cette période, il milite au sein de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) qui est très active au moment des indépendances et promeut l’idée d’une Afrique unifiée.

Le CV du president

  • 1979: Maîtrise en Sciences économique, Option Gestion, à l’Université de Dijon.
  • 1980: Diplôme d’Etude Supérieur Spécialisé (DESS) – en Gestion et Administration des Entreprises de l’Université de Dijon.
  • 1984- 1989 :Directeur Général de la Banque Internationale du Burkina (BIB).
  • 1989-1990: Ministre des Transports et des Communications.
  • 1990 : Ministre d’Etat.
  • 1991 : Ministre Chargé de Coordonner l’Action Gouvernementale.
  • 1992 : Député de la Province du KADIOGO sous la bannière de l’Organisation de la Démocratie et le Progrès/Mouvement de Travail (ODP/MT).
  • 1992 :-1993: Ministre des Finances et du Plan. Ministre chargé des Relations avec les Institutions.
  • 1994 :Premier Ministre du Burkina Faso, Chef du Gouvernement.
  • 1997 : Premier Vice- président de l’Assemblée Nationale.
  • 1999 :Secrétaire Exécutif National du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP).
  • 2003 : Président de l’Assemblée Nationale. Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP).
  • 2007 : Président de l’Assemblée Nationale des pays d’expression française.
  • Janvier 2014: Démission du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP).
  • 2014 :Cofondateur et Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Membre de l’Internationale Socialiste.
  • Juillet 2015: Investi candidat du Mouvement  du Peuple pour le Progrès (MPP).
  • Novembre 2015: Elu, dès le Premier tour, Président du Faso.

LOISIRS

Sport (ancien joueur de l’équipe nationale de basketball), musique, lecture et activités agro-pastorales.

TITRES HONORIFIQUES

  • Grand Maître des Ordres Burkinabé
  • Grande Croix des pays d’expression française (francophonie)
  • Ordre des Pléiades et du Dialogue Culturel.

http://presidence.bf/

Premier Ministre

M. Thiéba est nanti d’un doctorat de l’université de Grenoble en France. Il est marié et père de trois ans enfants.

Depuis 1993 il est employé de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

PAUL KABA THIEBA

Né le 28 juillet 1960 à Bobo Dioulasso

Marié, père de trois enfants

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
  • Depuis Février 2014 : Administrateur Délégué du Fonds de StabilitéFinancière de l’UEMOA. Sous la supervision du Gouverneur, l’Administrateur Délégué assure la gestion administrative et financière du Fonds de Stabilité Financière de l’UEMOA.
  • De Janvier 2012 à Février 2014 : Conseiller du Directeur Général des Opérations de la BCEAO. A ce titre, j’ai participé avec le Directeur Général par ailleurs Conseiller Spécial du Gouverneur, à la définition et à la mise en oeuvre des politiques de la Banque Centrale dans les domaines ci après :
    • Activités fiduciaires,
    • Systèmes et Moyens de Paiements,
    • Microfinance et Inclusion Financière,
    • Activités Bancaires et Financement des Economies ;
    • Opérations de Marché.
Cumulativement avec ces fonctions j’ai représenté le Gouverneur au niveau du Collège du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).  
  •  De Janvier 2009 à décembre 2011 : Conseiller du Directeur du Département des Affaires Générales de la BCEAO, assurant la supervision des Directions en charge :
    • des Systèmes d’Information,
    • des Affaires Juridiques ;
    • des Affaires Administratives
  • De janvier 2007 à décembre 2008, Directeur des Opérations Financières de la BCEAO. Le Directeur des Opérations Financières est responsable du suivi de la conjoncture économique, monétaire et financière internationale, en particulier l’impact des décisions de politique monétaire des principales banques centrales du G5 sur les marchés des changes et les marchés obligataires, de la gestion des réserves et de l’exécution des opérations bancaires pour le compte des Etats et des établissements de crédit.
  • De juillet 2000 à décembre 2006 : Adjoint au Directeur des Opérations Financières de la BCEAO. En qualité d’adjoint, j’ai contribué avec le Directeur à l’animation du Comité d’Investissement des réserves de changes et à la coordination administrative et technique des services (Service des Changes, Service de la Trésorerie et Service de Suivi des Risques de Marchés). Par ailleurs,
j’ai assuré la représentation du Gouverneur au sein du Comité des Opérations de l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO).
  • De septembre 1998 à juillet 2000 : Chef du Service des Changes de la BCEAO. A ce titre j’ai assumé la responsabilité directe du placement des avoirs de réserves de la BCEAO sur les marchés financiers internationaux. J’ai en outre assuré la gestion financière des relations de la Banque Centrale et des Etats avec le Fonds Monétaire International (FMI).
  • De novembre 1993 à septembre 1998 : Fondé de Pouvoirs au Service du Marché Monétaire de la BCEAO. A ce niveau, j’ai contribué à la conception et à la réalisation de la titrisation des concours consolidés, à la mise en oeuvre du marché monétaire approfondi, à la gestion du dispositif des réserves obligatoires. Cumulativement avec mes fonctions, j’ai participé à la supervision du groupe d’experts commis pour réaliser les études et procéder au démarrage de la Bourse des Valeurs d’Abidjan. Enfin, j’ai contribué à l’élaboration du cadre règlementaire régissant les émissions de bons du Trésor, et des autres titres de créances négociables dans l’UEMOA.
  • De décembre 1988 à décembre 1991 : Gérant de portefeuille chez Techniques de Gestion Financière (TGF), Groupe Caisse des Dépôts et Consignations à Paris. Au sein de cette entité, j’ai participé à la gestion de SICAV et de Fonds Communs de Placement, et contribué à la conception et à l’émission des premiers fonds communs de créances (titrisation) sur la place de Paris.
  • De Janvier 1992 à octobre 1993 : Fondé de Pouvoirs chez CDC Gestion, Groupe Caisse des Dépôts et Consignations, Paris. Affecté au sein du Service du Marketing Stratégique, j’ai participé à la conception technique de produits de placements destinés aux clientèles institutionnelles telles que les Caisses de retraites et les Compagnies d’assurances.
FORMATION UNIVERSITAIRE
  • Décembre 1988 : Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS), option “Banques et Finances”, Université de Paris V ;
  • Décembre 1987 : Doctorat de 3ème cycle, option Monnaie, Finance, Banque, Université de Grenoble II ;
  • Juin 1984 : Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), option Monnaie, Finances Banques, Université de Grenoble II ;
  • Juin 1983 : Maîtrise option Gestion des entreprises, Université de Ouagadougou ;
  • juin 1982 : Licence option Gestion des entreprises, Université de Ouagadougou ;
  • Juin 1979 : BAC série C, Lycée Philippe Zinda Kaboré
Je parle, lis et écris en français et en Anglais.

