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Burkina : La FAO contribue pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 6 800 ménages à travers la mise en œuvre d’un projet d’urgence

L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dresse, ce mardi 13 août 2024, le bilan de mise en œuvre du projet « Amélioration de la sécurité alimentaire et protection des moyens d’existence des ménages vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord du Burkina Faso (OSRO/BKF/212/NOR) ». La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est faite en présence du secrétaire général de la région du Nord, Albert Zongo, représentant le gouverneur.

Dix-huit mois. C’est le temps qu’il a fallu pour la mise en œuvre du projet OSRO/BKF/212/NOR par la FAO, soutenue financièrement par la coopération norvégienne à environ deux milliards de francs CFA. Les communes cibles de ce projet qui a œuvré au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages agro-pastoraux/pastoraux vulnérables étaient Toma, Gassan, Dédougou et Bondokuy pour la Boucle du Mouhoun ; Boussou et Gourcy dans la région du Nord ; Boulsa dans la région du Centre-nord. En dépit des contraintes sécuritaires de ces zones, la délocalisation de certaines d’entre elles initialement choisies pour s’assurer que le projet porte fruit, la FAO a pu engranger des résultats probants.

Les acteurs du projet mobilisés pour le bilan

« Pour le volet production végétale, ce sont des actions en lien avec la préparation des sols de bas-fonds rizicoles ainsi que des appuis en intrants pour le riz, le niébé (semences et fertilisants) et des équipements en appui à la production et la conservation qui ont été réalisées. Concernant la production animale, il s’est agi d’appuis pour l’amélioration de l’alimentation et de la santé animale à travers la production du fourrage avec des intrants de qualité, la mise à disposition d’aliment bétail, la recapitalisation du cheptel en synergie avec le projet G5 Sahel et la protection sanitaire des animaux ainsi que l’appui en matériel de fauche et conservation du fourrage (caissons et faucilles). Pour la coordination, les capacités des bénéficiaires ainsi que celles des partenaires ont été renforcées sur des thématiques innovantes dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de la gestion des activités génératrices de revenus », a résumé Madi Sawadogo, représentant le chargé de programme de la FAO.

« Le projet a atteint son objectif », Madi Sawadogo

Les bénéficiaires de leur côté, confirment ces acquis et témoignent avoir été soulagés par l’initiative. C’est le cas de Yamlayiri Souli, bénéficiaire de Dédougou, venu à Ouahigouya pour assister à l’atelier de mise en œuvre du bilan. Ayant échappé à la mort et séparé brutalement de ce qui lui offrait de quoi se nourrir, c’est avec le cœur plein d’allégresse qu’il salue ce projet. « On a été victime d’attaques terroristes qui ont occasionné notre déplacement à Dédougou. Avec les attaques, on a perdu beaucoup d’animaux. On s’est retrouvé avec quelques têtes à Dédougou. Il n’y avait pas de fourrage. Ce n’était pas facile ! Mais plus tard, le projet est arrivé comme un sauveur ! Nous avons bénéficié de l’accompagnement dans le domaine de l’élevage. Et grâce à ce projet, nous avons pu augmenter notre productivité, vendre à deux reprises, acheter de la nourriture, payer la scolarité de nos enfants. N’eut été cela, on ne savait pas à quel saint se vouer », a-t-il avoué.

« Au-delà de tout, je dis merci à Dieu pour la vie », Yamlayiri Souli

De son côté, Albert Zongo, secrétaire général de la région du Nord, a salué l’initiative de ce projet qui a permis à 6 800 ménages de démarrer une activité et de travailler à s’auto-suffire. « Après l’exécution d’un projet, si les premiers responsables acceptent de s’asseoir avec toutes les parties prenantes pour faire le bilan, c’est que la bonne gouvernance a été au rendez-vous. C’est cela qui nous va droit au cœur parce que discuter des acquis, des difficultés et des résultats engrangés par le projet pour améliorer les phases à venir est important », a-t-il salué.

« Ce projet s’est tenu dans des zones à forts défis sécuritaires, ce qui est encourageant », Albert Zongo

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l’UEMOA : Le plan stratégique en cours d’élaboration à Ouagadougou

Les commissaires issus du conseil des collectivités territoriales de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont en conclave dans la capitale burkinabè. Durant trois jours (du 13 au 15 août 2024), ces commissaires proposeront le premier plan d’action stratégique de quatre ans du Conseil des collectivités territoriales de l’union (CCT-UEMOA).

L’ouverture de cet atelier de réflexion sur l’élaboration du plan stratégique du CCT-UEMOA s’est tenue ce 13 août sous la présidence du président du CCT et de l’association des maires du Sénégal, Oumar Ba. En ouvrant cet atelier de réflexion, le président a rappelé qu’il s’inscrit dans la vision de planifier les activités et d’évaluer les moyens à mettre en œuvre, ainsi que les objectifs à atteindre dans le cadre du CCT-UEMOA.
L’autre spécificité de ce plan d’action en cours d’élaboration, selon lui, c’est qu’il recherche une cohérence entre les initiatives du CCT et celles des pays membres de l’UEMOA.
En clair, il sera question pour les commissaires de créer une synergie de part et d’autres pour renforcer les résultats et être beaucoup plus efficaces.

Les commissaires issus du CCT-UEMOA en réflexion sur le plan d’action et stratégique du CCT-UEMOA

Aussi, ce plan stratégique s’appuiera et s’articulera autour du contexte de la sous-région. C’est pourquoi, les commissaires réfléchiront sur la meilleure stratégie ou programme qui pourra contribuer au défi qui interpelle la sous-région, fort de son ancrage territorial et de sa population. Et ce, en se basant sur les spécificités qui leur permettent de vivre et de comprendre les préoccupations majeures des populations. Ce qui implique une innovation forte au niveau du plan stratégique, à en croire Oumar Ba.

Oumar Ba, le président du CCT-UEMOA et de l’association des maires du Sénégal

Au cours de l’atelier, l’accent sera également mis sur les défis de la sous-région, notamment les questions de paix et de sécurité, le choix de l’approche, de la politique locale de sécurité à concevoir et à mettre en œuvre pour accompagner les Etats, en fonction des spécificités locales.

Les commissaires du CCT-UEMOA posent ensemble

Les questions de souveraineté alimentaire, du développement durable, de l’immigration clandestine, l’impact négatif des réseaux sociaux, l’éducation, et d’autres questions seront également mises sur la table.
Rappelons que le CCT-UEMOA est un organe créé en 2011 par l’UEMOA afin d’accompagner les Etats dans les stratégies et les programmes de renforcement de l’intégration au sein de la communauté. C’est ainsi que depuis lors, des initiatives importantes ont été menées aux côtés des États, dont le présent plan d’action stratégique du CCT-UEMOA en cours d’élaboration et qui permettra d’être plus cohérent et plus efficace sur le terrain et avec les Etats membres.

Vue partielle des commissaires concentrés sur les travaux

Yvette Zongo
Lefaso.net

Visite du Président BIO à Ouagadougou : S’imprégner de la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans le Sahel

(Ouagadougou, 7 août 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE et son homologue de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO ont eu, ce mercredi, un tête-à-tête au Palais de Koulouba à Ouagadougou, à l’issue d’une séance de travail élargie aux deux délégations.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE et son hôte sierra léonais en visite de travail et d’amitié à Ouagadougou, ont eu des échanges autour de la coopération entre les deux pays et la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans le Sahel.

Le Président Julius Maada BIO est venu en tant que Chef d’Etat du pays assurant la présidence tournante du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour échanger avec le Président du Faso et s’enquérir de la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans tout le Sahel.