12es Journées européennes du développement : À Bruxelles, le président du Faso discute développement et coopération

jeudi 7 juin 2018 à 13h35min

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré, mercredi 6 juin 2018 à Bruxelles, quatre hauts responsables européens avec lesquels il aparlécoopération et développement, droits de la femme, et surtout lutte contre la radicalisation et le terrorisme au Burkina Faso et au Sahel.

12es Journées européennes du développement : À Bruxelles, le président du Faso discute développement et coopération

Le deuxième et dernier jour des Journées européennes du développement (JED) n’a pas été de tout repos pour le chef de l’État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. De nombreuses personnalités européennes se sont succédé pour des rencontres bilatérales portant notamment sur les questions essentielles de la coopération et du développement, de la promotion des droits des femmes au Burkina Faso et surtout, actualité oblige, de la lutte contre le terrorisme dans notre pays et dans la région du Sahel.

La première personnalité à avoir rencontré le chef de l’État burkinabè est la députée européenne Maria Arena. De nationalité belge, l’eurodéputée membre du Groupe parlementaire de l’Alliance progressiste des socialistes démocrates, a expliqué avoir évoqué avec le chef de l’État l’avenir du Groupe ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). En effet, l’Accord de Cotonou, qui définit les relations de coopération entre l’Union européenne et les 79 pays d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique, arrive à expiration en 2020 et les deux parties s’apprêtent à engager en septembre prochain des négociations pour définir un nouveau type de partenariat.

« Au niveau de notre Groupe parlementaire au sein du parlement européen, nous travaillons beaucoup sur la relation Union européenne-Afrique. Nous avons par exemple travaillé sur le post-Cotonou (l’avenir des Accord ACP, ndlr) pour examiner les piliers de notre coopération c’est-à-dire la bonne gouvernance, le développement et l’économie dans les pays africains. Le Burkina Faso travaille aussi sur ces trois données et là-dessus, nous avons eu des échanges très intéressantes avec le Président du Faso », s’est félicitée l’eurodéputée belge.

Rappelant les valeurs de socialisme, donc de justice, de promotion des libertés, des droits de l’homme et de la femme, de l’autonomie financière, de protection de la liberté d’expression, Mme Arena a indiqué que ses échanges avec le président Roch Marc Christian Kaboré ont aussi porté sur la nouvelle Constitution en attente d’adoption dans notre pays.

Elle y voit dans cette future Constitution un élargissement des droits des citoyens et un approfondissement de la démocratie.

Sur la question de la promotion des droits de la femme et de la jeune fille qui a été le thème central des 12es JED, Mme Arena a donné son appréciation de la situation de la femme au Burkina Faso, même si cette question n’a pas été expressément discutée avec le chef de l’État.

« On n’a pas abordé la question de la femme… Mais je sais que dans le programme de développement du Président du Faso, il y a la question de la priorité des femmes dans l’éducation parce qu’il est difficile de promouvoir le droit des femmes et l’émancipation des femmes sur un plan économique si on ne travaille pas sur la question de l’éducation des femmes et je sais qu’au Burkina Faso il y a un programme consacré à l’éducation des jeunes fille », a-t-elle indiqué.

Concernant la coopération et le développement, l’eurodéputée belge a dit avoir évoqué avec le chef de l’État, la création de la Zone de libre échange et de commerce (ZLEC) mise en place par l’Union africaine lors de son dernier sommet à Kigali au Rwanda et la manière d’attirer davantage d’investissements au Burkina Faso.

« On a aussi parlé de la sécurité, de l’économie, des partenaires économiques du Burkina Faso surtout avec la création de la Zone économique de libre échange, et sur les questions d’investissement sur le Burkina Faso notamment comment attirer davantage l’investissement au Burkina Faso », a indiqué la députée belge dont le mandat sera remis en jeu lors des élections européennes de 2019.

Une autre députée européenne, la Polonaise Anna Fotyga, présidente de la Commission sécurité et défense au Parlement européen, a rencontré le chef de l’État.

« Nous avons eu des discussions très intéressantes avec le président Kaboré. Nous avons évoqué la situation sécuritaire au Burkina Faso mais aussi dans le Sahel. En tant que présidente de la Commission sécurité et défense du Parlement européen, nous apprécions beaucoup les actions que le Burkina Faso mène pour la stabilisation de la région du Sahel. Nous apprécions les initiatives de renforcement des capacités militaires, les actions de développement en faveur des populations dans la région du Sahel », s’est félicitée Mme Fotyga.

« Rien qu’hier (mardi 5 juin 2018, ndlr), on a eu des discutions sur comment assister le Burkina Faso dans ses initiatives pour la stabilisation de la région parce que nous voyons comment le Burkina Faso contribue à sa manière à la protection des frontières. Nous avons également les initiatives en faveur des jeunes, des actions pour la création d’emplois pour les jeunes, des initiatives pour améliorer les conditions des vies des populations du Sahel. Le Burkina Faso joue un rôle dans cette situation du Sahel et le Parlement européen est prêt à l’appuyer dans ces différentes initiatives », a indiqué Mme Fotyga.

Mme Fotyga qui siège au Parlement de Strasbourg comme membre du Groupe politique Conservateurs et réformateurs européens (ECR) envisage effectuer une visite au Burkina Faso avec d’autres députés européens afin de mieux apprécier les efforts déployés par le peuple burkinabè et son gouvernement dans la lutte antiterroriste.

Ministre d’État et ministre du budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles (la partie francophone du royaume de Belgique, ndlr), André Flahaut a eu un long entretien avec le président du Faso sur la coopération entre le Burkina Faso entre la partie francophone de la Belgique, le développement mais aussi sur des questions internationales liées notamment au repli identitaire européen avec la montée des extrêmes droites en Europe et la situation en République démocratique du Congo (RD Congo).

« Nous avons parlé de beaucoup de choses », a lancé l’ancien ministre belge de la Défense.
« Nous avons parlé des relations entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, les francophones de Belgique avec le Burkina Faso pour mettre en évidence des pistes d’accentuation de coopération mais surtout de partenariat. On a parlé des questions de l’eau, de l’université, de la recherche, de l’agriculture, bref, de toute une série de matières qui sont gérées par les entités fédérées ici en Belgique et qui pourraient (…) faire l’objet d’une accentuation » dans la coopération avec le Burkina Faso, a-t-il déclaré.

« Il y a matière à entretenir et à augmenter la qualité des relations entre nos pays », a plaidé le ministre wallon du Budget.

« On a aussi évoqué la politique internationale notamment la situation un peu particulière de l’Europe aujourd’hui qui est une Europe qui se referme sur elle-même, qui développe des politiques de rejet, ce qui est très inquiet pour tout le monde alors que l’avenir de l’Europe dépend – en mon sens et c’est un avis partagé – du renforcement de ces liens naturels avec l’Afrique », a-t-il plaidé.

« On a aussi un peu parlé de la Francophonie, de la situation au Congo (RD Congo) parce que c’est important d’avoir au niveau européen et belge, une perception, un témoignage et une analyse directe d’un responsable politique au plus haut niveau du continent africain », a rappelé le député belge.

JánFigeľ, « Envoyé spécial de l’Union européenne pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction à l’extérieur de l’Union européenne » a été la quatrième et dernière personnalité a rencontré Roch Marc Christian Kaboré ce mercredi 6 juin à Bruxelles.