Il a indiqué avoir eu des échanges fructueux avec le Président Ibrahim TRAORE ; ce qui lui permet de disposer désormais d’informations de première main pour mieux comprendre la situation au Burkina Faso et dans le Sahel marquée par le terrorisme qui compromet la paix dans la sous-région.

Selon Julius Maada BIO, cette visite lui permettra d’aller présenter la situation du Burkina Faso et du Sahel aux Nations unies dans les jours à venir. Le rendez-vous de New-York sera pour lui une occasion de parler au nom des pays de l’Afrique de l’ouest et du continent tout entier dans le cadre de son mandat au Conseil de Sécurité des Nations unies.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération Burkina – Sierra Leone : Le Président Julius Maada BIO est arrivé à Ouagadougou

(Ouagadougou, 07 août 2024). Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO est arrivé, ce mercredi matin à Ouagadougou, pour une visite de travail et d’amitié.

Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Après les honneurs militaires et un tête-à-tête entre les deux Hommes d’Etat au salon d’honneur de l’aéroport international de Ouagadougou, le cortège a mis le cap sur le palais présidentiel de Koulouba.

Les deux Chefs d’Etat auront une séance de travail élargie à leurs délégations, suivie d’un huis-clos entre les Présidents TRAORE et BIO. Ils passeront en revue plusieurs questions d’intérêt commun liées à l’unité africaine et à la situation internationale.

La visite sera aussi une occasion pour les deux Chefs d’Etat d’échanger autour des axes de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République de Sierra Leone.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina / Situation humanitaire : Jagan Chapagain, secrétaire général de la FICR, plaide pour un renforcement de partenariats plus efficaces en faveur des communautés vulnérables

En fin de visite au Burkina Faso, première étape de sa tournée au Sahel, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain, a accordé, dans la soirée du vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou, une interview exclusive à votre journal en ligne Lefaso.net. Dans cette interview, il fait le point de sa visite. Lisez-plutôt !

Lefaso.net : Vous entamez une tournée au Sahel en commençant par le Burkina Faso, dans quel cadre se situe cette visite ?

Jagan Chapagain : Effectivement, je suis en tournée au Sahel, une région qui fait face à de multiples défis qui nécessitent une attention particulière. J’ai démarré ma mission au Burkina Faso, afin de voir les activités menées par la Croix-Rouge burkinabè et comment la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) collabore avec elle pour répondre aux défis humanitaires qui se posent dans le pays. Au cours de ma visite, j’ai eu l’opportunité de rencontrer certaines autorités gouvernementales, dont le Premier ministre, avec qui nous avons discuté des défis humanitaires dans la région et dans le pays, et des perspectives que nous avons au niveau de notre réseau sur ces questions. Cette rencontre m’a également offert l’occasion de leur réaffirmer notre engagement à renforcer le partenariat que nous avons avec la Croix-Rouge burkinabè afin de répondre plus efficacement aux défis humanitaires dans le pays.

Justement concernant votre rencontre avec les autorités gouvernementales, de quels sujets avez-vous discutés avec elles ?

Comme j’ai eu à le mentionner, avec les autorités, nous avons eu à parler de la situation humanitaire et le travail que mène la Croix-Rouge burkinabè dans le pays. C’était aussi l’occasion pour moi de réaffirmer mon engagement et celle de mon organisation auprès des autorités, à soutenir les efforts inlassables de la Croix-Rouge burkinabè, qui d’ailleurs se focalisent strictement à répondre aux besoins humanitaires des communautés. Mais au-delà de ces aspects, nous avons eu l’occasion d’aborder aussi les questions sanitaires et c’est d’ailleurs dans ce cadre que s’est située ma visite au centre d’appel d’urgence du CORUS, mis en place par le ministère de la Santé et appuyé par la Croix-Rouge burkinabè. Nous avons échangé sur divers autres sujets. Entre autres, nous avons eu à discuter des chocs climatiques et comment ils affectent la vie des communautés, en fragilisant leurs moyens d’existence.