« Le Burkina Faso et l’Union européenne sont des partenaires et des amis », a de go affirmé le haut fonctionnaire européen après sa rencontre avec le chef de l’État.
« La coopération évolue de façon positive mais nous avons également des préoccupations communes (avec le Burkina Faso) liées à la montée de la radicalisation et du terrorisme. Ce sont des tendances très négatives non seulement au Burkina Faso mais aussi dans l’ensemble de la sous-région. C’est une invitation donc à travailler davantage au Burkina Faso avec le gouvernement et le président » pour y remédier, a poursuivi le slovaque.

« Ma visite chez le président du Faso s’inscrit dans le même esprit que les entretiens que Mme FedericaMogherini, la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le commissaire européenne à la Coopération internationale et au développement NevenMimica et autres responsables de l’UE ont eus avec le président du Faso. Elle vise à concrétiser les actions de développement et la promotion de la bonne gouvernance au Burkina Faso », a-t-il poursuivi.

L’ancien commissaire européen chargé des entreprises et de la société de l’information dans les années 2000 lorsque Romano Prodi était président de la Commission européenne a annoncé la mise en place de projets en faveur des jeunes au Burkina Faso et dans le domaine cinématographique.

« Nous avons aussi l’intention de mettre en place en collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso de nouveaux projets orientés spécialement sur l’éducation, les jeunes et un projet pour le Fespaco. Nous souhaitons à ce niveau davantage de productions cinématographiques et documentaires sur la promotion de la coexistence pacifique, la diversité, l’engagement et la responsabilité des jeunes », a-t-il indiqué.

JánFigeľ a enfin annoncé sa visite prochaine au Burkina Faso pour approfondir ses discussions avec les autorités et concrétiser ces projets.

Romaric Ollo HIEN
Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles
Représentation auprès de l’Union européenne

12es Journées européennes du développement : La Première dame du Faso visite l’un des hôpitaux les plus modernes de Bruxelles

jeudi 7 juin 2018 à 13h34min

La Première dame du Faso, madame SikaKaboré, s’est rendue,mercredi6 juin 2018, au Centre hospitalier universitaire (CHU) Brugmann de Bruxelles, l’un des plus grands hôpitaux publics de la capitale belge, pour échanger avec les responsables sur des possibilités de partenariats avec des hôpitaux publics burkinabè et de formations spécialisées et continues pour les praticiens burkinabè.

12es Journées européennes du développement : La Première dame du Faso visite l’un des hôpitaux les plus modernes de Bruxelles

Journée studieuse ce mercredi 6 juin 2018 pour Mme SikaKaboré, l’épouse du chef de l’Etat burkinabè. En compagnie de plusieurs personnalités dont le ministre de la Santé, elle a visité l’un des plus modernes et plus grands hôpitaux publics de Bruxelles.

Connue des Burkinabè pour son engagement dans la lutte contre les cancers du col de l’utérus à travers l’association KIMI, Mme Kaboré a saisi l’opportunité de la participation du Burkina Faso aux Journées européennes du développement (JED 2018) pour rechercher des partenaires au profit des hôpitaux burkinabè.

« De passage en Belgique, j’ai profité de l’occasion pour visiter l’hôpital Brugmann qui est un très bel hôpital qui date d’il y a plus de cent ans maintenant. Cet hôpital universitaire allie dimensions humaines, verdure et haute technicité. En venant ici, mon objectif était de voir quelles sont les possibilités que l’on peut avoir en termes de partenariat, de collaboration, d’échanges d’étudiants, de spécialistes avec les hôpitaux burkinabè, etc. », a déclaré Mme Kaboré à l’issue de la visite suivie d’une longue séance de travail avec les plus hauts responsables du CHU Brugmann.

« Nous avons été très bien accueillis et nous avons pu discuter effectivement avec l’équipe dirigeante notamment le directeur général, la présidente du conseil d’administration. Pour le moment nous n’avons fait que discuter et voir effectivement les possibilités qui existent de collaborer ensemble. Bien entendu, ce sont des choses qui vont être examinées beaucoup plus profondément de retour à Ouagadougou. Nous allons établir d’abord un protocole d’entente avant d’aller vraiment à la normalisation de cette collaboration », a ajouté la Première Dame.

Les responsables du CHU Brugmann notamment le directeur généralDidier Drée et la présidente du Conseil d’administration, Mme Delphine Houba ont dit leur satisfaction quant à cette rencontre et souhaitent de leurs côtés la concrétisation d’un partenariat

Situé dans la partie nord de la région de Bruxelles-Capitale dans la commune de Schaerbeek, le CHU Brugmann est un centre hospitalier universitaire public général appartenant à la ville de Bruxelles. Il est affilié aux deux facultés de médecine bruxelloises de l’Université libre de Bruxelles (ULB) et la VUB (VrijeUniversiteit Brussel), l’université néerlandophone de Bruxelles.