La question des jeunes a été également au cœur de nos discussions, notamment la question de leur engagement dans les questions humanitaires et comment, nous pouvons mieux les renforcer afin qu’ils soient de véritables agents de changement ; ils peuvent constituer une force pour contribuer à mieux répondre aux besoins humanitaires qui se posent dans le pays. Et le dernier point que nous avons eu à évoquer, c’est la question des personnes déplacées internes et comment la Croix rouge burkinabè travaille à apporter son soutien à ces personnes.

A l’instar des autres pays du Sahel, le Burkina est confronté à plusieurs catastrophes, notamment les inondations, l’insécurité alimentaire, les vagues de chaleur, le changement climatique, etc. Qu’est-ce que votre organisation fait et comment elle soutient la Croix-Rouge burkinabè dans la réduction des vulnérabilités ?

Notre mode opératoire partout dans le monde, c’est de travailler avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ici au Burkina, nous travaillons avec la Croix-Rouge burkinabè. Donc, nous n’imposons rien et notre rôle auprès des sociétés nationales, c’est d’apporter notre soutien à leurs programmes, à travers notamment des appuis techniques et financiers. Nous leur apportons également notre expertise qui leur permet de mieux répondre aux défis qui se posent au niveau global et dans leur contexte, et de mettre en place des programmes qui répondraient, au mieux, aux besoins des communautés.

On sait que votre organisation fait déjà beaucoup pour le Burkina Faso, mais les défis restent énormes. Est-ce qu’en termes de soutien, vous prévoyez d’augmenter le portefeuille ?

Bien sûr, nous allons mettre à l’échelle l’appui que nous apportons à la Croix-Rouge burkinabè, afin qu’elle puisse être en mesure de faire face aux besoins qui changent et qui évoluent et de pouvoir répondre rapidement et efficacement à des situations de catastrophes qui se posent dans le pays. Et pour cela, nous avons des mécanismes en la matière.

A titre d’exemple nous avons le DREF (le fonds d’urgence pour les réponses aux catastrophes) mais au-delà de cela, nous avons d’autres mécanismes, comme par exemple ceux liés au climat et à l’action anticipatoire qui visent à donner des moyens aux sociétés nationales afin qu’elles mettent en place des mesures visant à réduire l’impact des catastrophes et de s’attaquer à la racine, aux problèmes issus du changement climatique. L’autre point important, c’est notre engagement indéfectible à renforcer tous ces paquets pour développer les sociétés nationales, y compris la Croix-Rouge burkinabè.

Après avoir discuté avec les acteurs et constaté de visu les activités, quelle appréciation faites-vous du travail qui est fait sur place ?

Je suis impressionné par le travail effectué par la Croix-Rouge burkinabè. Il y a des secteurs qui ont particulièrement retenu mon attention, notamment son ancrage communautaire, mais également cette facilité à pouvoir s’engager avec les communautés pour définir ensemble des programmes et solutionner des situations, en mettant l’accent sur la résilience et l’autonomisation. Un autre fait important, c’est cette volonté à pouvoir travailler avec la jeunesse sur des questions humanitaires. Je salue ici, l’énergie et l’altruisme des volontaires et des jeunes qui sont des éléments clés de succès mais également le niveau d’intégrité de la société nationale qui permet de faciliter le travail de plaidoyer et de la mobilisation des ressources.

Quelles sont les perspectives de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) au Burkina Faso au regard du contexte actuel ?

D’un côté, il y a les besoins humanitaires qui sont là et qui sont de plus en plus croissants et de l’autre côté, nous avons la Croix-Rouge burkinabè. Notre rôle en tant que Fédération, c’est de renforcer notre soutien à la société nationale afin qu’elle puisse faire plus et mieux par rapport à ces besoins humanitaires qui évoluent et de l’aider à bâtir des communautés plus fortes et plus résilientes. C’est à ce niveau que nous allons mettre l’accent.

Quel dernier mot avez-vous à l’endroit des populations burkinabè ?

J’ai un message particulier à adresser à la jeunesse, parce que nous vivons dans un contexte difficile, et face aux difficultés de la vie, elle peut perdre espoir. Et malheureusement, les difficultés ne peuvent pas manquer, c’est pourquoi j’aimerais inviter les jeunes, à transformer les difficultés auxquelles, ils sont confrontés, en opportunités, afin d’en tirer le meilleur parti, en essayant de mettre en avant des valeurs comme l’intégrité, l’engagement, la détermination, et la confiance en soi

Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net

Coopération Burkina /Sierra Leone : le Président Julius Maada BIO en visite de travail et d’amitié à Ouagadougou

(Ouagadougou, 06 août 2024). Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO effectue, demain mercredi 7 août 2024, une visite de travail et d’amitié de 24 heures au Burkina Faso.

Au cours de cette première visite dans notre pays, le Président Julius Maada BIO échangera avec son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE sur la coopération bilatérale entre les deux pays.
Au Palais de Koulouba, les deux Chefs d’Etat auront une séance de travail élargie à leurs délégations, suivie d’un tête-à-tête entre les deux Hommes d’Etats autour des questions d’intérêts communs et des sujets liés à l’unité africaine face aux aspirations des peuples africains à une véritable souveraineté.

La visite sera aussi une occasion pour les deux Chefs d’Etat d’examiner les voies et moyens de renforcer l’axe Ouagadougou-Freetown.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Direction générale de l’ASECNA : Le Burkina est candidat avec François-Xavier Salambanga, un expert chevronné et émérite de l’aéronautique africaine

Les pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) procéderont, en septembre 2024, à l’élection d’un nouveau directeur général de cet établissement public international, dont le siège est basé à Dakar, au Sénégal. Le Burkina Faso est, pour la première fois, en lice pour le poste avec François-Xavier Salambanga, un expert avéré dont on dit du bien dans le domaine, tant dans les compétences qu’en matière de vertus. Dans l’après-midi du mercredi, 31 juillet 2024 à Ouagadougou, le candidat a dévoilé ses motivations au public à travers une conférence de presse sur le sujet.

François-Xavier Salambanga s’est d’abord montré reconnaissant aux plus hautes autorités du pays, pour avoir porté sa candidature, et à l’ensemble des acteurs du domaine pour leur adhésion et soutien. « Cette candidature, ce n’est pas que celle de François-Xavier Salambanga, elle est celle du peuple burkinabè tout entier », a adossé le candidat, pour qui, l’ASECNA doit être un véritable outil d’intégration pour le bonheur des citoyens africains. Dans un esprit de reconnaissance aux efforts jusque-là fournis, le candidat veut d’abord consolider les acquis et ensuite lancer l’institution dans une dynamique d’innovations.

Effet, selon M. Salambanga, l’aéronautique a un caractère très stratégique pour les populations et ce, dans plusieurs de ses aspects. Même dans des moments difficiles, comme ceux que traversent le Burkina Faso, c’est par des cargos que certaines localités sont ravitaillées. Elle est un secteur également stratégique pour l’intégration, le dynamisme des économiques nationales et la souveraineté africaine. D’où l’impératif de s’appuyer sur des valeurs, notamment de rigueur, d’intégrité pour la prospérité de l’organisation.

En plus du ministère en charge des transports (institution de tutelle) et du ministère en charge de la diplomatie, M. Salambanga et son équipe entreprendront une tournée auprès des pays membres de l’ASECNA.

Pour cela, François-Xavier Salambanga a pour vision de faire de l’ASECNA, un organisme leader dans la fourniture d’un service de navigation aérienne continu, sécurisé, fiable, contribuant au développement économique et social pour le progrès et la prospérité des populations africaines. Pour y parvenir, le candidat du Burkina entend centrer les activités de l’organisation sur les missions premières définies dans ses textes fondateurs, tout en tirant partie des évolutions technologiques pour moderniser et transformer à travers l’innovation, ses forces productives.