Hôpital à caractère résolument universitaire, le CHU Brugmann est tant un creuset de recherche. Il est le premier producteur d’articles scientifiques des hôpitaux publics belges et un grand centre de formation des professions de santé.
Cet hôpital héberge notamment, en collaboration avec les facultés de médecine et les Hautes écoles francophones et néerlandophones, quelque vingt programmes de post-graduat pour médecins spécialistes et de nombreux stages pour infirmiers, sages-femmes et paramédicaux.

Autre axe de sa vocation universitaire, le CHU Brugmann dispose de plusieurs centres de référence d’envergure : traitement des assuétudes, physiologie et traitement des apnées du sommeil, rétinologie et réadaptation des patients atteints de basse vision, électrophysiologie cardiaque, chirurgie des malformations cardiaques congénitales, médecine et chirurgie fœtales, dépistage et traitement de l’ostéoporose, immuno-allergologie, sécurisation de la transfusion sanguine, etc.

Ce CHU organise en outre la prise en charge pluridisciplinaire innovante des affections fréquentes : grossesses à haut risque, affections cardiaques, athéromatose, diabète sucré, obésité morbide, cancers, troubles somatiques et cognitifs. Cet hôpital qui compte 850 lits, possède la plus grande maternité de la région bruxelloise avec environ 3000 naissances par an et est à la pointe de la technologie.

Le ministre de la Santé,NicolasMeda,qui accompagnait Madame SikaKaboré pour cette visite,aidentifié quatre champs de coopération à savoir la gestion hospitalière, la télémédecine et le téléapprentissage en cas de jumelage avec des hôpitaux burkinabè.

Romaric Ollo HIEN
Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles
Mission auprès de l’Union européenne

Les Autres Ministères

 
  • Ministre d’Etat auprès de la Présidence du Faso : M. SIMON COMPAORÉ
  • Ministre de la Sécurité : M. CLEMENT P SAWADOGO
  • Ministre de la Défense Nationale et des Anciens combattants : M. JEAN CLAUDE BOUDA
  • Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : M. ALPHA BARRY
  • Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Protection Civique, Garde des Sceaux : M. Bessolé RENE BAGORO
  • Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement : Mme Hadizatou Rosine Coulibaly née SORY
  • Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation : M. SIMÉON SAWADOGO
  • Ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Protection Sociale : M. Seyni Ouédraogo
  • Ministre de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur : M. PAUL ROBERT TIENDREBEOGO
  • Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation : M. ALKASSOUM MAÏGA
  • Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation : M. STANISLAS OUARO
  • Ministre de la Santé : : M. NICOLAS MÉDA
  • Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte parole du Gouvernement : M. Remis Fulgance Dandjinou
  • Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques : M. Jacob Ouédraogo
  • Ministre de l’Eau et de l’Assainissement : M. Niougou Ambroise Ouédraogo
  • Ministre des Infrastructures : M. ERIC BOUGOUMA
  • Ministre de l’Energie : M. BECHIR ISMAEL OUÉDRAOGO
  • Ministre des Mines et des Carrières : M. Oumarou IDANI
  • Ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité : M. VINCENT DABILGOU
  • Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : M. HAROUNA KABORÉ
  •  Ministre des Ressources Animales et Halieutiques : M. Sommanogo KOUTOU
  • Ministre du Développement, de l’Economie Numérique et des Postes : Madame HADJA Fatoumata Ouattara née Sanon
  • Ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelles : M. SMAILA OUÉDRAOGO
  • Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille : : Madame Helene Marie Laurence Ilboudo née Marchal
  • Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Maurice M. Dieudonné BONANET
  • Ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique : M. BATIO BASSIERE
  • Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : M. ABDOUL KARIM SANGO
  • Ministre des Sports et Loisirs : M. Daouda AZOUPIOU
  • Ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des Finances et du Développement, chargé du Budget : Madame Edith Clémence YAKA
  • Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille, Chargé des Affaires Sociales, des Personnes vivant avec un Handicap et de la Lutte contre l’Exclusion : Madame Yvette DEMBELE
  • Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargé de l’Aménagement du Territoire : Madame Pauline ZOURE
  • Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Monsieur Alfred GOUBA.

Statut de l’opposition politique

Statut de l’opposition politique Vu la Constitution ;

Vu la résolution n° 001-2007/AN du 04 juin 2007, portant validation du mandat des députés ; a délibéré en sa séance du 14 avril 2009 et adopté la loi dont la teneur suit : Titre I: Dispositions Générales Article1 :  La présente loi a pour objet de codifier le statut de l’opposition politique dans un cadre démocratique et pluraliste.

CHAPITRE I : DE LA DEFINITION ET DE L’ORGANISATION

Article2 :  Aux termes de la présente loi, est considéré comme parti politique de l’opposition, tout parti légalement constitué se déclarant opposé au parti ou au groupement de partis participant au gouvernement ou soutenant l’action gouvernementale.

Article3 :  L’opposition politique est parlementaire quand elle est représentée à l’Assemblée nationale et extraparlementaire quand elle n’y est pas représentée.

Article4 : Pour être un parti de l’opposition, il faut :
  • faire une déclaration officielle de son appartenance à l’opposition et la transmettre au chef de file de l’opposition ;
  • ne pas accepter que ses militants occupent des postes politiques du genre hautes fonctions.
Aux termes de la présente loi, sont considérées comme hautes fonctions, les fonctions de Premier ministre, de président du Conseil économique et social, de ministre, toute fonction de rang ministériel, de directeur de cabinet des institutions et des ministères, les fonctions de représentation spéciale et toute haute fonction de nature politique dont l’occupation est incompatible avec le statut d’opposant.

Article5 : Pour la garantie de leurs droits reconnus et la facilitation de leurs activités, les partis politiques de l’opposition organisent librement leurs activités conformément à la loi portant Charte des partis et formations politiques au Burkina Faso  

CHAPITRE II : DES DROITS ET DES DEVOIRS DE L’OPPOSITION POLITIQUE

Article6 : L’Assemblée nationale et les assemblées locales sont les lieux de cohabitation entre la majorité et l’opposition politique. Cette cohabitation peut se traduire par : Au niveau de l’Assemblée nationale :
  • la constitution de groupes parlementaires de l’opposition ;
  • la présence de l’opposition dans le bureau de l’Assemblée nationale ;
  • la participation de l’opposition dans les commissions générales et/ou la présidence de certaines de celles-ci ;
  • le contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions orales, les questions écrites avec ou sans débat, les questions d’actualité, les interpellations ou les motions de censure ;
  • la participation aux commissions d’enquêtes parlementaires et aux commissions ad hoc ;
  • la participation aux missions intérieures et extérieures qu’exige le travail parlementaire.
Au niveau des assemblées locales :
  • la présence de l’opposition dans le bureau des conseils ;
  • la participation dans les commissions ou la présidence de certaines de celles-ci ;
  • le contrôle de l’action de l’exécutif local ;
  • la participation aux commissions d’enquêtes et aux commissions ad hoc ;
  • la participation aux missions intérieures et extérieures qu’exige le travail des élus locaux.
Article7 :  L’opposition parlementaire peut bénéficier d’un droit de représentation au sein des organes et institutions où siège l’Assemblée nationale.

Article8 : Les partis politiques de l’opposition exercent leurs activités dans le strict respect de la Constitution et des lois en vigueur. Ils doivent veiller dans toutes leurs activités à préserver les intérêts supérieurs de la Nation.

Article9 : Les partis membres de l’opposition bénéficient, au même titre que ceux de la majorité, du financement public dans le cadre de leur mission d’animation de la vie politique. Les modalités de ce financement sont déterminées par la loi.

Article10 :  Le Président du Faso et le Chef du gouvernement peuvent consulter l’opposition sur des questions d’intérêt national ou de politique étrangère.

Article11 :  Aucun dirigeant, aucun militant de l’opposition ne peut subir de sanction en raison de ses opinions politiques sous réserve du respect de la loi. Aucune atteinte ne peut être portée à sa liberté d’aller et de venir pour des raisons autres que celles prévues par les lois en vigueur.

Article12 : L’accès à la presse d’Etat est reconnu aux partis politiques de l’opposition dans les mêmes conditions que les partis de la majorité telles que prévues par la loi.

Article13 :  Il est du devoir de l’opposition politique tout comme de la majorité de :
  • contribuer au développement de l’esprit démocratique ;
  • respecter la Constitution et les institutions ;
  • défendre les intérêts supérieurs de la Nation ;
  • cultiver la non-violence comme forme d’expression démocratique ;
  • promouvoir la concertation directe dans le cadre d’un dialogue politique sur les questions d’intérêt national.
  Titre II: Du chef de file de l’opposition politique

Article14 : Le chef de file de l’opposition est le porte-parole attitré de l’opposition politique.

Article15 :  Le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti de l’opposition ayant le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale. En cas d’égalité de sièges, le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti ayant totalisé le plus grand nombre de suffrages exprimés aux dernières élections législatives.

Article16 :  Le chef de file de l’opposition est désigné par résolution du bureau de l’Assemblée nationale. Cette résolution est transmise au gouvernement et publiée au Journal officiel. Le Conseil constitutionnel est compétent pour tout contentieux relatif à la désignation du chef de file de l’opposition.

Article17 :  Dans l’exercice de ses fonctions, le chef de file de l’opposition doit tenir compte des intérêts supérieurs de la Nation, de sa souveraineté et du bon fonctionnement de l’ensemble des institutions dans l’esprit de la complémentarité républicaine.