Ce qui passe par une stabilisation du cadre organisationnel, une gouvernance vertueuse, une mobilisation des ressources humaines (notamment en effectif et qualifications, l’éthique, la modernisation des centres de formations de l’institution, la promotion du genre et de la jeunesse), une mobilisation des ressources financières (maîtriser le système de facturation, améliorer le recouvrement, la gestion budgétaire, la relation avec les institutions financières, etc.), le transfert effectif de technologie, le renforcement de l’appui aux États, la contribution à la préservation de l’environnement, la résilience aux crises de toute nature, le développement de la politique de communication et la démarche qualité, etc.

« Les contrats d’objectifs découlant des feuilles de route assignées à chaque structure seront évalués suivant des indicateurs de performance préalablement convenus et consignés dans des tableaux de bord résultant des actions conduites. Ces indicateurs pertinents serviront à la prise de décision pour rechercher l’efficacité et l’efficience. (…). En tant qu’Africains, il faut qu’on s’organise mieux », souligne le candidat Salambanga, pour qui, aucun pays ne doit être laissé de côté ; il faut travailler ensemble pour les générations futures et faire en sorte que l’ASECNA raffermisse davantage les liens entre les peuples africains. C’est pourquoi se présente-t-il également comme porteur de valeurs sociales et culturelles communes qui ont toujours caractérisé les Africains, à l’image de la solidarité, la rigueur au travail, la prospérité partagée, l’honnêteté, l’intégrité, la résilience dans les moments difficiles.

Qui est François-Xavier Salambanga ?

Natif de la région du Centre-est du Burkina, le candidat du Burkina Faso au poste de la direction générale de l’ASECNA, François-Xavier Salambanga, est un averti du secteur de l’aéronautique africaine. A l’actif, une quarantaine d’années d’expertise dans le secteur de l’aviation civile en Afrique et dans le monde, dont deux ans comme enseignant au Lycée appliqué Jean Dupuy à Tarbes en France, deux ans à la direction de l’aviation civile à Ouagadougou, au Burkina, 22 ans à l’ASECNA où il a occupé respectivement les postes d’enseignant en Radar hyperfréquence à l’Ecole africaine de la météorologie et de l’aviation civile à Niamey, au Niger, puis de chef de Programme d’investissement, chef du service Méthodologie de la maintenance, chef du service Exploitation des télécommunications et chef du département Maintenance à la direction générale de l’ASECNA à Dakar.

Son passage à l’ASECNA a été ponctué de grandes réalisations, dont la conduite de grands projets structurants comme ceux des acquisitions des équipements des blocs techniques, le déploiement de la centaine de stations terriennes de Télécommunication par satellites (VSATs) pour l’extension de la couverture des communications air/sol et sol/sol, l’installation des premiers radars et des équipements météos de l’ASECNA, le chantier de normalisation de la maintenance et le projet de réhabilitation du Centre de Brazzaville après les évènements survenus au Congo.

François-Xavier Salambanga, avec à sa droite, le chargé de missions du directeur général de l’ANAC, Alain Ouédraogo et à sa gauche, le chef de la cellule communication et relation publique de l’ANAC, Nouhoun Berthé.

François-Xavier Salambanga est actuellement expert régional Communication navigation et surveillance (CNS) au Bureau régional de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour l’Afrique occidentale et centrale à Dakar, et ce, depuis bientôt quinze ans. Il assiste les 24 Etats accréditeurs pour leur mise en conformité aux normes et pratiques recommandées de l’OACI dans le domaine des services de navigation aérienne ainsi que la planification stratégique en aviation. Il anime à cet effet, des ateliers, séminaires, réunions régionales techniques et des formations spécialisées, et conduit des missions d’assistance sur site.
C’est en parfait avisé donc, que le candidat du Burkina, François-Xavier Salambanga, a décidé de maintenant viser la direction générale de l’ASECNA (18 Etats) pour se mettre au service général de cet établissement public international créé en 1959, et dont le Burkina est membre-fondateur.