Article18 :  Le chef de file de l’opposition prend place dans le protocole d’Etat lors des cérémonies et des réceptions officielles dans les conditions fixées par le décret relatif aux préséances.

Article19 : Les avantages et les privilèges du chef de file de l’opposition sont fixés par résolution du bureau de l’Assemblée nationale.

Titre III: Dispositions Communes

Article20 : La présente loi abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment la loi n° 007-2000/AN du 25 avril 2000 portant statut de l’opposition politique.

Article21 : La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

Ainsi fait et délibéré en séance publique à Ouagadougou, le 14 avril 2009.

Tourisme

Investir au Burkina Faso

Annuaire des sites web

– La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF)

La mission consultative consiste à donner aux pouvoirs publics les avis et renseignements qu’ils peuvent solliciter sur les questions commerciales, industrielles et artisanales et à présenter les points de vue des milieux d’affaires sur les moyens d’accroître la prospérité économique…

– Le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale (METSS) est chargé de la mise en œuvre et du suivi de la politique arrêtée par le Gouvernement en matière d’Emploi, de Travail et de Sécurité Sociale.

– Le Trade Point du Burkina Faso (tradepoint)

Le rôle et la place de la communication dans les échanges commerciaux ne sont plus à démontrer, les services classiques tels que le téléphone et le fax étant bien connus. Les progrès technologiques réalisés dans le domaine des nouvelles technologies de l’information pour le commerce ouvrent de nouvelles perspectives et sont déjà très largement utilisés au niveau mondial en raison de leur efficacité et de leurs faibles coûts…

– Le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF)

Les grandes missions du Ministère de l’Économie et des Finances sont entre autres : o la mobilisation des ressources financières internes et externes pour soutenir les activités de développement ; o la poursuite d’un développement économique durable, par la conduite de stratégies et des programmes économiques ; o la répartition optimum des ressources financières de l’État et le contrôle de leur utilisation à travers l’exécution des différentes lois de finances.

– Artisanat d’art africain du Burkina Faso

Le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales

Le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales

LOI N° 008-2009/AN PORTANT FINANCEMENT DES PARTIS ET FORMATIONS POLITIQUES ET DES CAMPAGNES ELECTORALES

Vu la Constitution ;

Vu la résolution n° 001-2007/AN du 04 juin 2007, portant validation du mandat des députés ;

a délibéré en sa séance du 14 avril 2009 et adopté la loi dont la teneur suit
Titre I: Dispositions Générales

Article1 :
la présente loi a pour objet le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales.

Article2 :
Il est institué une ligne de crédit annuel dans le budget de l’Etat pour le financement des partis et formations politiques et des campagnes électorales.

Article3 : 
L’utilisation par les partis et formations politiques des biens et services de l’Etat, autres que les prises en charge et les subventions prévues par la loi est interdite sous peine des sanctions prévues par le code pénal.

CHAPITRE I : FINANCEMENT DES COÛTS DES CAMPAGNES ELECTORALES

Section 1 : Principes et champs d’application

Article4 :
L’Etat contribue au financement des coûts des campagnes électorales des partis et formations politiques par des fonds publics.

Article5 : 
Les dispositions du présent chapitre s’appliquent aux élections municipales, législatives et présidentielles.

Article6 : 
Le recouvrement et la gestion des fonds prévus à l’article 4 ci-dessus sont assurés par le mandataire financier désigné par le parti ou la formation politique ou par le candidat.

Article7 : 
L’organe dirigeant national d’un parti ou un candidat ayant bénéficié d’un financement public est tenu de rendre compte dans un rapport financier, de l’utilisation des fonds publics reçus pour sa campagne électorale, dans un délai de six mois au plus après la publication officielle des résultats.

Section 2 : Modalités de financement des coûts des campagnes électorales par le budget de l’Etat

Article8 : 
La répartition de la contribution de l’Etat prévue à l’article 4 ci-dessus se fait au prorata du nombre de candidats présentés par les partis ou formations politiques aux élections municipales et législatives.

Seuls les partis et formations politiques qui fonctionnent régulièrement et sont à jour de leurs obligations statutaires peuvent bénéficier du financement du budget de l’Etat.

Article9 : 
La contribution de l’Etat prévue à l’article 4 ci-dessus est répartie à égalité entre les candidats aux élections présidentielles dans des conditions définies par décret pris en Conseil des ministres.

 

CHAPITRE II : FINANCEMENT PUBLIC DES ACTIVITES DES PARTIS ET FORMATIONS POLITIQUES HORS CAMPAGNE ELECTORALE

Section 1 : Principes et champs d’application

Article10 :
L’Etat contribue au financement des activités des partis et formations politiques hors campagne électorale par des fonds publics.

Il est institué à cet effet une ligne de crédit annuel conformément aux termes de l’article 2 de la présente loi.

Article11 :
Le recouvrement et la gestion des fonds prévus à l’article 10 ci-dessus sont assurés par le mandataire financier statutaire placé sous l’autorité de l’organe dirigeant national de chaque parti ou formation politique.

Article12 :
Le mandataire financier statutaire sous le contrôle de l’organe dirigeant national du parti ou de la formation politique rend compte annuellement dans un rapport financier, de l’utilisation des fonds reçus de l’Etat durant l’année écoulée pour le financement de ses activités hors campagne électorale.

L’année d’exercice commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.

Article13 :
Le rapport financier annuel de chaque parti ou formation politique est transmis à la Cour des comptes dans le premier trimestre de l’année suivant celle de l’exercice pour vérification de la conformité de la gestion avec les dispositions de la présente loi.

A ce rapport est annexé un bilan comptable certifié par la structure compétente du parti.

Section 2 : Modalités de financement public des activités politiques hors campagne électorale

Article14 : 
La contribution de l’Etat prévue à l’article 10 ci-dessus est accordée à tous les partis ou formations politiques ayant obtenu au moins 3% des suffrages exprimés aux dernières élections législatives.

La répartition s’effectue au prorata du nombre de suffrages obtenus.
Titre II: Dispositions Diverses et Transitoires

Article15 : 

La Cour des comptes se prononce sur la régularité des dépenses de campagne et hors campagne des partis et formations politiques. A cet effet, les partis ou formations politiques sont tenus de déposer, dans les délais prescrits, leur rapport financier de campagne ou hors campagne.

Article16 :
Le parti ou la formation politique qui n’aurait pas déposé, dans les délais prescrits, son rapport financier de campagne ou hors campagne, perd son droit à la subvention de l’Etat pour la toute prochaine campagne électorale ou pour l’exercice suivant la décision de la Cour des comptes.

La perte de droit est définitive si passé le délai de douze mois le parti, la formation politique ou le candidat n’a toujours pas justifié l’utilisation de la précédente subvention.

Article17 :
La Cour des comptes se prononce dans les six mois à partir de la date de dépôt du rapport financier. Passé ce délai, celui-ci est réputé approuvé.

Article18 : 
En cas d’irrégularités constatées, le parti ou la formation politique concerné est invité à se justifier et le cas échéant à réparer lesdites irrégularités. Faute de réaction appropriée, le parti, la formation politique ou le candidat est exclu du financement public et passible de poursuites judiciaires.

Titre III: Dispositions Finales

Article19 : 
La présente loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment la loi n°012-2000/AN du 02 mai 2000 portant financement des activités des partis politiques et des campagnes électorales et la loi n°012-2001/AN du 28 juin 2001 portant modification des articles 14 et 19 de la loi n° 012-2000/AN du 2 mai 2000 portant financement des activités des partis politiques et des campagnes électorales, sera exécutée comme loi de l’Etat.

Ainsi fait et délibéré en séance publique
à Ouagadougou, le 14 avril 2009.

Le Président

Hymne national, LE DITANYE

I. Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans
La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans
Contre la cynique malice métamorphosée
En néocolonialisme et ses petits servants locaux
Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent
Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang
Ont fortifié notre peuple courageux
Et fertilisé sa lutte héroïque.


REFRAIN

Et une seule nuit a rassemblé en elle l’histoire de tout un peuple
Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale
Vers l’horizon du bonheur une seule nuit a réconcilié
Notre peuple, avec tous les peuples du monde
A la conquête de la liberté et du progrès.
La Patrie ou la mort nous vaincrons.


II. Nourris à la source vive de la révolution,
Les engagés volontaires de la liberté et de la paix
Dans l’énergie nocturne et salutaire du 4 août
N’avaient pas que les armes à la main mais aussi et surtout
La flamme au coeur pour légitimement libérer
Le Faso à jamais des fers de tous ceux qui,
Cà et là en polluaient l’âme sucrée
De l’indépendance de la souveraineté


III. Et séant désormais en sa dignité recouvrée
L’amour et l’honneur en partage avec l’humanité
Le peuple de Burkina chante un hymne à la victoire
A la gloire du travail libérateur, émancipateur
A bas l’exploitation de l’homme par l’homme,
Hé ! en avant pour le bonheur de tout homme
Par tous les hommes aujourd’hui et demain
Par tous les hommes ici et pour toujours.


IV. Révolution populaire nôtre, sève nourricière
Maternité immortelle de progrès à visage d’homme
Foyer éternel de démocratie consensuelle
Où enfin l’identité nationale a droit de cité
Où pour toujours l’injustice perd ses quartiers
Et où des mains des bâtisseurs d’un monde radieux
Mûrissent partout les moissons des vœux patriotiques
Brillent les soleils infinis de joie.
Traduire le site en ... »
WordPress Appliance - Powered by TurnKey Linux