« Tous ensemble et solidaires, consolidons le présent pour bâtir l’avenir », tel est le slogan de François-Xavier Salambanga, le candidat de l’intégrité, de résilience et de l’innovation prospective.

Prévue pour se dérouler le 27 septembre 2024, l’élection du nouveau directeur général de l’ASECNA arrive dans un contexte où le Burkina vient de prendre les rênes (en fin juillet 2024) du Comité des ministres de l’ASECNA pour douze mois, en remplacement du ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande du Congo.

A la date de la conférence de presse, six candidats étaient annoncés au poste (Bénin, Côte d’Ivoire, Comores, Gabon, Tchad, Burkina Faso).

O.L
Lefaso.net

Attaques contre l’armée malienne à Tin Zaouatine : La CEDEAO condamne avec fermeté toute ingérence étrangère dans la sous région et réitère son engagement pour la paix

Dans un communiqué daté du 5 août 2024, la Commission de la CEDEAO a exprimé sa profonde préoccupation concernant la situation sécuritaire au Mali, suite aux attaques violentes contre les forces de défense et de sécurité maliennes à Tin Zaouatine. Elle a fermement condamné ces actes de violence, tout en exprimant ses sincères condoléances au gouvernement, au peuple malien, et aux familles des victimes.

L’organisation régionale a également exprimé sa ferme désapprobation envers toute ingérence étrangère dans la région qui pourrait menacer la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest, ainsi que toute tentative de politisation géopolitique des conflits.

La CEDEAO réaffirme à cette occasion, son engagement indéfectible et sa disponibilité pour soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.

Ci-dessous l’intégralité du communiqué.

Lefaso.net

Soutien de l’Ukraine aux groupes terroristes au Mali : Le Burkina exprime son indignation et réaffirme son soutien aux forces armées maliennes

Le ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur du Burkina Faso a exprimé son indignation face à une vidéo de propagande de l’armée ukrainienne publiée sur la page Facebook de l’Ambassade d’Ukraine à Dakar.

La vidéo exprime un soutien sans équivoque aux groupes terroristes responsables de l’attaque contre les Forces armées maliennes (FAMa) à Tinzawatène, dans le nord du Mali, entre le 25 et le 27 juillet 2024.

Le Burkina Faso condamne fermement cette apologie du terrorisme, rappelant l’impératif mondial de combattre ce fléau. Il appelle la communauté internationale, et en particulier les pays africains, à dénoncer ces actions subversives qui menacent la stabilité du continent.

Le Burkina Faso réaffirme son soutien aux Forces Armées Maliennes et rappelle l’importance de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains. Il exhorte l’Ukraine à se ressaisir et à cesser tout soutien aux groupes terroristes, qui menacent la paix et la sécurité internationales.

Lefaso.net

Visite de l’Agence Russe ROSATOM dans le cadre du programme électronucléaire au Burkina

Le Burkina Faso s’apprête à accueillir du 6 au 10 août 2024 prochain une équipe de l’Agence Russe ROSATOM, chargée d’accompagner le pays des Hommes Intègres dans la construction de sa toute première centrale nucléaire.

Cette visite coïncide avec la désignation de notre pays pour être le vice-président de la 68e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), prévue du 16 au 20 septembre 2024 à Vienne en Autriche.

Cette haute distinction vient couronner les efforts du département en charge de l’énergie pour concrétiser la vision de son Excellence le Président du Faso, celle d’assurer la souveraineté énergétique du Burkina Faso par la solution nucléaire.

Direction de la Communication et des relations presse

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